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Critiques de Mathilde van Gheluwe (32)
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Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : L..

On se dit d’abord que ce concours de cuisine va être divertissant comme une série top-chef localisée sur une drôle de planète. Magda est gauche et timide, mais on voit bien qu’elle en a sous le pied et on brûle de voir jusqu’où elle ira ! Mais cette émission retransmise en direct dans toute la galaxie sur Impérinews prend bientôt des airs de parodie avec ses slogans, son public docile et ses protagonistes stéréotypés : le candidat qui joue tout avec cette compétition, le jeune prodige étoilé… On réalise avec Magda qu’il y a de lourds enjeux géostratégiques derrière ce grand tournoi. Pourquoi une telle agitation en coulisses, qui tire les fils de l’événement et à quelles fins ? De quoi la grand-mère de Magda a-t-elle si peur ? Que s’est-il passé il y a soixante ans ?



Tous les personnages sont hautement intrigants. Il y a Magda qui détonne dans la compétition avec ses doutes, son empathie, son instinct naïf mais sûr. Il y a toute une galerie de personnages féminins badass qui cachent bien leur jeu. Il y a les protagonistes qui semblent connaître le dessous des cartes et auxquels on ne sait si on peut faire confiance. Et il y a une personne qui interroge par son absence…



Développé sur 150 pages, ce premier tome nous a pris de court par son ampleur et sa profondeur. Nicolas Wouters et Mathilde Van Gheluwe ont su reconnaître et exploiter tout le potentiel humoristique du monde de la cuisine. Mais pas que : leur album tourne en dérision la société du spectacle, dénonce les frénésies de conquête et d’exploitation des ressources qui détraquent le monde vivant et exacerbent les tensions.



Voilà donc une lecture stimulante mais néanmoins 100% plaisir pour les voyages en tracteur spatial ou à dos de coléoptère, la merveilleuse faune et flore des différentes planètes et surtout les ingrédients et ustensiles qu’on rêverait d’avoir dans sa cuisine. Tout ça illustré avec une fantaisie qui m’a évoqué à la fois le restaurant Tom-Tom et Nana et les curiosités des Sardines de l’espace.



N’hésitez pas à décoller pour Azuki, mes petites courgettes : vous ne le regretterez pas !
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Magda, cuisinière intergalactique, tome 2 : L..

« Préparez-vous à une compétition inoubliable. »



Le grand tournoi continue ! Notre cuisinière intergalactique a fort à faire entre les réseaux spatiaux qui s’emballent autour de sa personne, des épreuves culinaires toujours plus délirantes et les cachotteries de sa grand-mère. Et dans une compétition aux enjeux maximaux, difficile de savoir à qui faire confiance… Surtout quand les développements louches se multiplient : pourquoi autant de familles ont-elles retiré leurs enfants du concours ? Comment le sage Omû se retrouve-t-il mis sur la touche ? Qu’est-ce qui se trame au conseil galactique de l’IG77 qui siège en marge du tournoi ?



Ce tome 2 disputé dans notre famille où tout le monde l’attendait nous a permis de renouer avec tout ce qui nous avait charmés dans le tome précédent : avant tout, une intrigue haletante qui rythme épreuves et révélations jusqu’au cliffhanger final ; ensuite, des concurrents intrigants dont on ne cerne pas toujours les motivations mais qu’on adore voir s’activer en cuisine, sabrant, flambant ou encroutant leurs ingrédients leurs ingrédients au rythme effréné du chronomètre – tout cela dans le décor incroyable offert par la planète Tamaris ; et aussi, en toile de fond, une manière réjouissante de tourner en dérision la société du spectacle et de donner à réfléchir aux dégâts causés par le productivisme et le colonialisme. Rien que ça !



Cette série savoureuse nous a mis en appétit pour le troisième et dernier tome. Par mes cornichons, je ne comprends pas qu’elle ne fasse pas plus de bruit !
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Pendant que le loup n'y est pas

Ce roman graphique met en scène la vie quotidienne de deux petites filles habitant en Belgique au moment de l'affaire Dutroux, jamais nommé mais on comprend vite.

