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Critiques de Matt Wesolowski (172)
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Six version sont podcasts animés par Scott King dans lesquels il reprend des histoires de faits divers en donnant la parole aux protagonistes de l'époque des faits. Cette fois c'est la disparition Tom Jeffries en 1996 et dont le corps est retrouvé un an après.

Tom Jeffries faisait partie des "coureurs", un groupe où des parents encadraient des enfants et des ado pour des séjours en pleine nature au mont Scarclaw, dans le Centre Woodlands.

Les témoignages vont nous raconter des versions souvent différentes, une perception des autres qui n'est pas toujours celle qu'ils ont raconté à la police. Les auditeurs des podcasts, comme le lecteur, va pouvoir essayer de se faire son idée, voir peut-être de trouver le coupable.

L'originalité de ce roman, c'est sa construction au travers des récits des personnages et les commentaires du narrateur. Cela apporte une forme de suspens et l'on veut en savoir plus. Des rebondissements attisent également l'intérêt.

Mais j'ai eu du mal avec le fond et ce groupe d'ados encadré par des adultes qui ne s'aperçoivent pas que leur passe-temps favoris est de boire et fumer du cannabis.

Je pense que je lirai le suivant quand-même.
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Dois-je remercier Babelio pour cette Masse Critique? Moi oui, mais ma PAL un peu moins.



Quel plaisir que ce roman!

Construit à la manière d'un podcast en plusieurs épisodes nous suivons les protagonistes d'un cold-case revenir sur leurs souvenirs d'une nuit tragique au cours de laquelle le jeune Tom Jeffries à disparu.



20 ans plus tard, tous et toutes ont évolués, sont installé.e.s dansa vie, plus ou moins bien. Mais tous et toutes ont encore avec eux le bagage de la mort de Tom. Ont encore des secrets, des non-dits...



Étant fan de podcast audio j'avais terriblement envie de lire ce roman. Et je n'ai absolument pas été déçue. La construction est très originale.

Il y a un lien avec les romans chorale et pourtant ça n'est pas ça.



Le réalisme de l'historie, de l'ambiance, de la narration et des personnages nous donnent même envie de participer nous aussi à l'enquête en recherchant des informations dans des archives, sur le net... c'est comme si la frontiere entre la fiction et la réalitée avait disparue dans le flou.



Alors oui merci à Babelio et à Points pour cet envoi. Mais maintenant j'ai simplement envie de lire toute la serie de 6 versions, comme si je dévorais une série de podcasts que je viendrais de découvrir...

Ma PAL est donc beaucoup plus haute!
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Livre lu dans le cadre de la Masse Crtique de Babelio



"Bienvenue dans Six Versions, je suis Scott King. Durant six semaines nous reviendrons sur la tragédie du mont Scarclaw, Six manières de voir les choses, six versions différentes."



Sous la forme d'un podcast, le roman s'intéresse à la disparition d'un jeune garçon survenue 20 ans auparavant. En interviewant les personnes liées à cette tragédie, l'histoire décortique les événements qui entourent ce mystère. Mais entre le biais de mémoire et les non-dits, la vérité se révèle difficile à déceler.



La grande originalité de ce livre est le format. J'ai vraiment eu l'impression de lire un podcast. Le personnage de Scott King se cantonne à ce rôle de présentateur qui s'adresse à son public et donc le lecteur, qui interroge ses invités et qui commente leur réaction.



Les différents protagonistes et l'intrigue se dévoilent au fil de ses interviews. Et plus, la lecture avance, plus le mystère s'épaissit donnant une ambiance assez sombre à l'ensemble.



J'ai été intriguée par cette histoire. Chacune des interventions apportent sa vision et sa pierre à l'édifice. On se prend au jeu à essayer de comprendre et deviner ce qu'il s'est réellement passé. Comme dans des podcasts policiers, on attend la chute de l'histoire qui dévoilera la vérité.



Pourtant, je n'ai pas vraiment été emballée. Je n'ai pas ressenti cette tension propre aux thrillers. La conclusion m'a en plus déçue car je l'ai trouvé assez "évidente" ou plutôt facile.



Pour conclure, même si ce roman se lit vite et que le concept est intéressant, l'intrigue n'a pas été assez riche pour me tenir vraiment en haleine.

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Six versions, tome 3 : Le disparu du Wentsh..

