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Les Contes interdits tome 16 sur 35
EAN : 9782898082498
182 pages
Ada éditions (12/10/2020)
2.87/5   216 notes
Résumé :
Rumpelstiltskin, démon du petit peuple, pourchasse Lucia avant même sa naissance. Son œil malveillant se délecte de sa lumière depuis la nuit des temps.

Maman, maman, quel est son nom ? Comment s'appelle l’affreux lutin qui se cache sous mon lit ?

Exerçant des chantages émotifs savamment orchestrés, Rumpelstiltskin ensemence l’angoisse, engendre la folie et récolte la mort.

Comment une mère peut-elle espérer sauver ses en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
2,87

sur 216 notes
J'avais grand hâte de lire ce tome et je suis finalement déçue. J'adore ce conte, j'adore le principe du « voeu empoisonné », le fait que la princesse demande quelque chose et ne pense pas réellement aux conséquences, à la contrepartie… et ça m'a vraiment manqué ici. On a une femme qui est sauvée et à qui on demande une contrepartie qu'elle paie (la nourriture) mais ensuite Rumpel la force à lui devoir quelque chose, on ne peut donc pas parler d'un échange (même inégal) puisque la femme n'a pas le choix. Ce n'est qu'un monstre de plus qui terrorise et prend ce qu'il désire. de ce côté, je trouve que le conte est amoindri, on a perdu un aspect très intéressant qui aurait certainement pu donner une meilleure histoire, avec une véritable culpabilité de la femme, par exemple, donc des enjeux plus psychologiques.

L'histoire m'a laissée dubitative, je l'ai trouvée trop simple et trop lente. Il ne se passait pas tellement de choses, le récit m'a semblé décousu et pas extrêmement construit… J'ai un peu eu le sentiment de lire une ébauche, comme si le texte méritait d'être davantage travaillé. En revanche, l'écriture était riche, avec de nombreux détails, mais ici j'ai eu un problème car je n'ai pas adhéré. Je ne suis pas entrée dans le livre, je n'ai pas ressenti d'angoisse ou d'appréhension, l'écriture ne m'a pas convaincue, elle me semblait décalée par rapport au récit… Bref, c'est dommage, ce n'est pas à mon goût.

Je ne doute pas que d'autres pourront apprécier, on retrouve tout de même la violence et l'horreur caractéristiques de cette série, mais pour moi ce tome est en-dessous et je suis bien contente de ne pas avoir commencé ici ou je n'aurais certainement pas continué la série.
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*** Essayer de prononcer son nom : Rumpelstiltskin***


Voici le troisième Conte Interdit que je lis.
Il avait pourtant très bien commencé, et je me suis dit : Voilà, on est vraiment dans un Conte comme on pourrait se l'imaginer, avec ce petit brin de terreur qui va bien avec ... et ce petit lutin terrifiant !
Et ... patatras ! A la moitié du livre, l'histoire part en vrac et je décroche complètement de l'histoire !
Qu'à donc fait Maude Rûckstühl pour partir ainsi dans tous les sens avec son histoire qui n'a plus aucun intérêt ?
Le début de l'histoire se passe en Roumanie, en ayant l'impression d'être dans les temps anciens puis ... tout d'un coup on se retrouve de nos jours avec tout le modernisme alors que l'héroïne à tout simplement déménagée ...
L'histoire alterne les styles, on se sens complètement largué tant il y a un fouillis pas possible.
L'arrivée de la Petite Fille aux Allumettes dans l'histoire n'a aucun sens, et ce melting pot entre horreur, fantastique, spiritualité et ce côté astral m'a déstabilisé la lecture.
La deuxième partie est un échec total, sans parler de la fin ... fade, sans réponse.
Dommage ça avait bien commencé et j'espère que l'auteure trouvera l'inspiration de se réinventer sans tout mélanger.



