AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Michael Foreman (45)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Mauvais garçon

"Mauvais garçon" a été publié en 2010 en Angleterre, il fait partie de l’ensemble des ouvrages de l’auteur où un jeune adulte développe une relation privilégiée. Comme dans "Le Secret de grand-père", le narrateur est le grand-père. Toutefois dans ce dernier titre il s’agissait de nous conter en fait la suite du récit de "Cheval de guerre" alors que "Mauvais garçon" est autonome par rapport aux deux autres titres. Si "Mauvais garçon" permet dans les pages documentaires de reparler de la place des chevaux dans l’armée du Royaume-Uni, l’action s’y déroule en temps de paix (le héros, un jeune est toutefois né en 1943, mais la période de ses deux premières années n’est pas évoquée). C’est l’occasion de donner une idée très sobre (et très épurée des violences qui pouvaient y avoir cours) de ce que pouvait être une maison de redressement en Angleterre dans les années soixante-dix. Il est à noter que le héros cumule dans son enfance les problèmes : il n’a pas de père présent au foyer, sa mère a cinq autres frères et sœurs à part lui à élever et n’est guère disponible pour lui, il est pris en grippe par tous les professeurs à l’exception de celui de musique. C’est par sa passion des chevaux et des tambours qu’il sort de la marginalité et il intègre la cavalerie de l’armée britannique.Ce ouvrage est abondamment et magnifiquement illustré par Michael Foreman, si bien que l'on peut recommander sa lecture dès l'âge de 9 ans, même pour des enfants n'aimant pas lire.
Commenter  J’apprécie          320
Le rêve de Mia

Mia est une petite fille qui vit très loin d’ici, au Chili. Son village isolé, Campamento San Francisco se trouve entre la grande ville et les montagnes de la Cordillère des Andes. On y arrive en suivant une piste de terre ; ici ni jardins, ni arbres, les maisons sont faites de bric et de broc, construites avec des matériaux de toutes sortes, récupérés dans tout ce dont la ville se débarrasse. C’est ce qu’on appelle un bidonville. Son papa tente tant bien que mal à entretenir sa petite famille en vendant de la ferraille sur le marché. Un jour, il lui offre un petit chien, Poco, et tous deux deviennent vite inséparables…

Mon avis : Cet album au format à l’italienne raconte une histoire, mais il s’agit d’une histoire vraie, du témoignage d’une rencontre purement due au hasard. Michael Foreman voyageait au Chili quand son car a été immobilisé par une panne tout à côté du village de Mia. Il n’a jamais oublié cette petite fille à la vie rude dans un milieu miséreux mais cependant dotée de plein d’entrain, faisant preuve d’espoir et dont il émane tant de joie de vivre. Ce qui a également touché l’auteur, c’est le destin un peu particulier de la fillette que je vais vous dévoiler en contenu masqué afin de ne pas spoiler le récit. Le texte est suivi mais de nombreuses informations nous sont offertes en aparté, savamment mises en valeur par la mise en page et par leur incursion dans les illustrations, ce qui nous donne l’impression de nous trouver devant un carnet de voyage : feuilles de cahier contenant des notes, croquis pris sur le vif au crayon à papier, parfois légèrement colorisés. Les aquarelles sont toutes en douceur, Mia nous fait radicalement fondre dans ses attitudes et dans ses tenues typiques… Les illustrations se déclinent en plusieurs vignettes par page, pleine page voire même double page, ces dernières étant mes préférées tant elles créent le dépaysement, aidées en cela par le format à l’italienne. Un ouvrage touchant et plein d’espoir… on en a tant besoin de ces jolies fleurs blanches qui poussent tout à côté d'une décharge !

Public : à partir de cinq – six ans en lecture accompagnée
Commenter  J’apprécie          250
Passager clandestin

Un jeune garçon qui souhaite devenir journaliste rencontre un vieil homme qui a vécu pendant la première guerre mondiale une histoire incroyable : il a été sauvé par une tortue !



