Mathieu Pierloot

Première déception de la sélection MoseL’Lire avec les aventures de Lino et ses copains. À y réfléchir, je pense que j’ai mis la barre trop haut : j’ai fait la bêtise d’aller sur internet pour voir des avis. Or, ces derniers étaient tous hyper enthousiastes et mettaient en avant l’humour et la justesse de ce roman jeunesse. Certes, il y a de l’humour, notamment grâce aux réflexions loufoques du narrateur ou à travers certains passages cependant, je pensais en trouver davantage…



L’ouvrage met en scène une classe. Dans celle-ci, on distingue le petit Lino, un gentil garçon franc, parfois taquin et loyal envers ses amis (même ceux qui l’agacent). Il traine généralement avec Fatou (une demoiselle sportive qui adore le foot), Youssef (l’intello du groupe) et John-John. Ce dernier est néanmoins du genre crâneur, dirigiste et imbu de lui-même. Lino se querelle souvent avec lui néanmoins, il reste tout de même son camarade. On notera également Tulipe, la fille qui fait battre son cœur, mais qui semble n’avoir d’yeux que pour Robin… Bien que l’on ne développe que le héros et John-John, l’ensemble des protagonistes forme un bon noyau très éclectique.



On distinguera six chapitres qui correspondent toujours à une aventure différente. Les péripéties de Lino sont variées et se dérouleront souvent à l’école. Hélas, j’avoue être restée assez hermétique aux récits, en particulier avec l’affaire de la malachite perdue, de l’élection du délégué et des clubs secrets. Ma préférence va plutôt à la nouvelle sur la grippe. Cette dernière va permettre à Lino de comprendre le mal-être ainsi que le comportement de John-John. J’ai trouvé le texte d’une grande sensibilité. On sent bien la solitude, le deuil et l’incapacité du garçon à se relever. Enfin, bien que classique, le récit sur l’infirmerie fut court, mais sympathique. La chute fut mignonne !



Hélas, même si j’ai passé un bon moment avec deux des histoires, je n’ai pas autant été satisfaite que les lecteurs ayant donné leur ressenti sur le toile. Je n’ai pas accroché aux personnages, l’humour ne m’a pas comblée et les dessins n’étaient pas mon style. Cela arrive. On ne peut pas accrocher à tout ! Peut-être que mes jeunes lecteurs apprécieront davantage que moi… En tout cas, je l’espère.
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Une jolie découverte que la plume de Mathieu Pierloot, car si ce roman s’adresse aux adolescents (dès 13 ans), il se lit avec grand plaisir bien au-delà. On y suit Antoine l’été après le bac, quand il ne sait absolument pas ce qu’il fera l’année prochaine et n’y accorde pas la réflexion que ça mériterait : il est en pleine peine de coeur. Hannah, dont il est amoureux depuis la petite enfance et avec qui il était en couple depuis plus d’un an, l’a quitté. Dévasté, il va bien falloir qu’il occupe son été… 154 pages qui filent à toute allure et s’offrent le luxe de ressembler au Tardis du Doctor Who : c’est bien plus grand à l’intérieur. Subtil, drôle et tendre, un carton plein.

Une maîtresse rêve que l'un de ses élèves un futur grand écrivain. Pour le découvrir, elle distribue à chacun de ses élèves un carnet pour y noter tout ce qu'il souhaite. Sacha veut savoir comment on sait que nous sommes amoureux, il décide donc d'y écrire toutes ses observations sur l'amour. Il interroge plusieurs personnes, mais chacun lui donne une réponse différente. Sacha comprend que l'amour est très compliqué.

Jolie petit roman sur l'amour dans la collection Neuf de l'Ecole des loisirs, illustré par Louis Thomas pour les enfants à partir de 9 ans.

Un roman pour les jeunes ados que j'ai beaucoup apprécié.

L'écriture est simple mais claire.

Le protagoniste se pose des questions sur ce qu'est vraiment l'amour.

Il est entouré de personnages un peu hors du communs et pourtant si communs ;-)

Pas trop long et dans les les préoccupations des jeunes de cet âge.

Je n'ai absolument rien compris. Provoquer la perxplexité, ok ... mais là, c'est juste un peu trop.

Je ressors de cette lecture aussi subjuguée que désorientée. Mathieu Pierloot livre un texte fort où des solitudes se mêlent et s’attachent dans une maison abandonnée où les objets sont capables de communiquer. On ne sait pas vraiment qui sont les personnages principaux et l’on essaie tout au long de la lecture de trouver leur identité cachée. Est-ce le loup et le Petit Chaperon Rouge ? Oui, non.



