Matt Wesolowski

J'ai eu un peu de mal au début dû au concept assez original de ce livre. Cependant une fois que l'on est dans l'histoire et que l'on s'y habitue, on est entièrement dans ce livre. Un contexte est posé dès le début : Arla McLeod, vingt et un ans, a tuée sa mère, son beau-père et sa sœur à coups de marteau. Après avoir été déclaré irresponsable de ses actes, elle est envoyée dans un institut psychiatrique. On en apprend ici plus sur sa vie : son enfance, son adolescence, ses amis, le contexte familial, ... J'ai été surprise par ce livre, on se rend compte que l'histoire d'Arla est loin d'être aussi simple que ce que l'on pourrait penser, il y a ici du suspens, on veut savoir ce qu'il c'est réellement passé cette nuit-là, est-elle vraiment irresponsable de ses actes, comment en arriver là, ... On se pose beaucoup de questions et on ne veut pas lâcher le livre afin d'avoir des réponses à ses questions. Ce livre a donc été une agréable surprise.

Six versions, épisode 2, consacré à La tuerie Macleod. Une jeune femme de vingt ans a massacré à coups de marteau toute sa famille, parents et sœur. Condamnée, internée en hôpital psy, elle n’a jamais contesté les faits. Matt Wesolowski déroule pour la deuxième fois sa formidable idée narrative autour de ce pseudo fait divers.



Son concept est assez génial : un podcast, retranscrit dans le roman, consacré à des affaires criminelles, donnant la parole à des acteurs directs et indirects. Six personnes, six visions des choses.



Avoir une idée est une chose, savoir bien l’appliquer en est une autre. Sur le papier, pas si évident de jouer cette partition, mais l’auteur anglais démontre le talent nécessaire pour que ce soit une formidable réussite. C’était le cas du premier tome, ça l’est pour celui-ci, encore meilleur, à mon sens.



Le concept :

« Bienvenue à Six Versions, je suis Scott King. Durant six semaines nous reviendrons sur le drame. Six manières de voir les choses, six versions différentes.

Comme toujours, vous serez seuls juges. Vous le savez à présent, je ne suis pas là pour donner mon opinion, mais pour vous permettre de vous en forger une.

Précisons à l’intention des nouveaux auditeurs que je ne suis ni policier, ni expert scientifique, ni profiler. Ma démarche ne consiste pas à mener une contre-enquête ou à dénicher des preuves inédites. Disons plutôt que j’anime un groupe de parole réuni sur une scène de crime. Nous débattons avec ceux qui acceptent de revenir avec nous sur les événements tragiques de leurs vies.

Nous dépoussiérons les tombes. »



C’est peu ou prou de cette façon que débutent les différents épisodes du podcast. Une introduction qui résume parfaitement ce qui attend le lecteur.



Fans d’action, passez votre chemin. Nous sommes ici davantage dans l’introspection, l’analyse psychologique et sociétale, à travers les mots des personnes interviewées.



Un travail pointu et assez bluffant de Matt Wesolowski, qui arrive à maintenir l’attention du lecteur sans aucune baisse de régime, et à créer peu à peu une atmosphère angoissante. Avec un twist au cours de ces podcasts qui fera déraper la belle machinerie imaginée par son animateur Scott King. Pour arriver à un final surprenant, digne des meilleurs thrillers.



Il faut effectivement du talent et de la maîtrise pour maintenir la tension / l’attention durant 350 pages d’échanges et de dialogues, entrecoupés d’étranges retranscriptions audio de la meurtrière. Surtout que personne ne met en doute sa culpabilité.



Mais l’intérêt est ailleurs, dans cette approche pour comprendre comment elle a pu en arriver à une telle horreur, et pourquoi son sort déchaîne les passions et aigreurs sur les réseaux sociaux.



En terme de psychologie, c’est admirable. A creuser les personnalités et les événements, les interactions et ce qui en découle. A comprendre et non juger, et décrypter des mécanismes mentaux et de manipulation.



Comme le premier épisode, une des questions centrales concerne les adolescents et leur mal-être. De l’enfermement sur soi, accentué par un environnement familial où rien n’est fait pour écouter, seulement rabaisser. Par les dangers d’internet aussi.



L’auteur fait également interagir ses personnages autour des légendes urbaines, souvent en provenance des pays asiatiques. Ambiance The ring, bien flippante. Et puis il est également question des trolls sur internet, d’une manière surprenante et questionnante.