Henry Friston , jeune marin, se retrouve sur un navire de guerre et participe aux combats en mer méditerranée. Lors d'une attaque, il se retrouve seul, dans un trou, au milieu des combats. Seul ? Pas tout à fait, car il est vite rejoint par une tortue qui va avec lui traverser la guerre. Mais comment cacher une tortue ?



Une histoire émouvante tirée de faits réels. Le récit simple s'appuie sur le journal de bord du marin. Il évoque la seconde guerre mondiale en portant son regard sur la mer, la Turquie, l'Egypte et ses terribles batailles. Un bon livre.




Lien : http://cdilumiere.over-blog...
Commenter  J’apprécie          230
Mauvais garçon

Un grand-père raconte à son petit-fils son enfance chaotique, en Angleterre, dans les années 50. Tout d'abord cancre à l'école, il tombe ensuite dans la délinquance et est envoyé en maison de redressement. Sa rencontre avec M. Alfie, qui lui donnera sa confiance, lui permettra d'avoir une chance de trouver sa voie et de retourner dans le droit chemin en s'occupant de chevaux...

Un roman écrit comme un témoignage sur les secondes chances et la réhabilitation, mais aussi sur une époque, celle de l'Angleterre de l'après-guerre.

Le texte, agréable à lire, est écrit avec beaucoup de sensibilité et d'optimisme.
Commenter  J’apprécie          180
Mauvais garçon

J' ai mais vraiment adoré ce livre ça parle d' un garçon qui ne devrait avoir qu'un avenir et qui vas aller en maison de correction la il va rencontré un cheval "Dombey" puis va le garçon va être libérer est le reste je vous laisse le découvrir à travers le livre .
Commenter  J’apprécie          153
Mauvais garçon

Un grand-père décide de raconter son parcours difficile à son petit fils . Tout jeune, il a mal tourné, il est devenu un "voyou" et s'est rapidement retrouvé en maison de correction. Malgré des conditions de vie très difficile, il a su, grâce à quelques personnes qui ont cru en lui, inverser la tendance et devenir quelqu'un de bien. Bien écrit, ce récit témoignage de l'époque d'après-guerre en Angleterre nous parle de chance et de volonté de s'en sortir.

Un roman qui se lit aisément suivi par des documents sur la délinquance juvénile et les chevaux du Suffolk.
Commenter  J’apprécie          150
Mauvais garçon

Un homme né en 1943 est le narrateur interne de ce récit, il est le grand-père de celui à qui il raconte l’histoire de sa vie. L’ouvrage débute par la description de ce que pouvait être un élève en échec scolaire, lorsqu’on l’appelait encore cancre. Toutefois sa professeure de musique arrive à capter son attention après l’avoir initié au tambour. L’usage qu’il en fait n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui décrit dans le film germano-franco-polonais "Le Tambour" de Volker Schlöndorff, adapté du roman éponyme de Günter Grass paru en 1959.



Progressivement, après avoir été renvoyé de plusieurs écoles, le « mauvais garçon » tombe dans la petite délinquance et il est envoyé dans une maison de redressement. C’est dans les alentours qu’il rencontre M. Alfie qui demande à ce qu’il vienne travailler avec lui auprès de ses chevaux. Il lui donne en particulier la mission d’amadouer un cheval qui a vraisemblablement subi des violences de la part de ses anciens propriétaires. Finalement il s’engage dans la cavalerie de sa majesté et, retrouvant là le cheval dont il avait fait l’éducation, c’est sur son dos, en jouant du tambour, qu’il défile lors d’une parade.



Les lecteurs habituels de Michael Morpurgo adhéreront tout de suite à ce récit et pour ceux qui ne connaissent pas les livres de cet auteur, voilà une très belle porte d’entrée dans son univers, surtout si l'on est un garçon.



Commenter  J’apprécie          110
Mauvais garçon

Un grand-père raconte son enfance à son petit-fils. Lorsque pépé était jeune, il était sur une bien mauvaise pente. De celles qui mènent les mineurs en maison de redressement. Là où un palefrenier lui donne sa chance : s'occuper de chevaux ; d'un en particulier, lui même "mauvais garçon". La vocation de toute une vie.

