Meg Clothier

Fin du Moyen Age. Soeur bibliothécaire dans un couvent italien, Béatrice préfère le contact de ses livres que de ses soeurs. Peu à l'aise avec les interactions humaines, elle est en revanche d'une curiosité intellectuelle qui ne s'accorde pas toujours avec la foi que l'on attend d'elle.

Lorsqu'une nuit, deux femmes gravement blessées se réfugient dans le couvent, Beatrice se sent peu concernée. Mais avant de mourir, l'une d'elle lui confie un livre très particulier. Mais ceux qui poursuivaient ces femmes sont déterminés à s'en emparer, et désormais, ils ont le couvent dans leur ligne de mire.



Ce roman me faisait très envie depuis sa sortie, mais je n'avais pas osé sauter le pas. D'abord car j'avais peur que la place du fantastique aie trop d'importance; ensuite car j'avais peur d'un traitement trop léger, voire jeune adulte; enfin car j'avais entendu des avis plus que mitigés sur le roman.

Lorsque je l'ai vu en médiathèque, je me suis dit que c'était la meilleure solution pour me faire ma propre opinion, sans avoir peur d'abandonner si besoin puisque je ne l'aurais pas acheté.



Et bien je suis heureuse de ne pas être restée bloquée par ces mauvaises critiques, car j'ai adoré ma lecture! J'ai dévoré le livre très rapidement, et pourtant, je le reconnais, le rythme est plutôt lent. Mais ça ne m'a pas du tout dérangé.



Dès le début, j'ai apprécié ma plongée dans les pensées de Béatrice, dans le quotidien des sœurs du couvent. L'événement déclencheur de notre récit, l'arrivée du Livre d'Eve, a lieu assez tôt dans le roman, mais il faut attendre un long moment pour que le roman s'emballe. En attendant, l'autrice fait la part belle à l'ambiance, au spirituel, et c'est ce que j'ai préféré.



Si le récit n'est n'est pas clairement daté historiquement, on peut assez facilement deviner dans quel contexte on se trouve. On a là une situation dans laquelle des hommes, sous couvert de la religion, cherchent à entraver l'influence des femmes, à les placer sous leur autorité, à restreindre leurs droits, ... On brûle des livres, on prône l'obscurantisme sur la connaissance... Clairement, l'Inquisition n'est pas très loin ...

J'ai adoré tout cet aspect de l'histoire, l'importance de la sororité, le pouvoir des femmes. Beatrice est un personnage intéressant mais ses Soeurs ne sont pas en reste, et ces portraits de femmes fortes mais si différentes sont très réussis.



La part du fantastique reste assez limitée, c'est juste ce qu'il faut pour rendre le récit plus marquant, lui donner un aspect légendaire, une histoire qui pourrait survivre dans le temps, un récit que l'on pourrait se transmettre de mère en fille, comme un secret.

Et si la religion est assez omniprésente, j'avoue que ça ne m'a pas du tout dérangée, car elle est traitée sans prosélytisme, comme un fait historique.



En bref, une excellente lecture que je vous recommande si le sujet vous intéresse!

Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre de ce livre. Je l’ai vu sur bookstagram et pour être franche j’ai beaucoup aimé la couverture. Alors, je l’ai emprunté à la bibliothèque sans même savoir de quoi il parlait. Au début, j’ai eu un peu de peine à me situer. Les habitudes du Moyen Âge, le couvent, les différents nom et rang au sein de ce couvent me dépassaient. De petit à petit, je me suis retrouvée plongé dans ce nouvel univers et j’ai beaucoup apprécié. La place des femmes à cette époque et comment elles étaient traitées par les hommes m’ont beaucoup dérangé et fait réfléchir. Le côté un peu fantastique du livre qui donne des pouvoirs magiques. De la vraie magie ou une preuve qu’une entité divine existe? Bref, j’ai vraiment pris plaisir à le lire
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Lorsque deux femmes étrangères frappent à la porte d'un couvent dans l'Italie du Moyen-Âge, apportant avec elles un livre mystérieux, c'est toute la vie de Béatrice et de ses sœurs qui va être chamboulée.