Six versions est une saga thriller unique en son genre



Inspirée des podcasts True Crime, cette saga nous offre dans chaque tome une intrigue captivante avec une enquête irrésolue exhumée par l'énigmatique journaliste Scott King. Six témoignages, six versions de la même histoire, pour nous amener à démêler le vrai du faux.



Dans Le disparu de Wentshire nous plongeons dans la disparition d'un petit garçon dans la forêt hantée du même nom. L'enfant n'a jamais été retrouvé et est présumé mort. Le père, refusant de l'oublier, organise chaque année un pèlerinage à l'endroit où il l'a vu pour la dernière fois. Sa mère, quant à elle, brille par son absence.



Que s'est-il passé ce fameux soir où le père, alerté par des sons étranges provenant de son véhicule, s'est finalement arrêté au bord de cette fameuse forêt avec le petit endormi à l'arrière juste avant de se volatiliser ? La forêt est-elle seule responsable de cette disparition ?



Ce qui fait le succès de cette saga, c'est l'habileté de l'auteur à tisser des récits teintés de paranormal sur fond de légendes urbaines. Mais derrière le mystère, il y a toujours une réalité bien plus terrifiante : la capacité de l'homme à commettre des actes horribles.



Le premier tome explore les dérives d'une dynamique de groupe, tandis que le second se concentre sur le cyberharcèlement et ce dernier met en lumière les ravages du contrôle coercitif au sein d'un couple et cela m'a profondément marqué.



Je ne peux que vous conseiller cette saga pour ces thématiques abordées si justement et pour son côté novateur qui s'inscrit véritablement dans son époque. C'est à chaque fois un régal.
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

 J'ai bien aimé le concept du podcast qui donne la parole, à tour de rôle, aux protagonistes.

Ces parties sont très agréables à lire.

Malheureusement, le roman s'enlise vers la fin et je n'ai pas du tout aimé la dernière partie qui apporte des réponses mais les explications finales sont tellement bancales que cela m'a amené d'autres questions (dont je n'aurai pas de réponses).

De plus, je ne vois pas du tout ce qu'apporte le côté fantastique que l'auteur a introduit et dont il aurait pu faire l'économie.

Selon moi, une bonne idée (le podcast des six versions) très mal exploitée.

Une déception.
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Six versions, tome 2 : La tuerie Macleod

Grande fan de podcast et de true crime, j’ai été très séduite par cette formule littéraire que je n’avais pas encore rencontrée dans mes lectures.

En soi, l’histoire n’est pas bien originale ni palpitante, mais j’ai aimé les références au monde « sombre » d’internet qu’on peut rencontrer quand on est un adolescent en quête de soi.



J’ai dans ma pile à lire les tomes précédent et suivant, je les remonte dans ma liste!
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Un soir d’aout 1996, au coeur du Mont Scarclaw en Ecosse disparait Tom Jeffries, 15 ans. Son corps est retrouvé dans les marécages l’été suivant. Accident ou crime, impossible de le dire. Vingt ans plus tard, Scott King revient sur cette affaire via son podcast Six versions et donne la parole aux différents protagonistes de l’histoire.



L’événement se déroule lors d’un camp de vacances pour adolescents. Sont présents sur les lieux, deux accompagnateurs, cinq adolescents et autour d’eux gravite un homme déficient mental. Chacun d’entre eux a été interrogé par la police au moment des faits, certains ont été suspectés, d’autres ont subi la vindicte populaire, mais si crime il y a eu, aucun coupable n’a été désigné.



Dans un premier temps la forme narrative peut surprendre car l’histoire est réellement écrite comme si l’on suivait le podcast de Scott King. C’est donc six versions des événements qui se sont déroulés vingt ans plus tôt que l’on découvre. L’auteur a l’intelligence de ne pas faire de redondances et d’apporter des éléments nouveaux à l’intrigue à chaque protagoniste. Il fait ainsi progressivement monter le suspense au fur et à mesure des pages jusqu’à faire des noeuds à notre petit cerveau d’enquêteur en herbe.



Ainsi on découvre des adolescents, pas si sages, en pleine crise d’adolescence et en rebelion contre les adultes. Ce groupe qui semblait sans aspérité est en fait bien plus trouble qu’il n’y parait. Drogue, harcèlement, alcool, mensonges, telle est la réalité de leur petite escapade.



A cela s’ajoute une petite dose de fantastique. Chacun raconte que le Mont Scarclaw serait hanté par une créature fantasmagorique. Selon les protagonistes, elle prend le nom de La Bête ou de Nanna Varech. Une créature qui emporte avec elle les randonneurs perdus dans les marais.