Chaque lecteur y fera la lecture qu’il en veut mais j’ai trouvé dans ce court texte une poésie et une qualité narrative très rafraîchissante. C’est une lecture où le lecteur devient acteur tant il est amené à se poser des questions. Ici pas de lecture passive, vous en ressortirez forcément bouleversé d’une manière ou d’une autre.
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Un album doux et poétique à découvrir un dimanche de pluie.



Il pleut, mais Camille sort, car elle s'ennuie. Dans son jardin, elle va découvrir des insectes et animaux qui le peuplent. Ces rencontres va la conduire à un événement magique et très beau. Une courte aventure qui va la rendre heureuse. C'est raconté à un rythme posé qui nous pousse à prendre le temps de ralentir totalement. C'est une histoire calme et douce qui nous invite à ouvrir les yeux sur ce monde minuscule qui nous entoure. La beauté et les moments de bonheur sont partout, il suffit d'ouvrir les yeux.



Les illustrations sont particulières, je trouve et je ne les aime pas spécialement. C'est juste que j'avais imaginé un autre genre de dessins. Ceux-là sont comme fait à la main au crayon de couleur. Elles ont leur charme et c'est harmonieux avec le texte.



En bref: Un livre qui nous parle d'un dimanche pluvieux, en nous invitant à la découverte de notre jardin. Une histoire qui respire le calme et la détente, comme une fine pluie d'été qu'on regarde calmement.




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"L'amour", c'était "n'importe quoi", nous disaient des héros de Mathieu Pierloot.



D'ailleurs, ça craint toujours autant avec ce roman adressé cette fois aux grands ados.



Ça craint, enfin ou presque, car à chaque fois au final, on ne peut y résister après chacune de ses lectures.



Quel drôle de supplice...







Antoine, fraichement majeur mais toujours chez maman, nous remet en perspective son échec amoureux ( vous voyez, ça craint).



On ne tourne pas autour du pot, c'est un gros regret, le roman commence par ça, la rupture avec Hannah.



Une amour d'enfance hors d'atteinte, puis à portée de main, en copains et enfin consommé, le pas franchi.







Les grands lecteurs expérimentés diraient que Hannah est un joli fantasme, une évocation de l'amour à un jeune âge ado.



Les fantasmes sont faits, selon les personnes, pour être réalisés ou pas, Antoine aura eu sa chance.



Et après, qu'est ce qui l'attend?







Nous, lecteurs, pouvons nous interroger sur la nouvelle perspective du jeune Antoine.



Arrivera t-il à se sortir Hannah de la tête pour aller de l'avant dans la grande vie?



Est-il éternel cet amour ou appartient-il déja à une autre époque malgré Antoine?







Le personnage, un peu déguingandé, est plutôt touchant et drôle.



Son ton cynique un brin désabusé ne nous fait jamais glissé dans le pathétisme d'un amoureux éconduit.



Antoine a du mordant mais il ne le sait pas encore.



Que vas-tu faite de ta vie, brave Antoine?







Nous sommes dans l'histoire à un vrai tournant pour le personnage, c'est l'été, après le lycée et avant la fac et Antoine est plein de doute et délicieusement maladroit.



Malheureusement pour lui, il y va de la bourde de trop avec Hannah et sur un texto envoyé par cette ex-copine et à priori ex-amie aussi, il est écrit:



" Va te f# f", Antoine!".



Antoine n'avait pas souvenir de ce qu'il avait bien pu laisser sur le répondeur d'Hannah, à la suite d'une fête entre copains trop arrosé (aïe!).







Ça ne sera que le début d'une petite remise en question.



Hannah semble être bien mieux connue par les meilleurs amis d'Antoine, Alice et Mehdi, que par lui-même.



Est-il plus naïf qu'il pouvait l'imaginer ou bien l'amour l'a t-il rendu un peu aveugle?







Le ton est intime, juste et drôle pour nous permettre d'accompagner ce jeune paumé de l'amour qui réalise que l'heure du changement pour le groupe d'amis est arrivé, avec les grandes décisions.







Antoine doit dire définitivement au revoir à l'enfance.



Et d'ailleurs, nous sommes dans la collection Medium+, lecteurs ados, où les grands ados et jeunes adultes boivent, jurent et parlent de la chose sans complexes, une lecture pour 16 ans avertis donc.



Le verbe et le point de vue sont forcément plus assurés que sur du Medium, où il y a l'appréhension des 1ères fois pour toutes ses expériences de vie citées plus haut.