J'avais été totalement charmée par la couverture de ce roman et le synopsis, moyen-âge + livre mystérieux, ça me parlait alors j'ai foncé (presque, ça fait genre 6 mois qu'il est dans ma PAL, mais chut). Ce roman n'est pas historique comme on pourrait le croire, il part assez vite dans le fantastique, autant vous prévenir. ça en fait un OLNI un peu difficile à conseiller, parce que le sujet est intéressant, mais il y a quelques longueurs; mais qui pourrait plaire à des lectrices qui apprécie les romans un peu féministes avec un côté ésotérique.



Un roman qui m'a plût, sans être un coup de cœur non plus.

Ce livre avait un bon pitch mais je reste tout de même mitigée. Il n’y a pas beaucoup d’actions, mais en même temps l’histoire se déroule dans un couvent ! C’est là que l’on voit tout le génie de l’auteure : elle a su nous faire entrer dans l’ambiance d’un vrai couvent !

J’ai aussi trouvé que les personnages étaient attachants, et j’ai beaucoup apprécié lire ce livre en même temps que ma mère et échanger avec elle a ce propos. Elle a adoré !

Beatrice est bibliothécaire dans un couvent au fin fond de l’Italie. Une nuit, deux femmes grièvement blessées se présentent et demandent de l’aide. Avant de mourir, l’une d’entre elles donne à la timide Beatrice un mystérieux livre qui cache un immense pouvoir.



Elle va devoir protéger ce livre au péril de sa vie, car des hommes veulent absolument le détruire. Les secrets qu’il contient vont changer la vie de Beatrice et de ses sœurs au couvent, leur montrant une autre vérité, celle que les hommes n’acceptent pas.



Un beau roman historique, féministe et avec une pointe de fantastique. Le style est plutôt contemplatif et lent, mais d’une grande beauté, car la plume poétique de l’autrice nous emmène loin, très loin et je l’ai suivie avec plaisir. L’évolution des personnages est vraiment travaillée, tout comme le contexte historique (fin du Moyen Âge).



Moi qui aime les femmes fortes, j’ai été servie. Beatrice est une formidable héroïne qui voit toutes ses convictions s’effondrer mais qui se bat jusqu’au bout contre les oppresseurs. On parle évidemment beaucoup de religion et de foi dans ce roman, mais d’un angle différent. Après tout, avoir la foi ne signifie pas seulement croire en un Dieu (masculin), la foi se trouve partout, il suffit juste d’être suffisamment ouvert d’esprit pour la trouver. Le côté fantastique ajoute une touche quelque peu onirique au récit, mais n’est pas omniprésent. En somme, un équilibre parfait.

Je suis un peu mitigée par rapport à cette lecture qui a été très difficile au début, beaucoup de mal à m’attacher aux personnages, à les différencier et aussi à me situer dans le roman. Il m’a fallut énormément de pages avant de prendre vraiment le fil de l’histoire et de m’y plonger, et pourtant cela restait encore difficile parfois sans savoir si c’était dû à certains langages soutenus, à l’époque de l’histoire où tout simplement a cause de l’histoire en elle même. C’est pourtant une belle histoire bourré de courage, de résilience et de messages de puissance féminine, de bonté d’amour propre et de Foi. J’ai été touché par la résolution du roman et sa fin, mais il m’en a quand même fallut beaucoup voilà pourquoi cette note

Nous sommes en Italie, à la fin du Moyen-âge, dans un couvent. Les sœurs se sentent en sécurité. Les femmes y trouvent la paix, les jeunes filles sont éduquées dans la foi et pour beaucoup, il s'agit d'un refuge. Un lieu de protection contre les hommes et leur méchanceté. Chacune a son rôle pour le bon ordre de fonctionnement du couvent, qui tourne au rythme des prières.

