Médéric Gasquet-Cyrus

Je suis né à Marseille , J'y ai vécu 54 ans avant de m exiler à Arles pour rapprochement familial ( coucou mes petites filles ! ) Je ne suis pas le dernier a rouspéter en voyant à la télé des feuilletons sensés se dérouler dans la ville et on ne la voit pas !, Voulez vous des exemples ? Caïn ou la citée se limite à l ancienne douane en bout de jetée avec notre dame de la garde en fond . Autre exemple " l Assistante avec Michelle Barnier encore plus limité: le palais de justice : façade, intérieur et jardin ( où gamin j allais voir guignol .....oui d accord on s'en fout ) vision encore plus limitée de la 2° ou 3° ville de France ( ne chipotons pas ) donc en règle générale il semble que les producteurs , réalisateurs aient peur de montrer la réalité de la ville jusqu' a inventer un quartier " le Mistral " ( quel nom débile ) pour les besoins de poubelle , pardon plus belle la vie encore que cette série conserve certain personnages avec l 'accent . Car c'est là le 2° scandale Marseille a dans ses feuilletons , téléfilms subit une invasion de parisiens plus d accent c est mal vu ça fait peuple , c est vulgaire Même pas dans les seconds rôles M. le Parigot en chef ? Nan ! il faut supprimer sans pitié cette tâche indélébile d 'originalité honteuse ,ou alors un Viruscordovocaliste ( c est d 'en l air du temps ) s'attaque aux gorges autochtones . Bon j arrête là mon coup de gueule .M. Marcel Pagnol avant d être porté aux nues , avaient suscité des sentiments mitigés chez les " vieux "Marseillais .Ma grand mère entre autre qui lui reprochait de nous faire passer aux yeux du reste du pays pour des fainéants et des débiles alcoolisés . Mais bon Pagnol avait du génie ( en plus il n 'était pas Marseillais mais étranger D'Aubagne hihihi ) et a été servi par une troupe d acteurs qui ont porté la Trilogie Marseillaise sur les épaules de leur talent Raimu bien sûr ,Charpin ( Panisse ) Fresnay ( bien qu'Alsacien un remarquable Marius ) Dullac ( Escartefigue ) .A part la pauvre Orane Demasis qui à l instar de la chèvre de M. Seguin ne savait guére que béler Maaaarius , Maaaarius en se tordant les mains Et voilà le hic M.Mèdéric Gasquet- Cyrus n 'est pas Pagnol son recueil de chroniques sur France Bleue Provence ressasse mots et expressions archi remachèes sans aucune originalité , en ajoutant bien évidemment un max de vulgarités , vraies et connues ,mais qui bien sûr redorent le blason et l image de celle qui au delà des fâcheries reste MA ville ..Allez Té je me lâche Médéric t' es qu' un vié d'aï . Hum désolé

Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions de l'atelier pour m'avoir fait parvenir ce livre.

Un petit opuscule, relativement court (environ 150 pages) où les chapitres s'enchaînent rapidement (39!) Pour dégommer un maximum d'idées fausses sur la langue française, le pari est-il réussi ?

Tout au long de cet ouvrage, l'auteur reprend les grands clichés sur la langue que l'on peut entendre aussi bien dans la bouche de monsieur Toutlemonde que dans celle de politiciens ou d'autorités en matière de grammaire ou littérature. S'appuyant sur de nombreuses souces, il nous rappelle que notre langue est vivante et donc forcément sujette à évolution, quant à la soi-disant pureté de la langue de Molière, il nous rappelle que celle-ci n'a jamais existée mais est une vision de quelques romantiques.

Au final, sans être forcément d'accord avec tous ces arguments, j'ai trouvé ce livre très intéressant et apportant un éclairage cohérent sur les débats qui agitentles linguistes.

Un livre idéal pour se plonger dans le champ de bataille des discours sur la langue française !

Parfait pour prolonger en douceur la lecture du Tract de Gallimard : Le français va très bien, merci.



Médéric Gasquet-Cyrus prend 39 idées reçues qu'il décortique. Il signale tout de go qu'il faudra bien plus qu'un livre bien sûr pour en finir avec celles-ci - malgré donc le titre de l'ouvrage.

Le chantier sera constant et d'autres livres de (socio)linguistes seront nécessaires... parce que les "puristes" et réactionnaires de tout jus auront toujours de nouvelles lubies et cibles.



C'est un ouvrage fait par un universitaire et donc les sources sont nombreuses - et toutes les bienvenues !