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Oh la la. Je ne suis pas du tout convaincue. Je ne connais pas le conte de base donc déjà j'ai bien du mal à cerner ce qui fait partie de l'histoire et ce qui est « ajouté ». Niveau histoire : confus et complexe dans mon esprit j'ai eu beaucoup de mal à suivre et à comprendre la logique de la chose.
Niveau style : pas le mien. Des mots recherchés (certes) mais inappropriés car cela donne un effet pompeux qui n'est pas nécessaire dans cette narration (j'avoue, j'ai horreur du pompeux. J'ai toujours l'impression que la personne VEUT qu'on remarque qu'elle est instruite. Ça me fatigue et n'apporte rien au récit selon moi), qui se veut moderne. Pourquoi faire une phrase très complexe alors qu'on peut le dire simplement?
C'est un parti pris et j'imagine que certains adhèrent. Moi j'ai eu l'impression que c'était très « ado » dans la façon de décrire.
Que dire du « public averti » sur la pochette? Je ne sais pas. Je ne comprends pas vraiment. Donc boarf. Pas une bonne expérience en ce qui me concerne.
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Avec son côté sombre et tragique, j'ai pu prendre plaisir à (re)découvrir l'histoire du nain le plus obscur des anciens contes. Rumplequi ? Tel est l'énigme de ce livre : se souvenir de son nom alors qu'il s'amuse à torturer de pauvres âmes innocentes.
L'histoire s'ouvre dans un pays très peu cité dans les livres d'aujourd'hui, la Roumanie. Et cela est d'autant plus intéressant qu'au départ je me suis posée quelques questions sur l'espace temps. L'auteure a su créer des personnages remarquables ; pour certains, issus de populations outsiders, désirant avoir une vie meilleure et faisant tout pour que cela arrive.

Le nain Tracaquoi ?

Les descriptions sont superbes et le côté sombre de l'histoire reste correct, ce qui rend la lecture très agréable. On sent la tension de l'horreur s'installer petit à petit et on espère avec la mère voir un happy end, voir ses jumelles vivre heureuses, ensembles et pour toujours. Mais c'est là tout l'intérêt des « contes interdits » : on espère toujours voir un happy end pour ces cas désespérés qui n'ont (pour la plupart) rien demandé, et on chute de haut. La fin de cette histoire est juste sublime. Elle s'inscrit magnifiquement dans la suite logique des « contes interdits ».
L'auteure a su au travers sa narration, montrer une réalité de notre monde où règne le mépris, le profit et l'esclavage moderne par abus de confiance. Mais la compassion, la bienveillance, la folie et le regret viennent prendre le relais, ajoutant une bonne dose « d'humanité » à cette quête vouée dès le départ à la tragédie. Et honnêtement, j'ai été prise de compassion et de pitié ( oui, oui, j'ai bien utilisé ce mot) pour un bon nombre de protagonistes. La morale est très bien ficelée, mais quelle est-elle ? Je dirais dans toute l'oeuvre.

J'y suis presque… Rumplesli… hum… j'ai besoin d'encore un peu de temps.

Le côté fantastique et surréaliste de cette oeuvre est tellement bien placé qu'on se demande où se trouve la barrière entre le réel et l'irréel.
Quoi ?
Mais oui, prenons l'accident de voiture. C'est un classique dans notre monde… Mais tant de mort au moment où l'on croit nos héros libérés de l'esclavage moderne… N'y aurait-il pas une sombre manipulation faite par un nain sournois ?
Et ce corbeau qui est un aigle ? Et ces cadavres qui surgissent de nul part ? Et ce phoque d'abord si gentil et protecteur qui fini par devenir une menace éphémère ? Et ce fameux et traumatisant lutin répugnant qu'apparemment seules les femmes et jeunes filles peuvent apercevoir ?
Et si ce qu'on appelle « l'hystérie » n'était pas provoquée par ce monstre des ténèbres qui s'amuse à torturer pour son propre plaisir et ses propres objectifs ? Heureusement que certains hommes y croient… Ce nain dont le nom échappe à tout le monde, fait frémir plus d'une personne, surtout sur l'estuaire maritime du Saint-Laurent. Même la jeune fille aux allumettes, ce fantôme, ou cette ange gardien, n'ose le combattre.
Alors qui y arrivera ?

Ça y est ! Je me souviens du nom : Rumpelstiltskin.

Maintenant que tu as le nom, oseras-tu l'affronter ?
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📜Mon ressenti📜

L'ouvrage est beau, la couverture est parfaitement illustrée pour se dire qu'on va passer un bon moment à frissonner. Mais....