Sœur Béatrice est aussi appelée sœur bibliothèque. Elle sait lire et parler grec et latin, elle instruit l'écriture à ses copistes.

Car à l'époque pas d'imprimerie, mais les moines étaient là pour recopier inlassablement des ouvrages de grands penseurs, philosophes.

Le reste, c'est mal, les autres ouvrages sont païens et n'ont pas à être traduit ou lu. Sophia lui a donné l'amour des livres. Les défendre et les protéger sont ses devoirs.

Même lorsque un certain livre se révèle plus intrigant, plus puissant et plus dangereux que les autres au risque de bouleverser la tranquillité d'un couvent, d'un village.

Un roman très étonnant, inspiré du célèbre manuscrit de Voynich (un manuscrit du 15e siècle qu'on n'a jamais réussi à déchiffrer, écrit dans une écriture et une langue inconnues), avec une belle ambiance gothique fantastique.



Une narration un peu étrange au départ, de nombreux personnages et des scènes fantastiques évoquées plus que réellement décrites, donnant un aspect mystérieux et envoûtant. Une sœur bibliothécaire avec du caractère qui se retrouve prise entre un livre magique et des complots politico-religieux, c'est haletant et j'ai adoré découvrir la vie d'un couvent de femmes.



Des femmes fortes, dès le Moyen-Âge, des secrets et surtout, beaucoup de courage, pour faire face à la misogynie et la violence d'une religion patriarcale. De plus, étant passionnée de spirituel, j'ai beaucoup aimé découvrir cette manière de comprendre la religion, les rapports entre les femmes du couvent et leur foi - sans en dire plus pour le moment, ce serait du spoil sinon. 😉



Sans oublier une magnifique couverture qui donne l'impression d'avoir un manuscrit entre les mains, ce fut une lecture très plaisante pour ma part qui m'a tenue en haleine jusqu'aux dernières pages !

Un mystérieux manuscrit maudit dont les pages prennent dangereusement vie, une bibliothécaire dans un couvent tiraillée entre l'envie de conserver le livre ou protéger ses soeurs. Une très belle histoire qui montre la puissance et la résistance des femmes. Elles vont s'entraider contre ceux qui souhaitent les opprimer. On a des personnages touchant, passionnés qui marquent car ils sortent de l'ordinaire. J'ai adoré le personnage de Béatrice érudite et solitaire, qui préfère la compagnie de ses livres à celle de ses soeurs. Un récit féministe et engagé très bien écrit qui nous emmènent au coeur du couvent et de ses secrets. L'univers est riche et foisonnant de détails. Ce roman montre que l'amitié et l'entraide peuvent faire face à beaucoup de défis. ⁣

⁣

Les femmes combattent les idéaux masculins pour se faire les leurs. Je n'ai jamais lu de roman à l'aura si particulière, j'ai été embarquée du début à la fin. J'avoue qu'au début c'était très lent, très contemplatif, il y avait beaucoup de personnages et cet aspect m'a fait peur. Il m'a bien fallu une centaine de pages pour bien assimiler qui étais qui. Mais la deuxième partie est riche en actions et en rebondissements. La religion est utilisée ici pour martyriser les femmes et les rabaisser, un outil de contrôle qu'utilise les hommes, certains passages ont été difficiles à lire tellement ils m'ont mises en colère. ⁣

⁣

Après avoir fait quelques recherches j'ai découvert que le manuscrit s'inspire d'un manuscrit du XVème siècle qui a réellement existé : le manuscrit de Voynich, qui fascine depuis des années une communauté de scientifiques ! Cependant qui dit fantastique dit que tout ce que vous lirez ne sera pas forcément rationnel. Si i vous aimez les romans historiques avec une touche de fantastique avec un petit côté mystique ce le livre est fait pour vous. ⁣