Les propos sont étayés et ne sortent pas de la cuisse de Blanqu... euh de Jupiter.



Le "parler jeune", le nombre de mots de vocabulaire de ces mêmes "jeunes", les liens entre le français et d'autres langues, les questions autour des accents, les dictionnaires, la glottophobie, autant d'items passés au crible.

L'auteur ne reste jamais franco -centré dans ses analyses mais il n'oublie pas de préciser que ces idées reçues sur la langue française sont celles circulant... en France ! Et que la francophonie n'est pas exempte de ses propres clichés et instrumentalisations sur la langue.



Médéric Gasquet-Cyrus aime les jeux de mots et nous en gratifie d'un certain nombre, avec plus ou moins de finesse - mais jamais de grivoiserie.

Recueil de chroniques radiophoniques sur France Bleu Provence, écrites et dites par un respectable universitaire, maître de conférence en sociolinguistique à l'université d'Aix-Marseille.

Mais surtout hilarant bouquin sur le parler marseillais, chaque chronique étant dédiée à une expression ou bien à un trait du patrimoine local. (L'OM et le Stadeu-Vélodrômeu faisant partie intégrante de ce patrimoine.)

Médéric Gasquet-Cyrus est un GÉNIE.

Challenge Les départements français en lectures

Le titre a tenu pour moi toutes ses promesses, j'ai en effet dégommé un bon nombre de mes préjugés grâce à cet ouvrage. Il m'a d'ailleurs ouvert les yeux sur une certaine forme de rigidité de ma part quand à mon rapport à ma langue maternelle ! L'auteur a en effet déployé bon nombre d'arguments et surtout parfaitement documenté son ouvrage pour qu'à la fin je sorte convaincue que notre belle langue est bien vivante et n'a de cesse que d'évoluer et est bien loin d'être en danger. Je salue la construction du livre qui consiste à échanger autour d'idées fausses, c'est ce qui apporte pour moi toute la fluidité du discours. Bref c'est pour moi un livre accessible qui fait du bien. Je remercie Babelio et les éditions de l'atelier pour cet envoi dans le cadre de leur dernière masse critique.

Ce livre est d’abord BEAU : couverture, graphie, mise en page, illustrations… Son contenu est judicieux, malin plein d’humour et de savoirs (l’auteur est un spécialiste du parler marseillais si ce n’est LE spécialiste !).



Les articles sont étoffés d’exemples, de citations et références littéraires, musicales de la scène marseillaise mais aussi de cartes du linguiste Mathieu Avanzi.



Ce petit dico (édité chez Robert quand même !) est à offrir notamment aux joueurs de Motchus.



Il fait aussi écho à la célèbre chronique quotidienne de Médéric Gasquet-Cyrus « Dites-le en marseillais » diffusées tous les matins sur France bleu Provence.



Tè vé ! Médé, j’ai pas pu me dépéguer de ton bouquin avant de l’avoir fini ! J’en suis encore tout’ espéloufie!

Chaque matin au rdv de la chronique de « Médé » ! Et si je loupe ces sacro-saintes 5 minutes, je les écoute en pod cast ! Parce que, même si je suis varoise, les mots marseillais révélés par « Médé » sont toujours expliqués avec le sérieux scientifique de ce prof de linguistique à l’université d’Aix-Marseille ! Alors c’est vrai, parfois la forme ressemble à ses sempiternels chichis frégis mais le fond et l’intention de transmission (n’est-ce pas l’essentiel ?) restent pertinents !

Tè, et si vous jouiez à son jeu en ligne « Motchus » pour gangasser vos neurones ? ;) (motchus.fr)

Médéric Gasquet-Cyrus est un professeur de sociolinguistique à l’université. Il s’attaque ici à déconstruire des idées sur la langue française que l’on peut entendre habituellement.



Si l’idée de l’auteur est bonne et la plupart de ses principes aussi, j’ai trouvé dommage la construction du livre et surtout le manque d’arguments. Le livre est plutôt une diatribe contre les puristes ou conservateurs de la langue française et sur chaque thématique il met plus de temps et d’énergie à les attaquer qu’à défendre scientifiquement son positionnement. En plus, ces postures manquent de raisonnement linguistique explicite pour la plupart, ce que je n’ai pas apprécié car c’est ce que je cherchais surtout. En outre, il revient souvent sur certains sujets tels que la féminisation des mots, les accents ou les langues et dialectes de France ; il aurait dû faire moins de chapitres et les approfondir pour éviter de revenir sur ces sujets.