On ne s'ennuie pas une seconde et les personnages ont la vanne facile pour nous détendre.

Finis les cours, terminée la Terminale, bye-bye le lycée, le bac est dans la poche. L’été s’annonce et Antoine, dix-huit ans, est brisé par un chagrin d’amour, désorienté par l’achèvement de sa scolarité, troublé par l’inévitable séparation avec sa bande de copains, contrarié par l’arrivée du nouveau compagnon de sa mère. Le moral en berne, l’esprit confus, Antoine est complètement désarmé face à son avenir… Contrairement à Hanna, Medhi et Alice, il ne sait pas ce qu’il fera à la rentrée. Il ne s’est inscrit nulle part. Cette fin de partie l’a anéantie. Il ne l’avait pas vu venir, ce boomerang. Ce moment où tout s’arrête et tout doit recommencer, ailleurs et autrement. C’est brutal. Seul repère auquel s’accrocher : son job d’été dans une maison de retraite. Quand il ne travaille pas, il ressasse sa rupture amoureuse avec Hanna. Il ne comprend pas qu’elle l’ai laissé, comme ça, sans explication. Cela l’obsède, lui prend tout son temps. L’été file à toute allure, les soirées arrosées se succèdent… Sa rencontre avec Noémie, une jeune fille optimiste vive et audacieuse et les relations qu’il entretient avec certains pensionnaires de la maison de retraite entraînent chez lui clairvoyance et bienveillance. Antoine prend de l’assurance. Les doutes et les craintes se dissipent. Les priorités se dessinent, l’amour perdu s’évapore dans des lendemains qui chantent.



Qu’il est émouvant, bouleversant et violent ce passage à l’âge adulte, ce moment transitoire où il faut esquisser sa vie future, poser des jalons, lâcher l’enfance et l’adolescence sans pour cela l’oublier. Avec réalisme et sensibilité, l’auteur évoque cet été pas comme les autres en usant de dialogues percutants et pertinents de playlists savoureuses et en dépeignant une génération et des personnages attachants. J’ai beaucoup aimé.
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Summer kids nous offre un portrait touchant et réaliste d'un jeune garçon de 18 ans, Antoine, complètement perdu. Sa petite amie vient de rompre, il ne sait toujours pas vers quelles études s'orienter et ses relations familiales sont pour le moins chaotiques.

Ce roman reflète bien la réalité de ce que vivent bon nombre d'adolescents, cette période de flottement avant de plonger dans le grand bain.

J'ai regretté néanmoins que la psychologie et la personnalité des personnages secondaires ne soit pas plus approfondies.

Une lecture plaisante mais qui aurait méritée un peu plus de substance.

Perplexe !

Un joli texte tendre et poétique mais je n'ai pas trop vu où l’auteur voulait en venir, et je ne suis pas certaine que les enfants entrent vraiment dans cette histoire.

Ou au contraire, c'est moi qui ait perdu mon âme d'enfant ?



J'avoue, je manque d'imagination, je n'ai même pas compris que Seymour était un loup, il m'a fallu lire les résumés pour voir ça (et encore ...)

Au départ, j'ai pensé qu'on parlait d'un homme préhistorique, ou quelque chose comme ça, mais comme il rencontre une maison, ça n'allait plus.

La suite ne m'a pas plus convaincu, et la chute encore moins !



Je ne me souviens plus pourquoi nous avons choisi d'acheter ce livre (à part mon amour inconditionnel pour la collection) mais je crains que ce ne soit en pensant qu'il s’agissait d'un conte détourné, toujours apprécié.

Et ce n'est vraiment pas ça.

J'ai soutenu longtemps que tout livre édité par Thierry Magnier, je l'offrais les yeux fermés, ou du moins même sans l’avoir lu au préalable, tant j'avais confiance en ses "pré-lectures". Mais là, je suis contente de l'avoir lu et pas offert !



J'ai beau le relire, je pense que je vais avoir du mal à le présenter aux enfants.

Mais j'attends avec intérêt de voir ce qu'ils en pensent.



