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Critiques de Melvina Mestre (40)
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Premier roman de Melvina Mestre et premier roman d'une longue série, je l'espère, à venir, l'auteure nous emmène à Casablanca, quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale.



Dans la région marocaine, les fortes chaleurs se sont installées. Assise à son bureau, Gabrielle Kaplan, une jeune détective commence à désespérer de ne pas avoir plus d'affaires en instance. C'est alors qu'elle est contactée par un riche industriel qui lui demande de récupérer une enveloppe cachée dans sa demeure familiale qu'il a quittée depuis peu. Alors que la mission semblant simple se passe sans difficultés, une série d'événements va inciter la jeune femme à se questionner sur le contenu de l'enveloppe dérobée. Est-ce que celui-ci contenait simplement des papiers personnels ou au contraire des documents compromettants dans cette période d'après-guerre ?



Peu habitué à ce type de lecture, j'ai trouvé les sujets abordés très intéressants. Melvina Mestre arrive à dépeindre les tensions politiques et géopolitiques d'une époque que je n'ai pas connues étant née à la fin des années 1980. J'ai apprécié pouvoir en discuter avec mon père, qui, après avoir lu ce roman a partagé avec moi ses souvenirs et les événements marquants sa jeunesse de cette période.



Lecture dépaysante, j'ai trouvé qu'elle était raccord avec les fortes températures au moment de sa découverte. J'avoue, lors de cette découverte ne pas avoir été insensible aux spécialités culinaires proposées dans le récit, le tout accompagné d'un bon thé à la menthe 😉



J'espère bientôt retrouver dans une prochaine enquête le personnage de Gabrielle Kaplan que j'ai pris plaisir à découvrir et d'en apprendre plus sur le Maroc des années 1950...
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Crépuscule à Casablanca est la première enquête du détective privée Gabrielle Kaplan.

L’histoire se déroule en 1951 à Casablanca.

Dans cette histoire Gabrielle Kaplan recevra un appel mystérieux d’un riche industriel. Il lui donnera rendez-vous dans un hôtel pour lui demander de récupérer des documents chez sa femme qui refuse de le lui rendre.



J’ai beaucoup aimé lire cette histoire, ici il s’agit d’espionnage avec un mélange de politique et de faits réels. On sent que l’auteur connait très bien son sujet et a été très bien documenté.

En revanche moi et la politique, comme certains le savent déjà ça fait deux, donc du coup, ici, ce fût assez compliqué.

J’ai par contre, beaucoup aimé découvrir le Casablanca des années 50, moi qui n’aie jamais voyagé au Maroc, ce fût chouette de découvrir cette région à travers le livre avec une certaine nostalgie !

J’ai également adoré le personnage de Gabrielle Kaplan, avec son style bien à elle, on sent une finesse dans le métier que seul une femme peut avoir !



Voilà pour moi ce fût une belle découverte et une agréable lecture, dommage que la politique et moi ne font pas bon ménage !

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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Enfin une femme en lice pour le prix du meilleur polar Points 2024 !



J'ai pris plaisir à déambuler dans les rues de Casablanca dans les années 50 aux côtés de Gabrielle Kaplan. J'y ai découvert tout un pan de l'histoire qui m'était assez méconnu. À cette époque, le Maroc était encore sous protectorat français, mais les luttes entre les ultras et les indépendantistes faisaient rage.



J'ai aimé me faufiler dans le dédale des ruelles pour semer les fileurs de Kaplan, et ai apprécié le noeud de l'intrigue. le fin mot de l'histoire est complexe et bien amené, avec de nombreuses ramifications liées à L Histoire. L'atout majeur de ce roman est l'époque et le lieu de l'intrigue. Ils apportent un vent de fraîcheur et de nouveauté dans le monde du polar, il se démarque par ses singularités qui changent un peu de ce qu'on a déjà lu.



Le roman a un très bon rythme, sans temps mort, avec des soubresauts et des retournements de situation intéressants. le tout est porté par une plume fluide et agréable.



