Meg Clothier

Un roman très étonnant, inspiré du célèbre manuscrit de Voynich (un manuscrit du 15e siècle qu'on n'a jamais réussi à déchiffrer, écrit dans une écriture et une langue inconnues), avec une belle ambiance gothique fantastique.



Une narration un peu étrange au départ, de nombreux personnages et des scènes fantastiques évoquées plus que réellement décrites, donnant un aspect mystérieux et envoûtant. Une sœur bibliothécaire avec du caractère qui se retrouve prise entre un livre magique et des complots politico-religieux, c'est haletant et j'ai adoré découvrir la vie d'un couvent de femmes.



Des femmes fortes, dès le Moyen-Âge, des secrets et surtout, beaucoup de courage, pour faire face à la misogynie et la violence d'une religion patriarcale. De plus, étant passionnée de spirituel, j'ai beaucoup aimé découvrir cette manière de comprendre la religion, les rapports entre les femmes du couvent et leur foi - sans en dire plus pour le moment, ce serait du spoil sinon. 😉



Sans oublier une magnifique couverture qui donne l'impression d'avoir un manuscrit entre les mains, ce fut une lecture très plaisante pour ma part qui m'a tenue en haleine jusqu'aux dernières pages !

J'avais repéré ce livre au moment de sa sortie, intriguée par cette splendide couverture et par son résumé qui regroupait plusieurs de mes thèmes favoris (l'Italie, les livres, un mystère...) Et au final, cette lecture me laisse pour le moins... Perplexe.



A la lecture du Livre d'Eve, j'ai très vite pensé à la Florence de la Renaissance, aux années où la ville a vécu sous l'influence de Savonarole et de ses bûchers des vanités... mais même si l'autrice reconnaît cette source d'inspiration dans la postface, elle noie son intrigue dans une sorte de flou artistique car on n'a jamais aucune mention de dates, les noms de lieux sont modifiés (Rome est ainsi appelée Saint-Pierre), même chose pour les noms de personnages et tout ce qui a trait à la religion catholique comporte également des noms différents (par exemple, on ne parle jamais du catholicisme mais de la religion du Père, Jésus est appelé le Fils...) Mais d'un autre côté, on mentionne clairement des auteurs et des livres ce qui fait qu'on arrive à déduire l'époque à laquelle se déroule le roman. Je dois avouer que ce flou volontaire dans la chronologie du roman m'a grandement perturbée, surtout que je n'ai pas trop compris le but (hormis une théorie sur laquelle je vais revenir plus bas). C'est dommage car je pense que j'aurais bien plus apprécié ce roman si l'autrice avait fait le choix d'inscrire clairement son roman dans un temps et un lieu précis, surtout qu'on s'aperçoit en lisant la postface qu'elle a fait pas mal de recherches historiques.



Je suppose que l'autrice a voulu écrire un conte féministe car c'est ainsi que Le Livre d'Ève m'est apparu : outre les incursions du fantastique (principalement sur la fin du roman), l'intrigue dénonce assez clairement la situation des femmes au Moyen-âge, soumises toute leur vie à une figure masculine (père, mari, frère...) et victimes de la violence des hommes, et présente les couvents comme des sortes de "sociétés de femmes idéales", où les femmes sont maîtresses d'elles-mêmes, peuvent vivre libres mais aussi accueillir pour un temps plus ou moins long celles qui sont victimes du monde extérieur. C'est un discours intéressant même s'il est loin d'être parfait (les couvents irlandais par exemple ont été bien loin d'être des modèles de tolérance et d'amour vis-à-vis des femmes qu'ils accueillaient). Le roman a aussi un certain côté addictif avec le mystère autour du fameux livre et de ses pouvoirs, malgré une intrigue un peu longuette et bien trop manichéenne.



Au final, je pense que je suis un peu passée à côté de ce roman car je m'en suis faite une idée trop différente de ce qu'il est réellement et je n'ai réussi à passer outre certains choix narratifs de l'autrice.