Cette approche narrative hybride fonctionne à plein, fouillée, intelligemment construite, pertinente dans l’analyse, prenante dans son évolution, dérangeante aussi.



Six versions, La tuerie Macleod est un véritable tour de force littéraire, original, bien loin de l’uniformité ambiante. Avec l’aspect psychologique poussé dans ses retranchements et une vision sociétale très intéressante. Le tout couplé à une ambiance fascinante et anxiogène. Décidément, Matt Wesolowski a un sacré don pour raconter des histoires à sa manière, singulière. Pari osé et réussi !
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Six versions

La tuerie MaCLeoad

Matt Wesolowski

Les arènes-Equinox



"Une famille massacrée

Une meurtrière délurée

Six témoins

Six versions

Laquelle est vraie?"



Après les Orphelins Scarclow, j'ai continué avec la tuerie Macleod

Le premier fut un coup de cœur, et le second un coup de cœur fracassant !!



Alors au delà de l'originalité de la narration, avec le premier, on était avec un cold case, pour ce second volume la meurtrière à été internée dans un hôpital psychiatrique alors quel intérêt me direz vous?



Justement l'affaire est plus complexe que l'on croit, on est ici pour comprendre pourquoi un soir Arla Macleod une gamine de 20 ans apparemment sans histoire est passée du côté obscur. Comprendre pourquoi cette jeune femme a soudainement eu un moment de psychose intense , d'une violence extrême. On revient sur cet esprit dérangé, son adolescence, son parcours scolaire, sa famille, jusqu'au jour fatal.



"Bienvenue dans six versions, je suis Scott King. Durant six semaines nous reviendrons sur le drame qui a frappé la famille Macleod en 2014..."



Le génie de l'auteur est de tenir son lectorat en misant sur le côté psychologique des personnages. Une analyse fine et juste où les jeux interdits se font dans le dos des parents, où une gamine saine de corps et d'esprit se met à voir " des enfants aux yeux noirs" qui l'aspirent dans un gouffre obscur, abyssal ou la toile peut être destructrice...

Se faire une idée de la société en écoutant les protagonistes présents 20 ans plus tôt.



L'angoisse, la pression, la tension se font crescendo jusqu'à un retournement de situation qui rabat les cartes.



L'auteur m'a littéralement tenue en haleine par le déroulé de son histoire, par les questions qui se posent.



Scott King discute, interroge, scrute, fouille les circonstances qui vont faire basculer. Il remue la fange, déterre le traumatisme, les manquements de la société face à la souffrance. L'atmosphère est pesante.



"Je dépoussière les tombes"



Tout comme dans le premier , on parle d'adolescents torturés, de leur morgue, leur appartenance à un groupe, les moqueries, les abus, la manipulation. Des adolescents pas tendres entre eux dès que l'on est différent. Mais on parle aussi du côté néfaste des réseaux sociaux, du harcèlement, des menaces, des trolls...Tout le monde est accessible sur le Web.



Pas de sang, pas d'actions juste un retour systématique sur six versions construites ingénieusement.

Une écriture fouillée, une histoire aboutie .

A la fois captivant et déstabilisant.



Si tu veux quelque chose de nouveau et magnifiquement réussi, lis Matt Wesolowski



" cette affaire m'a secoué, changé...j'ignore si l'émission renaîtra de ses cendres...

Pour l'instant je suis encore Scott King.

Vous avez écouté notre dernier épisode."

Petit coeur pour moi pour ce deuxième podcast. Loin d'un thriller contenant beaucoup d'actions, ce livre est pourtant un page tuner efficace où l'envie de tourner les pages est bien présente. Un roman où la psychologie des personnages est vraiment importante et le tout est très fouillé : que ce soit les évènements ou les allusions aux légendes urbaines coréennes ou japonaises qui jalonnent le roman (vous vous souvenez de Candyman ?) et qui m'ont fait bien flipper.



Je salue l'auteur pour avoir pu, via des podcasts (puisque c'est la base de cette série de 6 tomes), poser des jalons afin de découvrir pourquoi cette jeune femme de 20 ans a tué ses parents et sa soeur. C'est un véritable tour de force que de donner la parole à 6 protagonistes afin qu'ils se rappellent ce qui s'est passé quelques années auparavant, le tout entrecoupés des interrogations et pensées de l'intervieweur, Scott King. Comme pour le premier, ce sont des adolescents qui sont mis en avant dans cette histoire.



L'auteur arrive à maintenir le suspens tout au long du livre et cela va crescendo jusqu'à la révélation finale. J'avais été assez surprise lors du 1er tome. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre et à l'époque, je pensais que cela allait être plus punchy.