Mon regret est de déjà quitter l'héroïne et de ne pas en avoir appris plus sur elle et son parcours. En lisant ce roman, nous avons parfois l'impression que ce n'est pas le premier et que nous arrivons en cours de route d'une série. Il y a quelques références à des enquêtes/histoires passées, peut-être pour étoffer le personnage, mais qui génèrent une certaine frustration chez le lecteur.



Je prendrai plaisir à retrouver Gabrielle Kaplan dans la suite de ses aventures.



*Lecture dans le cadre du Prix pour le Meilleur Polar Points* #lecture9
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Crépuscule à Casablanca est sans doute un de mes livres préférés de la sélection du Prix du meilleur polar des Éditions Points.

J'ai beaucoup aimé la mise en contexte historique dans le Maroc des années 50 (à cette époque le Maroc était sous protectorat français) et le style de l'autrice vraiment alerte et agréable à lire.

Les descriptions n'y sont jamais ennuyeuses, elles servent l'intrigue et permettent de s'imprégner de l'ambiance de cette époque et de mieux en comprendre les rouages.

Dans les années 50, Casablanca est une ville cosmopolite et moderne, à l'avant-garde de beaucoup de choses (cinéma, commerce avec par exemple la première usine d'embouteillage de Coca-cola en 1947…) ce qui suscite évidemment quelques convoitises (françaises, espagnoles ou américaines…).

Le pays est ainsi le théâtre d'une lutte de pouvoir incessante, avec certains officiels et industriels qui n'hésitent pas en sous-main à utiliser des barbouzes pour conserver leur statut.

L'héroïne Gabrielle Kaplan est une détective privée pour le moins intrépide mais surtout très intègre (ses réflexions et interactions nous amènent aussi à nous poser des questions légitimes sur la situation du pays).

Elle est chargée pour le compte de son client - un riche industriel - de récupérer une mallette dans le cadre d'une banale histoire de divorce.

Forcément, elle va se retrouver entraînée dans une histoire bien plus grande que je vous laisse découvrir…

Verdict : un bon roman dans la tradition du roman d'espionnage, des rebondissements fréquents qui tiennent en haleine le lecteur. C'est le premier roman de l'autrice, et la première enquête de Gabrielle Kaplan qu'on adorerait connaître un peu plus.
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Une chaleur accablante surplombe la ville blanche en ce mois de juin 1951. Mais Casablanca n’a rien d’une ville tranquille. Les truands, du petit dealeur au politicien, y mènent leurs affaires…



Gabrielle Kaplan est détective privée. Une femme de poigne dans cette ville dominée par les hommes.



Elle se voit confier une mission banale : récupérer une serviette chez la femme d’un riche industriel dans le cadre de son divorce.



De l’argent facilement gagné pense Gabrielle Kaplan. Elle accepte cette mission sans se méfier.



Mais très vite, les choses se compliquent. Un américain qui, semble-t-il, la surveillait disparaît. Elle tombe sur le corps sans vie d’un truand corse (Ange Toussaint Mondoloni - no comment 😉). La police s’y met aussi. Mais que contient cette serviette ? Gabrielle Kaplan serait-elle tombée dans un piège ?



Pour le savoir, plongez dans ce polar à l’ambiance d’après-guerre, dans lequel vous allez être immergé à Casablanca. Odeur, chaleur, stress ! Melvina Mestre a un vrai talent de conteuse et sait faire monter le suspens. Pour un premier roman, c’est une vraie réussite. Elle a une très belle plume et parvient à recréer des ambiances qui vous transportent dans une autre époque, dans un autre temps, dans une autre vie.



Fan ou moins fan de polar, prenez un aller simple pour Casablanca ! Et quelque chose me dit que nous allons retrouver Gabrielle Kaplan très prochainement🕵.
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Comme d'hab ce qui attire, c'est la couverture: l'immeuble Liberté à Casablanca (style paquebot, magnifique) nous donne le lieu et l'époque de l'action.



Une détective privée se retrouve prise au milieu d'une chasse au "McGuffin" digne de la Mort aux Trousses.