Direction un couvent dans l’Italie du Moyen-Age, en compagnie de Sœur Beatrice, la bibliothécaire. La nuit de Mardi-Gras, deux mystérieuses femmes demandent de l’aide aux sœurs. Elles sont poursuivies et blessées. Malheureusement, elles décèderont quelques heures plus tard. Mais avant de mourir, l’une d’elle a eu le temps de donner à Beatrice un livre aux pouvoirs étranges… un livre que les hommes voudraient détruire…



Malgré quelques longueurs, j’ai passé un bon moment de lecture. Nous sommes dans un roman fantastique, mais paradoxalement ce ne sont pas ces passages-là les plus développés. Cela peut surprendre, si vous êtes adeptes de fantasy. Par ailleurs, on a parfois un peu de mal à tout visualiser et comprendre quand ces évènements ont lieu. Globalement, il n’y a pas beaucoup d’actions mais ça ne m’a pas tellement dérangée.



L’intrigue se déroule quasi-exclusivement dans le couvent. J’ai aimé ce traitement, et je me s’y suis projetée sans difficultés, même si je vous avoue que j’aurais aimé sortir un peu plus pour découvrir la nature environnante. Les personnages sont réalistes. Je me suis attaché à Béatrice, une âme solitaire qui n’est bien qu’au milieu de ses livres. Les personnages secondaires ont également leur importance, et chacune apporte une touche supplémentaire de réalisme. Car, dans un couvent, il n’y a pas que des femmes qui ont la vocation et eu le fameux « appel ». Non, il y a également celles qui sortent de la rue, d’une vie miséreuse, ou des âmes égarées.



Quand des villageois ou des étrangers prennent le chemin du couvent, généralement ça n’augure rien de bon. À partir du moment où le frère Abramo et toute sa clique, s’invitent chez les sœurs, la vie au couvent devient plus que dangereuse. Abramo, est un homme prêt à tout pour garder le pouvoir quitte à en oublier ses origines.



Les thèmes abordés sont principalement centrés autour de la religion, du féminisme et de la sororité. Il est question de la liberté de la femme et de son émancipation, dans cette période contrôlée exclusivement par les hommes et la religion. La mère supérieure Chiara est une avant-gardiste, mais elle reste aussi bien respectée dans ses murs qu’à l’extérieur, même si au sein des religieuses, il y en a toujours une pour se voir calife à la place du calife ! Elles restent des êtres humains avant tout quoiqu’elles en disent.



En bref, une belle découverte grâce à la Kube et son Book Club

Nous avons ici une histoire qui se déroule au Moyen-Âge dans un couvent Italien. Le décor se met en place dès le début de l’histoire ce qui est très agréable pour la suite de la lecture. On y rencontre alors Béatrice, le personnage principal du livre, qui est réellement attachante.



Les points intéressants de cette lecture (à mes yeux en tout cas) sont qu’on nous présente avec précision la place de la femme dans la société à cette période. Les difficultés endurées pour avoir accès au savoir, à se faire entendre. On y découvre aussi la vie au couvent qui s’apparente à une micro société de femmes qui ont chacune leur rôle et leur importance. Elles se débrouillent entre elles, et malgré les histoires et les conflits arrivent à bien travailler en communauté.



J’ai été un peu déçue par le fait que les passages fantastiques manquent de précision, on reste sur notre faim. Il y a également des passages très en longueur qui peuvent faire perdre un peu le fil de l’histoire. Ce qui est dommage car l’histoire est incroyable.



Si vous avez envie d’être dépaysés, avec une bonne dose en plus de féminisme, je vous recommande cette lecture qui reste agréable avec une très jolie plume.

Une lecture mitigée.



Dans ce roman, Meg Clothier nous propose un récit fantastique autour d'un livre mystérieux en plein cœur d'un couvent.

On suit la jeune Béatrice, bibliothécaire, qui se voit confier un manuscrit très étrange amené par deux femmes mourantes qui sont venues demander secours au couvent.



