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Citations de Maude Rückstühl (28)


Maman, maman ! Comment s'appelle l'affreux lutin caché sous mon lit ?
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- Tuer et pour moi ce que l'entraînement est à un athlète. Je ne dois pas perdre la main, alors parfois, il me faut sacrifier des innocents. Tout cela, je le fais pour toi. Pour accroître ma puissance, te protéger et réaliser tes rêves... ne l'oublie jamais et témoigne-moi une gratitude éternelle. p51
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La meilleure façon de combattre un fou, c'est de l'être plus que lui.
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D'un point de vue ésotérique, Maria incarnait le talisman de sa sœur, la moitié de son cœur...
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En attendant, elle avait appris qu'il ne servait à rien d'appréhender, car l'appréhension diffusait des ondes négatives qui suffisaient à matérialiser les mésaventures.
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La confiance en soi n'est rien sans l'intelligence.
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Le hurlement d'Yvanha, déchirant, vibrant de détresse, avait parcouru des centaines de mètres et aboutit droit dans les entrailles de Josefina. Elle savait maintenant. Un horrible sort s'était abattu sur l'amour de sa vie. L'un de ses pires cauchemars avait triomphé...
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- Les jumelles viennent d’un autre monde, ma chère. Tu as été destinée à porter deux magnifiques êtres et à leur insuffler la vie. Des êtres d’une extrême interdépendance. (Il s’arrêta pour observer Yvanha dans le blanc des yeux.) Vois-tu ce que je veux dire ?
Trop commotionnée pour répondre, la femme, dont le silence éloquent invitait son ami à poursuivre, attendit, impuissante et coincée dans la pupille d’une tornade où rivalisaient inquiétude et détresse.
- Je crains que leurs âmes soient fusionnées au point de n’en former qu’une, et que si l’une meurt, l’autre…
- Suivra…, acheva Yvanha, profondément accablée.
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- C’est du jamais vu ! s’exclama-t-il. L’une est brune et l’autre, pâle…
- La tourmaline et le diamant, murmura la mère, en guise de premiers mots depuis son mutisme.
- Oh, ma douce, tu as retrouvé la voix ! se réjouit Enam, surfant sur la même vague euphorique. Comment les appelle-t-on ?
Il ne prit guère de temps à Yvanha pour entendre ce que les anges lui avaient susurré à l’oreille :
- Maria pour la Noire, et Lucia pour la Blanche.
- La sainte et la lumière, murmura Enam dans un ébahissement pensif.
- La sainte lumière, renchérit Yvanha plus confiante que jamais. Rien ne pourra éteindre leurs âmes.
- Oui, elles veilleront l’une sur l’autre, compléta Enam.
- Tu as tout compris, mon amour, conclut sa bien-aimée, le cœur gonflé d’adoration en voyant sa progéniture chérie.
Sa béatitude l’avait immunisée contre l’inquiétude de savoir le lutin rôder.
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Certes, Enam et Yvanha n’auraient pu trouver étoile plus brillante pour démarrer leur nouvelle vie. Le couple nageait dans un tel bonheur qu’il en oublia le lutin et l’aigle, quoique, durant les insomnies que lui coûtaient les mouvements incessants du bébé, Yvanha les revît clairement et essayât chaque fois de se convaincre de leur irréalité… tout comme celle de la fameuse montre en or qu’Enam jurait dur comme fer n’avoir jamais trouvée lorsqu’il avait récupéré son manteau.
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- Bonsoir, belle demoiselle. Que signifient ces pleurs qui chavirent mon cœur ?
La voix aigre et grinçante s’apparentait à une charnière mal huilée.
De stupeur, Yvanha retira ses paumes mouillées de sa figure et tomba face à face avec le visage verruqueux sillonné de crevasses purulentes et nauséabondes d’un petit homme verdâtre.
Un lutin. LE lutin !
D’abord, une terreur indicible de voir cet être anormal – cette créature fantastique matérialisée, elle la craignait, d’un délire sévère – apparaître, comme cela, tout bonnement devant elle, pressa son cœur et trancha sa respiration.
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- Tu sais, Yvanha… Je n’étais pas censée t’avoir. Mais ce lutin est arrivé un jour où je désespérais de ne pouvoir t’avoir dans mon ventre. Ton papa et moi nous aimions, mais notre amour ne suffisait pas à créer une vie. (Elle retira les mains du visage de sa fille et tritura le drap.) Écoute, je ne saurai jamais si ce lutin était le fruit de mon imagination ou s’il a vraiment existé, mais, en tout cas, il m’a parlé et il m’a proposé de réaliser mon rêve le plus cher.
- Celui de m’avoir ? avait deviné l’enfant avec une lueur d’amour dans les yeux.
Touchée, Josefina lui avait acheminé un regard reconnaissant.
- Oui, exactement.
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Ce fût là l'encre de son plus grave mensonge.
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En fait, les punaises de lit sont de petits insectes qui se cachent dans les oreillers et évidemment, comme leur nom l'indique, dans les lits. Elles sucent le sang des dormeurs.
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L'honnêteté de son mari, son attitude positive et sa sensibilité l'avaient touchée. C’était un homme travailleur et méthodique. Il l'aimait et aurait décroché la lune pour elle. Que pouvait-elle espérer de mieux? Elle choisit de laisser tomber la compagnie de télévision et de prendre la journée pour s’arrêter à l’aspect intérieur de la demeure, occasion qui, faute de temps, ne s'était pas présentée depuis leur emménagement.
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Il fallait bien qu’il le reconnaisse : les rejetons de la Prémonition Mère, toujours aussi indescriptibles, grandissaient à une vitesse affolante et suçaient son attention, son énergie. Il se savait tendu et hier, durant le repas, sa conscience, l'espace d'un fugitif moment, s'était défilée. De cet instant sa mémoire conservait une trame vierge. Décidément, ces créatures ténébreuses s’activaient à le rendre fou, et pour cause, elles se nourrissaient de ce qu'elles cultivaient : la folie.
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À quoi bon se leurrer? Leur mariage dérapait et défonçait le garde-fou d'un vertigineux ravin. Avec un peu de chance, le téléviseur s'incorporerait aux instants privilégiés de leur temps conjugal, en agissant comme un hypnotique salutaire.

 
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Si les surnoms tels que mon poussin, mon lapin, mon sucre d'orge, mon cœur en sucre avaient perdu leur popularité au cours des années, ils n’en demeuraient pas moins utiles dans les moments de tension pour apaiser sa tendre moitié.
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Il faisait semblant d'être heureux. Elle le voyait à ses sourires factices, à sa tendance exagérée à dédramatiser les tracas quotidiens. Il séquestrait son bonheur. Et, s'il arrivait à l’otage de fuir, et à son ravisseur de l’agripper? Et si la vigueur de ce dernier ne se renouvelait pas? Si elle s'étiolait? C’était sa grande crainte; elle avait peur de le voir, à la longue, se transformer en homme alangui, terne, presque mort. Faith ressentait le faux-semblant de son bien-aimé et cette affectation l'attristait et amplifiait son sentiment d'avoir agi en pure égoïste.
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Des loups? Tu déconnes! À ta place, je me méfierais plus des cigales et des criquets que de n’importe quelles bêtes à dents! Tu les entends? Ça crisse comme ça depuis notre arrivée. En plus, pour le peu que je m'y connaisse, ces bestioles ne chantent que quand il fait très chaud. Il y a un mois, il faisait à peine vingt degrés Celsius. C’est insupportable.
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