Petit roman illustré, Mauvais garçon est destiné à un public de jeunes étions lecteurs (9-10 ans, je pense) Les pages sont aérées, le vocabulaire tout à fait accessible.

Pour la lectrice adulte que je suis, les actions s'enchaînent un le vite, même avec les repères temporels donnés. J'ai cependant retrouvé Morpurgo avec plaisir, ainsi que son idee que les délinquants juvéniles peuvent être sauvés si l'on prend du temps avec eux, pour eux. Si on leur redonne confiance en eux. Qu'il faut leur donner une seconde chance, surtout si jeune. Un bon roman d'apprentissage.
Commenter  J’apprécie          100
Mauvais garçon

Mais pourquoi est-ce si court, ce récit ? Parce qu’il y avait matière à développer plus profondément les personnages et ce qu’il leur arrive.



Un grand-père raconte à son petit fils ses jeunes années d’errance, de voyou, d’enfant incompris, né sans père, dans une famille nombreuse, juste avant la fin de la Seconde Guerre Mondiale.



Si notre héros sans nom devient un mauvais garçon, c’est aussi à cause de ces profs qui n’ont pas fait d’effort avec lui, de ce directeur, prompt à juger, qui ne lui a jamais donné l’occasion de montrer ses talents ou de lui donner des responsabilités, comme le fit sa prof de musique…



Ajoutons ensuite les renvois successifs et les mauvaises fréquentations et on obtient un sale gosse envoyé en maison de correction.



Au travers son récit, l’auteur nous parle des maisons de corrections dans l’Angleterre des années 50, des lieux de perdition où la sévérité est loi mais ou l’entraide est absente. Il nous parle de ces êtres humains qui ont plus facile de punir, de corriger des gamins en perdition, au lieu de les aider, de tendre la main et de leur donner une autre chance.



Pourtant, lorsque monsieur Alfie tend la main à notre mauvais garçon et lui propose de l’aider avec les chevaux, notre sale gosse change car enfin, quelqu’un lui a dit qu’il n’était pas si mauvais que ça pour un mauvais garçon.



Hélas, ce livre ne fait qu’une centaine de pages et c’est là qu’on voit qu’il est destiné à un jeune public car l’auteur brosse un portrait épuré de notre sale gosse, n’approfondit pas le travail qu’il réalise avec les chevaux, sa relation privilégiée avec Dombey, ce cheval qui n’a plus confiance et pire, il nous plante même là sans que nous sachions ce qu’il arrive à monsieur Alfie !



La fin est précipitée aussi, elle est belle, pleine de douceur et d’émotions, de morale et de happy end, mais, une fois de plus, cela aurait mérité plus de traitement en profondeur de la part de l’auteur.



Il faudrait deux versions de ce chouette petit roman plein de tristesse et de tendresse : la version abrégée pour les gosses et la version longue pour les adultes qui n’aiment pas terminer une lecture avec un goût de trop peu.



Malgré ma sensation de faim non rassasiée, ce roman jeunesse est un bon roman d’apprentissage qui nous prouve que l’on peut sauver de la délinquance des jeunes en leur tendant la main au bon moment et en leur donnant une seconde chance, confiance en soi.



À noter que en fin de roman, l’auteur nous livre des documents sur la délinquance juvénile et ensuite nous parle des chevaux de la race Suffolk Punch, la plus ancienne race de chevaux de trait connue, quasi éteinte.



Contrairement aux Shire ou Clydesdale, ces chevaux n’ont que peu de fanons aux jambes (ces poils rigides situés au-dessus du sabot et derrière le pied dans lesquels la boue vient se foutre).



Le Suffolk Punch est plus ramassé et plus massif que les autres races de traits lourds britanniques, comme le Clydesdale et le Shire. Leurs robes est toujours alezane (bizarrement, Dombey est un pie).