Je vais commencer par les points positifs :

- d'abord la beauté de l'objet livre

- ensuite le livre évoque un sujet que j’apprécie, puisqu'il nous décrit plusieurs portraits de femmes fortes. Il est totalement féministe et cela malgré l’époque décrite ou la femme avait une place très restreinte dans la société et ou l'homme était tout puissant.

- Enfin, la sororité à une place prépondérante dans le roman



Malgré ça, je n'ai pas été emporté par ma lecture.

Le coté fantastique n'est selon moi pas assez développé, à tel point qu'on a parfois du mal à comprendre ce qui se passe et il faut relire plusieurs fois des passages pour mieux comprendre.

Il faut donc s'accrocher, être concentré et surtout utiliser son imagination pour tenter de visualiser ce que l'autrice ne nous décrit pas.



En conclusion, un très beau livre avec des sujets intéressants mais avec une écriture qui ne m'a pas convaincu.

Basé sur le mystérieux manuscrit de Voynich (qui fascine et déroute les érudits depuis des siècles, je l’apprends avec cette lecture)

Le Livre d’Eve raconte l’histoire captivante de Béatrice, la bibliothécaire du couvent.

Un soir, deux femmes blessées sont découvertes à la porte du couvent.

Alors que l’une d’elles approche de la mort, elle remet à Béatrice un livre mystérieux être qui semble posséder une vie propre, une vie dangereuse.



Béatrice se retrouve alors face à un dilemme : protéger le livre ou protéger ses sœurs.



Le Livre d’Eve est un magnifique récit qui célèbre l’autonomisation des femmes, la résistance face à ceux qui cherchent à nous réprimer et le pouvoir de la solidarité.

L’histoire est forte et bien racontée, avec des personnages qui m’ont profondément touché.



L’écriture de Meg Clothier est tout simplement divine.

J’ai été particulièrement impressionné par l’attention portée aux détails dans la construction du monde.



Le Livre d’Eve nous offre une réflexion sur l’amitié et la sororité, mettant en lumière les complexités et les défis auxquels les femmes sont confrontées dans une société dominée par les hommes et profondément patriarcale.



Le Livre d’Eve de Meg Clothier est un récit magnifiquement atmosphérique et féministe qui a su captiver mon attention du début à la fin.

Le début est plutôt contemplatif, mystérieux, la deuxième partie est pleine de rebondissement.



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Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre de ce livre. Je l’ai vu sur bookstagram et pour être franche j’ai beaucoup aimé la couverture. Alors, je l’ai emprunté à la bibliothèque sans même savoir de quoi il parlait. Au début, j’ai eu un peu de peine à me situer. Les habitudes du Moyen Âge, le couvent, les différents nom et rang au sein de ce couvent me dépassaient. De petit à petit, je me suis retrouvée plongé dans ce nouvel univers et j’ai beaucoup apprécié. La place des femmes à cette époque et comment elles étaient traitées par les hommes m’ont beaucoup dérangé et fait réfléchir. Le côté un peu fantastique du livre qui donne des pouvoirs magiques. De la vraie magie ou une preuve qu’une entité divine existe? Bref, j’ai vraiment pris plaisir à le lire
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Ce livre avait un bon pitch mais je reste tout de même mitigée. Il n’y a pas beaucoup d’actions, mais en même temps l’histoire se déroule dans un couvent ! C’est là que l’on voit tout le génie de l’auteure : elle a su nous faire entrer dans l’ambiance d’un vrai couvent !

J’ai aussi trouvé que les personnages étaient attachants, et j’ai beaucoup apprécié lire ce livre en même temps que ma mère et échanger avec elle a ce propos. Elle a adoré !

