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4.01/5 (sur 94 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

May Archer est une auteure de romance qui vit à Boston.
Elle passe ses journées à élever trois enfants , à planifier des vacances à la plage, à éviter la salle de sport, à lire des romances et à les écrire occasionnellement.
Elle a écrit également une romance en tant que Maisy Archer.

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
- Il est dingue, pris-je Dare à témoin. Mon mec.

j'essayai désespérément d'ignorer mon tout nouveau côté possessif qui avait envie de se rouler de joie par terre à cette idée.
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— Je l’ai aimée pendant si longtemps que je ne sais même plus quand ça a commencé, Everett. Elle n’était pas seulement l’amour de ma vie, elle était ma vie. Tout ce qu’il y avait de bon, en tout cas. Elle m’a donné deux filles dont je suis très fier, un magnifique foyer ; elle me souriait tous les jours, et j’avais l’impression qu’elle faisait briller le soleil même quand la vie était difficile, tu vois ?

Je pensai à Silas, que Dieu me vienne en aide, et je compris exactement ce que voulait dire grand-père. L’instant suivant, la culpabilité me poignarda tellement fort que je me tins l’estomac, parce que ça aurait dû être le visage d’Adrian dans mon esprit. Ça aurait dû.

J’étais foutu.

J’avais pensé pouvoir faire ça avec Silas sans que ça me déchire de l’intérieur, mais visiblement ce n’était pas possible. Ces trois dernières semaines avaient été les plus incroyables de toute ma vie, mais ça ne changeait rien au fait que je devais rester loyal à Adrian. Et plus les choses étaient sérieuses avec Silas, plus je me sentais coupable d’être en train de l’oublier. De laisser quelqu’un prendre sa place.

Je ne donnais pas à Silas ce dont il avait besoin.

Je ne donnais pas à Adrian ce qu’il méritait.

Et j’étais partagé entre les deux.
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“— Un policier municipal et un prof de dessin retrouvés dévorés par des écureuils dans les bois…
— Des écureuils ? s’étonna Sil. Quoi ?
— … après avoir succombé aux conditions climatiques extrêmes…
Son expression s’éclaircit.
— J’ai bien peur qu’il ne fasse pas assez froid pour ça, bébé, s’amusa-t-il en me faisant pivoter pour que je me retrouve dos à lui, avant de me pousser doucement entre les omoplates. Et il n’y a pas un seul nuage dans le ciel.
— … ou à une possible déshydratation.
— Hmm hmm, fit-il en attrapant ma main comme si je n’avançais pas assez vite et qu’il était obligé de me tirer derrière lui. Ton sac fait des bruits de clapotis sur mon dos depuis deux kilomètres, et on est à quelques pas d’une source d’eau douce.
Je soupirai.
— Si le pire se produisait et que tu mourais de faim, je ne t’en voudrais pas de manger mon corps pour survivre.
— D’où ça sort, ça ? s’exclama Sil, mais ses yeux étaient hilares, comme si mes élucubrations l’amusaient. Ton esprit est comme un labyrinthe ; tu prends un chemin, et je ne sais jamais si tu vas trouver un jardin secret ou un Détraqueur.
— Non, sans déc’, déclarai-je d’un air sinistre. Bienvenue dans ma vie. Et je dois me coltiner tout ça sans baguette ni Patronus.
Sil m’adressa un grand sourire.
— Ev, mon cœur, si le pire se produisait, je prendrais un de nos deux téléphones et je commanderais une pizza. On est à deux kilomètres de chez Frank. Il y a toujours du signal ici.
— Mais juste au cas où…”
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“Et puis j’avais rencontré Everett Maior, et, soudain, c’était moi qui me morfondais pour quelqu’un. Et ça ne me plaisait pas. Du tout. C’était putain de gênant.
Le problème n’était pas que j’avais des sentiments pour Ev, de toute évidence. J’étais toujours la même personne phobique de l’engagement, et je connaissais à peine ce mec.
Ce que je ressentais pour Ev était une envie bien particulière. Par exemple, si une personne avait prévu de manger un des fameux cupcakes tequila-citron vert d’Ash Martin, et avait passé des jours à fantasmer sur le goût exact que le gâteau allait avoir et à quel point l’odeur allait être délicieuse, ce serait logique qu’elle soit déçue si elle se rendait à la pâtisserie et que celle-ci était fermée. Pendant toute une putain de semaine. Ou deux. Pas vrai ?
Et est-ce qu’on s’attendait à ce que cette personne traverse la rue pour aller chez Goode’s et se prenne une patate au four ? Bon sang, bien sûr que non ! C’est très bon, les patates, et elles pourraient tout à fait apaiser sa faim, mais elles ne seraient pas satisfaisantes. Elle ne ferait que penser à son cupcake en mangeant sa pomme de terre, et ce ne serait vraiment pas juste pour la patate, alors…
Waouh.
J’étais en train de comparer les hommes à des patates.
D’accord, là j’avais vraiment touché le fond.”
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“— Grand-père Hen a besoin de toi, Ev, avait-elle sangloté, et sans perdre une seule seconde à me demander pourquoi il pourrait bien avoir besoin d’aide ou ce que cette aide serait, sans me rappeler que grand-père Hen et moi avions une relation qui était à peu près aussi cordiale qu’un conflit nucléaire, j’avais accepté.
— Bien sûr ! avais-je promis comme un putain d’idiot. Je ferais n’importe quoi !
N’importe quoi pour éviter une autre tragédie, n’importe quoi pour éviter une autre perte.
Il s’avéra que n’importe quoi voulait dire faire mes satanées valises et ramener mes fesses dans le trou du cul du monde pour toute une année scolaire. Ça voulait dire passer en urgence un certificat m’autorisant à enseigner l’art à des enfants qui ne savaient peut-être pas que la Terre n’était pas plate. Ça voulait dire vivre avec mon arriéré homophobe de grand-père, qui avait réussi à se casser la jambe en trois endroits différents comme un gros malin, dans la Ville Oubliée par le Temps.”
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« — O’Leary, dans l’État de New York. La ville qui fera de moi un meurtrier, grommelai-je.
— Je vais aller broder ça sur une serviette de table, me balança mon grand-père. »
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« Mais je ne savais pas comment ne pas vouloir Ev.
La petite graine d’attirance avait poussé en un putain d’arbre de fascination, comme si toutes mes tentatives de l’écraser et de nier son existence avaient agi comme l’eau et les rayons du soleil, en le faisant s’enraciner de plus en plus profondément.
Et ce sourire…
Eh bien. Ce sourire valait presque le coup d’être terrifié. »
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« — Je t’emmènerai où tu voudras, Everett, me taquina-t-il avec un clin d’œil.
Pour une fois, je gardai ma langue dans ma poche. »
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« — On commence par quoi ?

— Tu es vraiment sûr ? insista-t-il, ses yeux rivés dans les miens. C’est comme ça que tu veux passer ta Saint-Valentin ? À faire des gâteaux ?

— Je veux passer ma Saint-Valentin avec toi, admis-je en toute honnêteté.

Et mon anniversaire, en avril. Et Halloween. Et Noël, tant qu’on y était. »
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- Ce n’est pas… Je ne pleurais pas, Everett. (…) J’essayais de contrôler ma colère.
- En faisant couler de l’eau de tes yeux, acquiesça Ev. Je suis passé par la moi aussi. Sauf que moi, j’appelle ça pleurer.
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