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          90
Mauvais garçon

Elle ne savait que faire de lui.

Les vols de voitures, les mensonges, aux mauvaises fréquentations, la mère ne savait quoi opposer sinon une bonne taloche de colère et de désespoir.

Les coups de baguette de l'instituteur Monsieur Mortimer n'avait pas domestiquer d'avantage, ceux de la maison de correction avec Monsieur Roley, plus durs, plus directif encore, n'avait pas su faire sortir ce diable de bêtises logé dans cette mauvaise graine de garçon.

Une ruade lui remit les idées en place. Une ruade et le bruit des tambours.

Ce quatrième fils d'une fratrie de six a toujours aimé cogné le rythme sur les poubelles, ce fracas-là était une douce musique.

Joyeuse, excitante.

Le swing d'un Big Band venant d'une TSF l'avait ramené à ce plaisir et porté vers les écuries.

Monsieur Alfie l’avait remarqué que cet adolescent là avait le goût de la musique, à son regard, il avait senti qu'il pourrait être de ceux qui savent écouter, aimer les chevaux.

Dombey était effrayé, ce cheval aussi avait eu sans doute son lot de coups pour avancer droit.

Monsieur Alfie, responsable des écuries, les avait choisi. Il en mettrait sa fourche à briser, il y avait de quoi faire avec ses mauvais garçons-là.

Quelle belle robe ! Ce suffolk Punch deviendrait le deuxième ami de cet adolescent qui voit arriver de belles choses s'ouvrir, enfin.



: Que dire de plus que ce que l'on connaît apprécie de l'auteur et de son art de raconter de belles histoires humaines, touchantes et doucement captivante.

A l'identique du « Secret de Grand-Père » et de « Loin de la ville en flamme », le récit prend racine au travers d'une confession, celle d'une personne au grand vécu qui délivre son histoire à la jeune génération captive de ce que cette personne somme toute simple a à révéler d'incroyable.

Et oui, les anciens ont à nous en apprendre, de leurs réalités parfois fortes, de leurs quotidiens surprenants car tellement éloignés de nos vies, il suffit de demander, c'est le message.

Ils sont aussi une bibliothèque de notre histoire avec un grand « H », « un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle ! » dit l'adage.

Ah, les histoires de Michael Morpurgo sont des délices à partager.

« Mauvais garçon » est un récit à la première personne, un grand-père se décide à raconter sa jeunesse de bêtises et de mauvais travers à son petit-fils, à la demande de son épouse.

Retour sur l'itinéraire de ce jeune adolescent qui eût du mal à se trouver, trouver de quoi son bois pouvait être fait, dérivant dans une accumulation de délits par défaut.

Ce jeune homme, considéré comme perdu pour sa mère à la charge d'une famille nombreuse et qui n'en peut plus, pour ceux qui ont la pédagogie à la baguette encore plus, trouva des personnes sur son chemin qui surent voir la bonne volonté et sa bonne nature au travers des bêtises.

Sa professeure de musique et Monsieur Alfie agirent comme des anges gardiens, lui offrant une chance de s'épanouir, de se révéler à lui-même avec un peu d'amour, de patience et de considération.

Toujours d'une délicatesse particulière, l'auteur nous touche au cœur et à l'âme par de belles histoires, revenant de nouveau sur son amour des animaux.

Comme pour « Cheval de guerre », la relation amical entre Dombey et le jeune homme est décrite de façon sensible, très intime et indéfectible.

Au travers de cette formidable chaîne d'amitié, le jeune homme ayant fait sa part avec le cheval craintif, c'est aussi l'occasion pour l'auteur de revenir sur l'histoire de ces chevaux de ferme- les Suffolk Punch »- en voie de disparition et sur l'activité passée et révolue de ces haras qui participèrent au programme de réinsertion de jeunes délinquants.

Un petit dossier nous informe clairement à la fin du récit, cela ajoute une dimension supplémentaire à cette histoire déjà passionnante.

Que dire de plus ?

A lire absolument !