Valentine a grandi en France mais déménage à Bruxelles et découvre aussitôt les limites imposées par la peur de l'enlèvement, le grand sujet du moment.

Comme Mathilde, elle entend autour d'elle des allusions à des enfants disparus, à un monstre qui a été retrouvé, et découvre petit-à-petit ce que la pédophilie signifie.

Plus question de rester seule avec un adulte, de se disputer avec papa en pleine rue sans qu'il n'y ait suspicion: tout le pays est terrorisé.



Les deux enfances sont racontées l'une en parallèle à l'autre sans jamais se croiser, et chaque illustratrice dessine la sienne avec son propre style: onirique, un brin agressif parfois pour Mathilde, plus rond, doux et anxieux pour Valentine. J'ai aimé les deux sans préférence.



C'est une belle prouesse à quatre mains qui dégage une angoisse diffuse sans jamais exploser, et qui montre bien aussi les risques réels ou imaginaires dont on entoure les filles.
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Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : L..

C'est un joyeux bazar dans la tête de Magda. Elle veut faire plaisir à sa famille mais a peur de mal faire....



Alors participer à un concours intergalactic, ça met la pression.



Un dessin très coloré, une héroïne plutôt sympathique que demander de plus ?



Bonne lecture et merci à Babelio et à l'éditeur pour cette découverte.



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Magda, cuisinière intergalactique, tome 2 : L..

Critique globale pour les tomes 1 et 2

Le dessin est assez primaire, le trait est raide, presque maladroit, et il est question d’un concours de cuisine, façon Top-chef, tendance vegan, je me dis que je suis mal embarqué, avec les histoires de concours, j’ai toujours peur de lire une récit de dépassement de soi, ça a le don de m’exaspérer, c’est le rejet assuré, en plus, j’ai emprunté les deux premiers tomes à la médiathèque. Alors, au bout de trois ou quatre pages, je doute d’atteindre le quart du premier tome. Je vais donc tenter de vous faire comprendre pourquoi je suis arrivé à la fin du deuxième tome totalement emballé.

Ce concours de cuisine est retranscrit dans un univers de science-fiction, les participants sont de jeunes représentants de différentes planètes. Alors les auteurs nous proposent tout un panel d’ingrédients fantastiques, de techniques étranges, au niveau de l’inventivité, c’est vraiment très surprenant. ensuite, les planètes nous amènent des univers, des ambiances très riches, originales, et le dessin qui me paraissait assez maladroit s’avère bien plus élégant, plus riche que je ne le pensais, avec des décors hallucinants, des explosions de couleurs. Une idée de départ franchement capillotractée se révèle un puits d’imagination, d’invention et d’originalité.

Ensuite, le dépassement de soi n’est ici qu’un leurre, beaucoup de manigances, de manœuvres politiques viennent se greffer en arrière plan de ce concours de façade. C’est l’occasion de nous proposer un militantisme écologique sur fond de surexploitation des richesses assez bienvenu.

Enfin, les rapports entre les personnages sont plein de mystère, l’enfant cuisinier découvre au fil de l’aventure de vieilles histoires louches entre les anciens, notre Magda n’est pas la super héroïne qui va tout régler d’un coup de cuillère, elle doute, elle se perd, désespère en découvrant toutes les bassesse du monde. Les personnages entrent dans des stéréotypes pour mieux en sortir et nous surprendre, on s’attache, on s’accroche à ces personnages formidables.

C’est émouvant, intriguant, inventif et dynamique, et le dessin que j’ai jugé au départ comme primaire est au contraire, très riche et pétillant, une certaine forme de naïveté nous prend au dépourvu.

J’ai dévoré ces deux tomes malgré un mauvais à priori, je ne regrette pas du tout et je me précipiterai obligatoirement sur le troisième tome quand il sortira.
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Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : L..

Critique globale pour les tomes 1 et 2

Le dessin est assez primaire, le trait est raide, presque maladroit, et il est question d’un concours de cuisine, façon Top-chef, tendance vegan, je me dis que je suis mal embarqué, avec les histoires de concours, j’ai toujours peur de lire une récit de dépassement de soi, ça a le don de m’exaspérer, c’est le rejet assuré, en plus, j’ai emprunté les deux premiers tomes à la médiathèque. Alors, au bout de trois ou quatre pages, je doute d’atteindre le quart du premier tome. Je vais donc tenter de vous faire comprendre pourquoi je suis arrivé à la fin du deuxième tome totalement emballé.

