Mathilde Paris

On se retrouve aujourd’hui pour parler de ce super roman remplie de poésie 🥰



Ce qui m’a le plus plu dans cette lecture c’est la plume de l’autrice. Une plume à la fois douce et juste. D’une justesse incroyable pour traiter des sujets abordés ici : le départ d’un parent, la reconstruction psychologique, l’adolescence, la gestion de ses émotions.



Le personnage de Lorna m’a beaucoup plu, à la fois fragile mais aussi d’une force qu’elle ne soupçonne pas elle même. Ses souvenirs avec sa mère m’ont révoltée et son vécu m’a touché. J’ai trouvé l’évolution de Lorna belle, elle prend en maturité et illustre bien les étapes de la vie que chacun peut vivre.



Je l’ai dévoré en peu de temps car il se lit tout seul. Et en même temps il m’a fait réfléchir, il m’a touché, il m’a marqué.



Je remercie encore auzou romans pour l’envoie de cette pépite ✨
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Dès le départ, le livre nous prend aux tripes sans détour, nous expose la réalité en pleine face avec tous les sentiments qui vont avec. Suivre Lorna dans sa vie mais surtout, dans sa reconstruction, c'est également recevoir une belle leçon de vie. On s'attache aux personnages comme à l'histoire, parce qu'elle est vraie et qu'on peut comprendre ce que ressentent les protagonistes. Je recommande vivement, c'était une très belle lecture ! Un coup de cœur !

Critique rédigée par ma fille de 9 ans : ce livre est très intéressant car 150 questions-réponses sont exactement comme les enfants et les adultes peuvent se les poser. J'ai appris par exemple que dans le Pacifique Nord il y a une île de déchets qui mesure 6 fois la superficie de la France. On surnomme cette île le 7e continent. J'ai aussi beaucoup apprécié les nombreuses illustrations. Ce livre explique aussi ce qu'un citoyen peut faire pour aider la planète. Il explique les conséquences de certaines choses que nous faisons au quotidien et qui ne sont pas forcément bonnes pour la planète.



Mon avis de papa : Didactique et ludique, le livre est structuré en une trentaine de sujets sur 6 grands thèmes : la pollution, bien manger, recycler etc. Chaque sujet est abordé à travers des questions simples, "Pourquoi la Terre se réchauffe-t-elle", "Pourquoi parle-t-on de dérèglement climatique", auxquelles les auteurs apportent de courtes réponses claires et accompagnées de belles illustrations...

Premier roman de cette ME que je lis et c'est une belle découverte !



J'ai beaucoup apprécié cette lecture et je dois dire que j'ai été particulièrement touché à certains moments. Des émotions qui m'ont refait penser aux miennes. • J'aime également beaucoup le Japon et sa culture, je connaissais donc le kintsugi et c'est un plaisir de le trouver dans un roman.



Dans cette histoire, nous suivons donc Lorna, une adolescente, ainsi que sa petite sœur Ebony et leur père. Du jour au lendemain, ils vont devoir vivre sans leur mère/femme, celle ci étant partie en laissant seulement un mot sur un post-it. À partir de ce moment, la vie de chacun est chamboulée et ils doivent réapprendre à vivre normalement, à surpasser les difficultés et à être de nouveau heureux.



Lorna m'a beaucoup touché, c'est une jeune fille forte et courageuse malgré les difficultés et les doutes. C'est un personnage très humain, tout comme sa sœur et son père d'ailleurs. Elle essaie de protéger sa petite sœur comme elle le peut, ce qui parfois la fait également culpabiliser. Elles ont une belle et forte relation. • Les autres personnages, comme les amis de Lorna, étaient également intéressants à découvrir.



J'ai aimé les thèmes abordés et comment ils ont été abordés. Pendant la lecture on alterne entre le présent et des passages dans le passé. Ça se lit vraiment bien et j'ai beaucoup aimé le fait que les chapitres soit court, ce qui je trouve, rend la lecture plus fluide.