Commenter  J’apprécie          80
Passager clandestin

Magnifique récit inspiré d'une histoire vraie, celle d'un jeune marin anglais pendant la Grande Guerre qui trouve un surprenant compagnon d'infortune...

Trevor Roberts est un apprenti journaliste qui court les dépêches de second ordre. Quand vient le printemps, il s'intéresse de près à une histoire locale devenue célèbre: celle d'Henry Friston et de sa tortue Ali Pasha. Aux côtés du vieillard bienveillant qui lui fait le récit de ses aventures et lui ouvre son coffre de marin plein de souvenirs, Trevor va découvrir la Grande Guerre. Mise en abyme astucieuse et touchante, le jeune homme et l'ancien marin forment un duo très attachant qui amène en douceur le lecteur à revivre des épisodes tragiques de la guerre 14-18. Mais l'émotion vient également de passages plus chaleureux, et d'un message général de tolérance et d'amitié.

Michael Foreman signe à la fois le texte et les splendides illustrations de cet ouvrage. Ami de Michael Morpurgo (il illustre nombre de ses romans), il partage avec lui des dons de sensibilité et d'humanisme dans l'écriture.
Lien : http://www.petitesmadeleines..
Commenter  J’apprécie          70
Passager clandestin

Il y a quelques temps, je me suis offert Le passager clandestin de Michael Foreman. J'ai été attirée par la couverture, le résumé et aussi parce que ce livre s'inscrivait parfaitement dans le challenge « lecture de guerre ». Ici, Michael Foreman est à la fois l'auteur et l'illustrateur du livre. Michael Foreman, s'est inspiré de l'histoire vraie de Henry Friston.Le passager clandestin raconte la vie de Henry, jeune marin anglais qui fut enrôlé à bord de l'Implacable pendant la première guerre mondiale.

Trevor Roberts est un pagiste au Lowetstof Journal pendant les années 50. Au retour du printemps, il est chargé, pour la première fois, de s'occuper du réveil de la célèbre tortue de Henry Friston. Trevor ne se doutait pas que cette mission allait lui ouvrir une page de l'histoire de Henry et aussi une page de la grande Histoire.

Le passager clandestin m'a permis de découvrir les batailles en méditerranée pendant la première guerre mondiale. J'ai apprécié la mise en page du livre. Il y a trois sortes de récits( celui de Trévor, celui de Henry et le journal de guerre de Henry) dans l'histoire et à chaque fois, ils prennent une forme différente (je regrette de ne pas pouvoir poster de photo). Grâce à Henry, j'ai voyagé dans les pays méditerranéens. J'ai vu dans ce livre une histoire d'amitié, d'humilié et de courage le tout raconté avec humour.

Bref,cette mise en page, les illustrations et l'humour ont rendus cette lecture très agréable.

Il y a une petite surprise de l'auteur à la fin du livre...
Commenter  J’apprécie          60
Mauvais garçon

Un vieil homme révèle à son petit-fils sa jeunesse tumultueuse. Jeune voyou, il a été condamné à séjourner en maison de redressement. Il va y trouver la paix grâce aux chevaux qui y sont élevés. Toute sa vie va en être transformée.

Le roman assez court (moins de 100 pages) est complété par un dossier documentaire sur les thèmes qui ont inspiré le récit : les maisons de redressement en Grande-Bretagne qui favorisaient la réinsertion par l'apprentissage de métiers, les Suffolk Punch une race de chevaux de labour de Grande-Bretagne et l'usage des chevaux par l'armée britannique.

L'écriture de Michael Morpurgo est simple et chaleureuse, l'histoire est émouvante sans être jamais mièvre.

Lire une histoire de Morpurgo, que ça fait du bien !

Commenter  J’apprécie          60
Mauvais garçon

Ce roman est une oeuvre de Michael Morpurgo : plaisir de lecture rime avec qualité d’écriture. Il explore les thèmes qui lui sont chers – ce ne doit pas être un frein pour vous, si vous souhaitez découvrir ce roman. On ne reprochera pas à un auteur de polars de nous narrer ses histoires de tueurs en série, je ne vois pas pourquoi l’on reprocherait à un auteur de littérature jeunesse de parler de l’enfance, de la guerre, des animaux – et de souffrances aussi.