P.S. : J'ai attendu un peu pour poster ma chronique, mais comme je n'ose vraiment pas le proposer aux enfants, je n'ai aucun écho. Sauf de ma collègue, qui a qualifié ça d’erreur d'achat ! (Donc à peu près le même avis que moi). Dommage.
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Comment définir ce sentiment universel appelé amour ? C'est ce que va tenter de faire Sacha, un élève de sixième… Autour de lui, tout le ramène à ce sentiment inconnu : sa sœur vient de se faire larguer par son copain, sa prof de français fait les yeux de biche à son prof de sport, son camarade aussi sale que timide adule l’une de ses enseignantes, ses parents s’aiment mais réagissent parfois bizarrement, sa meilleure amie affirme que l’amour rend plus idiot qu’on ne l’est déjà, …

Sous les yeux de Sacha, des histoires d’amour se font ou se défont et se confrontent parfois aux frontières de l’amitié… En interrogeant ses proches et en observant ce qui l’entoure, notre pauvre Sacha comprend que l’amour, c’est vraiment compliqué ! La plume simple et claire de Mathieu Pierloot permettra aux jeunes lecteurs (9/10 ans) de passer un bon moment, tout en découvrant des points susceptibles de les préoccuper (amour, amitié, relations familiales). E.C.

Comment définir ce sentiment universel appelé amour ? C’est ce que va tenter de faire Sacha, un élève de sixième. C’est Mademoiselle Junon, sa prof de français, qui lui a fourni l’occasion de cette réflexion en proposant à ses élèves de noter dans un carnet tout ce qui leur vient à l’esprit. Et Sacha va vite se rendre compte qu’il est difficile de trouver la recette qui fait qu’on tombe amoureux…

C’est un petit roman très bien écrit, à la fois sérieux et amusant, sur un sujet qui plaira certainement aux préados. En plus de parler d’amour, il évoque aussi l’amitié et les relations familiales. Le héros se rendra vite compte que, comme le dit justement le titre, l’amour, c’est n’importe quoi !

Quand la prof de français de Sacha déclare un jour avoir rêvé qu’un grand écrivain se trouvait parmi ses élèves, elle leur a donné à tous un petit carnet dans lequel noter toutes les idées qui leur passent par la tête. Sacha commence alors à prendre des notes sur le monde qui l’entoure et notamment sur l’amour…



Ah ! L’amour, ce thème si cher à la littérature jeunesse ! :) Et pourtant, ce petit roman parvient à nous captiver jusqu’à la dernière page. Sacha est un garçon plutôt naïf et romantique, dixit sa meilleure amie Juliette qui a un caractère bien trempé et une allure plus que douteuse. Quand la sœur de Sacha se fait larguer par son copain – un peu débile, selon notre héros – il se pose alors la question de l’amour. Comment sait-on que l’on est réellement amoureux ? Nos comportements changent-ils quand on est amoureux ? Bref, plein de questionnements, soulevés par les histoires d’amour qui se font ou se défont sous ses yeux de collégien, et qui se confrontent parfois aux frontières de l’amitié… Beaucoup de personnages, étonnants, bizarres, viennent ajouter leur grain de sel aux réflexions de Sacha, qui va bientôt se rendre compte que l’amour est un sentiment vraiment propre à chacun et que c’est même parfois totalement incompréhensible… On ne peut qu’aimer un roman aussi bien écrit, plein d’humour et de vérités, qui plaira sans aucun doute aux plus jeunes qui se posent les mêmes questions que Sacha sur ce grand inconnu qu’est l’amour.
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Plus un roman d'éducation sentimentale qu'un opuscule sur l'art de la grève, ais surtout un petit roman plein d'humour et d'autodérision, sensible, qui donne envie de refaire le monde, qu'on ait déjà connu ou pas cette ivresse !

Antoine s’est fait larguer par Hannah. Mais la pilule a du mal à passer. Les jours passent et il ne fait que penser à elle, ne comprenant pas ce qui a pu foirer. « Il fallait que j’apprenne à exister sans elle ». Le lycée touche à sa fin et l’adolescent ne sait pas où s’inscrire à la rentrée. Les vacances d’été s’étendent devant lui, incertaines. Son beau-père écolo-ringard lui dégote un job dans une maison de retraite.



Antoine est un personnage un peu – carrément – paumé. L’avenir pour lui est un concept abstrait. Le cœur blessé, il passe l’été à naviguer de soirées en soirées, toutes plus arrosées les unes que les autres, avec Medhi et Alice, ses amis de toujours.



Un court roman ponctué de playlists que j’ai dévoré le temps d’une soirée ; il s’en dégage une fraîcheur et une mélancolie spéciales. Le temps d’un été, Antoine fait le point sur sa vie. Dix-huit ans et la vie devant soi : qu’en faire ? Quel est le bon choix ? Y en a-t-il un?