⁣

L'autrice nous embarque dans un couvent en Italie au crépuscule du Moyen Âge. On y recopie des manuscrits dans une riche bibliothèque, on y trouve du bonheur, on y souffre. On feuillette, émerveillés, les pages d'un livre qui peut nous coûter la vie. On lutte contre les hommes qui régissent la vie de toute femme a cette époque. Et on pose des questions. Pourquoi dans notre religion la Mère est-elle moins vénérée que le Père? Pourquoi la foi doit-elle rester figée et immuable à l'image du Père éternel et ne pas couler, libre comme une rivière, cyclique comme la nature, comme la vie d'une femme? Le livre d'Ève est magique mais le dosage est juste parfait pour que nous ayons envie d'y croire. Afin de "trouver la lumière, qui n'est pas si insupportable, après tout".

Je suis totalement sortie de ma zone de confort avec ce livre mélangeant fantastique et fiction historique. Mais quand j’ai vu cette magnifique couverture, et que j’ai lu ce résumé parlant d’un livre ensorcelant et mystérieux… J’étais très curieuse d’en découvrir plus encore.



Beatrice est bibliothécaire dans un couvent perdu dans un recoin d’Italie, et est plus dévouée à son travail qu’à la religion. Lorsque deux femmes mortellement blessées lui confient un livre mystérieux, la vie de Beatrice s’en retrouve bouleversée. Car ce livre parait avoir une volonté qui lui est propre, et de nombreux évènements semblent lui être reliés. Beatrice va donc devoir faire en sorte qu’il ne tombe pas entre de mauvaises mains, car les hommes de la ville semblent déterminés à le détruire à tout prix...



La prise en main a été très compliquée et, même si je m’y attendais, j’avoue qu’il m’a fallu une bonne centaine de pages avant de rentrer dans l’histoire. Il y a énormément de personnages qui y sont introduits, et j’ai eu énormément de mal a bien assimiler leurs noms, leurs caractéristiques, leurs liens entre eux, tout en tentant de comprendre l’univers construit par Meg Clothier. L’histoire commence donc assez lentement, mais je me suis assez vite passionnée pour toutes ces femmes qui jalonnent ce roman, Beatrice la première.



Dans ce monde, si vous êtes une femme pas vraiment désirable, comme c’est le cas pour Béatrice avec son visage marqué par les cicatrices, et que vous n’êtes donc pas bonne pour le mariage, alors la seule option qui vous reste est celle du couvent. Béatrice va se tenir à l’écart de tous, vivant une vie discrète dans le calme de la bibliothèque. Et ce n’est que lorsque qu’on lui confie ce mystérieux livre qu’elle va enfin commencer à s’ouvrir à la vie.



Impossible de ne pas se sentir révoltée pour toutes ces femmes. Car les hommes ne vont pas hésiter à utiliser la religion dépeinte ici pour rabaisser les femmes et les maltraiter, soi-disant pour respecter la parole divine. Et j’ai beaucoup aimé ce sentiment d’urgence autour du traitement des femmes qu’insère l’autrice dans son roman, mais aussi la façon dont elles vont réussir à s’émanciper doucement de toutes ces normes sociétales.



En définitive, si vous aimez bien les histoires mélangeant fiction historique avec un peu de fantastique, de mysticisme, d’occultisme, alors Le livre d’Eve est fait pour vous. Même si le démarrage est assez lent et déroutant, l’histoire reste touchante et les mots utilisés par l’autrice sont tout aussi puissants. Les personnages féminins rencontrés sont forts, attachants et merveilleux et méritent que l’on vienne à leur rencontre. Quant à la fin, elle est tout à fait convaincante et conclut parfaitement cette histoire.
Lien : https://aliceneverland.com/2..

J'avais repéré ce livre au moment de sa sortie, intriguée par cette splendide couverture et par son résumé qui regroupait plusieurs de mes thèmes favoris (l'Italie, les livres, un mystère...) Et au final, cette lecture me laisse pour le moins... Perplexe.