Alors mort, accident ou force surnaturelle…



J’ai découvert cette nouvelle série (puisqu’il y a à ce jour quatre tomes) grâce à la masse critique de Babelio, et ce fut une très agréable surprise, tant dans la forme que dans le fond.



Et vous avez vous lu Six versions? Comment sont les tomes suivants? Est-ce de la même qualité?


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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Quel format original que celui du podcast retranscrit ! Même si au début, j’ai eu du mal à rentrer dedans (titre), le format « interview » a pris tout son sens au fur et à mesure de l’enquête et je me suis surprise à poser les mêmes questions que Scott King pour tenter de démêler le vrai du faux.



Le but de Scott King, ancien journaliste ? Déterrer des affaires non-résolues et enfouies afin de faire parler les différents intervenants et tenter de donner l’opportunité à l’auditeur de se faire sa propre opinion.



À Scarclaw, en 1996, Tom Jeffries, âgé de 15 ans, disparaît lors d’un banal campement avec ses amis et leurs deux superviseurs. L’été suivant, son corps est retrouvé par le fils du propriétaire du domaine. Le coupable, s’il y en a un, n’a jamais été confronté. 20 ans plus tard, Scott King rouvre les dossiers poussiéreux et grâce à ses recherches, prend contact avec les différents témoins afin de corroborer leurs versions.



Il m’a fallu une cinquantaine de pages pour vraiment m’immerger dans ce récit et pouvoir identifier « qui » parlait (ce n’est pas toujours clairement énoncé).

Chacun remonte alors le fil de ses souvenirs (intacts ou arrangés ?), et dresse un portrait de l’adolescent tout autre que celui qui avait été dépeint à l’époque.



Ici, très peu d’action ou de retournements de situation à répétition: les révélations sont subtilement dosées, jusqu’à un final auquel personne ne s’attendait (que quelqu’un ose se lever pour me dire le contraire). Le fait de glaner les témoignages des uns et des autres nous montre que sous les apparences, se cachent des vérités pas toujours faciles à admettre ou à assumer.



Une petite pépite dans sa construction !
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Six versions, tome 4 : Le vampire d'Ergarth

Quatrième tome de la série « Six Versions » et donc quatrième podcast de Scott King, cette fois consacré au meurtre d'Elizabeth Barton à Ergarth en 2018.



Elizabeth Barton a été retrouvée morte de froid et décapitée dans la Tour d'Ergarth, un lieu lugubre et inquiétant auquel les habitants de la région associent plusieurs légendes locales. Un meurtre rapidement élucidé et pour lequel les meurtriers ont été arrêtés et condamnés à de lourdes peines.

Quelques années plus tard, les parents d'Elizabeth découvrent un message peint sur la façade de leur domicile : « Qui a enfermé Lizzie dans la Tour ? ». C'est ce message qui incite Scott King à consacrer son nouveau podcast à ce meurtre.



Comme pour les précédents tomes de la série on retrouve donc la même construction en six épisodes dans lesquels Scott King recueille les déclarations et les impressions de personnes, témoins directs ou indirects du drame. Petite différence tout de même, cette fois-ci Scott King va directement sur le terrain pour ses interviews. C'est toujours aussi dynamique et efficace, on a presque l'impression qu'on a affaire à un cas réel.



L'analyse psychologique, en particulier celle de la victime, est le point fort de ce tome.

Star des réseaux sociaux, adulée par les autres, Elizabeth Barton a tout de la fille parfaite : de très bons résultats scolaires, de nombreuses médailles sportives, une participation active dans l'aide aux sans-abris.

Quelques jours avant sa mort elle avait commencé le challenge MDSJ, Morte Dans Six Jours, dans lequel le joueur doit relever différents défis (en cas d'échec, il se ferait tuer par un vampire). En voulant enquêter sur le vlog d'Elizabeth et sur le challenge, Scott King va comprendre peu à peu que la personnalité de la victime n'était peut-être pas aussi lisse et parfaite qu'il n'y paraît.



Un tome donc qui se focalise en grande partie sur les dérives inquiétantes des réseaux sociaux entre recherche à tout prix d'une notoriété (estimée en nombre d'abonnés et de « like ») et culte de la personnalité. Cette thématique prend d'ailleurs le pas sur celle des légendes urbaines de la ville, ici celle du vampire d'Ergarth, qui est moins bien intégrée au récit que dans le tome précédent, « le disparu du Wentshire ».



