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EAN : 9782748514261
128 pages
Syros (22/08/2013)
4.21/5   346 notes
Résumé :
Yaël Hassan et Matt7ieu Radenac

La fille qui n'aimait pas les fins

Maya est une amoureuse des livres.
Elle en a déjà cent trente-quatre ! Sa mère,
qui ne peut pas lui acheter tous les livres
de la terre, l'inscrit contre son gré à la
bibliothèque. Dans ce lieu paisible et studieux,
Maya va faire la rencontre d'un vieux monsieur
plein de fantaisie, qui l'intrigue beaucoup
et dont el... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (179) Voir plus Ajouter une critique
4,21

sur 346 notes
Maya Alvarès aime lire. Beaucoup. Elle a d'ailleurs déjà plus de cent livres dans sa bibliothèque, et voudrait en acheter bien plus encore … Mais sa mère s'inquiète de ne plus avoir assez de place dans sa chambre et décide de l'inscrire à la bibliothèque municipale pour assouvir sa soif de lecture (une louable idée, de mon humble avis !). Au grand dam de Maya qui ne peut accepter ce que cette idée représente … "Emprunter un livre et avoir à le rendre ensuite, à s'en séparer, à s'en éloigner … Impossible !"

Et pourtant, après une rencontre mystérieuse, elle va prendre goût à la bibliothèque, à la liberté de choix qu'elle représente. Et surtout, elle va dépasser un problème qu'elle n'ose révéler à personne : depuis quelques temps, elle n'arrive plus à lire les fins des histoires …

"Le fait de refermer le livre, l'histoire achevée, est un déchirement. Ils ne sont plus avec moi. Je suis de nouveau seule."

La rencontre qu'elle fait va lui permettre de mieux se connaître et de découvrir un pan inédit de son histoire familiale …

Ah qu'il est bon de lire un petit roman sur la lecture, sur le plaisir de lire, quand on est soi-même lecteur passionné : on a soudain l'impression que l'on est capable de mettre des mots sur ce que l'on ressent lorsque l'on s'immerge dans une histoire. L'impression de se couper du monde, de reprendre des forces dans le domaine de la fiction et de repartir dans la vie avec plus d'allant.

Pour Maya, la lecture est un réconfort, elle lui rappelle aussi son père et cette passion qu'ils partageaient tous les deux. Pour moi, elle est un mode de vie, une soupape de liberté : je suis toujours moi-même face aux sentiments que les livres m'inspirent, je ne me mens pas, je ne m'en cache pas, comme c'est parfois le cas dans une relation avec une autre personne.

Et comme tous les lecteurs passionnés, je ne me lasse pas d'analyser ce que la littérature m'apporte, voilà pourquoi mon article sur La fille qui n'aimait pas les fins a dérivé sur une réflexion personnelle …

Mais reprenons. Avec Maya, j'ai découvert la signification d'un mot étrange, "Signopaginophile", ou l'amour de collectionner des marque page, de toutes tailles, de toutes formes, de toutes origines. C'est bien moi, pas de doute.

Cependant, ce roman, s'il est sympathique, aborde d'autres thèmes que la lecture : d'abord le deuil d'un père, d'un fils; et puis aussi l'écriture. Car quand on aime lire, on ne peut éviter cette question essentielle : et si on écrivait ?

"Un livre, c'est le récit d'une ou de plusieurs vies, celles des héros, il y est question de rencontres, de bouleversements grands ou petits. Et si j'étais l'héroïne de mon livre et que, pour une fois, je n'empruntais pas les aventures d'autrui mais racontais plutôt les miennes ?"

Par l'écriture, Maya entame son travail de deuil en racontant ce qu'elle vit, ce qu'elle ressent. Et les deux auteurs nous livrent une belle histoire d'amour et de famille …

En bref, un roman intelligent et intéressant, à conseiller sans hésiter à tous, petits et grands. Et ceci est la fin … :)
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
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Et bien je ne vais pas y aller par quatre chemins : cette lecture est un magnifique coup de coeur !

Commençons par les personnages : Maya, jeune adolescente aimant les livres et signopaginophile (si vous voulez savoir ce que ce mot signifie, il faudra que vous lisiez le livre :P), m'a énormément plu. Dans plusieurs traits de son caractère, je me suis reconnue lorsque j'avais son âge. Elle est spontanée, secrète, dans son monde, sensible. Quant à Manuelo, il ne m'aura fallu que quelques pages pour comprendre son rôle dans l'histoire mais cela n'a gâché en rien mon plaisir. Ce vieillard a lui aussi réussi à me toucher. Et à eux deux, ils forment un duo à la fois particulier et très attachant !