C'est une histoire poétique, touchante, initiatique et de résilience. On passe par différentes émotions pendant la lecture et c'est ce que j'ai apprécié. On découvre des personnages qui passent de la tristesse dû au départ/l'absence d'un parent, à la colère et la douleur dû à l'abandon, au deuil et à la remise en question. Puis, à l'acceptation, la confiance en soi et aux autres, la reconstruction, les premiers amours, l'amitié, la guérison. Cette histoire nous montre qu'on ne peut rien vraiment contrôler et qu'il faut se reconstruire, s'adapter et avancer.  



J'ai aimé la plume de l'autrice qui m'a tout de suite captivée et qui est poétique. Elle a su bien retranscrire les émotions, les réflexions et le parcours d'une adolescente face à de gros chamboulements dans sa vie.



La couverture est aussi très belle et m'a donné tout de suite envie de découvrir le roman. Le travail d'édition est super, il y a des dessins de verres brisés sur certaines pages et différentes typographies, notamment pour les passages de Messages/SMS par exemple. On retrouve aussi des définitions de mots, et également plusieurs références comme Alice au pays des merveilles ou encore Victor Hugo.



Une belle et touchante lecture qui peut être autant lu par les adolescents, que les jeunes adultes et les adultes.



"Tout ce qui est cassé peut être réparé"

Livre très touchant qui nous ramène à notre propre adolescence. Le souvenir des premiers amours et des tiraillements de l’adolescence.

Un livre qui se lit facilement et qu’on a du mal à poser avant de l’avoir terminé. Nous avons envie de savoir comment Lorna va réagir à ce qu’il se passe dans sa vie et de connaître le dénouement de l’histoire.

Je conseille vivement ce livre.

Récemment, j'ai brisé un bol auquel je tenais beaucoup. Ça m'a rendue triste. Et j'étais prête à le jeter quand m'est revenu en tête le kintsugi, l'art japonais de réparer ce qui est brisé, en le sublimant. De laisser visibles les cassures, mais de les rendre belles grâce à de la poudre d'or. Et c'est cette histoire, ce bol, qui m'ont donné envie de découvrir ce roman, croisé peu de temps après... "Tout ce qui est cassé peut être réparé."



La cassure, dans la vie de Lorna, c'est sa mère, qui est partie sans rien dire, qui les a laissé.es là, elle, sa petite sœur et son père, avec leurs doutes et leur chagrin. Cette mère - bipolaire, peut-être ? - qui a rempli son enfance de moments de joie absolue, et de violence absurde.



Et puis c'est son groupe d'ami.es qui se délite, des relations qui se font et se défont, des habitudes qui se perdent... Et ça fait beaucoup. Ça fait trop. Lorna n'y arrive plus. Lorna est colère, fuite, angoisse, violence aussi - et peur : et si elle était comme sa mère ?



C'est sous l'eau, en apnée, que Lorna retrouve paradoxalement son souffle. Qu'elle perd lorsqu'elle croise le chemin de Sam, dans la forêt, puis lors de cette fête où elle sort les poings pour répondre à des mots blessants, terrifiants. Sam et ses propres blessures, qu'il soigne avec le kintsugi. Sam qui croit que tout ce qui a été cassé peut être réparé.



C'est un très beau roman, que nous offre Mathilde Paris, des personnages fêlés, qui laissent entrer la lumière. Un regard porté sur la culture japonaise, le kintsugi - évidemment - mais aussi le haïku ou les pêcheuses ama... Tout n'y est pas beau, tout ne s'y finit pas bien, mais on y grandit, on y pleure aussi, mais ça fait du bien, de pleurer. C'est un roman de l'espoir, qui nous dit aussi que si l'on ne répare pas nous-mêmes nos blessures, personne ne le fera pour nous.



L'objet-livre est aussi beau que son contenu, que cette histoire d'amour et d'amitié, qui reprend des thèmes classiques de la littérature adolescente, mais parvient à nous apporter autre chose, une subtilité, une rugosité à adoucir, patiemment.

Cette série est adaptée pour les premières lectures et conseillée pour les enfants âgés~6ans . Elle retrace les aventures de la famille Belle-Étoile à bord de leur camping-van, à la découverte des régions de France.

Dans ce livre nous suivons la famille dans la région des Pyrénées.

L'histoire est simple mais très ludique avec un petit lexique à la fin sur l'explication de certains mots, un petit complément d'information sur la région et des petits jeux.