Matt Wesolowski n'oublie pas les trois meurtriers dont la psychologie est elle aussi décortiquée, même si j'ai trouvé l'analyse un peu moins intéressante que celle d'Elizabeth. L'auteur donne des cours d'anglais à des jeunes en difficulté, on sent que ce sujet lui tient à coeur, il est traité ici avec un vrai souci de vérité tout en nuances.



La fin ne m'a pas totalement convaincue, elle est sans doute édifiante mais m'a semblé un peu trop tordue et retorse.

Cela reste une série que je lis toujours avec intérêt, chaque tome est accrocheur et se lit vite grâce au format original du podcast.
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Six versions, tome 4 : Le vampire d'Ergarth



Je me fais toujours une joie de découvrir la dernière parution des Six Versions que nous propose Matt Wesolowski. J'avais beaucoup apprécié le tout premier tome les orphelins du Mont Scarclaw.

L'histoire se déroule avec un style narratif incroyablement intelligent. Scott King est toujours présenté comme un podcasteur intriguant et charismatique mais la perspective change. Avec le vampire d'Ergarth, tout commence par un graffiti provocateur qui pousse Scott à s'intéresser à la mort d'une jeune femme pendant la terrible vague de froid de la « Bête de l'Est » vers le début de 2018. Elizabeth Barton, était une jeune vlogueuse de 24 ans populaire, elle est retrouvée morte de froid, enfermée dans un immeuble abandonné. Trois hommes, anciens camarades de classe de la victime, ont été condamnés. S'agit-il d'une farce qui a mal tourné ? Un aspect sanglant de l’affaire, la décapitation du corps après sa mort, n’a jamais été expliqué. Il faut aussi compter avec une légende locale liée à la tour de Tankerville, et au vampire. Une histoire de plus en plus trouble au fur et à mesure des six personnes interviewées, pas évident de se faire à l'idée que peut-être les réponses ne seront pas au rendez-vous, enquêter sur ce cas mystérieux semble ajouter à la confusion. Entre jalousies, rivalités et manipulations perverses sans oublier le rôle des réseaux sociaux, tout cela rend ce thriller captivant. Six point de vue différents pour tenter de retracer les événements. Grâce à ce procédé, les lecteurs ont l'occasion d'essayer de comprendre ce qui s'est passé dans la tour cette nuit-là. Alors même si j'avais mon idée en tête, elle était bien loin de la révélation finale. Une lecture fluide, des personnages convaincants, un côté sombre porté par une légende dérangeante, font de ce thriller psychologique un ajout de poids à la série qui ne cesse d'évoluer pour le meilleur. Bonne lecture.
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Six versions, tome 4 : Le vampire d'Ergarth

Encore une ambiance hivernale pour ce quatrième roman de la série « Six versions » où Scott King, réalisateur de podcast, revient sur de vieilles enquêtes au travers du portrait de six personnages touchant de prèe ou de loin à l’affaire. Ici, il s’agit d’une jeune fille, trouvée morte de froid dans une tour, à l’orée du village où elle vivait, et était (très) connue comme créatrice de contenu sur Youtube. J’ai été prise par cette plongée très bien orchestrée dans les méandres d’un cold case, qui s’attaque aux thèmes de l’image, de la notoriété, de la jalousie, dans le domaine des réseaux sociaux.
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Six versions, tome 2 : La tuerie Macleod

Encore une fois un tome excellent qui ne laisse aucun répit ! En bref, un énorme coup de cœur !



Scott King revient sur la tuerie MacLeod : Arla, la fille ainée a tué toute sa famille à coups de marteau et a avoué les meurtres. Une question subsiste cependant : pourquoi ? En interrogeant différentes personnes Scott espère bien le découvrir…



Encore une fois j’ai été bluffée par le travail de Matt Wesolowski. Dès les premières pages il m’a embarqué dans ce nouveau podcast qui m’a captivée du début à la fin ! Alors oui on sait dès le départ qui a tué la famille MacLeod mais ce n’est pas du tout l’intérêt de ce roman. On suit Scott qui cherche pourquoi Arla, d’un coup, s’est mis en tête de tuer sa famille. Les différents témoignages dressent un portrait de plus en plus précis d’Arla et, bien qu’il serait logique de la détester pour ce qu’elle a fait, on se prend d’affection pour elle, on veut comprendre. Jusqu’au bout l’auteur nous tient en haleine et frappe fort avec sa révélation finale : chapeau !