J'avais beaucoup aimé le premier tome mais j'ai encore mieux apprécié celui-ci. J'avais peur que cela soit une "copie" du premier au niveau rendu du podcast , mais non, l'auteur a réussi à ne pas reproduire totalement le schéma.



Je recommande totalement ce thriller psychologique efficace. Nul besoin d'avoir lu le premier tome. Mais celui-ci, ne passez pas à côté.

Si le tome 1 aborde un crime mystérieux non résolu, le tome 2 de Six Versions est très différent.



Pour contexte : Six Versions c’est l’histoire d’un (faux) podcast true-crime présenté par Scott King. Ce dernier va revenir sur des affaires non résolues et/ ou mystérieuses. Ici, nous allons nous intéresser au récit d’Arla, plus connue sous « la tuerie Macleod », qui aurait assassiné toute sa famille sans aucune raison particulière. (Oui je sais, c’est un peu creepy comme présentation)



Et je dois dire que toute l’histoire est elle aussi très flippante ! Comparé au premier, ce tome-ci aborde des sujets plus noirs et plus réels, ce qui rend le tout encore plus creepy.

On va parler de troubles mentaux, d’épisodes traumatiques - il y a beaucoup de TW dans ce roman, donc si jamais vous êtes sensibles à ces sujets, faites attention.



Nous allons donc appréhender la tuerie Macleod sous le prisme des différents personnages que Scott King va interviewer tout au long de l’histoire. Des amis, des connaissances, des professeurs et des détracteurs. Et chaque personne va dresser un portrait différent d’Arla, si bien qu’on ne sait pas vraiment qui croire. Et c’est ça qui est génial avec ces livres !



Aussi, ce livre va parler des aprioris que les personnes ont sur la musique. Par exemple, Arla était fan de la musique fictive de Skexxixx - musique grunge et dark - et arborait un style vestimentaire gothique. Et ces personnes sous-entendent que ce type de musique rend violent et que ça serait la raison de son geste.



En conclusion, c’est une histoire hyper prenante et très bien écrite qui donne froid dans le dos. C’est un récit qui ne laisse pas indemne. 👀


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Voici le tome 2 de la série de romans écrits par Matt Wesolowski. Il s'agit d'une série de thrillers appelée "Six versions". Chaque livre est conçu sous la forme d'un podcast fictif, présentant six épisodes, chacun racontant une version différente des événements entourant un mystère ou un crime. Scott King est le narrateur principal et un podcasteur charismatique habile, mais aussi énigmatique. Il mène ses enquêtes en interviewant différents protagonistes ou témoins liés à l'événement mystérieux qu'il explore. Il adopte souvent une approche impartiale et cherche à présenter plusieurs perspectives sur les événements, donnant ainsi au lecteur une vision globale et nuancée du mystère. C'est en 2014 en Angleterre qu'une jeune fille prénommée Arla va éliminer un par un les membres de sa famille, son beau-père, sa sœur et enfin sa mère. Elle les massacre à coups de marteau. Ce fait divers est connu sous le nom de la tuerie McLeod. En 2018, on la retrouve internée en hôpital psychiatrique, c'est la que Scott King débute son podcast. Il va ainsi l'interroger ainsi que les personnes qui l'ont connues à l'époque. Bien vite on comprend que l'adolescente vivait un profond mal être à l'école autant que dans sa famille. Seule la musique sombre de son groupe préféré semble lui apporter un peu de réconfort. Les réseaux sociaux, les trolls de la toile, les amitiés toxiques et une pincée de légendes urbaines, cela donne une ambiance effrayante. Au fur et à mesure que l'histoire progresse, Scott King devient également un personnage intriguant en lui-même. Ses motivations pour explorer ces mystères sont complexes et se dévoilent au fil des romans. Les personnages sont attachants et très bien travaillés, un thriller psychologique qui m'a convaincu même si le dénouement ne m'a pas surprise, j'attends beaucoup du tome 3. Bonne lecture.
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♫ Si j’avais un marteau, je cognerais ma sœur, je cognerais mon père, j’y mettrais tout mon cœur. ♪ J'assassinerais ma mère ♪ J’lui défoncerais la chair ♫ Et je maquerais sur mon père, ma mère et ma sœur ♪ Oh oh, ce serait le bonheur…



Désolée de vous coller du Cloclo dans la tête et dans une version plus trash que d’habitude, mais vu que Arla Macleod, âgée de 20 ans, a défoncé les crânes de son beau-père, sa sœur cadette et de sa mère, la chanson s’y prêtait bien.