Les illustrations sont agréables a regarder et très colorés.

Une série de livre très sympa pour faire découvrir la France et ses régions au enfants.



Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir cette jolie série dans le carde de la masse critique.

Tout d'abord merci aux éditions deux coqs d'Or ainsi qu'à babelio pour l'envoi de ce livre.

Mes garçons sont ravis ! Nous avons lu ce livre tous les trois et sommes d'accord pour dire qu'il est super.

Un livre plein de découverte avec des questions réponses. Des belles couleurs qui attirent l'oeil. Des jolis dessins. Des quizzs sympathiquent. Des alternatives du jetables au lavable...



Bref un très bon livre que nous allons garder précieusement pour le plus petit qui pourra mieux comprendre plus tard.

Encore merci beaucoup !

Ma fille de 7 ans a beaucoup apprécié la lecture de ce livre.

C'est vraiment très sympa de faire découvrir des régions de France à trajet une histoire captivante.

Au niveau de la lecture, je dirai que c'est pour les enfants maîtrisant plutôt bien la lecture, mi CP / début CE1.

Nous allons poursuivre la découverte de la série et de la famille Belle Etoile.



Merci Babelio pour la masse critique.

La technique du Kintsugi ne m’était pas complètement inconnue. Il y a quelques mois, j’avais lu un très bel album sur le sujet : L’Ours Kintsugi de Victoire de Changy et Marine Schneider (Cambourakis, 2019). J’avais alors découvert cette technique étonnante et délicate qui magnifie la porcelaine ou céramique brisée comblant d’or les fissures.

Ici, le récit est jalonné de passages explicatifs de ce processus. Le kintsugi est le fil conducteur de cette histoire.

C’est déjà la promesse en soi de beaucoup d'émotions et de sensibilité.

Il y en a dans cette histoire. Mais il y a aussi, à l'inverse, de la colère et de la violence. Lorna est une héroïne qui souffre et qui va exprimer ses sentiments avec force.

L’autrice nous plonge au cœur d’un drame familial, comme il y en a beaucoup. Elle parvient à nous faire comprendre le mal-être de chacun à travers le regard de Lorna qui, si sa colère l’aveugle au départ, comprend petit à petit comment chacun réagit face à la douleur, à la perte. Et surtout qu’elle n’est pas seule à souffrir.

Mathilde Paris élargit l’onde de choc au cercle amical qui, quand un problème survient, est aussi fortement impacté. Cela peut faire resurgir d’autres tensions, mettre en parallèle d’autres difficultés. Lorna évolue dans un groupe d’amis que j’ai trouvé très bien représenté, très crédible. J’ai vraiment adhéré à leurs histoires et embrouilles.

Il y a donc tout un pan du roman qui tourne autour du départ de la mère de l’héroïne et toutes les questions que cela entraîne. Au plus profond d’elle-même, Lorna a cette peur viscérale d’être comme elle, comme sa mère.



Mais il y a aussi des intrigues amoureuses. Elles viennent étroitement se lier au reste. Lorna est dans un état de fragilité forte qui lui fait perdre ses moyens, ses repères. Toute cette partie de l’histoire est aussi plutôt bien ficelée. Si au départ je me suis un peu interrogée sur la possibilité des rencontres successives de Lorna avec son mystérieux sauveur au regard vairon, je me suis ensuite laissée convaincre. Le hasard et la vie nous offrent parfois de drôles de coïncidences. Alors oui, j’y ai cru aussi.

Et c’est avec beaucoup d’émotion que j’ai suivi Lorna dans ses doutes, ses accès de violence, de tristesse…tentant de mettre au clair son quotidien familial et amoureux. Je l’ai trouvée très touchante et courageuse. Très vraie. 



Mathilde Paris nous offre un récit qui ne va pas dans la facilité et qui pose un regard lucide sur les aléas de la vie. Elle aborde des thématiques difficiles comme l’absence d’un parent ou la maladie mentale mais aussi des sujets plus familiers comme l’amitié et l’amour. On s'initie avec plaisir à la culture japonaise et on passe quelques instants en apnée (pas seulement en piscine). On découvre l’art de la poterie. Et tout s’imbrique parfaitement.