Les personnages sont bien développés, au point qu'on a parfois l'impression d'être au 3e ou 4e livre d'une série.
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Un petit polar court qui est un peu plus qu'un petit polar..



Prologue : Juin 1955, Casablanca (Maroc). Un homme, la soixantaine, est mitraillé devant son immeuble par les occupants d'une voiture qui passe. Une exécution très pro, sans bavure.



Casablanca, 1951.. Nous faisons connaissance avec Gabrielle Kaplan, détective privée, Vincente sa secrétaire et Brahim son adjoint. Ambiance Bogart ou Nestor Burma, selon vos références. Gabrielle Kaplan est une pro de bonne réputation et plutôt douée, on va s'en apercevoir. Dotée d'un flair exceptionnel dans tous les sens du terme, nous allons la suivre dans "Casa" et Mogador entre autres, au fil d'une mission de plus en plus dangereuse.



Contactée par Henri Delmas, industriel local en plein divorce conflictuel, elle doit aller récupérer un document dans la villa de sa femme. Il lui fournit les clés. Facile, simple, rapide, efficace. sauf que... Sauf que vont suivre 3 semaines de folie, de meurtres, de mystère. Delmas disparaît, Gabrielle assiste à un meurtre, se voit surveillée par d'étranges individus. Menacée, cambriolée.. Et plus le temps passe plus la situation devient périlleuse. Qui cherche Delmas ? Que contient cette lettre ? Delmas a-t-il menti un peu ou beaucoup ? Par qui est-il recherché et par qui est-elle surveillée ? Des truands ? Les indépendantistes marocains ? Les Ultras pro-France ? Des marlous corses ? La CIA ? Au Maroc en 1951, les possibilités sont multiples.



Dans un Casablanca extrêmement bien restitué règne une ambiance d'après-guerre. La Collaboration donne ses derniers échos, les attentats dits indépendantistes se multiplient. Il y a un petit côté "Casablanca" (le film mythique) et des clichés utilisés à juste titre. Des ambiances jazz et cabaret. Des rues animées d'une ville avec ses terrasses, ses boutiques, sa population hétérogène. Tout cela est très bien documenté et contribue à dessiner le contexte. Mais le fond de l'histoire, c'est la politique. L'autoritarisme du Général Juin qui "gouverne" le sultan du Maroc et qui a la main sur tout et tous. Anciens collabos, anciens résistants, futurs indépendantistes, pègre locale, flics pourris. Tout y est.



Alors ça manque un peu de rythme à mon goût même s'il y a quelques morts.. Gabrielle est attachante et voir une femme détective privée est si rare ! Cependant le côté très politique m'a un peu perdu. C'est une période et un endroit que je ne connais que très peu. Les méandres politiciens entre le Maroc et Paris, le despotique Juin au passé tourmenté, la "faune" locale et les Américains qui aimeraient bien supplanter la France, les jeux d'influence, ce n'est pas tout à fait ma tasse de thé (à la menthe 😉😁).. Je ne sais pas si l'auteure a prévu de faire un portrait politico-policier de cette époque ou si c'est juste la manière de planter le décor de son héroïne. De la réponse dépendront mes lectures suivantes, ce serait dommage que je m'arrête là parce que le personnage de Gabrielle est très réussi et il me plaît beaucoup.



Le Maroc des années 50 vous intéresse ? Direction la librairie ! 😉
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

🧐 Instructif

En trois mots : Maroc - enquête - historique



« Il est toujours plus facile de composer avec des gens intelligents qu’avec des imbéciles. »



➡ Bienvenue au Maroc, l’ambiance est particulièrement bien décrite, la ville, les bruits, les spécialités… peut-être même parfois un peu trop, j’ai trouvé qu’il y avait trop de noms de rues énumérées.



➡ L’enquête est en partie basée sur des faits réels, un contexte historique et politique précis. Mais le côté polar a pour moi été noyé dans toutes ces informations avec parfois l’impression d’être dans un cours d’histoire (certes bien documenté et intéressant) plutôt que dans un pur polar.