A la lecture du Livre d'Eve, j'ai très vite pensé à la Florence de la Renaissance, aux années où la ville a vécu sous l'influence de Savonarole et de ses bûchers des vanités... mais même si l'autrice reconnaît cette source d'inspiration dans la postface, elle noie son intrigue dans une sorte de flou artistique car on n'a jamais aucune mention de dates, les noms de lieux sont modifiés (Rome est ainsi appelée Saint-Pierre), même chose pour les noms de personnages et tout ce qui a trait à la religion catholique comporte également des noms différents (par exemple, on ne parle jamais du catholicisme mais de la religion du Père, Jésus est appelé le Fils...) Mais d'un autre côté, on mentionne clairement des auteurs et des livres ce qui fait qu'on arrive à déduire l'époque à laquelle se déroule le roman. Je dois avouer que ce flou volontaire dans la chronologie du roman m'a grandement perturbée, surtout que je n'ai pas trop compris le but (hormis une théorie sur laquelle je vais revenir plus bas). C'est dommage car je pense que j'aurais bien plus apprécié ce roman si l'autrice avait fait le choix d'inscrire clairement son roman dans un temps et un lieu précis, surtout qu'on s'aperçoit en lisant la postface qu'elle a fait pas mal de recherches historiques.



Je suppose que l'autrice a voulu écrire un conte féministe car c'est ainsi que Le Livre d'Ève m'est apparu : outre les incursions du fantastique (principalement sur la fin du roman), l'intrigue dénonce assez clairement la situation des femmes au Moyen-âge, soumises toute leur vie à une figure masculine (père, mari, frère...) et victimes de la violence des hommes, et présente les couvents comme des sortes de "sociétés de femmes idéales", où les femmes sont maîtresses d'elles-mêmes, peuvent vivre libres mais aussi accueillir pour un temps plus ou moins long celles qui sont victimes du monde extérieur. C'est un discours intéressant même s'il est loin d'être parfait (les couvents irlandais par exemple ont été bien loin d'être des modèles de tolérance et d'amour vis-à-vis des femmes qu'ils accueillaient). Le roman a aussi un certain côté addictif avec le mystère autour du fameux livre et de ses pouvoirs, malgré une intrigue un peu longuette et bien trop manichéenne.



Au final, je pense que je suis un peu passée à côté de ce roman car je m'en suis faite une idée trop différente de ce qu'il est réellement et je n'ai réussi à passer outre certains choix narratifs de l'autrice.

L’ambiance de ce livre est incroyable ! On plonge très rapidement dedans avec un petit côté anxiogène crée par le couvent, l’époque et les ressentis de la protagoniste. C’est un livre idéal en lecture d’automne avec son petit côté mystérieux et sombre.



L’intrigue est originale, j’ai beaucoup aimé découvrir ce livre et ses capacités en même temps que Béatrice.

C’est assez déroutant à lire, le côté Fantasy n’étant pas aussi présent que ce à quoi je m’attendais, mais apporté de façon subtil rendant l’élément « magique » presque réel...

Mais j’aurais aimé qu’il prenne plus de place, et j’ai été déçu par cette impression que ce livre n’avait pas suffisamment été exploité. Je m’attendais a quelque chose de plus grand, plus magique encore.



L’histoire met beaucoup de temps à s’installer, et malgré un concept original l’intrigue en elle même fut sans réelle surprise en ce qui me concerne.

Il y a Beaucoup de lenteurs dans le livre… On est souvent à attendre qu’il se passe quelque chose… en plus de cela les chapitres étaient assez longs, et c’est quelque chose que je n’aime pas.

Le côté déroutant vient aussi du faite qu’on alternait entre moment d’action ou tout s’enchaînait, et moment beaucoup plus long, presque ennuyant…



Parceque oui, il se passe quand même pleins de choses intéressantes. Il y a un lien à la nature que j’ai adoré. Et aussi un fort esprit de sororité, presque féministe, à une époque où les femmes étaient oppressées, encore plus dans la religion, avec des antagoniste masculins vraiment intéressants.



