Une très agréable lecture qui nous emmène à Casablanca en 1951.
La 1ère enquête de Gabrielle Kaplan, détective privé.
C'est plutôt calme à l'agence lorsqu'
Henri Delmas, un riche industriel, propose une affaire à Gabrielle. Il est séparé de sa femme et celle-ci a gardé des papiers qu'il doit récupérer. Il demande à la détective de les subtiliser pour lui. Elle hésite, elle a le pressentiment qu'il y a quelque chose d'autre derrière ça.
Mais comme les clients ne se bousculent pas, elle accepte. Elle a besoin d'argent pour payer Vincente, la secrétaire, et Brahim, « le roi de la filature ». Et de tout façon, Delmas ne lui laisse guère le choix, il menace de dénoncer Brahim qui milite pour l'indépendance de son pays, et de faire sauter l'agrément de Gabrielle…
Une mission d'apparence simple qui va très vite se compliquer…
On est plutôt dans un roman d'espionnage que dans un polar. Il y a un petit côté politique dont je ne suis pas spécialement fan. Mais c'est bien amené et finalement cela ne m'a pas dérangée. Présent juste ce qu'il faut et « au service » de l'affaire.
L'auteure nous transporte dans le temps et l'espace. de jolies descriptions de la ville à l'époque m'ont plongée dans l'ambiance. le bruit, les odeurs, les lieux… On découvre le personnage petit à petit, et j'aurais aimé en savoir un peu plus sur elle. Dans un prochain tome probablement.
Ce n'est pas un thriller, donc pas d'action toutes les 30 secondes, mais du rythme et du suspense. Je me posais les mêmes questions que Gabrielle et j'avais très envie de savoir ce que contenaient ces fameux papiers.
Melvina Mestre a su éveiller ma curiosité et la maintenir tout au long du livre. Un premier roman très réussi qui même fiction et faits réels.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Gabrielle, fine mouche, que j'espère retrouver dans une prochaine enquête !
Alors, prêts pour un voyage à Casablanca ?