Sinon, j’avais aussi la chanson de Queen : Hammer to fall, qui s’y prêtait bien aussi.



Non, le roman policier n’est pas mort, non, il n’est pas toujours monté de la même manière, même si, dans le fond, il faut toujours résoudre une énigme, une enquête, un ou plusieurs crimes. Ici, peu de doute quant à la culpabilité de Arla, mais la question qui se pose, c’est : pourquoi ?



Scott King, à l’aide de ses podcasts, va remonter le fil de l’histoire et tenter de comprendre, à l’aide de six témoignages, ce qui a bien pu pousser Arla à virer en meurtrière violente.



Parce que bon, assassiner sa famille à grand coup de marteau et maquer (taper en patois de chez moi) sur leurs têtes au point de rendre sa frangine méconnaissable, avouez que c’est un fait divers peu banal que l’on nous propose là.



Le concept développé par l’auteur n’est pas banal et il le met bien en scène. Le premier tome était déjà très bon, mais le deuxième le surclasse. Au moins, cette fois-ci, je n’ai pas été déstabilisée par la manière dont l’auteur présente son récit, j’étais en terrain connu.



Pas d’action dans ce roman, pas de course-poursuite, mais plutôt des discussions entre Scott King et les différents témoins de l’époque, qui nous parlerons d’Arla, de ses problèmes, de sa famille catho à l’extrême, de son côté gothique et de plein d’autres choses qui feront que nous aurons une meilleure perception de ce que cette jeune fille a vécu et de ce qu’elle était.



Pas d’action, mais un suspense à couper au couteau et un côté addictif dans ce polar. Deux malheureux jours pour le lire et j’aurais pu encore faire moins, si j’avais voulu.



C’est diaboliquement mis en scène, on a en plus l’intrigue de la personne qui menace Scott King et qui joue au troll sur ses pages de réseaux sociaux et ce ne sera qu’à la toute dernière ligne que l’on aura le fin mot de l’histoire, la trame complète et les explications de cette tuerie au marteau (on ne précisera jamais le modèle du marteau).



Un thriller psychologique, qui joue avec les faits de sociétés, les dangers des réseaux sociaux, les jugements hâtifs, l’intolérance envers les autres, celles ou ceux qui sortent de l’ordinaire, par leur look (choisi) ou leur masse corporelle (non choisie).



Le harcèlement scolaire, les conneries des ados, les jeunes mecs qui parlent des filles comme si elles étaient des pièces dans un étal de boucherie, la religion à l’exagération, le culte de la personnalité, bref, toutes ces choses de notre époque qui peuvent pourrir la vie des jeunes et des moins jeunes.



C’est un thriller qui comporte beaucoup de choses en lui, sans pour autant que l’on arrive à l’indigestion, car tout est bien amené, traité, sans qu’on ait l’impression que l’auteur a tout fourré dedans pour rajouter de la masse.



Non, non, tout est bien agencé, on se laisse porter par le récit, on s’imagine écouter ce qu’on lit, on voit les personnages, on frémit avec eux, on sent la tension monter et les dernières pages se lisent avec fébrilité !



Un coup de maître, assurément ! La preuve que l’on peut encore innover dans les romans policiers.


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Avec ce nouveau tome, j'ai tout autant apprécié la forme que pour le précédent. Le principe des podcasts est bien mené, il y a une réelle différence entre les voix, on sent bien parfois les réticences à se confier, les répercussions de ce qui s'est passé sur ceux qui racontent... Il y a des moments très noirs, inquietants, angoissants er ce sont ceux que j'ai préférés, c'est extrêmement bien raconté, très prenant.

Un vrai page-turner efficace. Un roman sous la forme d'une retranscription d'un podcast. Ce podcast c'est "six versions" animé par Scott King. Il retrace la sombre soirée où Arla, jeune femme de vingt-et-un ans a sauvagement assassiné trois membres de sa famille. Sa mère, son beau-père et sa sœur.

Arla, qui, jugée inapte de ses actes, se fait interner dans un établissement psychiatrique pour traiter la maladie mentale dont elle souffrirait.

À travers ces six podcasts, Scott nous confie la version de plusieurs personnes qui ont gravité de près ou de loin autour d'Arla.

Chacun et chacune a des choses à dire. Des versions des faits, des moments de vie, des confessions à faire.. parfois même des aveux qui les rongent.

Chacun prend la parole et s'exprime.