La psychologie des personnages est énormément travaillée. On entre dans la tête de chacun d’entre eux grâce aux questions pointues de Scott à chaque épisode et j’ai trouvé ça terriblement passionnant ! On se rend compte que tout le monde peut avoir une influence bonne ou mauvaise sur quelqu’un même en très peu de temps que ce soit dans la vraie vie que sur les réseaux sociaux !



Le style de l’auteur est très oral, j’ai vraiment eu l’impression d’écouter un podcast alors que j’étais en train de lire simplement le roman. Il y a très peu de descriptions et pourtant le peu présent permet de nous situer parfaitement dans le roman, de bien visualiser les choses. On a le temps de faire notre propre avis sur l’histoire, de mener l’enquête nous-même : c’est terriblement immersif ! J’adore et j’en veux encore !



En bref, ce fut encore une superbe lecture, j’adore l’originalité de cette série qui est très sombre, qui touche à ce que l’humain a de pire en lui avec brio ! J'ai l'impression qu'à chaque tome, on plonge un peu plus dans la noirceur et j’ai d’ores et déjà hâte de lire les suivants !
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Six versions, tome 3 : Le disparu du Wentsh..

Troisième tome de la série « Six Versions », « Le disparu du Wentshire » est tout aussi réussi que les précédents. Le principe reste le même, celui d’un podcast en six épisodes traitant d’un cold case et animé par Scott King. Chaque épisode donne la parole à un témoin différent, chacun donnant sa version des faits.



« Le disparu du Wentshire » c’est Alfie Marsden. Il a disparu le soir de noël 1988 dans la forêt du Wentshire, un lieu connu pour ses nombreuses légendes de sorcières, de fées et de lutins.



« Alfie Marsden. Un nom que tu connais, comme beaucoup de gens. Même ceux qui sont nés après le drame ont entendu parler de lui. Le petit garçon qui s‘est volatilisée en pleine forêt. »



Ceux qui ont déjà lu les deux premiers tomes de la série ne seront donc pas perdus avec celui-ci. La trame du récit est similaire aux précédentes, l’intrigue qui semble d’abord insoluble connait progressivement des révélations et des avancées au fil des différents témoignages. On perd donc l’effet de surprise du premier tome mais l’auteur arrive pourtant à capter l’attention du lecteur grâce au dynamisme du récit fait d’interviews entrecoupées des commentaires de Scott King. Toujours aussi efficace et prenant.



Le format du podcast et des témoignages permet à l’auteur de travailler sur la psychologie de ses personnages puisqu’une grande partie de la résolution de l’intrigue repose sur les éléments que ceux-ci finissent par dévoiler petit à petit. C’est évidemment parfois un peu prévisible mais je préfère les énigmes qui se résolvent logiquement sans coup de théâtre de dernière minute, genre « Ah ah… Vous ne l’aviez pas vu venir celle-là !! ».



« La tuerie Macleod » installait une atmosphère inquiétante et mystérieuse, c’est de nouveau le cas ici grâce à cette forêt du Wentshire, terre de contes et de légendes. Les esprits qui semblent habiter ces lieux auraient-ils un lien avec la disparition d’Alfie ?



« Chez nous, ces créatures ont pas mal de noms : púca, sidhe, gobelins, fées, lutins… Au pays de Galles, puisque c’est l’affaire qui t’intéresse, on les nomme Tylwyth Teg, le « petit peuple ». Quel que soit le terme, on les considère comme des esprits ayant élu domicile dans la nature. Les déranger se paye au prix fort. »



Un troisième tome que j’ai de nouveau lu avec intérêt d’autant qu’il laisse entrevoir un peu de la personnalité de Scott King qui jusqu’ici était restée très secrète. Le quatrième est déjà sorti en France, je pense le lire prochainement.
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Bienvenue sur Six versions, le podcast animé par Scott King.



Cette première série d'épisodes nous emmène au Mont Scarclaw, où Scott vient réouvrir une plaie vieille de 20 ans.



Chaque témoignage nous permet d'obtenir des éléments nouveaux, des confirmations ou au contraire des contradictions, ce qui nous donne l'occasion de nous sentir vraiment concernés par cette affaire.



