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Citations de Mercedes Helnwein (35)


Il ne faut que peu de temps pour tout réduire en miettes. Un tremblement de terre ravage des villes entières en quelques secondes. Une seule balle peut détruire des organes et terrasser un spécimen d'être humain en parfaite santé quelques millisecondes plus tôt. Il suffit d'une bombe pour causer les mêmes dégâts à l'échelle d'une ville entière. Un incendie dévore une maison et rote un nuage de fumée avant même que les pompiers n'aient le temps d'intervenir. Renversez de l'eau sur un ordinateur et toute cette merveille de technologie est réduite à néant ! Ça prend une éternité pour cultiver quelque chose qui vaille le coup dans la vie. Alors, pourquoi est-il si facile de tout démolir en un rien de temps ?
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Il faut avoir l’esprit vif avec les enfants. La plupart du temps, ils ont une dizaine de coups d’avance sur toi, comme aux échecs. Et même quand tu crois avoir pris leur roi, ils te regardent toujours du coin de l’œil.
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Les gens qui dorment semblent immergés dans l’ignorance. Ça doit être vrai, ce qu’on dit : l’ignorance est une bénédiction. Dès que tu fermes les yeux, tous les sujets qui ont une quelconque importance dans la journée sont effacés de l’ardoise.
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Le passé, c’est le passé : son seul but est d’être laissé derrière soi.
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Mes parents m’ont appelée Hester Louise Day. Hester en mémoire d’une sœur décédée, Louise en mémoire d’une tante décédée, et Day en mémoire de l’homme, décédé il y a longtemps, qui fonda cette famille quelque part en Europe, au cours d’une nuit noire et fougueuse.
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C'est parfois douloureux de sourire au mauvais moment, mais il y avait quelque chose d'agréable à défier la logique.
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Lorsqu'on atteint un certain degré d'absurdité, le moindre effort semble aussi douloureux qu'une rage de dents et il vaut finalement mieux se plier aux circonstances.
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Les gens qui dorment semblent immergés dans l'ignorance. Ça doit être vrai, ce qu'on dit : l'ignorance est une bénédiction.
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Au contraire, depuis la première seconde tu as le droit de me poser n'importe quelle question. Mais je ne suis pas obligée de répondre, quand bien même on se connaîtrait depuis dix milliards d'années. C'est ça la beauté du truc.
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Mais t'es fichue dans ce monde si tu ne prévois pas de filet de sécurité, de plan de secours et de mensonges pour sauver ta peau le moment venu. Et le moment finit toujours par venir, j'oublie ce petit détail trop souvent. Le moment vient et tu te retrouves à genoux, tâchant frénétiquement de ranger un bordel qui s'étend jusqu'aux confins de l'horizon. Et évidemment, les seuls mots que tu arrives à prononcer se trouvent être exactement ceux qu'il ne fallait pas dire. Ils résonnent dans la pièce et finissent par te retomber dessus, et tu n'as plus qu'à souhaiter pouvoir ramper à reculons jusqu'à l'utérus d'où tu es issue, rétrécir à la taille d'un être unicellulaire et te dissoudre dans le néant.
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J'avais l'irrépressible habitude de commenter tout et n'importe quoi, de lire les panneaux à haute voix et d'exprimer les pensées qui erraient dans mon cerveau tels des touristes désoeuvrés. Ma bouche s'ouvrait librement. La sienne, seulement pour projeter des éclats d'obus.
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Je pensais briser la glace, mais j'imagine qu'il faut faire bien attention à l'endroit où l'on plante la hache.
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Ça me rendait malade, et pourtant je ne pouvais m'empêcher d'éprouver de l'empathie. Pas l'empathie genre "Armée du salut" qui te réchauffe le cœur et te fait te sentir unique, mais celle qui te plombe l'estomac, lourde et noire. Celle qui te donne l'impression d'être en train de te noyer dans de la mélasse.
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J'ai toujours adoré regarder les gens dormir. Observer leurs lèvres pendre, totalement hébétées, tandis que rêves et cauchemars escaladent leur visage.
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"Juste pour info : Fenton est un connard."
Il hocha la tête.
"Mais c'est pas grave, poursuivis-je. Parce que c'est un gentil connard.
- Comment peut-on être un gentil connard ?
- Les gentils connards te laissent monter à bord de leur camping-car et quittent la ville avec toi. Ils sont assez souples, tu vois. Comprends-moi bien, hein, ils t'emmerdent autant que n'importe qui... Mais il est assez adorable dans son genre. C'est juste qu'il va nous falloir être beaucoup plus malins que ce que je pensais pour le mettre au courant."
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À quinze ans, devant la bibliothèque municipale, un garçon a maté mes jambes, puis il a levé les sourcils quand j’ai croisé son regard. J’ai passé la nuit suivante à me demander comment prendre ce compliment.
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Avec le temps, elle abandonna toute tentative de me sociabiliser et je pus mener tranquillement une existence de jeune champignon dans ma chambre.
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À l'âge de quatre ans, on s'est retrouvés assis côte à côte, un jour d'automne, dans la cour de récréation. On s'est dévisagés avec d'immenses yeux inexpressifs. Et puis il m'a demandé pour combien d'argent je serais prête à manger un orteil humain. On est devenus amis sans plus de cérémonie.
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Je ramenai mes pieds sur le siège pour réfléchir à cette nouvelle théorie. J'adorais ça : m'accrocher à une idée que je pouvais ensuite décortiquer jusqu'à la fin des temps. Mon cerveau aimait passer en roue libre ; j'envisageais des thèses idéales et leurs antithèses, et une fois que j'étais lancée, il était difficile de m'arrêter.
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Mais surtout, je n'avais pas imaginé que je me réveillerais chaque jour en éprouvant des émotions. L'extase n'était plus un mythe et, par conséquent la possibilité de souffrir non plus. je n'avais évidemment pas réalisé que chaque coup laisserait un bleu, désormais. N'ayant jamais été prudente, je n'avais tout simplement pas mesuré à quel point ma vie avait pris de la valeur au cours des deux dernières semaines.
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