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Citations de Mélanie Rafin (96)


Pour me réapproprier ma féminité, comme tu le dis si bien, je rêvais simplement que mon mari me cajole et me séduise. Qu’en penses-tu ? Je ne vois plus dans tes yeux cette admiration que je retrouvais chaque fois que tu me regardais avant. Je n’y lis plus que du mépris, voire du dégoût. J’ai l’impression que nous ressemblons à tes parents, qui restent ensemble par habitude. Je nous imaginais tellement loin de la banalité de notre situation actuelle. Je nous pensais invincibles.
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Le fait que mes enfants représentent désormais ma priorité envers et contre tout s’est inscrit encore plus comme une évidence. C’était vital.
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Au fil du temps, j’aspirais toujours plus à vivre en autarcie dans ma bulle quand toi tu avais des envies de carrière et surtout d’argent. Je n’ai pas analysé cela aussi clairement à ce moment-là. Je me suis dit que je souhaitais pouponner à nouveau. Nous avons décidé de fabriquer un deuxième bébé. Gabriel est arrivé. Je ne sais pas si l’on peut parler de révélation, mais mon cœur a explosé lorsque j’ai rencontré ce petit être.
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Nous échafaudions de nombreux rêves, certainement comme tous les jeunes de cet âge. Tout paraissait possible. Nous avons réussi à entrer dans les carrières que nous avions choisies. Nous avons pu nous installer rapidement et nous avons profité de nos salaires pendant plusieurs années. Tu représentais mon repère, ma balise. J’étais heureuse. J’avais trouvé la stabilité dont j’avais tant manqué étant enfant.
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Je suis épuisée d’avoir tant pleuré. Tu m’as laissée seule alors que tu as vu mon désarroi hier soir. Je pense que tu ne m’aimes plus et honnêtement, je ne sais plus si je t’aime. Nous sommes ensemble depuis une éternité. Nous avons partagé de nombreuses étapes importantes de notre existence. Quand je t’ai rencontré sur les bancs de la fac, tu es vite devenu mon dieu vivant. Tu reflétais une telle assurance, une telle confiance en toi que je ne pouvais que m’accrocher à ce roc dont j’avais tant besoin à 20 ans.
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non ? Visiblement, j’ai encore fait chou blanc. Pour apaiser les tensions, je suis passé rapidement lui acheter un bouquet de roses rose pâle, ses fleurs préférées.
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Je suis restée pantelante, quasi inerte, pendant de longues minutes et tel un robot je suis partie dans mon lit. Je n’ai bien sûr pas dormi. J’ai pleuré beaucoup. J’ai réfléchi bien trop. Puis j’ai écrit. J’ai déversé sur le papier tout ce que je n’avais pas réussi à lui dire. J’ai pris ma décision.
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Et même toi, en tant que femme, tu as le droit de vivre sans être toujours collée à tes bébés. Je ne pense pas que tu sois épanouie actuellement. En tout cas, ce n’est pas l’image que tu renvoies.
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Je me retrouve donc avec deux prétendants virtuels. Je ne me berce pas d’illusions. Ce sont des soupirants justement parce qu’un écran nous sépare. Mais je dois reconnaître que ce n’est pas désagréable de s’apercevoir que, même vingt ans plus tard, on ne m’a pas oubliée. J’en déduis que je suis une femme exceptionnelle. J’avais bien besoin de me sentir un peu reconsidérée dans ma féminité. Certes, ils sont tous les deux en train de draguer un mirage, mais au moins je peux m’autoriser à rêver quelque temps.
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« Comment aurais-je pu t’oublier, Ma Céline, si jolie et si pétillante ? Je me comportais d’une manière tellement gauche avec toi. J’avais tout juste 10 ans quand je t’ai donné une carte avec une dame et un monsieur tout nus avec comme inscription : “Tous les deux sous la couette ça serait chouette !”. Est-ce que tu t’en souviens ? Maintenant, du haut de mes 36 ans, j’ai un peu honte. J’ai bien senti ce jour-là que je n’avais pas eu l’impact espéré ! Qu’est-ce que tu deviens ? Je serais ravi de revoir ta petite frimousse. Je suis convaincu que les années ont dû te transformer en une vraie femme fatale.
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La capacité des adultes à systématiquement minimiser les sentiments des plus jeunes m’impressionne toujours. Comme si l’expérience donnait un permis de savoir aimer et plus encore de connaître les clés de l’ensemble des émotions. Forcément, à presque 12 ans, je ne peux pas analyser ce que je ressens. Heureusement que les grands nous disent ce que l’on doit aimer, ce que l’on doit détester, ce que l’on doit éprouver en toutes circonstances.
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L’avion est mon seul lieu de liberté totale. Je ne m’y soucie plus perpétuellement de ton bien-être. Eh oui, c’est mon mode de fonctionnement depuis que l’homme que tu as suivi en Auvergne est parti. Je n’ai pas non plus à subir les brimades et humiliations permanentes de ma marâtre. Je peux être moi-même. Je sais que je ne serai pas interrompue.
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Depuis peu, Céline aborde cet âge compliqué où elle commence à ressembler à une mini-adulte, mais reste en même temps un bébé. Je sais pertinemment que dès que je tournerai le dos, elle retirera la pochette de son cou.
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C’était bien la première (et la dernière) fois que ce gentil monsieur me servait à quelque chose. Je n’ai retenu que son ultime remarque. Oui, j’avais besoin de liberté. J’avais même un besoin vital de respirer de nouveau. J’ai trouvé une solution bien plus efficace que de refuser le lit « parental » à ma fille. Je l’ai transformé en lit maternel. J’ai divorcé et donc, par magie, retrouvé ma liberté. Seul bémol, j’ai dû changer de praticien. Je ne suis pas persuadée que les manuels de parfait psychologue lui donnent un remède quand le monsieur ne fait plus partie du paysage.
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Si quelqu’un pouvait m’indiquer le bouton off pour la faire taire quelques minutes, celle-là ! Et puis accessoirement, je ne veux pas draguer, le maquillage est juste devenu indispensable. La sortie au naturel entraîne désormais systématiquement des questionnements tout à fait bienveillants et pas du tout déprimants du genre :

— Tu es fatiguée toi en ce moment, non ? Tu devrais te ménager, hein !

Cette gentille remarque émane toujours de cette nana qui parvient, par je ne sais quel miracle, à arriver à l’heure au travail en ressemblant parfaitement à la duchesse de Cambridge.
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Je pense que je dois trouver les coordonnées de celui qui a inventé la cafetière à programmation. En fait, non, je rechercherai le numéro de celle qui l’a inventée : seule une femme peut envisager la nécessité d’anticiper pour avoir une chance de boire son café chaud le matin quand on a des enfants.
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