De plus, chaque personnage a ses petites spécificités de langage, ce qui rend le podcast presque réel.



Je conseille vivement cette lecture, il s'agit ici d'une approche totalement différente du polar, qui ne plaira pas à tout le monde je le conçois, mais qui vaut sincèrement le coup de se laisser tenter.
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Six versions, tome 4 : Le vampire d'Ergarth



« Un corps gelé



Une ville hantée



Un défi mortel



Six histoires



Où est la vérité «





Le défi MDSJ : Morte dans six jour



» créature de la nuit



Écoute ma prière



Mon but est ton défi



Luttons pour ma chair »



Si tu me suis tu sais que j’ai eu un gros coup de cœur pour cette série novatrice, dans l’air du temps, réaliste et rudement bien menée. Dans ce quatrième tome, Scott King est devenu plus accessible. Il affronte la réalité au grand jour, il mène tous les entretiens à visage découvert.



Son podcast l’a révélé, il revient sur les faits d’un cold case tels qu’ils se sont produits.



Un podcast exhumant d’anciens dossiers de meurtres, des disparitions non résolus, derrière chaque crime il dépoussière les tombes. Aujourd’hui c’est une affaire classée qu’il va décortiquer. Et j’ai aimé cette tournure nouvelle aux trois précédentes.



Ici il remet à la une, le meurtre de Lyzzie Barton, un meurtre sauvage, incompréhensible, d’une barbarie extrême dans cette petite ville. Les meurtriers ont été arrêtés, pourquoi ouvrir à nouveau cette enquête ?



Elle incarne le modèle à suivre…la fille adorable, la fille irrésistible.



Six versions



Six points de vue



Scott va redessiner les contours de l’histoire d’Élisabeth pour essayer de comprendre cette mort, cette décapitation…



Une enquête qui ouvre à nouveau les blessures du passé à peine refermées, un meurtre sordide mettant en cause les réseaux, ce que l’on est prêt à faire pour la notoriété, se façonner une image au détriment de chacun. L’histoire d’une jeune femme belle et gentille, ambitieuse mais souvent les apparences sont trompeuses et quand le vernis s’écaille, la réalité est bien plus glauque.



De nos jours l’essentiel se passe sur le Net. Gommer les aspérités de sa vie pour se confirmer à un idéal inaccessible…on ne sait jamais qui vous observe.



On tend vers un appauvrissement relationnel. Au règne des apparences et d’un narcissisme sans limite.



Élisabeth était elle une jeune femme belle et célèbre tuée par trois sinistres voyous, ou bien ces derniers ont ils suivi la trajectoire d’une créature égoïste et superficielle qui a récolté ce qu’elle avait semé.



Six versions c’est aussi un roman d’atmosphère, Tankerville est sans âme, un endroit sinistre ou le vent s’engouffre dans les pics rocheux, ou les cris fantomatiques des mouettes accentuent la tension. Les éléments et la faune se sont donnés rendez vous pour créer un lieu de désolation, de peur.



La tour est un endroit déplaisant. Falaise offerte aux éléments, les flots ne s’apaisent jamais. Le vent est encore plus froid, plus Incisif.



Le malaise est croisant, l’impression d’être épié, d’une présence maléfique, cela fait froid dans le dos. Un lieu où les croyances vont bien au delà de de la fiction, des suppositions, le vampire d’Ergath pour des jeunes psychologiquement fragiles devient une entité à éradiquer, cela devient une obsession.



La grande ruine noire de Tankerville qui distingue Ergarth des autres villes, les habitants la surnomment la tour du vampire, maudite, vent glacial venant de l’oural, une ville sans âme.



Une excellente lecture pour moi j’ai beaucoup apprécié retrouver Scott King. Une histoire totalement indépendante des autres mais je dirai malgré tout de lire dans l’ordre, vous pourrez découvrir, Scott, sa psychologie qui évolue au fil des podcasts.



Envoyez des 👍, abonnez vous, j’en ai besoin, les likes sont des preuves d’amour, et je ferai n’importe quoi pour qu’on m’aime…



J’ai un trou noir à la place du coeur, un vide qui se remplira de n’importe quoi, de n’importe qui…. parce que c’est ce que tout le monde veut. Aimer et être aimé.



Ce que tout le monde veut.



Pas vrai les amours?