Le récit est rétrospectif – une autre constance de l’écriture de Morpurgo, quand il parle de la guerre. Une manière de créer un lien entre le passé, que les plus jeunes ne connaissent pas nécessairement, et le présent. Une manière aussi de rassurer le lecteur – quels que soient les péripéties rencontrées, le personnage principal s’en sortira.

Le narrateur est né en 1943, il a connu la fin de la guerre et l’absence du père. Quoi qu’en aient dit certains manifestants en France, il faut bien un homme et une femme pour concevoir un enfant, en revanche la présence des deux pour son éducation est des plus aléatoires. La mère du jeune héros est débordé par ses six enfants (elle est loin d’être un cas isolé) et son attitude lorsque son fils est envoyé en maison de redressement n’est pas non plus unique en son genre. Loin d’être accusateur, le jeune héros reconnaît sa part de responsabilité dans ce qui est arrivé – l’argent facile, la frime, l’envie de briller avec le seul moyen qu’il connaissait dans son quartier. En filigrane, apparaît cependant un système éducatif qui stigmatise ceux qui ne rentrent pas dans la norme, ceux qui ont des difficultés sur lesquels on n’avait pas, à l’époque, mis de noms.

Pour se sortir de la spirale de la délinquance (pas encore nommée ainsi elle non plus), il faut prendre confiance en soit, et pour cela, il faut que d’autres vous fassent confiance. Des adultes bienveillants, qui ont su voir ce que d’autres n’avaient pas discerné.

Mauvais garçon est, à nouveau, un roman hautement recommandable de Michael Morpurgo.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
Commenter  J’apprécie          60
Mauvais garçon

Un petit roman très intéressant, qui se lit d'un trait.

Emprunté parce qu'il s'agit de Michael Morpurgo, je craignais de ne pas aimer, histoire de cheval et de mauvais garçon, rien qui me tente vraiment.

Mais j'aurais dû m'en douter, on n'est jamais déçu par cet auteur.



Un grand-père, né en 1943, raconte à son petit-fils comment, ayant assez mal commencé dans la vie, - situation de famille difficile qui l'a conduit à faire pas mal de bêtises - il a finalement été sauvé par son amour des chevaux, et quelques rares personnes qui ont su l'aider.

Rien d'exceptionnel dans le sujet, mais un vrai plaisir pour un petit roman qui se dévore.

Avec un peu de surprise quand arrivée à la page 102, j'ai découvert que j'étais au bout du texte. La trentaine de pages restantes étant consacrée à un dossier, sur les chevaux,et sur les maison de délinquants au début du siècle passé.



Avec les très belles illustrations de Michael Foreman, comme souvent les livres de Morpurgo.


Lien : https://livresjeunessejangel..
Commenter  J’apprécie          50
Deux frères en or

une histoire aussi naïve qu'intéressante inculpant des valeurs morales telles que le courage, la bravoure, le respect, le travail et tant d'autre dans une histoire accessible à tous avec différents niveaux de lecture et de compréhension. [un bon livre à lire à partir de 7 ans] car la présence d'une "méchante sorcière"peut faire peur à certains enfants.
Commenter  J’apprécie          50
Mauvais garçon

L'histoire est racontée par le héros devenu grand-père.

Quand il était petit garçon, le narrateur n'était pas très discipliné et se faisait remarquer et traiter de voyou.

Après s'être laissé entraîner dans la délinquance, il est envoyé en centre de détention pour mineurs mais découvre sa passion et ses compétences auprès des chevaux.

Il suffit parfois d'une personne qui croit en nous et nous laisse une chance...
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
Commenter  J’apprécie          50
Mauvais garçon

Vous connaissez peut être mon amour pour Michael MORPURGO depuis mon billet sur Le Royaume de Kensuke. J'aime énormément son écriture à la fois simple et poétique de cet auteur. Malheureusement, dans Mauvais Garçon, je n'ai trouvé aucune poésie juste une trop gosse simplicité.