De fait, le récit se déroule, rythmé par les étapes du Kintsugi qui accompagne Lorna sur le chemin de la résilience, sur le chemin qui la mène à elle. C'est passionnant.

Si une chose se casse, elle peut se réparer. Il faut accepter le fait que cette chose sera à la fois la même et différente. Et vivre avec.



Kintsugi Le fil doré de la vie est un très joli roman qui porte un beau message et qui met en scène la vie telle qu'elle est vraiment.
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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Auzou pour cet envoi.



Concernant la couverture, elle attire l'œil de par la couleur ainsi que la taille imposante de son titre qui, si comme moi on aime le Japon, fait tout de suite tilt par sa consonance. On remarque ensuite ces sortes de fissures dorées, puis ce fond bleu foncé. Le tout est parfaitement en adéquation avec l'histoire.



Concernant la plume, j'ai fait une très belle découverte avec celle de Mathilde Paris. Elle est à la fois adaptée à un public adolescent sans pour autant infantiliser un public adulte, ce qui n'est pas toujours le cas. Elle se montre aussi fluide et agréable, tantôt agressive, tantôt pleine d'émotions, tantôt jouant avec la poésie.



Mais avant de commencer... Kintsugi... Ce mot est bien joli, exotique, certes, mais kézako ?



Le kintsugi (jointure en or) est une méthode japonaise de réparation des porcelaines ou céramiques brisées au moyen de laque saupoudrée de poudre d'or. Le kintsugi s'inscrit dans la pensée japonaise du wabi-sabi qui invite à reconnaître la beauté qui réside dans les choses simples, imparfaites et atypiques. L'art du kintsugi est également souvent utilisé comme symbole et métaphore de la résilience en psychologie.





Lorna est une adolescente de seize ans sans histoire, avec une vie simple. Enfin en surface. Et puis un jour, en rentrant du lycée, elle s'aperçoit que sa mère n'est plus là. Elle n'a laissé en partant qu'un mot sur un post-it, deux licornes en peluche pour ses filles ainsi un immense vide et une vague d'incompréhension dans son foyer.



Pourquoi ce départ ? Pour aller où ? Ne les aime-t-elle plus ? Reviendra-t-elle un jour ? Autant de questions qui vont mettre Lorna, Ebony sa sœur de six ans et leur père au supplice. Ce roman parle de cette disparition, des émotions qu'elle provoque, mais aussi du lent et douloureux processus de reconstruction qui va suivre.



L'histoire est du point de vue de Lorna, la grande sœur. Dévastée par le chagrin, la colère et l'incompréhension, elle va peu à peu se replier sur elle-même et n'être plus qu'une boule de nerfs, impulsive, prête à exploser à tout moment. Heureusement, elle pratique régulièrement l'apnée en piscine, ce qui a le don de l'apaiser.



Ella va aussi pouvoir compter sur l'aide d'Hugo, son meilleur ami, ainsi que de Tessa, Benji et Suzanne, qui terminent le groupe de ses quatre Fantastique. Cependant, quand on souffre, il est peut être difficile de s'ouvrir, et parfois encore plus à des proches. Surtout quand ils ne connaissent pas toute la vérité.



C'est là que le beau, mystérieux et taiseux Sam entre dans la vie de Lorna. Cet étranger à son histoire saura-t-il lui prêter une oreille attentive ? La jugera-t-il sur ce qu'elle est devenue sans l'avoir connue avant le drame ? Va-t-elle lui en parler, d'ailleurs ?



Lorna, c'est le chaos dans toute sa splendeur. Certaines scènes de son passé font qu'elle a l'habitude d'être sur ses gardes, mas la trahison de leur mère l'a profondément blessée et elle lui en veut énormément. Comment le lui reprocher ? Qui ne serait pas ravagé par la disparition soudaine de sa mère, sans explication aucune ?



Adolescente, elle a bien du mal à contrôler ses sentiments, ses pensées ainsi que ses actions. Faire comme si tout était normal et continuer à vivre comme avant sont au-dessus de ses forces. Encore une fois, je pense que personne ne lui jettera la pierre, étant donné qu'il y a des adultes qui auraient sans doute fait bien pire et qui, eux, n'auraient pas eu l'excuse de l'immaturité.