« Uppercut. Elle n’avait plus le choix. »



➡ Côté personnages, Gabrielle se démarque, j’ai apprécié la suivre, elle ne se laisse pas faire et sait s’imposer tout en étant attachante. L’ensemble reste fluide et rythmé mais la résolution m’a semblée un peu abrupte.



Merci aux éditions Points pour ce roman dans le cadre du Prix polar 2024.
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Une très agréable lecture qui nous emmène à Casablanca en 1951.



La 1ère enquête de Gabrielle Kaplan, détective privé.



C’est plutôt calme à l’agence lorsqu’Henri Delmas, un riche industriel, propose une affaire à Gabrielle. Il est séparé de sa femme et celle-ci a gardé des papiers qu’il doit récupérer. Il demande à la détective de les subtiliser pour lui. Elle hésite, elle a le pressentiment qu’il y a quelque chose d’autre derrière ça.



Mais comme les clients ne se bousculent pas, elle accepte. Elle a besoin d’argent pour payer Vincente, la secrétaire, et Brahim, « le roi de la filature ». Et de tout façon, Delmas ne lui laisse guère le choix, il menace de dénoncer Brahim qui milite pour l’indépendance de son pays, et de faire sauter l’agrément de Gabrielle…



Une mission d’apparence simple qui va très vite se compliquer…



On est plutôt dans un roman d’espionnage que dans un polar. Il y a un petit côté politique dont je ne suis pas spécialement fan. Mais c’est bien amené et finalement cela ne m’a pas dérangée. Présent juste ce qu’il faut et « au service » de l’affaire.



L’auteure nous transporte dans le temps et l’espace. De jolies descriptions de la ville à l’époque m’ont plongée dans l’ambiance. Le bruit, les odeurs, les lieux… On découvre le personnage petit à petit, et j’aurais aimé en savoir un peu plus sur elle. Dans un prochain tome probablement.



Ce n’est pas un thriller, donc pas d’action toutes les 30 secondes, mais du rythme et du suspense. Je me posais les mêmes questions que Gabrielle et j’avais très envie de savoir ce que contenaient ces fameux papiers.



Melvina Mestre a su éveiller ma curiosité et la maintenir tout au long du livre. Un premier roman très réussi qui même fiction et faits réels.



J’ai beaucoup aimé le personnage de Gabrielle, fine mouche, que j’espère retrouver dans une prochaine enquête !



Alors, prêts pour un voyage à Casablanca ?
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Nous sommes en 1951, le Maroc est encore sous protectorat français. Gabrielle Kaplan est détective privée à Casablanca, où elle exerce en compagnie de sa fidèle secrétaire Vincente et de son second Brahim. Les affaires ne se bousculent pas vraiment à la porte de l’agence et Gabrielle Kaplan se demande comment elle va payer les salaires de ses employés …



Alors, lorsque que le mystérieux Delmas lui propose un rendez-vous à l’hôtel Miramar à Fedala pour lui confier un dossier qui semble délicat, elle n’hésite pas une seconde à s’y rendre. Sa déception est grande lorsque l’homme lui demande simplement de se rendre à Anfa, dans sa propre villa, afin d’y récupérer une enveloppe caché dans son bureau. Il est – dit-il – en instance de divorce et ne peut s’y rendre lui-même … Une enquête mineure qui ne lui rapportera guère d’argent …



Sauf que Gabrielle Kaplan ne sait pas encore qu’elle est manipulée et va se retrouver dans une situation qui frise plus l’espionnage que la surveillance d’un adultère … Que certaines personnes vont mourir lors de sa mission …