Quitte à faire remonter de vieux souvenirs à la surface. Quitte à faire parler de vieux secrets.



Et Arla, quel personnage !

Une jeune femme qui se construit dans les témoignages des autres. De leurs mots. Dans des situations et des vécus.

J'ai été complètement fascinée par le mystère qui l'entoure.

Et happée par la plume de l'auteur.

Je lirai les autres romans sans aucun doute.

🎧 J'avais eu un coup de cœur pour le 1er tome "Les orphelins du Mont Scarclaw" et donc très hâte de découvrir celui-ci. Les histoires ne sont pas liées entre elles et se lisent donc séparément. 📻



🎧 J'adore le mélange sombre et frissonnant entre l'enquête menée par l'animateur du podcast Scott King et le possible côté surnaturel passant notamment par certaines légendes urbaines mise en scène dans le récit et le petit clin d'oeil à l'affaire très mystérieuse d'Elisa Lam. 📻



🎧 J'ai beaucoup aimé devoir démêler le vrai du faux. Découvrir les indices et les révélations petit à petit par le biais des témoignages de personnes ayant connu Arla MacLeod. 📻



🎧 J'adore la mise en forme de ce roman, c'est rythmé, original et rafraîchissant. J'ai bien aimé comment les éléments se recoupent et nous dévoilent un peu plus la vie de la famille MacLeod jusqu'à cette nuit mystérieuse de Novembre 2014, celle du triple meurtres. La dimension psychologique très oppressante des protagonistes est vraiment riche et travaillée en profondeur et fait la force incontestable du récit. 📻



J'ai vraiment très hâte de lire le prochain Podcast de Scott King et découvrir une nouvelle affaire. 🎧📻

Un format très surprenant: on découvre l'histoire d'Arla et sa famille sous la forme d'un podcast. Un récit qui permet de comprendre les faits grâce aux témoignages de 6 protagonistes et le questionnement de Scott King, l'auteur du podcast, qui se présente « comme un maître de cérémonie, un coordinateur ».

Nous découvrons donc des personnes ayant été en contact avec Arla, à l'époque des faits et aussi pendant son adolescence.

Format inédit pour moi en littérature mais quelque peu perturbant: on nous offre 6 versions des faits, avec des éléments qui se recoupent, d'autres qui donnent un nouvel éclairage...

J’ai parfois eu le sentiment de redondance, comme si je revivais l'histoire plusieurs fois mais, tout en progressant car les points de vue donnent un autre éclairage. Finalement, on se prend au jeu. On devient détective, on essaie de se faire notre propre opinion sur ce qui a pu se passer lors de cette soirée mais aussi, avant.

L'auteur nous laisse seuls juges, nous sommes donc libres d'interpréter les révélations des témoins. Scott King, dans son récit, fait preuve d’une grande neutralité même si cette enquête n’est pas sans risque pour lui, ce qui ajoute un peu de suspens à la lecture. Plus on enquête et plus on est perdu et plus certains événements semblent surnaturels...et puis ce twist final qui vient balayer nos hypothèses, bluffant !

Deuxième tome de la série « six versions », je l’ai cependant lu après le troisième car je me suis emmêlée les pinceaux dans ma PAL, mais ce n’est pas du tout gênant.

Le principe est toujours le même: Scott King, auteur de podcast, déterre un cold case et fait une enquête en six épisodes, en suivant les interprétations de six témoins.

Dans le cas présent, Scott King enquête sur le meurtre de la famille MacLeod par leur fille Ayla, qui est depuis lors enfermée dans l’unité psychiatrique d’un hôpital spécialisé.

L’enquête est toujours brève, les six épisodes du podcast donnent un vrai rythme à l’histoire. Des pistes inquiétantes, une coupable connue qui voit des personnages ultra flippants, des rumeurs et des médisances viennent alourdir une affaire que l’on croyait bouclée d’avance, c’est un tour de force que l’auteur nous offre en pâture.

J’ai trouvé ce tome bien meilleur que le premier (et moins bon que le troisième vu que je me suis trompée dans l’ordre de lecture…!) mais un vrai tour de force de faire une enquête en mode Fox Mulder alors qu’on croyait tout savoir dès le début… bref, un excellent moment de lecture.

Le premier tome « Les orphelins du Mont Scarclaw » de la série « Six Versions » m'avait plu grâce à sa construction originale basée sur un podcast. Ce nouveau tome reprend le même concept en s'intéressant cette fois au drame survenu dans la famille Macleod quelques années auparavant.