Passons ensuite à l'histoire : ne vous méprenez pas, ça va beaucoup plus loin qu'une simple rencontre entre un vieux monsieur et jeune fille. Les auteurs font passer de nombreux messages au travers de leur récit en abordant pas mal de sujets importants faisant partie de la vie. Ils invitent à la réflexion et, pour les plus jeunes je pense, à la prise de conscience par rapport à pas mal de choses. Pour moi, le texte est réfléchi et travaillé. Rien n'est laissé au hasard... pour notre plus grand plaisir !

Enfin, parlons de l'écriture : je l'ai trouvée très belle et tout comme le fond du texte, la forme est réfléchie et travaillée. Il y a quelques touches d'humour et les mots compliqués sont expliqués dans l'histoire même.

Mon seul regret ? Qu'il n'y ait pas quelques pages de plus afin de rester un peu plus longtemps dans cette si belle histoire ! Mais après tout, "Les personnages ne sont que des héros de papier que l'auteur te confie. Une fois qu'il a lâché son texte, ils ne lui appartiennent plus, ils évoluent selon tes idées à toi. Ils vivent d'autres aventures que tu peux imaginer..." C'est pas moi qui le dis, ce sont les auteurs ! Alors c'est décidé : je ne suis pas du tout déçue par cette fin mais j'ai bien envie de faire vivre les personnages un peu plus longtemps... Je laisse donc mon imagination s'en charger :).

En quelques mots :

Ce livre est une réussite à part entière ! Il y a une telle qualité que ce soit au niveau de l'écriture ou de l'histoire, une telle finesse ! Les personnages sont attachants, l'histoire est magnifique, l'écriture est très belle. Vous pouvez donner ce livre à lire sans aucune crainte à de jeunes lecteurs (âge conseillé : à partir de 10 ans). Je pense même que lire ce livre avec eux pourrait être très bénéfique, ouvrir la discussion sur beaucoup de choses. Bref, c'est un gros coup de coeur et je vous encourage vivement à découvrir cet ouvrage.
Lien : http://books-all-around.blog..
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Je connaissais déjà Yaël Hassan, une auteure jeunesse que j'aime vraiment beaucoup, le dernier en date lu par ma souricette ado et moi-même « Suivez-moi jeune homme » est un vibrant hommage aux mots oubliés (je pense que j'en ferai bientôt une chronique) « La fille qui n'aimait pas les fins » est un hommage aux livres, mais pas seulement, j'y reviendrai ensuite.
Matt7ieu Radenac, je le connaissais par ses illustrations, en lisant le roman il est impossible de deviner qui a écrit quoi, un très très beau roman en duo.

Maya est une jeune collégienne qui aime les livres, sa maman décide de l'inscrire à la bibliothèque, comble de l'horreur pour Maya « Emprunter un livre et devoir le rendre ensuite, à s'en séparer, à s'en éloigner… impossible » elle s'y rend, mais à reculons, cet endroit qu'elle n'aime pas elle va très vite l'apprécier, non pas uniquement pour les livres, mais parce qu'elle y fait la connaissance d'un vieux monsieur, Manuelo, une amitié démarre très vite entre eux, Maya se sent en confiance en sa présence, comprise, qui est Manuelo, pourquoi se lie-t-il avec Maya c'est une des pistes que le livre vous invite à découvrir.

Je dis « une des pistes », car ce roman traite de nombreux sujets, j'ai retrouvé dans ce roman ce que j'aime chez Yaël Hassan, à partir une intrigue, ici, pourquoi Maya n'aime pas les fins (et je ne vous le dirai pas), elle exploite plusieurs thèmes qui poussent à la réflexion, autant pour les jeunes lecteurs que pour les adultes.
Dans « La fille qui n'aimait pas les fins » les auteurs nous font passer de nombreux messages, la passion des livres et leur importance dans une vie de lecteur, le deuil, la difficulté de trouver sa place dans une famille recomposée, l'importance de la communication, l'orgueil qui cause souvent bien plus de tort que de bien, les regrets, le temps qui passe, l'amour filial, la figure paternelle dans une famille, etc.
Les auteurs nous font passer de très beaux messages à travers une très jolie histoire.