Mauvais Garçon est un roman où le narrateur raconte son histoire à son petit fils. C'est écrit de manière à ce qu'il s'adresse à nous, en nous tutoyant. Comme si le lecteur était son petit fils. Il nous raconte son enfance, ses disputes avec sa mère, sa vie dans une maison de redressement en Angleterre, sa remontée grâce à Monsieur Alfie et ses chevaux puis sa reconversion. L'ouvrage est très documenté, on le voit d'ailleurs avec le dossier en fin de roman, là n'est pas le problème.

Ce qui m'a gênée, c'est l'écriture même de Michael MORPURGO. Mauvais garçon est un roman qui se lit vite, en une heure il était terminé. Mais il est des livres qui se lisent votes car il ne contient que des mots qui se suivent, il n'a pas de substantifique moelle. Je ne me suis attachée à aucuns personnages et l'intrigue n'est selon moi pas une intrigue.

Les 134 pages de ce roman sont justes une suite de faits qui se rejoigne et se concorde. À l'oral, ce livre passe très bien mais absolument pas à la lecture ! Je pense qu'il pourrait faire un très bon roman à lire à voix haute pour les enfants.

Ce qui m'a aussi beaucoup déçu, ce sont aussi les illustrations de Michael FOREMAN. Lorsque j'ai emprunté ce roman à la bibliothèque, je me suis fier à la jolie aquarelle de la première de couverture. J'aurai peut être du feuilleter l'ouvrage avant... Voyez-vous, la couverture est en couleur, et bien l'intérieur est en noir et blanc ! C'est un très mauvais choix éditorial, je trouve. Les aquarelles ne sont absolument pas mises en valeurs ainsi !



Dans le fond, Mauvais Garçon n'est pas un mauvais roman. Ça a juste été une mauvaise lecture. Et vous ne pouvez pas savoir comme ça me fend le coeur de dire ça d'un ouvrage de MORPURGO ! Avec ce livre, il n'a pas marqué de point avec moi...
Lien : http://lamouchequilouche.wor..
Commenter  J’apprécie          50
Passager clandestin

Un roman inspiré de faits réels qui évoque la rencontre d’un brancardier anglais nommé Henry avec sa tortue Ali Pacha lors de la bataille de Gallipoli pendant la première guerre mondiale.



Un roman intéressant puisqu’il traite d’événements de la première guerre mondiale moins connus car plus loin de nos côtes notamment avec la bataille de Gallipoli. On a aussi un point de vue différent puisque les personnages font partie de la marine et que l’on assiste à des batailles navales. Les illustrations sont un peu vieillottes certainement pour rappeler le côté historique. J’ai passé un bon moment de lecture.



Mtcy fah





Commenter  J’apprécie          50
Mauvais garçon

Un grand-père raconte son enfance dans l'après-guerre. Mauvais garçon, il a été placé en maison de redressement. Il se lie d'amitié avec un vieil homme et un cheval, lien qui va lui apprendre à quel point la confiance est vitale...

Beau roman d'apprentissage, pas larmoyant ni moralisateur, un récit très rapide mais efficace. C'est beau, simple, pur. Un petit dossier "pédagogique" à la fin, qui explique ce qu'étaient les maisons de redressement en Angleterre et donne des informations sur les chevaux évoqués dans le roman, mais rien de lourd, au contraire c'est digeste et agréable. Un magnifique petit roman.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Auteurs proches de Michael Foreman
Lecteurs de Michael Foreman (167)Voir plus

Quiz Voir plus

Les trois mousquetaires

De quelle couleur est le cheval de d'Artagnan ?

Rouge
Bleu
Noir
Jaune

16 questions
1034 lecteurs ont répondu
Thème : Les Trois Mousquetaires de Alexandre DumasCréer un quiz sur cet auteur

{* *}