Je suis un peu mitigée par rapport à cette lecture qui a été très difficile au début, beaucoup de mal à m’attacher aux personnages, à les différencier et aussi à me situer dans le roman. Il m’a fallut énormément de pages avant de prendre vraiment le fil de l’histoire et de m’y plonger, et pourtant cela restait encore difficile parfois sans savoir si c’était dû à certains langages soutenus, à l’époque de l’histoire où tout simplement a cause de l’histoire en elle même. C’est pourtant une belle histoire bourré de courage, de résilience et de messages de puissance féminine, de bonté d’amour propre et de Foi. J’ai été touché par la résolution du roman et sa fin, mais il m’en a quand même fallut beaucoup voilà pourquoi cette note

Un mystérieux manuscrit maudit dont les pages prennent dangereusement vie, une bibliothécaire dans un couvent tiraillée entre l'envie de conserver le livre ou protéger ses soeurs. Une très belle histoire qui montre la puissance et la résistance des femmes. Elles vont s'entraider contre ceux qui souhaitent les opprimer. On a des personnages touchant, passionnés qui marquent car ils sortent de l'ordinaire. J'ai adoré le personnage de Béatrice érudite et solitaire, qui préfère la compagnie de ses livres à celle de ses soeurs. Un récit féministe et engagé très bien écrit qui nous emmènent au coeur du couvent et de ses secrets. L'univers est riche et foisonnant de détails. Ce roman montre que l'amitié et l'entraide peuvent faire face à beaucoup de défis. ⁣

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Les femmes combattent les idéaux masculins pour se faire les leurs. Je n'ai jamais lu de roman à l'aura si particulière, j'ai été embarquée du début à la fin. J'avoue qu'au début c'était très lent, très contemplatif, il y avait beaucoup de personnages et cet aspect m'a fait peur. Il m'a bien fallu une centaine de pages pour bien assimiler qui étais qui. Mais la deuxième partie est riche en actions et en rebondissements. La religion est utilisée ici pour martyriser les femmes et les rabaisser, un outil de contrôle qu'utilise les hommes, certains passages ont été difficiles à lire tellement ils m'ont mises en colère. ⁣

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Après avoir fait quelques recherches j'ai découvert que le manuscrit s'inspire d'un manuscrit du XVème siècle qui a réellement existé : le manuscrit de Voynich, qui fascine depuis des années une communauté de scientifiques ! Cependant qui dit fantastique dit que tout ce que vous lirez ne sera pas forcément rationnel. Si i vous aimez les romans historiques avec une touche de fantastique avec un petit côté mystique ce le livre est fait pour vous. ⁣

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L'autrice nous embarque dans un couvent en Italie au crépuscule du Moyen Âge. On y recopie des manuscrits dans une riche bibliothèque, on y trouve du bonheur, on y souffre. On feuillette, émerveillés, les pages d'un livre qui peut nous coûter la vie. On lutte contre les hommes qui régissent la vie de toute femme a cette époque. Et on pose des questions. Pourquoi dans notre religion la Mère est-elle moins vénérée que le Père? Pourquoi la foi doit-elle rester figée et immuable à l'image du Père éternel et ne pas couler, libre comme une rivière, cyclique comme la nature, comme la vie d'une femme? Le livre d'Ève est magique mais le dosage est juste parfait pour que nous ayons envie d'y croire. Afin de "trouver la lumière, qui n'est pas si insupportable, après tout".

Ce roman a été une très belle découverte. La superbe plume de Meg Clothier nous plonge à merveille dans l'Italie du XVIe siècle, au cœur d'une intrigue très entraînante. J'ai énormément aimé le personnage de Béatrice que j'ai trouvé juste et touchant. Son évolution est très intéressante, surtout au vu du contexte religieux et sociétal dans lequel elle évolue. L'aspect sororal était aussi très intéressant, j'ai trouvé super de voir la forme que pouvait prendre le féminisme au Moyen-Âge, surtout dans un milieu religieux.



Je vous recommande vraiment cette lecture si vous aimez cette époque et l'histoire des femmes. En plus, l'histoire est basée sur le manuscrit de Voynich qui reste à ce jour encore un mystère pour les historiens.



Merci beaucoup aux éditions @hautevillefr pour l'envoi.🍀