« Bienvenue à Six Versions, je suis Scott King.

Durant six semaines nous reviendrons sur la tuerie Macleod, c'est-à-dire les meurtres par Arla Macleod, vingt et un ans, de son beau-père, de sa mère et de sa soeur cadette. Six manières de voir les choses, six versions différentes.

Comme toujours vous serez les seuls juges. »



Le récit s'articule ainsi autour des six épisodes de l'émission « Six Versions » présentée par Scott King. Chaque épisode présente le témoignage d'une personne concernée par l'affaire de « La tuerie Macleod » et fait avancer progressivement le lecteur dans la compréhension des faits qui se sont déroulés en 2014. C'est à la fois original et très prenant.



Les interviews du podcast sont entrecoupées de commentaires de Scott King qui apportent soit des informations complémentaires sur les propos de son interlocuteur, soit ses observations personnelles. Ce format d'échanges donne une dynamique à l'intrigue et permet de focaliser le récit sur la psychologie des personnages et en particulier sur celle d'Arla Macleod. Il y sera notamment question de harcèlement scolaire et de l'effet parfois néfaste et dangereux des réseaux sociaux.



Alors que le récit repose entièrement sur des discussions autour d'évènements passés, l'auteur arrive tout de même à créer une atmosphère sombre et légèrement inquiétante, parfois à la limite du surnaturel avec les visions étranges d'Arla. On n'est certes pas dans la tension et l'angoisse que peut engendrer un thriller, mais cela permet d'ajouter une dimension dramatique et mystérieuse au récit. Entre folie et illusion, la vérité semble alors insaisissable ou tout du moins sujette au doute.



« Aujourd'hui, je n'ai rien vu. du moins pour l'instant.

Juste des ombres mouvantes, des contours changeants. Est-ce que ça compte ?

Et des yeux. Des yeux brillants.

Ils se cachent sous les choses, dans les espaces entre ces choses, là où il fait noir, dans l'obscurité. Parfois je ne les vois pas, mais je connais leur existence ; ils m'observent depuis leurs repères sombres. Malgré les murs blancs, malgré l'odeur d'encaustique et les crissements des alèses en plastique sous les draps, il y a des repères. Il y en a sous les étagères, dans les coins des armoires et entre les plis des couvertures… On n'échappe pas aux ténèbres. »



Un deuxième tome que je trouve tout aussi réussi que le premier. Je lirai certainement le troisième « le disparu du Wentshire » qui est déjà sorti.

Un grand merci à Nicolino dont une critique récente du tome 3 m'a permis de redécouvrir cette série.

Totalement convaincue à l’issue du tome 1 (retrouvez ma chronique il y a quelques posts !) je n’ai pas hésité à me procurer le tome 2 pour renouveler l’expérience.

Le fait divers est limpide : Arla est condamnée pour avoir tué froidement sa sœur, sa mère et son beau-père. Sa culpabilité ne fait aucun doute, Arla ayant toujours reconnu les faits. Mais les motivations de son acte restent obscures et c’est avec l’intention d’y voir plus clair que Scott King lui consacre six épisodes de son podcast.

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Comme dans le premier tome, le concept original marche bien. Les six épisodes consacrés à l’affaire sont transcrits dans ce livre. La personnalité d’Arla et de son entourage est précisée épisode après épisodes et les circonstances du crime et notamment les événements qui l’ont précédés de quelques semaines sont dévoilés au rythme des interviews composant le podcast.

Le portrait psychologique d’Arla et de ses amis ainsi que les jeux dangereux auxquels se sont livrés les adolescents sont vraiment crédibles. Malheureusement, le tome 1 tournait aussi (avec la même réussite !) autour de ces thématiques d’ado marginalisés, etc, ce qui m’a laissé un petit goût de redondance. De même qu’on retrouve “une histoire dans l’histoire” impliquant le créateur du podcast lui-même comme cela était aussi déjà le cas. Même si c’est bien maîtrisé, retrouver ces mêmes ficelles m’a un peu déçue. J’aurais préféré voir l’auteur totalement se renouveler tout en gardant ce format atypique qui justifie la série. Le troisième volume devra me satisfaire sur ce point pour me convaincre de continuer la série !
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Pour ne pas rester sur une déception, on embraye sur le deuxième podcast. Même procédé (logique), un poil mieux construit, on sent venir le coupable… eh bien non, pas de bol, il sort encore du chapeau, même si… Une fois encore, ça aurait pu être vraiment bien. Ça aurait pu. On en vient à se demander si le concept, original s’il en est, ne conduit pas l’auteur à se pendre les pieds dans le tapis. Point positif : uniquement fait de dialogues, et d’aparté, ça se lit… facilement.