Ce concours de cuisine est retranscrit dans un univers de science-fiction, les participants sont de jeunes représentants de différentes planètes. Alors les auteurs nous proposent tout un panel d’ingrédients fantastiques, de techniques étranges, au niveau de l’inventivité, c’est vraiment très surprenant. ensuite, les planètes nous amènent des univers, des ambiances très riches, originales, et le dessin qui me paraissait assez maladroit s’avère bien plus élégant, plus riche que je ne le pensais, avec des décors hallucinants, des explosions de couleurs. Une idée de départ franchement capillotractée se révèle un puits d’imagination, d’invention et d’originalité.

Ensuite, le dépassement de soi n’est ici qu’un leurre, beaucoup de manigances, de manœuvres politiques viennent se greffer en arrière plan de ce concours de façade. C’est l’occasion de nous proposer un militantisme écologique sur fond de surexploitation des richesses assez bienvenu.

Enfin, les rapports entre les personnages sont plein de mystère, l’enfant cuisinier découvre au fil de l’aventure de vieilles histoires louches entre les anciens, notre Magda n’est pas la super héroïne qui va tout régler d’un coup de cuillère, elle doute, elle se perd, désespère en découvrant toutes les bassesse du monde. Les personnages entrent dans des stéréotypes pour mieux en sortir et nous surprendre, on s’attache, on s’accroche à ces personnages formidables.

C’est émouvant, intriguant, inventif et dynamique, et le dessin que j’ai jugé au départ comme primaire est au contraire, très riche et pétillant, une certaine forme de naïveté nous prend au dépourvu.

J’ai dévoré ces deux tomes malgré un mauvais à priori, je ne regrette pas du tout et je me précipiterai obligatoirement sur le troisième tome quand il sortira.
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Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : L..

La couverture m'a toujours déplue mais une curiosité piquante m'a poussée à lire cette B.D. avec le secret espoir d'etre agréablement surprise...

Au final aucune surprise et des dessins à l'image de la couverture, qui ne me plaisent donc pas.

Ce qui me déçoit le plus est que cet "univers intergalactique" n'a rien de très dépaysant et n'est en fait qu'une simple transposition peu réussie de notre monde... pour faire passer des messages politico-écolo agaçants...

Rien ne me semble approfondi, ça manque de transition dans les dialogues et entre les épisodes, au point que la crédibilité y perd.

Pas convaincue du tout.

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Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : L..

Tous les 4 ans, un concours intergalactique de cuisine est organisé pour les enfants. Magda doit y participer pour faire plaisir à sa famille. Après avoir été sélectionnée pour la finale qui se déroule sur la planète Tamaris. elle va devoir user de toutes ses connaissances pour déjouer les nombreux pièges de ce concours...

Je ne suis pas une spécialiste des bandes dessinées mais j'ai trouvé l'histoire de celle-ci plutôt drôle. Les dessins, par contre, ne m'ont pas vraiment séduite.

Dans ce premier tome, on suit les épreuves de cuisine avec des ingrédients assez farfelus, ce qui devrait amuser les enfants.

Comme dans chaque compétition, Magda va devoir déjouer les tricheries de certains concurrents et faire preuve d'ingéniosité dans ses recettes. Elle va aussi découvrir que ce concours n'est qu'un prétexte pour organiser en secret des réunions entre tous les représentants des planètes pour décider de l'avenir de la galaxie.

Beaucoup de choses restent en suspend à la fin mais nul doute que le lecteur en apprendra plus dans le prochain tome.

Je remercie les éditions Sarbacane et Babelio pour cette BD reçue dans le cadre de Masse Critique.

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Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : L..

Magda, cuisinière intergalactique est une bande dessinée jeunesse dont l’idée de départ est top mais pas du tout ce qui en est fait. Niveau dessins, on est face à un style franco-belge très classique. Ce n’est pas l'esthétique que je préfère mais c’est maitrisé.

