Citations de Mhairi McFarlane (250)
La grand-mère anglaise d’Anna, Maud, citait un affreux dicton sur la folie solitaire de la femme romantique qui rêve au-dessus de ses moyens : « Elle ne voulait pas d’un marcheur, mais les coureurs ne s’arrêtaient pas. »
À onze ans, Anna en avait eu des frissons.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? avait-elle demandé.
— Que certaines femmes s’estiment trop bien pour les hommes qui veulent d’elles, mais que, comme elles ne sont pas assez bien pour les hommes qu’elles veulent, elles finissent seules.
Je te plains. Au moins, même quand je me dégoûte, je me rappelle qui je suis. Toi, tu as un masque pour chaque occasion. Quand tu es seul, tu dois redevenir invisible. Qui es-tu quand personne ne te regarde ?
"Les grandes amitiés prennent en général par surprise, et on ne se souvient pas toujours de leur point de départ."
Comment une absence pouvait-elle être aussi bruyante ? Il était partout depuis qu'il n'était plus là.
Ce que je veux dire, c’est que les gens mariés restent ensemble quand ça se corse parce qu’ils en ont fait le vœu solennel devant tous les gens qu’ils connaissent, qu’ils ne veulent pas avoir l’air stupides, et qu’un divorce c’est un gros bazar. Un gros bazar compliqué, qui coûte cher. Tu sais bien, on finit par se disputer à propos de la roue de chariot montée en table basse, comme dans Quand Harry rencontre Sally. Il y a la honte sociale, le facteur d’échec. Les gens comme nous restent ensemble quand ça se corse par pur amour. Notre engagement n’a pas besoin d’un prêtre, bébé.
C'est une chose d'affirmer à quelqu'un qu'il se portera mieux sans vous, une autre d'en avoir la preuve en le retrouvant frais comme un gardon.
Prenez soin de ma fille. C'est ma préférée
Elliot, tapi dans un coin, en mode "star hollywoodienne incognito". "Circulez, rien à voir". Jean noir, pull noir... il avait poussé le vice jusqu'à enfoncer un bonnet - noir également- sur les oreilles. Vachement de saison... Il avait l'air d'un mannequin, déguisé en pêcheur psychopathe.
"Lol, les stars".
Mon père dit toujours qu’il ne faut regretter que le mal qu’on inflige intentionnellement. Quoi qu’il arrive, ça, ce sera toujours notre faute. Mais quand tu ne l’as pas fait exprès, il ne sert à rien de te rendre malade. C’est normal que tu te sentes mal, seulement il faut savoir passer à autre chose.
"Je me sens tellement vide que j'ai besoin de me remplir de quelque chose - autant que ce soit de vin."
"Je t'aime et je croyais que tu m'aimais assez pour faire un effort. Mais apparemment non."
Tu sais comment ça fonctionne, un conseil, non ? Le seul conseil que les gens acceptent, c’est celui qu’ils veulent entendre.
Mais elle lui inspirait... Il y avait un mot démodé pour ça. Tendresse. Elle éveillait en lui de la tendresse.
L'amour est la drogue par excellence. C'est un opiacé, un analgésique censé soulager de la solitude de la condition humaine.Et, comme tous les antidouleurs, il engourdi les sens. Nous appelons amour le moment où nous trouvons quelqu'un d'autre, mais où nous nous perdons nous-mêmes.
C'est comme si toute ma vie n'avait été qu'un chemin pour revenir jusqu'à toi.
La beauté n'est pas un agencement de traits, même pour des traits aussi parfaits que ceux de Finlay Hart. C'est un sentiment. C'est ce qu'on ressent dans la fraction de seconde où l'on se rend compte tout à coup qu'on est en train de tomber amoureux de quelqu'un.
Je hoche la tête et me retiens de pleurer pour la millième fois. Je n’aurai jamais plus une amie comme elle. Pas seulement en termes d’affinité, mais aussi pour une simple question de temps. On ne peut pas se faire de nouveaux vieux amis. Des portes dans la vie, qui s’ouvrent et se ferment.
Justin et Susie ont des personnalités qui, dans l’ensemble, ne versent pas dans la culpabilité. Cela les ralentirait considérablement. De mon côté, je bois la culpabilité comme un smoothie au petit déjeuner, et j’ai beau me délecter de nos commentaires continuels faits en douce sur Hester, je sais que je ne devrais pas.
C'est moi, où il nous a zoum-zoum-zoum-zang dans sa Benz-Benz-Benz ?
Ceux qui prétendaient que la famille prédominait sur tout le reste avaient tort. C'étaient les gens qu'on aimait et qui nous aimaient en retour qui comptaient plus que tout. Quant aux mufles avec qui on avait des liens du sang, il fallait arrêter de penser qu'ils avaient droit à un nombre illimité de chances de nous faire du mal.