Je me suis fortement liée aux personnages, surtout aux 2 principaux protagonistes, Maya et Manuelo. Je me suis retrouvée en Maya, spontanée, sensible, plutôt solitaire elle se réfugie dans ses livres, elle essaie de trouver sa place parmi ses copains de classe et sa famille. Manuelo, un écrivain célèbre est un vieux bonhomme attendrissant, je ne peux pas vous dire pourquoi il m'a attendrie (il faudra lire le livre pour ça) je peux juste vous dire que son amour des mots, des livres, sa tendresse pour Maya, en font un personnage très attachant.
Ce duo improbable est très touchant.
Les personnages secondaires sont peu nombreux, mais habilement décrits, la maman de Maya, son beau-père Jim, Thomas, un des protagonistes est présent sans vraiment l'être, je ne révélerai pas qui (encore une fois il faudra lire le livre ^-^).
Les adultes présents dans le roman ne sont pas moralisateurs, certes des messages importants passent, mais exprimés avec beaucoup de psychologie (le respect du jeune, pas de jugements prononcés à la hâte).
C'est un des points forts de Yaël Hassan, ses sujets sont toujours traités avec beaucoup de justesse et d'habileté et correspondent au mieux aux préoccupations des jeunes.

J'ai adoré l'écriture, on alterne les chapitres du point de vue de Maya et de Manuelo, c'est très bien réussi, le langage est différent selon le personnage auquel est dédié le chapitre. Cette alternance de point de vue nous permet de comprendre les tenants et aboutissants de l'intrigue avant les protagonistes, on n'a qu'une seule envie c'est de tourner les pages afin de voir évoluer la relation entre Maya et Manuelo.
La mise en page est très travaillée, les jeunes lecteurs aimeront d'autant plus ce livre que certains des messages sont échangés par email, on cite même Facebook pour discuter en messagerie instantanée, quelques illustrations parsèment le texte, à la fin on trouve un échange de cartes postales. Il n'y a aucune monotonie, c'est fluide, bien pensé autant dans le fond que dans la forme.
Comme dans la plupart (je ne les ai pas tous lus) des livres de Yaël Hassan elle glisse des mots moins courants (signopaginophile, indicible, etc.), mais les explique dans le texte.
Une façon de faire que j'apprécie beaucoup, les jeunes lecteurs (et peut-être même les moins jeunes) apprennent ainsi des mots souvent oubliés (j'ai une ado à la maison, ouvrir un dictionnaire elle ne le fait pas), dans ce roman il n'y en a pas besoin, une façon de lire et d'apprendre sans s'en rendre compte.

Un roman que je vous conseille, pas pour le suspens, on comprend très vite ce qu'il va se passer, mais pour la douceur et l'amour qui se dégagent de ce livre. L'amour familial, l'amour des livres et de la lecture.

C'est un roman jeunesse, mais qui devrait être lu par le plus grand nombre, l'aspect jeunesse ne m'a pas du tout dérangé, il plaira à tous les amoureux et passionnés des livres comme je le suis et pourquoi pas à ceux qui ne comprennent pas cette passion…

Lien : http://luciebook.blogspot.be..
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Quelle jolie découverte ! J'ai vraiment beaucoup aimé la fraicheur et l'humanité qui émaillent ce récit d'un bout à l'autre. Une fois de plus, Yaël Hassan touche au coeur grâce à une histoire sensible construite avec finesse et intelligence. Aidée en cela par un jeune auteur, Matt7ieu Radenac. Ils nous offrent un récit choral à quatre mains qui plaira sans nul doute aux jeunes lecteurs.

Maya a hérité la passion des livres de son papa qui lui lisait une histoire chaque soir. Mais dans son entourage, personne ne semble partager cette passion. Sa mère ne lit que des ouvrages sur les oiseaux migrateurs et son beau-père préfère le foot. le jour où elle rencontre à la bibliothèque un vieux monsieur qui la comprend, une amitié réelle se noue entre eux. Elle qui n'aime pas achever ses livres, par peur d'être déçue de la fin, va apprendre grâce à Manuelo qu'un écrivain peut surprendre ses lecteurs et que la fin n'est en fait qu'une étape.
Dans les conversations qu'ils partagent, ils vont échanger des points de vue très intéressants sur la lecture, les livres, les écrivains et les lecteurs. Mais aussi se découvrir, apprendre à se connaitre et créer des liens inattendus.

Ce roman incite à la réflexion sur de nombreux sujets (la communication familiale, l'hérédité, la littérature, l'amour…) et défend à la fois la langue française et la lecture. Les personnages sont bien cernés, leurs sentiments bien décrits et les adultes sont présentés avec des failles, capables de commettre des erreurs mais aussi d'aimer et de pardonner. Une approche intéressante et importante pour les enfants.
L'alternance des points de vue qui nous sont donnés à travers les pensées de Maya et Manuelo ou leurs échanges de mails est aussi un des aspects attrayants du récit.