Et de 3 pour la saga six versions, et c’est clairement mon tome préféré ! Forêt hantée, sorcières et autres créatures surnaturelles, légendes urbaines, disparition non élucidée. Des thèmes qui collent parfaitement à la saison actuelle non ?



2018. Nous retrouvons Scott King, notre animateur légendaire qui, pour cette nouvelle saison de podcasts, s’intéresse à la disparition d’un petit garçon de sept ans, Alfie Marsden, survenue dans la nuit du 24 décembre 1988, en pleine forêt du Wentshire. Que s’est-il passé alors que le père et le fils étaient ensemble en voiture ? Serait-ce la forêt et ses créatures les responsables ?



Les témoins se succèdent parmi eux, les parents du petit garçon ou encore une médium qui est intervenue à l’époque. À chaque tome, l’implication de Scott s’accroît. Ici, nous comprenons rapidement qu’il va y avoir quelque chose de différent. Je tiens d’ailleurs à féliciter Eva, qui a rapidement trouvé la clé du mystère (#dgse) . Et comme Eva l’a également souligné dans sa chronique, une fois le roman refermé, nous avons toutes mise en lumière des invraisemblances qui ont pourtant parfaitement fonctionnées lors de notre lecture. J’étais clairement à fond !



Le rendez-vous est donné pour le tome 4 toujours accompagnée de la fine équipe @b.a.books @hanyrhauz @booksandmartini @eva_tuvastabimerlesyeux @point.a.laligne

🎙Six versions - Le disparu du Wentshire - Matt Wesolowski 🎙

Traduction : Antoine Chainas



Résumé :

Un enfant disparu, une famille dans le déni. Six témoins, six versions, où est la vérité ?



Noël 1988. En pleine forêt du Wentshire, Sorrel Marsden arrête sa voiture pour découvrir l'origine d'un bruit inquiétant. Lorsqu'il rejoint l'habitacle, Alfie, son fils de sept ans, a disparu. L'enfant n'a jamais été retrouvé. Il a été officiellement déclaré mort en 1995.

2018. L'énigmatique journaliste Scott King, auteur du célèbre podcast Six Versions, va tenter d'élucider le mystère qui entoure le drame. Il interroge les témoins, parmi lesquels Sorrel et son ex-compagne. Son enquête le mène au coeur de la forêt du Wentshire, lieu propice à d'étranges visions et hanté de créatures légendaires...

Comment Alfie a-t-il pu disparaître ?



Ayant adoré mes deux tomes précédents j'attendais cette sortie avec impatience. Nous retrouvons Scott Smith pour un nouveau numéro de Six versions concernant cette fois la disparition non élucidée d'un petit garcon.

J'aime beaucoup ce format où l'enquête est découpée en six épisodes mettant chacun en avant le témoignage d'un témoin ou d'une personne proche d'un des protagonistes de l'affaire. Ici l'enquête flirte avec le fantastique et les légendes qui entourent la forêt du Wentshire rajoutant une touche angoissante à l'histoire. J'ai beaucoup aimé ce nouveau Six versions, l'enquête est prenante et l'intrigue met en avant des sujets sociétaux malheureusement d'actualité et dont il est important de parler. Mon seul bémol est sur la fin, je suis un peu perplexe sur la révélation finale mais certains adoreront certainement.

Bref encore un très bon moment de lecture et j'ai déjà hâte de découvrir le prochain.

Le 24 décembre 1988, Sorrel Marsden ramène chez lui son fils, Alfie, âgé de 7 ans, de chez son ex-compagne. Alors qu'il entend un bruit étrange dans le moteur, il s'arrête sur la route qui traverse la forêt du Wentshire, laissant son fils endormi dans le rehausseur. À 23h55, l'assistant de régulation du 999 reçoit un appel affolé. Alfie s'est, semble-t-il, volatilisé. Malgré des recherches et des battues, le gamin restera introuvable et sera déclaré mort en mars 1995. à la suite de ces événements, la majeure partie de la forêt, déjà témoin d'événements étranges et mystérieux, sera fermée au public. Des années plus tard, Scott King, auteur du podcast Six versions, reçoit une lettre lui suggérant de se pencher sur cette tragique histoire. Comme à son habitude, il fera témoigner six personnes, plus ou moins liées à cette disparition...