Une enfant, fan de cuisine, reprend la tradition familiale, elle va participer au concours intergalactique. Jusque là, tout va bien, c’est cool. Mais une fois arrivée au concours, ma patience a été mise à rude épreuve. Tous les personnages sont des humains blancs, des dizaines de planètes représentées et zéro diversité pour de la science fiction et en 2022, ça ne passe pas pour moi. Bon admettons le fait de n’avoir que des humains mais tous blancs ? Enfin non pas tous, il y a deux personnages à la peau plus foncé : une serveuse et un exemple de bon colonisé « bien assimilé ». Un autre point qui me dérange niveau représentation concerne le personnage du père. Le papa est un gros bonhomme il est donc un stéréotype sur patte : gentil, un peu simplet, passant son temps à dormir, ne faisant pas faire grand-chose mais gentil. On pourrait arrêter le cliché du gros paresseux mais on l’aime bien car il est gentil. Ca pique surtout dans une oeuvre jeunesse qui participe à former les adultes de demain. C’est vraiment dommage ce soucis de traitement de la diversité car le point de départ est cool et surtout on voit le potentiel de l’histoire, ce n’est pas qu’un simple concours de cuisine.

Sous couvert de la compétition, il y a des réunions stratégiques, des complots politiques ou autres. Ces aspects là ont un gros potentiel et attire la curiosité. On ferme le livre en voulant en savoir plus, en voulant la suite mais je suis désolée ça ne compense pas les problèmes de représentation.
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Pendant que le loup n'y est pas

« Pendant que le loup n’y est pas » est l’histoire qui précède une rencontre. Celle de Mathilde et de Valentine. A cette époque, elles ont une dizaine d’années.



Début des années 1990. Les parents de Valentine décident de déménager à Bruxelles suite à un concours obtenu par la mère de la fillette.



Mathilde habite également à Bruxelles et même si les deux enfants ne se connaissent pas, elles vont vivre sensiblement la même chose. En effet, à cette période-là, des fillettes sont enlevées dans les rues de la ville. L’inquiétude monte chez les parents. Peu à peu, les fillettes perçoivent un changement dans leurs habitudes quotidiennes. Les jardins des maisons sont sécurisés, les parents se relayent pour encadrer le pedibus. L’incompréhension et la peur s’installent dans les conversations quotidiennes. Puis, les petits corps sont retrouvés, la colère gronde dans la bouche des parents. L’hystérie gagne toute la communauté bruxelloise, les adultes sensibilisent les enfants, leur interdisent de parler à des inconnus et de les suivre.



Mais lorsqu’on a 10 ans, qu’on est encore très pris par l’imaginaire propre à l’enfance, que réaliser un dessin est synonyme de voyage, que jouer à la poupée n’est qu’une prolongation de soi et que la sexualité est quelque chose qui nous est totalement inconnu, les propos des adultes ont de quoi terroriser. « Viol », « pédophilie », « mort » sont dans toutes les petites bouches. La question est traitée en cour de récréation. Chacune cherche à comprendre, à se représenter de quoi il en retourne. Progressivement, cette peur viscérale de l’enlèvement gangrène les jeux les plus anodins. Et chacune, à sa manière, observe son corps qui se transforme peu à peu et revêt les premiers atours qui la change doucement en femme. Des seins, de nouvelles rondeurs qui sont autant de tentations alléchantes pour le prédateur qui rôde dehors.







Pour le lecteur, tout commence dès le visuel de couverture. Que fait-elle cette petite fille en salopette rouge qui est accoudée au rebord de fenêtre. Attend-elle des amies qui sont en retard à la fête d’anniversaire ? Compte-t-elle à voix haute jusqu’au moment d’arriver à ce nombre exact qui lui octroi le droit d’aller débusquer les autres dans leurs cachettes ? Est-elle triste ? Regarde-t-elle un parent en train de partir pour le travail ? Pourquoi est-elle si songeuse, seule dans ce grand salon bleu ? On suppose, on est déjà dans la lecture en quelque sorte.