Un petit roman de 189 pages, assez distrayant, même si il ne me laissera pas vraiment un souvenir inoubliable … L’auteure est une primo écrivaine, oserais-je avouer que j’ai trouvé son style et son écriture encore un peu « maladroits » ? … En tout cas, Melvina Mestre qui y est née, décrit à merveille l’ambiance marocaine de l’époque !
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Ce qui m'a attirée dans le livre, c'est la couverture et aussi le format, ce n'est pas un 10/18 même si c'est un poche. J'ai trouvé l'héroïne et les personnages intéressants, par contre j'ai eu un peu de mal à m'intéresser à l'intrigue elle-même. C'est de l'espionnage avec de la politique, basé sur des personnages réels . Cela passe dans les années 50 et c'est bien documenté.
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Ce roman se déroule en 1951 au Maroc avec comme personnage principal Gabrielle Kaplan, qui est à la fois une fine détective privée mais également une femme hors pair. Sa vie personnelle va être distillée au fur et à mesure que l'on avance dans la lecture mais son affaire va être le point central. D'apparence banale et qui se règle en un claquement de doigts, Gabrielle va se retrouver au cœur de l'Histoire marocaine.



Femme résolument indépendante et responsable de deux employés, Gabrielle se voit accepter une mission un peu en deçà de son pedigree pour pallier à une activité un peu morose dans son cabinet. La mission semble simple, aller récupérer des documents dans l'ancienne maison d'Henri Delmas et les lui remettre car ce dernier en a besoin pour une affaire de divorce en cours qui le concerne. Gabrielle se sent presque insultée de se voir proposer une telle affaire mais elle est très loin de s'imaginer tout ce que cela va lui causer.



Cette lecture nous plonge dans une période de l'Histoire marocaine qui est très intéressante à découvrir pour comprendre les faits présents. Sur fond d'espionnage, de guerre géopolitique franco-américaine et de lutte de pouvoirs entre industriels et communauté, cette enquête va regrouper tous les ingrédients pour une lecture sympathique. Ce dernier adjectif peut paraître étonnant pour un roman policier mais ce roman réussit à nous faire sourire grâce au ton léger et à certaines situations ubuesques ou trop faciles. On passe tout de même un bon moment de lecture avec ces différents personnages et Gabrielle nous donne envie de la suivre dans ses prochaines aventures.
Lien : https://delivresendecouverte..
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

Une belle surprise que ce roman acheté lors du salon du polar à Ormesson.

Il met en scène une détective privée Gabrielle Kaplan qui va devoir récupérer une enveloppe chez la femme d’Henri Delmas, riche industriel, fortune née de la production d’huile. Jusque là… ok. Ce qui est totalement passionnant ici, c’est que nous sommes à Casablanca en 1951, et que l’auteure nous y promène tellement bien que je m’y suis crue, vision en noir et blanc, avec la sueur car le mois de juin est une fournaise là-bas, les gros ventilateurs, les voitures, le nom des rues, enfin bref, tout y est méticuleusement décrit pour que nous imaginions parfaitement bien notre héroïne se coltiner filatures, amours d’un soir et explications au commissariat.

Casablanca est alors une ville moderne, sortie de l’après-guerre, où l’on boit du coca cola. Le tout bien évidemment avec un contexte historique aussi bien amené, la fin du protectorat français, la mainmise de l’Amérique pour les richesses minières, des barbouzes envoyés de partout et les phrases assassines contre une France qui a bien profité de ses colonies pour y envoyer les hommes se battre pendant 40-45.

C’est un premier roman prometteur, peut être une écriture à peaufiner, mais vraiment bravo pour cette Gabrielle, que je découvrirai volontiers dans une suite promise.

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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

J'ai découvert ce livre en tant que jurée du prix point par points, et bien j'en suis ravie.



Une chouette lecture dans laquelle l'auteure nous emmène au Maroc, essentiellement à Casablanca au début des années 50.



On va suivre Gabrielle Kaplan, détective privée, qui a une mission qui semble simple de prime abord et qui va rapidement la dépasser.



J'ai apprécié cette lecture car Gabrielle est attachante, c'est une femme simple et audacieuse.

J'ai beaucoup aimé ce personnage et les personnes qui bossent avec/pour elle.



Ce qui est agréable dans cette lecture également c'est que l'autrice connait bien le pays et a sans doute également fait un beau travail de recherches, ainsi on est vraiment en immersion dans le Casablanca de l'époque.

On ressent son effervescence, les influences de l'époque et j'ai d'ailleurs appris énormément de choses.

C'était enrichissant et intéressant.



