'Flying Scotsman and the Best Birthday Ever' is an inspiring tale from Michael Morpurgo and Michael Foreman celebrating the world's most iconic train, and its greatest fan, a young girl named Iris.
Published in association with the National Railway Museum, York, this book takes readers on a journey through the golden age of steam travel, paying tribute to the women who kept the railways running during the Second World War.
In this video, both Michaels share their story with school children at King's Cross Station as part of Flying Scotsman's centenary celebrations.
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Video: Create Studios
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Je venais de Santiago du Chili et me dirigeai vers la cordillère des Andes, lorsque je suis tombé sur un terrain vague, une friche qui était en réalité une gigantesque décharge à ciel ouvert où toute la ville déversait ses ordures. Mais Manuel, qui habitait là, m'a montré que c'était tout le contraire d'une friche inculte. Pour lui et les habitants de son village, ce terrain produisait une moisson d'objets à glaner, à recycler et à remettre en circulation.
A Manuel et à sa famille,
en leur souhaitant d'avoir
un jour leur maison
en briques.
Je n'oublierai jamais le jour où j'ai rencontré Mia.
Mon car était tombé en panne dans son village.
Nous avons tout de suite sympathisé,
et je voudrais vous raconter son histoire, l'histoire de Mia.
Le minuteur tenait dans le creux de la main de Tom. Il lui sembla que la lumière bleue clignait rien que pour lui. Il pressa le voyant et les chiffres se mirent à vrombir en tournant à toute vitesse.
Puis la cuisine se mit à tourner elle aussi, à tourbillonner de plus en plus vite, et ce fut comme si un épais brouillard voilait les murs. Le vacarme était tel qu'on se serait cru dans un gigantesque cyclone. De tous côtés, des millions de lumières clignotaient, s'allumant et s'éteignant... comme autant de millions de jours et de nuits.
Chez moi, la plage était l'endroit où je trouvais la paix, où je respirais l'air salé, où j'écoutais le cris des mouettes et le murmure des vagues. Sur cette plage -X Beach- il n'y avait pas de mouettes. On n'y entendait jamais de chant d'oiseau, mais seulement des cris de soldats blessés et mourants, le crépitement du feu ennemi, des obus, des shrapnels. C'était comme se précipiter en enfer.
Je m'apprêtais à trouver un prétexte poli pour partir, mais comme je posais doucement le journal de Henry à côté de moi sur le banc, un petit coup de vent fit tourner les pages légères jusqu'au 13 mars 1915. Je compris immédiatement que quelque chose avait changé.
Deux mots seulement étaient écrits:
A Gallipoli!
Un vrai journaliste aurait griffonné sur son bloc-notes, pendant que Henry racontait son histoire, mais je voulais simplement l'écouter, et observer le vieil homme tandis qu'il parlait, les yeux perdus au loin, la main gauche posée en un geste protecteur sur la carapace grisonnante d'Ali, son fidèle compagnon.
C'est une façon pour moi de te remercier. Des gens sont venus voir Ali pendant des années, mais personne n'a jamais éprouvé le besoin de connaître sa véritable histoire ni son origine. Jusqu’à' à ce que tu viennes. Ça m'a fait du bien, Trévor, de te la raconter.
_ S’excuser ? dis-je à Henri. Mais c'était l'ennemi ! Comment pouvaient-ils tirer sur vous, puis s'excuser juste après ? Je ne comprends pas...
Indigné, j'avais posé son journal, et me tenais dans l'embrasure de la porte de la cuisine. Henry leva les yeux au-dessus de ses pommes de terre.
_ Je ne m'attendais pas à ce que tu comprennes, mon garçon, tu n'as pas fait la guerre. il se produit de drôles de choses sur un champ de bataille, des choses qui ont tendance à mettre à l'envers ce que l'on croyait être à l'endroit.
A ce moment là, j'aurais dû me sentir découragé. Ou même avoir peur. Nous avions dû charger et recharger le canon numéro deux plusieurs centaines de fois les quatre jours précédents afin de préparer la bataille qui nous attendait.
Mais il est alors arrivé quelque chose qui a fait bondir mon coeur et l'a rendu aussi léger que les papillons qui dansaient dans le ciel de l'été, là-bas, chez moi. Je regardais par tribord avant, quand j'ai vu l'Afrique. J'AI VU L'AFRIQUE!
Chez moi, la plae était l'endroit où je trouvais la paix, où je respirais l'air salé, où j'écoutais le cri des mouettes et le murmure des vagues. Sur cette plage-X Beach- il n'y avait pas de mouettes. On n'y entendait jamais de chant d'oiseau, mais seulement des cris de soldats blessés et mourants, le crépitement du feu ennemi, des obus, des shrapnels. C'était comme se précipiter en enfer. Je jure que ce jour-là, la mer n'était que sang.