Mais, bien qu'elle soit cassante, agressive, impulsive et parfois énervante, j'ai trouvé son personnage attachant. Oui, ça lui arrive de baisser les bras et elle va un peu trop loin. Personne n'est parfait et tout le monde fait des erreur, surtout quand la souffrance l'emporte. Mais Lorna c'est aussi la grande sœur qui protège la petite. J'ai trouvé sa relation avec Ebony très belle, très touchante.



Sam, quant à lui, est un personnage qui m'a beaucoup plu parce qu'il prend le contrepied total de la jeune fille. Il est calme, posé, mature, discret, à l'écoute, non dénué d'humour et mystérieux. Il est, disons-le, le prince charmant dont beaucoup de jeunes filles (voire de femmes) doivent rêver. De ce point de vue-là, il est un peu énervant, trop parfait. lol Mais, rappelons-le, les princes n'existent qu'au rayon biscuits !



Ce livre, c'est donc l'histoire de cette famille brisée par une brusque disparition inexpliquée. Mais ce livre, c'est aussi l'espoir qu'il porte avec ce message qui dit que le temps n'efface peut-être pas, mais au moins atténue les blessures, autant physiques que du cœur. Le processus est long, douloureux, mais il n'est pas impossible si on en a l'envie, la force et assez de soutien de notre entourage. Ce livre, c'est aussi un message d'acceptation du bonheur, du fait qu'il ne faut pas culpabiliser de savourer quelques petits moments de joie après un drame, que "vivre", ce n'est pas "oublier".



Je pense qu'il est aussi question de maladie mentale, peut-être de dépression. Je ne suis pas médecin, je mets simplement des mots sur ce que j'ai ressenti durant ma lecture, au fil des souvenirs de Lorna.



J'ai beaucoup aimé les petites touches "japonisantes", avec l'art du kintsugi, des ama... J'aime énormément le Japon, mais je ne connaissais pas cet art de la réparation à base de laque et d'or. Même si le sujet n'est pas traité en profondeur, j'ai aimé ce que j'ai appris, ainsi que son utilisation comme métaphore pour la résilience.



Concernant la fin, elle m'a fichu un uppercut à l'estomac. C'est frustrant de ne pas pouvoir vous dire pourquoi, mais j'espère, si vous l'avez-lu, que nous pourrons en discuter en commentaires, avec un warning aux spoils.



En résumé, j'ai passé un très bon moment entre les pages de ce livre, animé par une plume tantôt fluide, agréable et parfois poétique, qui sait aussi bien se montrer agressive que douce. J'ai aimé suivre l'évolution de Lorna au fil des pages, l'encourager dans les mauvais moments et me réjouir pour elle dans les meilleurs. Le personnage de Sam amène un peu de calme et de mystère à l'ouragan Lorna. J'ai beaucoup apprécié le concept de la résilience amené par l'art du kintsugi.

Ne me reste plus qu'à confier ce livre à Gremlin n°1 et à voir ce qu'il en pense.
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Histoire simple et sympatique. Peut être même un peu trop simple sachant qu'il est à destination d'enfanst de 6 à 7 ans.

Mon fils de presque 6 ans l'a bien aimé (c'est moi qui lui ai lu).

Afin qu'il soit plus facilement lisible par les enfants, les lettres non prononcées pourraient être mises en gris.

« Parce qu'elle est bien là, ma peine.

Doucement, elle s'installe.

Le lit se creuse légèrement à côté de moi, elle prend sa place. Je sais qu'elle sera là tous les soirs, fidèle.

Tout à coup, j'entends des sanglots. C'est Papa qui déverse la sienne. Chacun la nôtre. C'est triste, cet homme qui pleure. Et en même temps, ça m'énerve. Je voudrais qu'il se batte, qu'il remue ciel et terre pour retrouver Maman »



Quel triste roman ! Des les premières lignes de ce roman, nous sommes confrontés à la détresse de Lorna, de sa sœur et de son père.

Leur mère est partie en laissant un mot assez énigmatique « je reviendrai, je crois »



Un très beau roman jeunesse mais pas que - on parle de reconstruction, d’amour, d’amitié, de pardon.