L'enquête est plutôt prenante, et change de ce que j'ai l'habitude de lire avec le côté espionnage, magouilles sans être non plus dans un thriller d'action façon James Bond.



Ce fut une belle découverte, j'aimerais relire cette auteure et faire un peu plus connaissance avec Gabrielle si l'on doit la retrouver.
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Sang d'encr..

Casablanca, 1952. Le corps de deux prostituée sont retrouvés. Elles portent toutes les deux un étrange tatouage sur le ventre, qui aurait été fait post mortem. Les corps sont toujours déposés devant des monuments français. Rapidement d’autres victimes sont retrouvées. Un médecin, une bonne sœur, un inspecteur. Tous avec le même signe distinctif. Quel message le tueur fait-il passer ? Pourquoi tue-t-il ? Gabrielle Kaplan est sur le coup.



J’ai dévoré ce polar. Avec minutie, Melvina Mestre nous ramène dans le Maroc des années 50, quelques années avec l’indépendance, nous invite dans des lieux interdits (Bousbir, le fameux quartier réservé) et nous abandonne dans les paysages montagneux de l Atlas. Sur fond d’enquête, elle dénonce aussi les violences faites aux femmes et aborde la face cachée du colonialisme. Pour ne rien gâcher, l’écriture est fluide et agréable ! Et puis, on aime Gabrielle, féministe à Casablanca dans les années 50, on adore ! Vivement la suite aventures de Kaplan!
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Sang d'encr..

Je ne suis pas un lecteur régulier de romans policiers. J'ai découvert le 1er livre de Melvina Mestre "Crépuscule à Casablanca" l'été dernier, sur les conseils d'une amie. J'ai beaucoup aimé cette première enquête de Gabrielle Kaplan et son contexte historique qui nous fait redécouvrir et comprendre le Maroc de l'époque.

Avec "Sang d'encre à Marrakech", la personnalité de l'héroïne s'affirme et le style aussi de l'autrice. Un ton léger et intelligent, une modernité d'écriture qui donne vie aux décors et aux personnages, et interroge sur le Maroc d'aujourd'hui par rapport à ce qu'il fut.

Un récit haletant, une mise en scène dans des décors très inspirants où se mêlent architecture, musique et parfums… Vivement le prochain épisode des enquêtes de Gabrielle Kaplan !

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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Sang d'encr..

Un récit bien mené, une ambiance riche de ses détails et du sentiment de vécu, une lecture très agréable!

J'avais déjà bien apprécié "Crépuscule à Casablanca" pour son narratif autour des intrigues politiques du Maroc des années 1950. Avec "Sans d'encre", je retrouve ce sens du vécu et des détails pour m'immerger dans une époque, avec en prime une pointe de féminisme très appréciable. Ce que j'aime particulièrement chez Melvina Mestre c'est l'absence de manichéisme et la possibilité pour chacun d'être défendable (enfin, presque tous...). L'intrigue se tient bien et le suspense est bien mené.

Mes grands parents vivaient au Maroc dans ces années et ma mère y était adolescente. Je retrouve donc avec plaisir une ambiance qui m'a été décrite. Merci!

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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Sang d'encr..

J'ai beaucoup aimé ce polar. Outre le fait que je suis né au Maroc, donc j'y ai retrouvé beaucoup de lieux familiers, l'intrigue es très bien ficelée, Melvina Mestre nous tient en haleine en permanence et l'héroïne, Gabrielle Kaplan, est fort sympathique et a d'étonnantes intuitions et fulgurances, ce qui est fort utile lorsqu'on mène une enquête. L'autrice décrit très bien le Maroc, on a envie d'y retourner à la lecture du livre et j'ai des amis qui ont lu le livre et qui ne connaissent pas le Maroc, ils ont décidé d'y aller.

En conclusion, je recommande vivement ce passionnant polar, mais prévoir du temps, car lorsqu'on le commence on ne peut plus le lâcher!
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Sang d'encr..