Puis on tourne cette couverture souple afin d’entrer dans l’album. On atterrit derechef dans le jardin d’une petite maison bruxelloise. Aux côtés d’une fillette, on observe la faune et la flore. Avec elle, on est fasciné par une colonne de fourmi qui avance de façon disciplinée. La vue d’une plume puis d’une toile d’araignée tendue entre les brins d’herbe nous fait rebondir d’idée en idée, d’action en action. Ailleurs, une autre fillette se rend à la hâte à la kermesse de fin d’année de son école. Elle et ses parents sont pressés, ils sont en retard et les festivités ont déjà commencées.



Les chapitres de l’album sont courts. A tour de rôle, ils alternent entre le récit de Mathilde et celui de Valentine. Chaque auteure illustre au crayon de papier leur histoire respective. Mathilde Van Gheluwe et Valentine Gallardo s’attardent dans un premier temps à décrire ce monde merveilleux et si précieux qu’est celui de l’enfance. L’importance de l’imaginaire, le naïf émerveillement à l’égard de ce qui les entoure. Un univers de tous les possibles qui se superpose en permanence à la réalité… deux mondes dont les contours sont perméables, la frontière entre l’un et l’autre se franchi sans aucune difficulté et de façon permanente.

(...)

Lire l'avis complet sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2016/03/14/pendant-que-le-loup-ny-est-pas-gallardo-van-gheluwe/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : L..

Ne vous fiez pas aux apparences : concours de cuisine, jeune héroïne et planète un peu bizarre ne sont pas les principaux ingrédients de cette savoureuse BD. En effet, c’est aussi une BD qui permet de parler du dépassement de soi, de grain de folie, d’environnement (avec un aspect politique qui rappelle étrangement l’actualité…). Bref, il y a beaucoup de niveaux de lecture et ça c’est super sympa car on peut redécouvrir l’histoire de plusieurs façons.



« Magda, cuisinière intergalactique » se déroule dans un univers futuriste (l’histoire se passe en partie du la planète Azuki, mais d’autres planètes de la galaxie sont présentées). Les dessins sont très colorés, les personnages ont tendance à beaucoup se ressembler dans les traits de crayons mais se distinguent par des caractéristiques visuelles ou vestimentaires mais je trouve que c’est plutôt intéressant car les thématiques sont parfois complexes mais de jeunes lecteurs pourront s’y plonger facilement !



J’ai beaucoup aimé la psychologie des personnages, la peur, les grains de sable dans les rouages de la vie, les liens entre la grand-mère et Magda, les liens qui se créent entre les personnages (ami / ennemi) !

J’ai aussi vraiment apprécié l’aspect écolo, et veggie tendance vegan, que l’on comprend en début de livre mais qui est bien explicite en fin de livre dans les 3 recettes proposées par Magda, à faire chez soi !



J’avais repéré cette BD lors d’un masse critique jeunesse et j’étais très contente de la lire cette semaine. J’ai hâte de lire le tome 2 !
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Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : L..

Plus le temps passe et plus j’aime me plonger dans les bandes dessinées et romans graphiques. J’ai totalement craqué sur le titre et sur sa jolie couverture colorée lors de la dernière Masse Critique organisée par Babelio. Je remercie donc le site ainsi que les éditions Sarbacane pour cet envoi.



Magda a douze ans et c’est une jeune fille extrêmement maladroite. Si elle multiplie les bourdes, elle a toutefois un grand talent pour la cuisine. Son père et sa grand-mère la poussent à s’inscrire à un concours intergalactique qui n’a lieu qu’une fois tous les quatre ans. Elle accepte, davantage pour leur faire plaisir que le concours en lui-même. L’histoire se passe dans un univers totalement futuriste, comme son nom l’indique. Les personnages voyagent à travers les planètes à l’aide de vaisseaux. Le concours de cuisine est aussi avant-gardiste. Magda et ses concurrents vont devoir cuisiner de drôles d’ingrédients qui n’existent pas (encore ?) dans notre monde. J’ai adoré suivre Magda dans ses épreuves qui rappellent de célèbres émissions culinaires. Jusque dans les dernières minutes avant la fin, elle arrive toujours à nous épater !