Le livre se lit très facilement, l’écriture est fluide est assez poétique.



Un très beau livre - la couverture est sublime et la mise en page très agréable.



À offrir autour de soit pour jeune et moins jeune !

C'est un roman agréable, on suit avec plaisir les étapes de la reconstruction personnelle de Lorna après le départ brutal et inexpliqué de sa maman du foyer familial, mais aussi ses questionnements d'adolescente sur l'amour et l'affirmation de soi. La romance avec Sam, étrange personnage qui va bientôt l'initier à l'art du kintsugi est plutôt originale. L'art du kintsugi consiste à réparer des objets cassés en en sublimant les fissures, métaphore de la reconstruction de Lorna. Ce n'est pas d'une subtilité folle mais c'est efficace. le personnage de la petite soeur est très attachant. Point bonus, la mise en page soignée graphiquement avec l'irruption des fissures du kintsugi sur certaines pages. Malgré tout ce n'est pas renversant ni particulièrement prenant ou émouvant ; les personnages secondaires (la bande d'amis des 4 fantastiques) sont trop peu développés, et la couverture n'est pas des plus attrayantes. En bref un roman qui se lit facilement et avec plaisir mais ne reste pas forcément en mémoire.

Sous forme de questions-réponses, ce livre aborde tout ce qui peut nous permettre de protéger notre planète. le texte simple, les nombreuses illustrations, le choix des couleurs, la mise en page, les quizz qui se trouvent au fil des pages, les jeux à la fin, tout cela fait que cet album est très ludique et très agréable. Les enfants de 6 à 11 ans apprendront sans aucun doute plein d'informations et leurs parents aussi.

Savez-vous par exemple, qu'en France un réacteur nucléaire fonctionne en permanence juste pour assurer les besoins en énergie des appareils que nous laissons en veille.

Une belle idée de cadeau.

Merci aux éditions des deux coqs d'or et à Babelio pour leur confiance.

Joséphine découvre qu'elle a été kidnappée sans savoir pour quoi et par qui. Elle débute des échanges de sms avec son meilleur ami et un garçon de son lycée à qui elle avoue son amour croyant être proche d'une mort possible. A travers ses échanges interrompus par la venue des kidnappeurs à qui elle cache qu'elle est consciente peu à peu on s'approche du dénouement et des explications.

Le rythme donnés par les échanges de sms impulse une dynamique à la narration. Le fait d'avoir deux interlocuteurs nourrit la narration et nous fait réfléchir aux tenants et aboutissant de l'enquête de Joséphine qui essaye de comprendre ce qui lui arrive.

Le dénouement surprenant m'est apparu farfelu au premier abord mais finalement assez plausible avec l'évolution des moyens de contrôle mis en place par certains parents...

La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau

Pour un roman jeunesse, c’est un roman percutant et je ne m’attendais pas à ça!

C’est un récit de vie, de résilience.



« Je reviendrai, je crois. »



Suite au départ de sa maman, on suit Lorna dans cette reconstruction, dans ce questionnement, dans ce bouleversement.

On ne tombe pas dans le pathos, dans le trop. C’est juste. C’est beau et émouvant.

On parle aussi des moments furtifs de bonheur dans cette période douloureuse.



Suite à une rencontre inattendue, elle va apprendre l’art du Kintsugi. Cet art au fil doré qui sert à la réparation, à embellir les fissures et « faiblesses » des céramiques et faïences cassées, est sublime. Puisqu’on répare également les coeurs cassés. C’est long, fastidieux, mais au bout il est quelque chose de sublime qui nous attend.



Les personnages sont attachants, et on se retrouve dans eux. La plume est fluide, poétique.

L’auteure aborde avec justesse l’absence, l’amitié, l’amour et la résilience.

J’ai été touché en plein coeur par ce roman qui est une pépite à l’état brut.

La mère de Lorna est partie. Elle a seulement laissé un petit mot et des peluches licornes à ses deux filles. Lorna se raccroche tant bien que mal à ce qui lui reste. Sa petite sœur, son père, sa bande de copains. Mais il y a bien quelque chose qui s'est brisé, à l'intérieur. Comment faire pour recoller les morceaux ?



