Citations de Matt7ieu Radenac (97)
On ne dit pas assez qu'il faut savoir mettre sa fierté de côté pour entrer dans un moule pour lequel on n'est pas fait. Du coup, j'essaye de briller par autre chose. Je m'habille de toutes les couleurs, n'importe comment, je force le super sourire de façade et tente de friser l'insolence... Il faut pouvoir exister en dehors de la pitié.
Manuelo :
- Si je regrette les fins ? Je ne pense pas qu'il faille les regretter, elles marquent un nouveau départ. La fin peut être une petite lumière qui illumine l'ensemble en lui donnant un sens. Je l'espère en tout cas
C’est fou comme la colère est partout. De la plus petite insignifiante à la grosse, comme si elle s’insinuait dans tous les recoins de la vie.
Puis il y a eu cette enveloppe rouge trouvée dans mon casier au refuge où je suis bénévole. Sur le coup, impossible de savoir qui l’avait mise là, mais peu importait. L’essentiel est le chemin qu’elle m’a permis de faire pour que je me calme et que je passe à autre chose. Etre en colère, ça ne peut pas durer toute la vie.
Je me souviendrai toute ma vie de cette citation: "La vraie lecture commence quand on ne lit plus seulement pour se distraire et se fuir, mais pour se trouver".
p34 : Dans les familles fictives, c'est toujours tout blanc ou tout noir, mais en réalité, les soucis pleuvent et c'est le gris qui prédomine.
Justine
Depuis, j’ai bien réfléchi. Moi aussi, j’ai envie de croire au fantastique. C’est ce genre littéraire qui sera le mien. Ma vie sera l’un de ces romans où tout peut arriver, où l’incroyable est possible et où l’on se demande toujours si c’est bien vrai. D’autres appelleront ça de la chance. Moi je sais que quelque part, quelqu’un veille … Il y a eu mes parents, Paul, et maintenant mon petit frère. J’ai repris le cahier, pour la dernière fois j’ai raturé le titre. Il était six fois Hanaé … Mes biologiques m’ont fait le plus beau cadeau des cadeux : la vie. Mes parents, eux, font tout, chaque jour, pour me la rendre belle. Finalement peu importe ces trois mois, quand je ne m’appelais pas encore Hanaé Saunier, ce qui compte, c’est ce que je vais faire de ma vie. L’amour de mes parents, les gens que j’ai rencontrés et ceux que je rencontrerai à l’avenir, les liens que je vais tisser, de nouvelles amitiés, peut-être un amoureux, et puis les livres … A partir d’aujourd’hui, j’ai une responsabilité. Je suis une grande sœur et je serai là pour veiller sur mon frère comme Paul l’a fait avec moi. Mon petit frère et moi nous avons au moins deux points communs. Un début à inventer et la chance. Beaucoup de chance …
p. 139-140
Citation choisie par Lincoln Burrows
"Je ne t'ai pas attendue neuf mois comme la plupart des mamans, mais quatre ans. Tu n'es pas le fruit de notre sang, mais celui de notre amour."
J'ai choisi cette citation car elle est vraiment touchante et nous fait comprendre que, même s'Ils ne sont pas les véritables parents d'Hanaé, c'est tout comme. L'adoption n'est pour eux qu'un détail.
L’héritage de Paul, le veilleur : Chaque livre, chaque volume que tu vois à une âme. L’âme de celui qui l’a écrit et l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. Chaque fois qu’un livre change de mains, que quelqu’un promène son regard sur ses pages, son esprit grandit et devient plus fort. C. Ruiz Zafon. L’ombre du vent.
On n'a plus d'âge, ou plutôt on a tous le même âge quand on partage nôtre amour des livres.
Chaque lectures est un voyage qui te fait réflechir, donc grandir.
Le livre de Paul est fini, de manière irrévocable. Quand on termine un livre, on en reprend un autre, et voilà. Même s’il a marqué notre cœur à jamais, on ne ressent pas tant de tristesse. La vie, elle, se clôt pour de bon, et on ne peut plus rien y changer. Je n’avais jamais pensé à cela. Cela veut-il dire que nos vies n’ont rien à voir avec les histoires des livres ? Ai-je fait fausse route depuis le début avec ma théorie ? Ma tête est en surchauffe, je deviens folle. J’aimerais tant que Paul soit là pour m’aiguiller. Il ne s’étonnerait pas de mes élucubrations, il tenterait de me faire réfléchir. Oui, c’est ça : je dois méditer, prendre du recul …
Ils m'aiment et je les aime, mais je ne connais pas le début de mon histoire. Imagine que nous soyons chacun le héros ou l'héroïne d'un livre :le livre de notre vie. Eh bien, mon livre à moi commencerait par la page 42 ! Et peut-être que je ne saurai jamais ce qui s'est passé dans les quarante et une premières. C'est comme si elles avaient été arrachées !
"Ce n'est pas une vie pour un nourrisson."
... cette citation de Simone Veil que j'adore :
"Les erreurs ne se regrettent pas, elles s'assument.
La peur ne se fuit pas, elle se surmonte.
L'amour ne se crie pas, il se prouve !"
[Prologue]
"La langue française...
Quelle chance avons-nous là...
Elle permet de parler de soi... sans tout dire de son identité. Si l'on maîtrise sa gymnastique,
on peut sauvegarder, non sans mal, le mystère.
Alors, scrutez le moindre indice, s'il vous plaît de jouer aux devinettes. Au détour d'un participe passé, d'un adjectif ou d'un déterminant, guettez !
Un "e" est si vite arrivé..."
Extrait de Disparition voyelle de Filippe Cavreini
-Tu as le droit d'en prendre plus,tu sais ?
-Oui je sais,mais je n'aime pas emprunter des livres.
"On n'a plus d'âge, ou plutôt on a tous le même âge quand on partage notre amour des livres."
Chaque lecture est un voyage qui te fait réfléchir, donc grandir.
Si j'apprenais ce qui s'est passé pendant les premiers mois de ma vie, est-ce que cela me changerait, est-ce que cela me rendrait différente ?
Vais-je parvenir à construire une existence solide si elle n'a pas de fondations ? Parfois, je me dis que je peux faire ce que je veux de ce vide, le remplir à ma façon... Mais la liberté d'inventer est effrayante aussi. Comme l'angoisse de la page blanche pour un auteur. Je suis cernée de toutes parts par un précipice...