Ce titre est rempli d’humour et j’ai passé un agréable moment en compagnie des personnages. J’ai aimé la thématique écologique et la préservation des ressources qui est très présente. On y trouve aussi de nombreux rebondissements et on ne s’ennuie pas une seule seconde dans cette course effrénée ! Les illustrations sont plaisantes, très actuelles, elles m’ont rappelé l’univers du manga.



Pour conclure, un premier tome très réussi et prometteur. J’ai hâte de me plonger dans la suite pour savoir ce qui va arriver à notre héroïne et son entourage !
Lien : http://romansurcanape.fr/mag..
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Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : L..

Je remercie Babelio et les éditions Sarbacane pour l’envoi de cette jolie bande dessinée !



On y retrouve Magda, une jeune fille pétillante et un peu maladroite qui participe au concours de cuisine de sa lune Azuki, qu’elle réussit avec succès. Elle est donc sélectionnée pour le concours de cuisine végétarienne intergalactique qui réunit tous les jeunes cuisiniers des différentes planètes depuis 100 ans. En apparence, ce concours est l’opportunité de gagner le fameux “Nectar”, mais il a bien des failles…

On rencontre aux côtés de Madga des personnages hauts en couleurs, tout comme les planches au style très particulier auquel j’ai beaucoup accroché !

Si vous aimez l’espace, les concours, les intrigues politiques, la cuisine, la nature, et le style des dessins, ce livre ne pourra que vous plaire en plus de faire passer des messages importants.

C’est une bande dessinée jeunesse avec de l’humour mais aussi une intrigue qui débute lors de ce premier tome et qui nous met l’eau à la bouche; alors j’ai hâte de me plonger dans la suite des aventures de cette cuisinière intergalactique lorsqu’elle sortira !

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Pendant que le loup n'y est pas

L’intérêt de Pendant que le loup n’y est pas réside moins dans son « scénario » que sa mise en scène et l’interprétation graphique qu’en donnent les deux auteures.
Lien : http://www.bodoi.info/pendan..
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Pendant que le loup n'y est pas

Un jardin sauvage, des dinosaures en poches, les pieds camouflés dans des bottes lézardées, une araignée qu'on observe du bout d'une plume, qu'on chatouille légèrement, une fourmi qu'on enlève de sa ligne bien droite pour la déposer sur la toile du prédateur… le récit à quatre mains de Valentine Gallardo et Mathilde van Gheluwe commence avec l'insouciance de l'enfance, la découverte du monde du bout des doigts et de la curiosité plein les mirettes. Nous sommes à Bruxelles dans les années 90, quand des enfants disparaissaient sans raison, semant l'inquiétude chez les parents. Nous rencontrons deux petites filles et suivons simultanément leur histoire.



Voilà pour situer un peu le récit, mais il faut vraiment aller plus loin, et trouver dans ce contexte un prétexte pour parler avec subtilité et justesse de la transformation des corps, de la fin lente et parfois cahoteuse et inacceptable de l'enfance. Trop rapide aussi. À l'image de ces deux corps qui plongent dans l'eau plus par menace d'un nouveau regard que par jeu. Deux corps pêle-mêle dans l'eau, arrivés à toute vitesse – trop vite beaucoup trop vite.



Le trait, aussi abrupte que doux, magie du clair et du sombre et de toutes les nuances possibles du gris crayonné, illustre à merveille ce sujet délicat. le lecteur est transporté à hauteur d'enfant, il vogue sans cesse entre imaginaire et réalité, et se laisse attirer parfois avec un brin de cruauté vers les rêves de ces gosses dont le monde leur saute petit à petit à la figure.



Alors qu'un chat devient tigre dans la rue, il n'est plus pour longtemps la seule menace. C'est désormais tout le monde et personne à la fois, c'est l'inconnu qui est partout, c'est la métamorphose du corps. le tout mélangé à l'imagination sans limites de l'enfance.



Pendant que le loup n'y est pas est un subtil mélange de deux traits différents, de la réalité et de l'imaginaire, de la naïveté de l'enfance et de la cruauté du monde adulte. Tous ces petits bouts s'harmonisent pour créer une bande dessinée délicate sur l'enfance et sa fin souvent prématurée… Ça touche quelque chose tout au fond, ça fait réfléchir et penser, ça fait se souvenir. Une très belle lecture qui a su faire résonner à nouveau mon coeur de petite fille de dix ans.