J’ai apprécier le personnage de Béatrice, Érudite et solitaire, qui préfère la compagnie de ses livres à celle de ses sœurs. Elle a vraiment un développement très intéressant.

J’ai aussi beaucoup aimé Chiara, femme de tête sur qui on peut compter.



Malgré ses défauts, je suis persuadée que ce livre plaira aux fan de fiction historique avec une légère touche de magie, et il est parfait pour cet automne !

Direction un couvent dans l’Italie du Moyen-Age, en compagnie de Sœur Beatrice, la bibliothécaire. La nuit de Mardi-Gras, deux mystérieuses femmes demandent de l’aide aux sœurs. Elles sont poursuivies et blessées. Malheureusement, elles décèderont quelques heures plus tard. Mais avant de mourir, l’une d’elle a eu le temps de donner à Beatrice un livre aux pouvoirs étranges… un livre que les hommes voudraient détruire…



Malgré quelques longueurs, j’ai passé un bon moment de lecture. Nous sommes dans un roman fantastique, mais paradoxalement ce ne sont pas ces passages-là les plus développés. Cela peut surprendre, si vous êtes adeptes de fantasy. Par ailleurs, on a parfois un peu de mal à tout visualiser et comprendre quand ces évènements ont lieu. Globalement, il n’y a pas beaucoup d’actions mais ça ne m’a pas tellement dérangée.



L’intrigue se déroule quasi-exclusivement dans le couvent. J’ai aimé ce traitement, et je me s’y suis projetée sans difficultés, même si je vous avoue que j’aurais aimé sortir un peu plus pour découvrir la nature environnante. Les personnages sont réalistes. Je me suis attaché à Béatrice, une âme solitaire qui n’est bien qu’au milieu de ses livres. Les personnages secondaires ont également leur importance, et chacune apporte une touche supplémentaire de réalisme. Car, dans un couvent, il n’y a pas que des femmes qui ont la vocation et eu le fameux « appel ». Non, il y a également celles qui sortent de la rue, d’une vie miséreuse, ou des âmes égarées.



Quand des villageois ou des étrangers prennent le chemin du couvent, généralement ça n’augure rien de bon. À partir du moment où le frère Abramo et toute sa clique, s’invitent chez les sœurs, la vie au couvent devient plus que dangereuse. Abramo, est un homme prêt à tout pour garder le pouvoir quitte à en oublier ses origines.



Les thèmes abordés sont principalement centrés autour de la religion, du féminisme et de la sororité. Il est question de la liberté de la femme et de son émancipation, dans cette période contrôlée exclusivement par les hommes et la religion. La mère supérieure Chiara est une avant-gardiste, mais elle reste aussi bien respectée dans ses murs qu’à l’extérieur, même si au sein des religieuses, il y en a toujours une pour se voir calife à la place du calife ! Elles restent des êtres humains avant tout quoiqu’elles en disent.



En bref, une belle découverte grâce à la Kube et son Book Club

Soeur Beatrice est une érudite assez solitaire qui s'est isolée dans un couvent au fin fond de l'Italie. Fuyant la compagnie des autres soeurs, elle trouve son unique réconfort dans la bibliothèque du lieu dont elle a la charge. Ici, au milieu des manuscrits, elle peut passer des heures à lire et à oublier son quotidien fait de prières et de corvées parfois peu amusantes. Une nuit, son quotidien va être totalement chamboulé lorsqu'arrivent deux femmes grièvement blessées aux grilles du couvent. Les soeurs leur apportent immédiatement leur aide bien que réticentes à ouvrir leurs portes à des inconnues, mais alors que l'une d'entre elles finit par décéder Beatrice se voit offrir un présent. Un livre, magnifique et étrange à la fois, à la langue inconnue, dont elle ignore tous les pouvoirs. Beatrice va le découvrir assez rapidement mais ce livre ensorcelé cache un secret et un pouvoir inestimables qu'elle devra protéger coûte que coûte des hommes qui voudront s'en emparer pour le détruire. Tandis que les pages prennent vie sous ses yeux, elle doit faire un choix : sauver le livre ou sa communauté ...