Matt Wesolowski dépeint admirablement notre société, la consommation excessive des réseaux, la fascination que ceux ci peuvent avoir, les célébrités que l’on porte, et que l’on détruit du jour au lendemain, la jalousie, la haine, la manipulation des « singes volants « . Une recherche, une analyse pointue, ainsi qu’une psychologie fine des protagonistes.



En deux m(o)aux (ts)



Douloureux et dérangeant



Vous avez déjà lu « six versions »?



Si c’est le cas qu’en avez vous pensé ?
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Un renouvellement très intéressant du livre de thriller : un podcast écrit sur une disparition qui a eu lieu 20 ans plus tôt.



Le début est un peu déroutant : il faut attraper la "mécanique" de lecture du podcast mais cela se fait d'autant plus facilement que cette construction rythme très bien le récit. On passe du récit des évènements à des interviews en passant par des réflexions personnelles et des adresses directes aux lecteurs. C'est vraiment dynamique et très agréable.



Les six versions du titre correspondent aux six personnes qui vont faire l'objet d'un épisode du podcast, le lecteur avance dans l'intrigue au rythme de ces récits qui permettent, chacun, de lire l'intrigue sous un angle différent. On se prend à revenir quelques pages en arrière pour se remettre en mémoire un passage qui ne semble pas coller avec l'interview que l'on est en train de lire et, au fil des pages, on mène un peu notre propre enquête.



Un très bon moment de lecture (même si la fin n'est pas époustouflante) avec cette construction originale. Je lirai les suivants avec grand plaisir.



Et mention spéciale pour l'illustration de couverture qui colle parfaitement au livre.
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Six versions, tome 2 : La tuerie Macleod

Deuxième tome de la série « six versions », je l’ai cependant lu après le troisième car je me suis emmêlée les pinceaux dans ma PAL, mais ce n’est pas du tout gênant.

Le principe est toujours le même: Scott King, auteur de podcast, déterre un cold case et fait une enquête en six épisodes, en suivant les interprétations de six témoins.

Dans le cas présent, Scott King enquête sur le meurtre de la famille MacLeod par leur fille Ayla, qui est depuis lors enfermée dans l’unité psychiatrique d’un hôpital spécialisé.

L’enquête est toujours brève, les six épisodes du podcast donnent un vrai rythme à l’histoire. Des pistes inquiétantes, une coupable connue qui voit des personnages ultra flippants, des rumeurs et des médisances viennent alourdir une affaire que l’on croyait bouclée d’avance, c’est un tour de force que l’auteur nous offre en pâture.

J’ai trouvé ce tome bien meilleur que le premier (et moins bon que le troisième vu que je me suis trompée dans l’ordre de lecture…!) mais un vrai tour de force de faire une enquête en mode Fox Mulder alors qu’on croyait tout savoir dès le début… bref, un excellent moment de lecture.
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Six versions, tome 3 : Le disparu du Wentsh..

Le 24 décembre 1988, Sorrel Marsden ramène chez lui son fils, Alfie, âgé de 7 ans, de chez son ex-compagne. Alors qu'il entend un bruit étrange dans le moteur, il s'arrête sur la route qui traverse la forêt du Wentshire, laissant son fils endormi dans le rehausseur. À 23h55, l'assistant de régulation du 999 reçoit un appel affolé. Alfie s'est, semble-t-il, volatilisé. Malgré des recherches et des battues, le gamin restera introuvable et sera déclaré mort en mars 1995. à la suite de ces événements, la majeure partie de la forêt, déjà témoin d'événements étranges et mystérieux, sera fermée au public. Des années plus tard, Scott King, auteur du podcast Six versions, reçoit une lettre lui suggérant de se pencher sur cette tragique histoire. Comme à son habitude, il fera témoigner six personnes, plus ou moins liées à cette disparition...



Célèbre pour ses podcasts qui ont pour but, comme il le dit lui-même, de « dépoussiérer les tombes », Scott King se penche cette fois sur l'histoire du disparu du Wentshire, Alfie Marsden. Si son émission n'a pas pour vocation de résoudre un mystère, elle tente, cependant, d'éclaircir les ombres l'entourant. À chaque auditeur, alors, de se faire son propre avis, en échafaudant ses propres théories, chacun en proie à ses doutes et ses convictions. Dans cet épisode, Scott King donnera, notamment, la parole à un ancien ami et une ex-copine de Sorrel ainsi qu'à ce dernier et Sonia, la mère d'Alfie. Le procédé est, cette fois encore, parfaitement maîtrisé et Matt Wesolowski sait distiller, intelligemment et avec parcimonie, certaines révélations, ménageant ses effets et semant parfois le doute. Cet opus brille, notamment, par ses mystères, son ambiance angoissante aux allures de conte, ses thèmes abordés (l'emprise, les violences conjugales...) et son épilogue pour le moins surprenant et poignant. L'auteur renouvelle le genre du roman noir avec ce procédé narratif particulièrement captivant. L'on se réjouit, d'ailleurs, de savoir que deux épisodes vont bientôt être traduits en français.
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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