Après l’excellent « Crépuscule à Casablanca », Melvina Mestre nous réjouit avec ce deuxième polar « Sang d’encre à Marrakech » et la nouvelle enquête complexe et captivante de son héroïne, Gabrielle Kaplan. Tous les ingrédients y sont réunis. Tout d’abord, elle s’inspire de la grande Histoire du Maroc des années 50, qu’elle maitrise à la perfection et qu’elle a su reconstituer avec brio. Elle nous plonge dans une intrigue haletante, bourrée d’imagination et de rebondissements inattendus. Au fil des pages, l’atmosphère se fait de plus en plus envoûtante, derrière les portes secrètes de Casablanca, de Marrakech et à travers les paysages somptueux des montagnes de l’Atlas où se mêlent les parfums, une série de mystères, de suspenses et dangers. Tout ceci porté par un style littéraire, personnel précis et brillant. Quel talent ! une deuxième pépite au scénario idéal pour une adaptation cinématographique. On en rêve !
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Une enquête de Gabrielle Kaplan : Crépuscule à Ca..

J’aime les romans policiers historiques car c’est un moyen efficace de découvrir l’Histoire. Melvina Mestre réussit habilement à mêler une enquête crédible et à nous faire découvrir le Protectorat français du Maroc mis en place en 1912. Pour faire simple, ce protectorat était censé garantir des prérogatives de politique intérieure au sultan du Maroc, la France restant décideuse en matière diplomatique et assurant protection au territoire marocain.



Casablanca, 1951. Gabrielle Kaplan est détective privée et se voit confier une mission aussi simple que louche. Un riche homme d’affaires, Henri Delmas, lui demande de dérober une enveloppe dans une maison vide, cela l’aidera dans la procédure de séparation d’avec sa femme. Tout se passe bien, l’enveloppe est placée dans une serviette en cuir qui reste à échanger discrètement avec une autre serviette identique. Et les problèmes commencent et les cadavres s’amoncellent.



Melvina Mestre est fidèle aux codes du roman noir. L’enquête d’une privée qui tourne mal, une privée avec une secrétaire qui l’appelle « boss » et qu’elle a du mal à payer, une privée avec des indics bons à tout faire. Une privée qui a ses entrée dans la police auprès d’un commissaire Renaud complaisant et attentionné face à cette détective belle et charmante.



Gabrielle Kaplan ne fait pas dans le hard-boiled. C’est une femme sensible, attentive à sa tenue, elle ne fume pas et son l’odorat délicat lui permet d’identifier les parfums les plus luxueux. Mais la détective est perspicace et tenace. Et c’est tant mieux car son affaire de sacoche en cuir est complexe et dangereuse, Delmas a disparu et elle doit affronter des truands corses et des suiveurs aux allures de barbouzes. La sacoche en cuir attise toutes les convoitises et le divorce de Delmas se transforme en affaire politique très plausible et jalonnée de personnages bien réels.



L’enquête de Gabrielle Kaplan est une véritable course-poursuite. Pas un instant de répit, le suspense est au rendez-vous. Mais plus que tout j’ai été conquis par le regard de Gabrielle sur Casablanca. La ville blanche est un personnage à part entière où les quartiers populaires côtoient des villas luxueuses. Casablanca c’est aussi la tolérance religieuse, un dynamisme économique certain et une architecture moderne pour l’époque. Mais Casablanca a aussi une face sombre avec un luxe ostentatoire et une présence française qui tourne au despotisme avec une administration raciste et corrompue. L’indépendance n'est aucunement une question, le général Juin, Résident général implacable, y veille quitte à employer la force. Cette page d’Histoire, détaillée depuis la Seconde Guerre mondiale, se devait d’être approfondie et Melvina Mestre réussit habilement à l’insérer dans une fiction distrayante et crédible. Il va y avoir une suite en mars prochain et c’est tant mieux.



Melvina MESTRE – Crépuscule à Casablanca. Parution mars 2023, Éditions Points. ISBN 978-2-7578-9991-5 . Exemplaire lu dédicacé le 18 novembre 2023, Salon Noir sur Ormesson.
Lien : http://mille-et-une-feuilles..
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