Quel dilemme n'est-ce pas ? Je suis sûre que vous vous demandez ce qu'elle a choisi mais je vous laisserai lire le roman pour le découvrir ! Une chose est sûre ce roman m'a offert une parenthèse non pas enchantée mais mystérieuse et poétique au coeur du Moyen-Age et de l'obscurantisme. J'étais totalement plongée dans l'époque grâce au travail de recherches incroyable fourni par l'autrice, au vocabulaire et aux références à des textes très anciens (que je ne connaissais pas mais ce n'est pas grave). J'ai adoré suivre le quotidien de ces femmes, la vie au couvent, ce côté sororité exacerbé par les événements dramatiques qui s'y déroulent, mais aussi cette volonté de s'affranchir des hommes au travers de ce livre. Un livre qui intrigue car personne n'en comprend la langue et qui prend vie d'une manière que je vous laisserai découvrir. J'avais vraiment envie de savoir pourquoi ce nom et cette référence à Eve et si vous réfléchissez bien il se pourrait que vous trouviez tous seuls de quoi il est sujet (dites-moi dans les commentaires si c'est le cas). J'ai bien sûr aussi aimé le pouvoir de la nature qui se manifeste là encore sous une forme dont je ne peux pas parler, mais également celui des livres au travers de ce personnage de Beatrice, amoureuse des mots, qui a su me toucher et que j'ai pris plaisir à voir évoluer tout du long dans sa foi, ses convictions, son érudition et son courage. La Beatrice du début n'est clairement pas celle de la fin (et quelle fin 😱). Si ces thématiques vous parlent, sans compter le féminisme et la cryptologie, n'hésitez pas à vous procurer cet ouvrage car il est vraiment passionnant ! En plus il s'inspire d'un manuscrit du XVème siècle qui a réellement existé : le manuscrit de Voynich, à la langue non identifiée à ce jour (même si j'ai cru comprendre que certaines pages ont réussi à être traduites depuis) et qui fascine depuis des années et des années toute une communauté de scientifiques et passionnés ! Et pour finir avec le côté fantastique, si vous n'en avez pas l'habitude comme moi sachez que ça ne m'a pas dérangé du tout, bien au contraire. Cela apportait un charme supplémentaire au récit.







Cependant qui dit fantastique dit que tout ce que vous lirez ne sera pas forcément rationnel. Il ne faut pas être trop terre à terre en lisant et juste se laisser porter par l'ambiance, l'histoire et l'univers. J'ai ressenti des petites longueurs au début le temps que tout se mette en place et parce que je n'avais pas toutes les références religieuses et littéraires (encore une fois ce sont des manuscrits très anciens qui sont évoqués), mais cela participe au charme du tout. On aime ou on n'aime pas, mais en tout cas cette lecture m'a sortie de ma zone de confort et je sais que je lirai les autres romans de l'autrice s'ils sortent un jour en France 😁

Ce roman a été une très belle découverte. La superbe plume de Meg Clothier nous plonge à merveille dans l'Italie du XVIe siècle, au cœur d'une intrigue très entraînante. J'ai énormément aimé le personnage de Béatrice que j'ai trouvé juste et touchant. Son évolution est très intéressante, surtout au vu du contexte religieux et sociétal dans lequel elle évolue. L'aspect sororal était aussi très intéressant, j'ai trouvé super de voir la forme que pouvait prendre le féminisme au Moyen-Âge, surtout dans un milieu religieux.



Je vous recommande vraiment cette lecture si vous aimez cette époque et l'histoire des femmes. En plus, l'histoire est basée sur le manuscrit de Voynich qui reste à ce jour encore un mystère pour les historiens.



