Citations de Mathieu Salvia (17)
- Durant toutes ces années, rien ne m’a jamais laissé penser que nous autres méta humains pourrions être plusieurs !
- Le fait que vous soyez tous nés dans les années quarante a probablement aidé. A cette époque, les gamins n’enregistraient pas tous vos faits et gestes avec leurs foutus téléphones portables !
Je suis incapable d’étendre mon invisibilité à mes vêtements… Je vous laisse imaginer le genre de problèmes auxquels j’ai dû faire face dans ma jeunesse… A commencer par les jours de pluie, ou de grand froid… Sans oublier, bien sûr, que le principal problème lorsque vous êtes invisibles c’est que les gens ne vous voient plus.
- Qu'avez-vous fait ?
- Ce qu'on a fait ?
Ce que Gerardo a toujours prédit...
On s'est sali les mains pour sauver le monde.
Après tout, c'est ce qu'on attend de la part de véritables héros, non ?
- Tu te méprends sur le rôle du masque… Tout le monde pense que les luchadores l’utilisent uniquement pour garder l’anonymat, alors qu’ils l’utilisent avant tout à devenir quelqu’un d’autre. Quelqu’un de plus fort, de plus courageux… et de plus mystérieux. Et ça, ça plaît aux chicas !
- Pour ce soir, content-toi de rester discret, tu veux ? Les « chicas », on verra plus tard.
Un héros ce n'est pas intéressant du tout à jouer parce que un héros, c'est un héros... il n'a peur de rien. Ce qui est intéressant ce sont des gens complexes.
- Où suis-je ?
- Dans une ancienne case à vin ! Là où les foutues balises GPS ne se déclenchent pas ! Mais vous pouvez faire plaisir à Gerardo et l’appeler la « batcave ».
Le seul à n’avoir jamais tenté de cacher ses pouvoirs est l’un de nos tout premiers pensionnaires, Gerardo. Un luchador qui s’était mis en tête de jouer au justicier masqué… Les gens l’aimaient bien, je crois. Jusqu’à ce qu’il détruise un pont suspendu et précipite une demi-douzaine de voitures dans Rio Grivalda.
J'pourrais continuer des heures comme ça
A t'achever à coup de rimes
Mais j'vais m'arrêter là mon gars,
J'te sens heurté par mes maximes...
La réalité reprend toujours ses droits
Il est comme sa mère, lui ! Toujours le premier à s'enfiler les saucisses !
Ni cris ni pleurs ne te sauveront,
Une fois le pied dans ta maison,
Oublie amis, proches et parents,
Quand sur ton lit, son ombre s’étend.
Je vous aurais bien prévenu avant, mais ces vermines étaient là avant moi à la morgue, et ensuite vous m'avez tiré dessus avant de fuir.
Il n'y a, dans ces croquis et ces quelques notes, ni valeur ni secret.
Simplement de la douleur.
Et des cauchemars.
Un fardeau intime qui n'a de sens que sur mes épaules.
A l'origine, ouais, bien sûr, on vient tous de là. Peurs, frustrations, violence... Y'a le choix, on démarre simple.
Certaines histoires sont spéciales. Elles abritent en leur coeur un secret... Quelque chose de pur et de fragile... Une vérité si précieuse qu'on préfère la tenir à l'écart du reste du monde, de peur qu'elle ne s'abîme et ne disparaisse.
On se réveille un matin comme les autres avec ses camarades pour une petite guerre de territoires et on finit le soir dans une voiture conduite par une vermine
Le croquemitaine voyage de nuit,
Dans toutes les caves, sous tous les lits,
Il traîne ses guêtre sans aucun bruit,
Prends garde à toi, passé minuit.