Citations de Max Heratz (83)
Pour faire autant d’atrocités à son prochain, l’homme est la pire des saloperies existante sur terre.
Pauvre cruche, va! Avec des raisonnements comme ça, tu finiras vieille fille avec des chats. Tu passeras tes vieux jours à changer des litières et balancer quelques graines aux pigeons idiots dans le parc du coin.
« La catastrophe qui finit par arriver n’est jamais celle à laquelle on s’est préparé . »
Mark Twain .
Elle ne peut s'empêcher d'avoir l'impression d'être un animal qu'on mène à l'abattoir. Son père partage la même sensation. Mais il ne peut plus reculer, même s'il en souffre. Une lourde barre écrase sa poitrine alors que des grosses gouttes de sueur commencent à perler de son front.
— Ah ! Les femmes ! Vous savez ce que c'est ! Elles sont capricieuses mais on ne les aimerait pas tant si elles étaient différentes !
Si les hommes se sont appliqués particulièrement pour faire honneur au patron de la région, les femmes ont fait un effort de coiffure pour être les plus coquettes possible. Les enfants n'ont pas été en reste ; ils sont beaux comme des majors de promotion dans leurs souliers vernis et leur veste du dimanche.
La souffrance de vos proches ne vous affecte même pas ! Vous êtes bien pareils tous les deux ! Si vous n'avez aucun sens de la famille vous avez au moins celui des affaires ! C'est honteux !
Si les relations avec Justine se sont quelque peu détendues, il n'oublie pas que pour sa future compagne cette union est avant tout une alliance économique. Cependant, certain de son charme, il ne désespère pas d'enflammer son cœur pour le restant de ses jours.
Cependant, la jeune femme est de plus en plus sensible au charme de son futur mari. Les mots doux commencent à fleurir et elle se fait à l'idée d'unir son destin à celui de cet homme. Elle ferme enfin la porte de son adolescence pour entrer dans le monde des adultes, dans les pas de son père où les lois sont celles des affaires.
Grand et svelte, il a le cheveu fin d'un blond presque blanc. Il a les mêmes yeux bleus que ses parents et quand il sourit, c'est sur une dentition parfaite. Plus d'une femme se laisserait bien séduire par ce bel aryen. Mais la seule qu'il désire vraiment au plus profond de lui, c'est Justine, l'amour de sa vie comme il le dit si bien.
La mère et la fille se ressemblent comme deux gouttes d'eau hormis ses merveilleux yeux bleus. Quelques petites pattes d'oie naissantes aux coins de ces derniers qu'elle dissimule savamment, lui donnent le charme et l'aisance des femmes de sa génération, de celles qui font rêver bien des hommes de tout âge. C'est une très belle femme, une de ces quadras affichant dix ans de moins sans aucune intervention esthétique, constamment courtisée par tant de jeunes gens comme cela est très tendance. De taille moyenne, elle s'est chaussée d'escarpins particulièrement hauts afin de ne pas se sentir diminuée face aux parents de son futur gendre. En effet, ces derniers sont si grands qu'ils ont l'air de sortir du pays des géants. Ils sont tellement représentatifs de l'aryen que, dans la famille, Justine et son père, complices et taquins, les ont rapidement surnommés Hansel et Gretel.
Certaine de son choix, elle soutient le regard de son père qui cherche à la sonder au plus profond de son âme. Il n'a pas droit à l'erreur et si jusqu'à ce jour sa fille l'a habitué à ses caprices d'enfant gâtée, cette fois, il est hors de question qu'elle remette tout en question sur un simple coup de tête sous peine d'être ruiné.
Il ne semble pas vieillir ce qui contribue sans doute à ce charme auquel peu de femmes restent insensibles. Il plaît, il le sait, il aime ça et ne s'en cache pas. D'ailleurs Cécilia, son épouse, n'a jamais cherché à dissimuler ses propres écarts. C'est un couple qui s'entend ainsi, faisant fi des conventions.
Elle vient d’avoir quarante ans, l’âge pour lequel j’ai une prédilection toute particulière et, pour ne rien gâcher, c’est une très belle femme. Me retrouvant seul dans mon appartement dévasté par la tornade Khylia, je reprends mes pinceaux, laissant le désordre régner pour me rappeler qu’un rayon de soleil est venu réchauffer mon antre.
Il existe tant de façons différentes de donner du plaisir et d’en prendre qu’une vie entière ne suffit pas à explorer chacune d’entre elles. La féminité est propre à chaque partenaire. Lorsque j’en perce les mystères, chaque partie du corps de ma complice devient un instrument de musique, qui, une fois accordé, transforme ce corps en un orchestre. Le concerto peut alors commencer : Maestro ? Musique ! Suivez le rythme mesdames et laissez crier votre corps ! Telle est ma devise !
Elle est venue reconquérir une propriété à laquelle elle refuse de renoncer. Malheureusement, il est des causes qu’on ne rattrape pas. C’est la dernière fois que nous couchons ensemble. Je n’accepte plus cette relation. Il faut bien se rendre à l’évidence : nous ne nous apportons pas ce qu’on attendait l’un de l’autre.
Malgré tout, il est des victoires au goût amer. L’envie de peindre allait-elle me reprendre à mon retour ? Rien n’est moins sûr. Je relate mon histoire à Elsa dans les détails. Elle est au courant de ce que je lui déjà raconté par écran interposé, à savoir uniquement les grandes lignes. Aussi, je partage la lecture des sms qui se bousculent les uns à la suite des autres.
J’ai beau lui expliquer que je vais savourer week-end en charmante compagnie et loin de chez moi, mais non, elle s’entête à imaginer que tout ceci n’est que pure invention. Pour la convaincre de la véracité de la chose, je lui adresse même une photo de la chambre. Elle me répond alors par texto :« C’est une image que tu as très bien pu prendre sur internet. Mais si cette histoire est vraie, t’es un homme mort ! »
L’aubaine est trop belle ; mon instinct de chasseur reprend le dessus, tous mes sens se mettent en éveil. Mon projet de vengeance va aboutir. Une poussée d’adrénaline me confirme qu’il prend forme. Très vite, nous nous entendons sur le principe suivant : Nous nous retrouvons pour nous envoyer en l’air, rien d’autre. On en profite sans aucun tabou et scrupule. Un week-end voué à une coucherie la plus dégradante possible et après on s’oublie, on efface les coordonnées de l’autre et chacun continue sa vie de son côté.
Le mal est fait, les plaies ouvertes, béantes. Aussi, étant rancunier de nature, je décide de me venger. Pour moi, cela signifie l’humilier, la faire souffrir, la meurtrir… et je sais comment l’atteindre : coucher avec une autre et le lui dire ouvertement. N’étant pas virtuel, je ne me contenterai pas de m’ébattre derrière un écran. Non, ça se déroulera dans une chambre d’hôtel.Fou de rage, j’allume mon ordinateur en me jurant « de choper la première qui passe » et de m’envoyer en l’air avec elle librement.