Lorna est une adolescente perdue qui nous partage aussi bien sa peine que sa colère. Elle nous parle du manque de sa mère et elle nous la décrit en nous confiant quelques souvenirs ici et là. Lorna tente de mettre des mots sur ce qu'elle ressent ou au contraire sur ce qu'elle ne ressent pas. On réalise alors qu'il lui est bien difficile d'expliquer de quoi est faite cette blessure.



J'ai été touchée par cette histoire, et par ce qui se cachait derrière le titre du roman. C'est un roman qui parle de reconstruction et Mathilde Paris nous offre des moments doux et poétiques, et d'autres beaucoup plus percutants et douloureux. Chaque émotion décrite est légitime et j'ai apprécié que l'autrice leur accorde autant de valeur et qu'elle nous les expose avec autant de justesse. Lorna est une héroïne qui recherche un nouvel équilibre après ce départ soudain, et si le chemin est long et cahoteux, on remarque les grandes étapes qui la font avancer, grandir. C'est un beau roman.

Une absence, une note griffonnée sur la "To do list" et c'est le monde de Lorna qui s'écroule. Lorna, c'est l'ado au quotidien familial un peu escarpé. Quand sa mère part, il ne reste que Lorna, Ebony sa petite sœur et son père. L'un désespère, l'autre se questionne et Lorna bouillonne. En elle, il y a cette cassure, mais aussi une rage qui bouillonne. Le manque qui la consomme. Oui, malgré ce que sa maman lui a fait subir, il y a le manque. Dans le doute, le déni et son agitation intérieure, Lorna n'est pas seule. Elle a ses quatre fantastiques. Sa bande de copains qui tentent de la soutenir, de lui maintenir la tête hors de l'eau. Mais chez Lorna, l'explosion de sa vie familiale est trop douloureuse. Ensuite, il y a Sam. Le mystérieux Sam au charme peu commun. Entre sa vie d'adolescente et le manque, Lorna apprend, Lorna se répare. Avec le Kintsugi, c'est réparer ce qui est cassé. Sublimer le pire d'un beau fil doré. Dans ce roman pour adolescent, Mathilde Paris aborde avec une douceur incroyable la résilience. Elle aborde les émotions d'une gamine en pleine adolescence qui voit sa vie chamboulée. C'est un récit de vie touchant ou la magie délicate d'une méthode de réparation japonaise est sublimée. J'ai adoré la plume simple et douce de Mathilde Paris. J'ai aimé les personnages qui ont chacun ce côté réparateur à leur façon. Un roman pour tous les âges à découvrir !

Connaissez-vous l'art du kintsugi ? C'est une technique japonaise qui consiste à réparer un objet brisé en soulignant les fissures avec de l'or.



Dans ce roman ce n'est pas un objet qui est brisé, c'est Lorna qui va comprendre en rentrant chez elle un soir que sa mère est partie. Tout s'arrête pour elle, pour sa soeur, pour son père. Comment continuer à vivre normalement, sortir avec les copains, faire les révisions pour le bac ? Lorna va devoir s'habituer à cette nouvelle vie, accepter et se reconstruire. Mais le chemin est long.



Cette histoire c'est le quotidien de Lorna, sa vie avec ses amis, ses sentiments, sa vie de famille, ses états d'âme. Des passages permettent de revivre des moments de Lorna avec sa mère, permettant d'en savoir plus sur celle-ci. Et de voir que tout n'était pas parfait pour autant, loin de là... mais une mère est une mère n'est-ce pas ?



Lorna est bien entourée. Elle est très proche de sa petite soeur de 6 ans qui est toute lumineuse et mignonne, sa bande d'amis la soutient même si elle les tient à distance. Elle veut continuer à vivre mais ne sait pas comment s'y prendre.



Les chapitres sont courts, la mise en page est belle. Chaque début de chapitre commence avec un haïku. Le processus du kintsugi est décortiqué petit à petit entre deux chapitres. Il y a un aspect poétique à cette réparation. Un lent processus de reconstruction que j'ai aimé suivre. Une histoire profonde et émouvante que je vous conseille.