Lien : https://horspistes.wordpress..
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Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : L..

À l’heure où les émissions télévisées font la part belle aux chaînes de diffusion, voilà que la bande-dessinée s’y met également avec ce titre attractif pour les plus jeunes. Magda est une jeune fille amoureuse de la nature, un brin timide et screen-addict (toujours le nez collé à son écran de télévision) qui permet aux lecteurs de s’identifier. Qui plus est, comme elle est une cuisinière hors pair, la voilà qui rejoint les programmes TV des parents. Combo gagnant mis en place par Nicolas Wouters qui mélange les ingrédients – c’est le cas de le dire – d’un aventure intergalactique classique, mais qui a le mérite de porter ses fruits.



La jeune fille a grandi au sein d’une famille bienveillante et écologique, sur une planète encore en harmonie avec la Nature. Ce qui est loin d’être le cas de l’Imperium qui a abusé de ses ressources d’origines, mais également celles des terres conquises. Un complot qui est camouflé par un jeu télévisé de cuisine intergalactique auquel Magda va devenir candidate. Et pour cause : Impérium projette en secret de s’emparer des richesses naturelles de la planète de notre héroïne sous couvert de ce jeu diffusé partout dans la galaxie !



Rien de nouveau sous le soleil étant donné que le résumé de ce premier tome, sur le site des éditions Sarbacane, nous l’apprend d’entrée de jeu, résumant ainsi l’entièreté de l’ouvrage. Une mise en bouche (hm…) qui prépare à la complexité espérée dans la suite ! Un scénario sympathique, bien que mettant les plus jeunes face à la condition de la planète (la nôtre par parallélisme) avec un graphisme signé Mathilde Van Gheluwe, à la fois simple et débonnaire, expressif mais un peu simpliste peut-être, avec des couleurs criardes qui pourraient agresser les rétines des plus pointilleux. Alors : Magda va-t-elle sauver sa planète grâce à un tour de cuillère à pot ?
Lien : https://sambabd.net/2023/02/..
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Magda, cuisinière intergalactique, tome 1 : L..

Sur une base située quelque part entre Top Chef et Harry Potter, avec la dimension de fantaisie spatiale loufoque d’une Sardine de l’espace, les deux auteurs brodent une trilogie aux accents écolo et féministes, dont les épreuves culinaires confinent au surréalisme. Et, en même temps, ils n’en oublient pas leur jeune public, cible n°1, pour lui offrir un vrai roman d’apprentissage, de ceux qui font réfléchir, rire et grandir. Avec son dessin tonitruant et toujours en mouvement, ses personnages délirants et son imagination débordante, Magda est sans doute, tout simplement, la meilleure BD jeunesse de la rentrée. Au moins.
Lien : http://www.bodoi.info/magda-..
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Pendant que le loup n'y est pas

C'est en lisant ici une critique que je me suis rendu compte que les deux autrices sont dessinatrices, et pas l'une scénariste et l'autre dessinatrice ! Ah ! Voilà pourquoi certaines pages me plaisaient graphiquement plus que d'autres, mais non, je n'avais pas remarqué que c'était deux dessinatrices, ah ah, comme elles se complètent bien ! L'histoire est intéresante, le vécu très bien retransmis. Un bon moment de lecture. (mais pourquoi diable laisser certains traits/écritures à moitié gommés seulement ! allez ! on nettoie ça !)
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Pendant que le loup n'y est pas

Un très beau livre à quatre mains, où les deux autrices évoquent par un jeu d'échos et de rebonds, leur enfance et leur amitié naissante, avec en toile de fond l'affaire Dutroux, et les craintes bien réelles, celles des adultes et celles des enfants. Cet album explore magnifiquement les perceptions des enfants de quelque chose qu'elles ressentent et perçoivent sans le comprendre tout à fait, et la façon dont les tensions diffuses mais extrêmement présentes, imprègnent leur quotidien.
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Funky town

Une BD à l’empreinte persistante dont on ressort comme à la fin d’un film de David Lynch : hanté par son étrangeté malaisé, mais ébranlé au plus profond de soi par sa beauté.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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