Roulement de tambour: voici qu'advient une nouvelle série policière furieusement innovante et adoubée par Télérama (oui, je suis pathétiquement prévisible et je lis Télérama).

Il s'agit de cold cases dont six protagonistes viennent témoigner: de leur récit choral doit advenir la vérité.

Alors pour ce qui est de l'innovation c'est raté puisqu'il s'agit du principe déjà testé par la reine Christie avec ses Cinq petits cochons: cinq personnages racontent une même journée -celle où un peintre fameux fut tué chez lui au milieu de ses proches- et les variations infimes relevées par le Belge moustachu lui permettent de découvrir le coupable.

Or, comme il s'agit justement de mon Poirot préféré, je me suis dit qu'il valait sans doute la peine d'ouvrir le premier tome de la série de Wesolowski.

Incontestablement, le monsieur sait y faire. Il imagine que le cold case est évoqué à l'occasion d'un podcast et il parvient à créer six voix clairement différenciées, auxquelles s'ajoute une septième individualité, celle de l'interviewer qui, par ses interventions, met en évidence les points saillants des témoignages. Ce podcaster s'appelle King, en un hommage appuyé à Stephen: l'histoire est celle d'un groupe d'adolescents dont le psychisme perturbé fait naître des monstres, à la matérialité discutable mais tout à fait horrifiques.

Sauf que Wesolowski fait si peu confiance à son dispositif qu'il le flingue avant même de l'installer. Aux témoignages policés il ajoute une voix narrative supplémentaire, parfaitement poncifiante (ça n'existe pas? Eh ben, ça devrait) et stylistiquement discutable ("Je compris alors que la situation nous dépassait. Sans que nous nous en rendions compte, la forêt dans l'ombre du mont Scarclaw s'était refermée sur nous"). Vous m'en direz tant.

Et puis, hein, forcément, y'a un twist. Alors on croyait que et en fait eh ben pas du tout c'est dingue.

Et pour faire bonne mesure y'a des explications psychologisantes parce que, si un jeune de 15 ans force un peu trop sur la picole et la fumette, c'est qu'il a un lourd secret et une soeur de 3 ans qui a disparu de la maison familiale sans que quiconque en sache rien (Fortiche). Mais non, je ne spoile rien du tout, ça n'a absolument aucune incidence sur l'histoire.

Voilà, voilà, voilà.

Je m'en voudrais d'être totalement négative: en bus, dans une salle d'attente, ou pour la pause sandwich, c'est un roman qui fera le job, et je le dis sans ironie.

Et il a eu l'avantage de me faire comprendre pourquoi ce sont les cinq cochons et non les six versions que j'aime: parce que Poirot a toutes les vertus d'un formidable psychanalyste. Comme il le répète à longueur d'enquête avec toute la fatuité dont il est capable, toutes les réponses sont sous nos yeux. Pas d'informations cachées au lecteur, pas de trémolos stylistiques, mais une vérité que nous ne voulons pas voir et qui surgit enfin, effarante et pourtant totalement logique. C'était là, depuis le début, et je ne le voyais pas.

Je ne suis pas sûre que lire des romans d'énigme (les bons, en tout cas) suffise à économiser une cure, mais on pourra commencer à épargner pour se l'offrir en évitant d'acheter la nouvelle série policière furieusement innovante adoubée par Télérama.

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Six versions, tome 1 : Les orphelins du Mon..

D'abord septique, j'ai finalement bien accroché à cette présentation différente pour une enquête policière.



20 ans après les faits, un journaliste revient sur une affaire de disparition non élucidée sous la forme d'un podcast. En six épisodes, il donne la parole à différents protagonistes. A travers leur témoignage, on assemble peu à peu les pièces du puzzle.



J'avoue avoir mis un peu de temps à me laisser happer par le récit, sûrement déstabilisée par ce format atypique. Au final, je pense me laisser tenter par le tome 2.
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