Merci beaucoup aux éditions @hautevillefr pour l'envoi.🍀

Nous avons ici une histoire qui se déroule au Moyen-Âge dans un couvent Italien. Le décor se met en place dès le début de l’histoire ce qui est très agréable pour la suite de la lecture. On y rencontre alors Béatrice, le personnage principal du livre, qui est réellement attachante.



Les points intéressants de cette lecture (à mes yeux en tout cas) sont qu’on nous présente avec précision la place de la femme dans la société à cette période. Les difficultés endurées pour avoir accès au savoir, à se faire entendre. On y découvre aussi la vie au couvent qui s’apparente à une micro société de femmes qui ont chacune leur rôle et leur importance. Elles se débrouillent entre elles, et malgré les histoires et les conflits arrivent à bien travailler en communauté.



J’ai été un peu déçue par le fait que les passages fantastiques manquent de précision, on reste sur notre faim. Il y a également des passages très en longueur qui peuvent faire perdre un peu le fil de l’histoire. Ce qui est dommage car l’histoire est incroyable.



Si vous avez envie d’être dépaysés, avec une bonne dose en plus de féminisme, je vous recommande cette lecture qui reste agréable avec une très jolie plume.

Ce roman nous mène au Moyen-âge à une époque trouble où l'obscurantisme gagne du terrain.

Les femmes sont gouvernées par les hommes et la religion. Les hommes veulent les garder dans l'ignorance, discrètes mais surtout obéissantes.

Mais voilà que dans un couvent, un livre fait son apparition, il offre aux femmes la possibilité de s'échapper.



Les personnages féminins sont tous bien représentés, ni caricaturaux, ni stéréotypés. On y retrouve la complexité et les défauts de vrais personnes.



L'écriture de Meg Clothier est agréable et fluide.

Le Livre d'Ève laisse un message féministe profond de plus pour cette époque sombre de l'histoire pour les femmes.

ce soir je vous emmène au Moyen-Age à l'époque où le pouvoir était religieux et masculin, où les femmes étaient considérées comme des pécheresses pour un oui ou pour un non, où la peur de l'enfer dirigeait les vies. C'est ainsi que l'on va faire la connaissances du couvent régit pas la mère Chiara qui accueille en son sein toutes les âmes féminines jugées égarées de la l'époque. Un soir elle ouvre les portes à deux femmes qui au péril de leur vie vont sauver un livre. Un livre qui renferme bien des secrets et qui va déclencher des événements en chaîne incontrôlable.

.

On plonge dans un univers sombre régit par la religion, une atmosphère occulte frôlant le fantastique qui va petit à petit nous révéler le secret de ce livre tant convoité que tout le monde veut soit détruire soit protéger. L'autrice nous plonge dans cette époque trouble où la place de la femme et ses agissements étaient scrutés et jugés par l’Église. Eve étaient une pécheresse, toutes les femmes sont des pécheresses. On pouvait les violer et les frapper en toute impunité elles le méritaient ou l’avaient cherché. En parallèle on suit ce couvent et ces femmes pieuses, ce microcosme qui ne priera jamais assez, qui ne se confessera jamais assez, et qui est mal vu par la population car un nid à tentations. Tout le monde se supporte tant que l'un et l'autre se ne mêle pas des affaires des autres. C'est dans ce contexte que le livre d"Eve va venir bouleverser cet équilibre, venir livrer sa parole

et bousculer toutes les certitudes.

.

Si j'ai aimé l'ambiance, le style de l'autrice et le thème, je regrette que l'on ait pas poussé les thèmes de féminisme, sororité, religieux plus en profondeur. On survole les thématiques pour un roman d'ambiance qui ne donne qu'un aperçu et qui nous laisse sur notre fin. Béatrice, le personnage principale, tient la place de bibliothécaire , donc on sent que le pouvoir des livres est évoqué mais moins que sa vie, son quotidien. Il n'y a que très peu d'action et au vu du résumé et de la thématique je m'attendais clairement à un roman aux messages plus forts.