Célèbre pour ses podcasts qui ont pour but, comme il le dit lui-même, de « dépoussiérer les tombes », Scott King se penche cette fois sur l'histoire du disparu du Wentshire, Alfie Marsden. Si son émission n'a pas pour vocation de résoudre un mystère, elle tente, cependant, d'éclaircir les ombres l'entourant. À chaque auditeur, alors, de se faire son propre avis, en échafaudant ses propres théories, chacun en proie à ses doutes et ses convictions. Dans cet épisode, Scott King donnera, notamment, la parole à un ancien ami et une ex-copine de Sorrel ainsi qu'à ce dernier et Sonia, la mère d'Alfie. Le procédé est, cette fois encore, parfaitement maîtrisé et Matt Wesolowski sait distiller, intelligemment et avec parcimonie, certaines révélations, ménageant ses effets et semant parfois le doute. Cet opus brille, notamment, par ses mystères, son ambiance angoissante aux allures de conte, ses thèmes abordés (l'emprise, les violences conjugales...) et son épilogue pour le moins surprenant et poignant. L'auteur renouvelle le genre du roman noir avec ce procédé narratif particulièrement captivant. L'on se réjouit, d'ailleurs, de savoir que deux épisodes vont bientôt être traduits en français.

« Un enfant disparu, une famille dans le déni. Six témoins, six versions, où est la vérité ? » impossible de passer à côté de ce livre. Son visuel énigmatique et ce pitch accrocheur ont tout pour harponner. Mais si vous avez déjà lu les deux premiers de la série vous êtes déjà accro.



Troisième tome de la saga « Six versions » et encore une très bonne lecture pour moi. Toujours le même concept novateur : un podcast qui revient sur une affaire louche plusieurs années après les faits. Constitué de six épisodes, il donne le point de vue à six protagonistes différents pour essayer de faire la lumière, le lecteur comme seul juge.



Je vous avais fait part de mon souhait, dans ma chronique du deuxième tome, que le personnage principal Scott King soit davantage mis en scène. Je ne vous spoile pas mais mon vœu a été exaucé ! Encore une fois j’ai été complètement surpris de la résolution du récit, je ne m’y attendais absolument pas.



Le plus du roman : une vraie leçon de vie et de morale qui fait que la réalité dépasse la fiction et nous amène à réfléchir. Au suivant !

Au détour d'un rayon chez mon libraire, je m'étais acheté le 1er tome de Six Versions, laissant libre court à ma spontanéité : belle couverture, résumé intrigant, hop hop j'achète ! Me voilà maintenant en train de faire mon retour de lecture sur le 3ème volet de cette série incroyable et innovante. Impossible de se lasser tant la construction de ces thrillers est prenante. L'auteur instaure un climat anxiogène au suspense soutenu dès les premières pages. le schéma narratif à beau être similaire, j'ai pourtant eu mon lot de surprises ici. A force, j'ai appris à connaître un peu mieux Scott King et pourtant, il n'a de cesse de me surprendre avec ses différentes approches malgré le fait qu'on se retrouve toujours avec : un sujet, 6 versions (témoignages), 6 épisodes de podcast. J'A-DO-RE !



La psychologie des personnages est véritablement au coeur de cette histoire. Elle était déjà bien présente dans les 2 premiers tomes mais j'ai trouvé qu'on passait à un grade au-dessus ici. Je trouve ça d'autant plus remarquable que les livres sont assez courts (environ 270 pages). La disparition du petit Alfie est finalement la porte qui permet d'ouvrir l'histoire sur des sujets profonds et sociétaux. J'ai adoré cette approche. J'ai eu des frissons, j'ai été bouleversée, bref j'ai eu des émotions et c'est exactement ce que je recherchais.



Polar psychologique intense, flirtant sans jamais déborder avec la limité du fantastique, je l'ai trouvé parfaitement bien dosé. Matt Wesolowski signe une fois de plus une intrigue qui peut sembler somme toute assez basique et qui pourtant donne un souffle d'air frais dans l'univers du polar/thriller de part son approche novatrice. Un vrai plaisir de lecture.





En bref :

Ma préférence était pour le 2nd tome mais aujourd'hui elle va sur ce 3ème. Pourquoi ? Parce que j'ai eu une véritable surprise à la fin, de celles qui me font dire « Woh ! Je ne l'ai pas vu venir celle-là! ». J'ai déjà hâte de lire les prochains tomes qui, soit dit en passant peuvent tous se lire indépendamment. Une série à ne pas manquer, croyez moi !
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