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Citations de Mazo de La Roche (154)


Qu’importe ! Une dame ne doit pas se gratter, quelles que soient les circonstances.
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La place d’un mari est auprès de sa femme.
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Un homme qui a perdu le sens des responsabilités au point de partir en voyage d’agrément dans un pays lointain et de rester absent un an et demi sans écrire une ligne chez lui, cet homme-là n’est pas digne qu’on parte à sa recherche.
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Si vous saviez tout ce que ma nouvelle vie m’a procuré de jouissance ! Être libre et seul ! Il m’arrive de sortir d’ici en laissant tout en désordre, juste pour bien me prouver à moi-même que je suis libre. J’éprouve les sentiments d’un prisonnier libéré. Je n’ai plus à concentrer ma pensée. Quand je pêche au bord de ma rivière, mon esprit erre parfois pendant des heures dans un vide délicieux. Mon passé commence à m’apparaître comme un rêve.
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En vérité, ces peuples de l’Est et du Sud européens vous planteraient aussi bien leur poignard dans le dos ! Leur religion n’est que superstition. Ils vous livreraient pour quelques livres ; ils ont la torture et la cruauté dans le sang. J’ai vécu de longues années aux Indes et j’en sais suffisamment sur la trahison. Allons lentement et sûrement et restons anglais.
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Les moustiques sont un véritable fléau dans le pays. Je souffre le martyre, la nuit, entre les démangeaisons des anciennes piqûres et cet horrible bourdonnement accompagné de nouvelles morsures.
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Un homme ne peut rester à se tourner les pouces à longueur de journée.
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Mais quel visage effronté et impudent que celui de mon père ! Capable de vous regarder en face et de dire n’importe quoi, vrai ou faux !
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Heureusement, le Bon Dieu a fait les femmes patientes et douces. Quand on songe à tout ce qu’elles doivent supporter du fait de l’égoïsme et du manque de sagesse des hommes !
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Que le vent du nord vous emporte vers le sud et le vent d’est vers l’ouest jusqu’au jour où vous trouverez enfin le lieu de votre repos !
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Les Whiteoak avaient vécu pendant plusieurs siècles du revenu de leurs terres. Ils n’avaient jamais envié personne, persuadés qu’ils étaient les égaux de qui que ce fût et de plus ancien lignage que la plupart des nobles du comté. Ils avaient, jadis, possédé une fortune considérable qui s’était transmise de père en fils dans toute son intégrité ; leurs enfants, peu nombreux, étaient tous beaux, et leurs affaires étaient demeurées prospères jusqu’au jour où le grandpère de Philippe s’adonna à la passion du jeu, si répandue à cette époque.
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Un visage aussi remarquable que celui d’Adeline était rare, si même il en existait un autre sur la surface de la terre. Sa fraîcheur éclatante suffisait à faire retourner les têtes sur son passage ; sa chevelure épaisse et ondulée, d’un blond roux qui devenait couleur de flammes aux rayons du soleil, accompagnait un teint de lis et de roses, et des yeux bruns changeants ombragés de cils noirs. Cet éclat aurait pu se teinter d’un peu de vulgarité, mais les traits fiers et hardis, les sourcils arqués, le nez aquilin et frémissant, la bouche rieuse, garantissaient la perfection de sa beauté.
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Ce moment auquel Renny avait rêvé si souvent, en proie au mal du pays, lui semblait irréel à présent. Cette image : les dos des deux adolescents assis à l'avant, le corps menu de l'enfant assis contre lui, la main de Meg tenant la sienne sur les genoux du petit, tout cela pouvait s'évanouir comme les vapeurs d'un rêve et il se retrouverait une fois de plus en France, au cœur de la guerre, cette seule réalité. Son profil hâlé par les intempéries semblait si distant que Meg se pencha vers lui :
" N'es-tu pas heureux d'être revenu? "
Il lui serra le bout des doigts et fit signe que oui. Elle devinait qu'il songeait à son père qui ne serait pas là pour le recevoir. Elle-même s'était habituée à cette perte, mais, pour Renny, elle était encore nouvelle. Alors Meg dit de ce ton réconfortant qui lui était particulier :
" Nous avons fait tant de préparatifs pour toi! Gran et les oncles et tante Augusta ont dû compter les heures depuis que tu es arrivé. On a été jusqu'à laver les chiens!
― C 'est magnifique de se retrouver chez soi! "
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Lorsque la guerre civile américaine éclata, la maison Jalna, dans l'Ontario, n'était pas achevée depuis de nombreuses années. Le propriétaire, le capitaine Whiteoak, avec sa famille, s'y était installé après la naissance de son second fils. Accompagné de sa femme, Adeline Court, une Irlandaise, il arrivait des Indes, et, par sentimentalité, avait donné à la maison le nom du dernier endroit où son régiment avait été en garnison. Le capitaine Whiteoak, las des contraintes militaires aspirait à la vraie liberté, aux vastes espaces du Nouveau Monde et Adeline avait toujours été tentée par l'aventure. Tous deux se sentaient maintenant animés d'une ardeur de pionniers. Mais ils avaient conservé les habitudes de confort dont ils jouissaient dans leur pays natal.
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