Après ma lecture, je ressens un indéfinissable sentiment d’attachement pour ce roman, bref mais intense. Justement dosé. Touchant.
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Lorsque Mme Junon arrive un matin avec cette bonne nouvelle qu'un futur grand écrivain se cache parmi ses élèves c'est le début d'un étrange questionnement pour Sacha. Pour développer leur fibre littéraire, la maîtresse distribue à chacun un cahier dans lequel les élèves pourront y noter tout ce qui leur passe par la tête. La première chose que Sacha note dans le sien est comment savoir qu'on est amoureux et y inscrira au fil des jours une analyse des comportements amoureux qu'il observe autour de lui.

Ce jeune garçon "innocent" se fait souvent reprendre par son amie Juliette très terre à terre, pas de romantisme avec elle l'amour c'est pour les imbéciles au comportement puéril avec pour exemple concret la sœur de Sacha qui vient de se faire larguer.

L'amour! Difficile de le définir et encore moins de l'expliquer, ce petit roman jeunesse est une belle et amusante approche de ce grand questionnement, de plus si l'amitié et les parents entre dans la partie il y a de quoi brouiller les pistes.

Sacha est au prise avec ses réflexions et aux opinions très arrêtées de Juliette, L'amour, c'est n'importe quoi! c'est surtout très différent d'une personne à une autre.
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Six courtes histoires du quotidien des enfants de 7-8 ans. C'est drôle, mignon, réaliste, inclusif et adapté aux faibles lecteurs. Une sorte de Petit Nicolas du XXIe siècle. A faire découvrir !

J'ai beaucoup aimé cette image très touchante du loup pas comme les autres, animé d'une profonde tendresse. Qui ne mange pas le petit chaperon rouge (ni les faons), mais qui, à la place, recueille une petite fille peut-être pas si bien aimée que cela.

Il fallait y penser. Et conjuguer tout ça.

Le détournement de ce classique a été très bien amené, d'une manière plus qu'originale, mais où la logique de l'auteur coule naturellement. Une petite pointe de la Belle et la bête, avec la vaisselle et les meubles qui parlent. Et cela s'insère parfaitement dans l'histoire, puisque les personnages parlent peu, ou pas. Ce conte m'a bouleversé. Les non-dits y sont forts, puissants, comme ce nouvel amour paternel. Cette histoire est triste, et si belle à la fois. J'en ai presque les yeux … rouges. Une pincée de réalité, pour bousculer si joliment la tournure banale que finit par prendre l'original. J'aurais tellement voulu que cela ne se termine pas si vite…

Il y a des romans qui nous attirent sans que l’on ne sache réellement pourquoi. En ce qui concerne Summer Kids j’ai très certainement été attirée à la fois par la couverture qui fleure bon l’été ainsi que par le résumé de cette histoire, bien que j’ai été un peu déroutée par la longueur du texte, qui s’est révélé à l’achat étonnement court.







Antoine et ses amis vivent un été important, le dernier été avant la fac. Mais si ses trois amis de toujours savent déjà tous ce qu’ils veulent faire de leur vie, Antoine lui est encore totalement dans le flou. Angoissé par cette perspective, agacé par le nouveau copain un peu trop envahissant de sa mère et contrarié par sa rupture avec Hannah, le jeune homme pourrait bien tout gâcher s’il ne se décide pas rapidement à agir en adulte.







Pour être tout à fait honnête avec vous j’ai été assez déçu par le fait que le texte soit si court. J’ai en effet trouvé qu’il y avait énormément de potentiel dans cette histoire mais que celui-ci n’est pas du tout développé. En réalité j’ai plus eu l’impression de lire une ébauche de roman qu’un ouvrage achevé.







Pourtant l’auteur à de la matière avec les différents éléments de l’histoire qu’il met en place. À commencer bien sûr par la rupture entre Antoine et Hannah, une rupture qui crée un déséquilibre dans leur quatuor d’amis et met Mehdi et Alice, les deux autres membres du groupe dans une situation délicate.







Et puis il y a également les autres sujets traités par ce roman : celui des rapports familiaux avec la maman d’Antoine qui tente d’être une mère mais aussi une femme, le père du jeune homme qui est absent, son petit frère qui ne sait plus trop où est sa place. Mais il y a également le job d’été d’Antoine à la maison de retraite avec son lot de patient hauts en couleurs et de leçons à en tirer.







Bref un roman qui avait tous les éléments pour être une très bonne histoire mais qui manque à mon sens bien trop de développement. J’ai eu l’impression pendant tout le temps qu’a duré ma lecture, c’est à dire pas bien longtemps, que l’auteur avait fait un effort minimal et nous propose bien trop d’arcs narratifs différents pour nous proposer une histoire aboutie. C’est donc une déception pour moi malheureusement.




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