✍Si la plume de l'auteure est fluide, très visuelle, je trouve qu'elle a manqué de fils conducteurs. Au début je me croyais au moyen âge en Roumanie et paf d'un seul coup, il y a des voitures, des téléphones portables !!!! Plus j'avançais dans la lecture plus je trouvais l'histoire un peu fouillis. le méchant lutin est bien présent même si parfois il disparait pendant plusieurs chapitres. C'est vrai qu'il y a une certaine tension, un suspense qui nous fait croire à des faits bien plus horribles mais non. C'est tout en subtilité que le doute, les méchancetés s'installent. Et la fin ben je reste un peu sur ma faim quand même !! ✍

📓C'est le deuxième conte interdit que je lis. Je suis septique car celui-ci me laisse pantoise et un brin frustrée mais curieuse de lire d'autres livres de ce style.📓

✨Je ne sais pas si je dois vous le recommander ou pas, c'est une belle collection et chacun a ses propres ressentis donc à vous de voir....✨
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
- C’est du jamais vu ! s’exclama-t-il. L’une est brune et l’autre, pâle…
- La tourmaline et le diamant, murmura la mère, en guise de premiers mots depuis son mutisme.
- Oh, ma douce, tu as retrouvé la voix ! se réjouit Enam, surfant sur la même vague euphorique. Comment les appelle-t-on ?
Il ne prit guère de temps à Yvanha pour entendre ce que les anges lui avaient susurré à l’oreille :
- Maria pour la Noire, et Lucia pour la Blanche.
- La sainte et la lumière, murmura Enam dans un ébahissement pensif.
- La sainte lumière, renchérit Yvanha plus confiante que jamais. Rien ne pourra éteindre leurs âmes.
- Oui, elles veilleront l’une sur l’autre, compléta Enam.
- Tu as tout compris, mon amour, conclut sa bien-aimée, le cœur gonflé d’adoration en voyant sa progéniture chérie.
Sa béatitude l’avait immunisée contre l’inquiétude de savoir le lutin rôder.
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- Les jumelles viennent d’un autre monde, ma chère. Tu as été destinée à porter deux magnifiques êtres et à leur insuffler la vie. Des êtres d’une extrême interdépendance. (Il s’arrêta pour observer Yvanha dans le blanc des yeux.) Vois-tu ce que je veux dire ?
Trop commotionnée pour répondre, la femme, dont le silence éloquent invitait son ami à poursuivre, attendit, impuissante et coincée dans la pupille d’une tornade où rivalisaient inquiétude et détresse.
- Je crains que leurs âmes soient fusionnées au point de n’en former qu’une, et que si l’une meurt, l’autre…
- Suivra…, acheva Yvanha, profondément accablée.
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- Tu sais, Yvanha… Je n’étais pas censée t’avoir. Mais ce lutin est arrivé un jour où je désespérais de ne pouvoir t’avoir dans mon ventre. Ton papa et moi nous aimions, mais notre amour ne suffisait pas à créer une vie. (Elle retira les mains du visage de sa fille et tritura le drap.) Écoute, je ne saurai jamais si ce lutin était le fruit de mon imagination ou s’il a vraiment existé, mais, en tout cas, il m’a parlé et il m’a proposé de réaliser mon rêve le plus cher.
- Celui de m’avoir ? avait deviné l’enfant avec une lueur d’amour dans les yeux.
Touchée, Josefina lui avait acheminé un regard reconnaissant.
- Oui, exactement.
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- Bonsoir, belle demoiselle. Que signifient ces pleurs qui chavirent mon cœur ?
La voix aigre et grinçante s’apparentait à une charnière mal huilée.
De stupeur, Yvanha retira ses paumes mouillées de sa figure et tomba face à face avec le visage verruqueux sillonné de crevasses purulentes et nauséabondes d’un petit homme verdâtre.
Un lutin. LE lutin !
D’abord, une terreur indicible de voir cet être anormal – cette créature fantastique matérialisée, elle la craignait, d’un délire sévère – apparaître, comme cela, tout bonnement devant elle, pressa son cœur et trancha sa respiration.
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Certes, Enam et Yvanha n’auraient pu trouver étoile plus brillante pour démarrer leur nouvelle vie. Le couple nageait dans un tel bonheur qu’il en oublia le lutin et l’aigle, quoique, durant les insomnies que lui coûtaient les mouvements incessants du bébé, Yvanha les revît clairement et essayât chaque fois de se convaincre de leur irréalité… tout comme celle de la fameuse montre en or qu’Enam jurait dur comme fer n’avoir jamais trouvée lorsqu’il avait récupéré son manteau.
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