Un premier roman de cette rentrée littéraire 2013, édité chez Syros, qui est aussi pour moi un premier coup de coeur.

Lien : http://argali.eklablog.fr/la..
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Comme beaucoup de lecteurs je pense, c'est le titre qui m'a amené à lire ce roman.
Au début, l'histoire semble très simple et pour un lecteur adulte, le pot-aux-roses est découvert dès les premières pages. Mais j'ai vraiment apprécié le cheminement de ce duo atypique, les liens qu'ils nouent petit à petit, le secret de famille dont on découvre peu à peu les tenants et les aboutissants. Et finalement cette fin tout en joie de vivre et en partage.
C'est frais et ça fait du bien. Alors certes c'est cousu de fil blanc et peu réaliste mais ce n'est pas ce qu'on demande à ce genre d'histoire d'amour filial entre mère et fille, entre grand-père et petite-fille... Beaucoup de thèmes très intéressants et assez poignants sont abordés en douceur : le deuil, le remords, les familles recomposées, la difficulté de se faire sa place. Tout ça avec en toile de fond l'amour des livres et de la littérature. Un petit bonbon acidulé à laisser fondre sur la langue.
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critiques presse (1)
Ricochet
10 décembre 2013
Ce roman bon enfant sait brasser des thématiques familiales modernes et les mettre en regard avec les notions de littérature et de lecture, à mon goût toutefois pas assez accentuées (exemples de livres, etc.) A découvrir avant 13 ans.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
- Comment faites-vous pour finir vos livres?
- Il est toujours difficile de terminer un livre. Au fur et à mesure que l'on avance dans l'écriture, on sait que l'on s'achemine inexorablement vers la fin et que ce sera forcément un déchirement.
- Mais à quel moment savez-vous si la fin que vous avez choisie plaira aux lecteurs?
- Je termine un livre quand je pense avoir accompagné les personnages au plus loin et qu'il est donc temps, pour moi, de les abandonner. Quant à savoir si la fin choisie plaira à mes lecteurs, je ne me pose pas la question. C'est au lecteur de prendre le relais, d'en décider.
- Est-ce que ça vous arrive parfois de regretter une fin, d'avoir envie d'en changer?
- Ca se pourrait effectivement. C'est pour cela que j'évite de relire mes livres une fois qu'ils sont publiés.
Elle rit. Les élèves aussi. Mais, à la nuque de Maya, je sens qu'elle n'est pas satisfaite.
La preuve, voilà qu'elle lâche soudain, dans un souffle:
- Moi, je ne lis jamais les fins.
Silence. La jeune femme qui me fait face me semble ravie de l'échange.
Imperturbable, Maya poursuit:
- Je lis jusqu'au moment où je sens que je n'ai pas envie de savoir plus. UJe mets alors un marque-page à l'endroit où j'ai décidé de m'arrêter.
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Je reste interloqué. Un auteur de littérature jeunesse. Alors, que suis-je, moi ? Un auteur de littérature vieillesse ? Quelle horreur ! Un écrivain n'est-il pas un écrivain tout court ? Que sont Daniel Defoe, Antoine de Saint-Exupéry, Jules Verne, Alexandre Dumas, Alphonse Daudet, Jules Renard, Michel Tournier ? Ne sont-ils pas tout simplement de grands écrivains ?
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Les bibliothèque me font toujours cette impression étrange : je les déteste et en même temps je dois avouer que j’apprécie leur calme, leur ambiance studieuse, le rayonnage débordant de livres dans lesquels, s’ils m’appartenaient…
Mais ils m’appartiennent pas !
Là est tout le problème…
Emprunter un livre et avoir à le rendre ensuite, à s’en séparer, à s’en éloigner… Impossible !
- Tu ne peux tout de même pas acheter tous les livres de la terre ! a décrété cette semaine ma mère, excédée.
Eh bien si, justement ! Je les veux tous. Je veux tous les livres de la terre !
- Nous irons t’inscrire à la bibliothèque cet après-midi. On ne peut plus suivre financièrement.
- Maman, je ne demande rien d’autre, moi, comme cadeau, que des livres !
- C’est vrai, Maïa. Mais tu n’as plus de place dans ta chambre.
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Quand je lis, je tisse des liens avec les personnages, je les apprécie, les déteste et des fois les aime. Et le fait de fermer le livre, l'histoire achevée, est un déchirement.
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- Si tu ne vas pas jusqu'à la fin du livre, tu ne laisses pas à l'auteur la possibilité de te surprendre.
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