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Citations de Michael Foreman (20)


Je venais de Santiago du Chili et me dirigeai vers la cordillère des Andes, lorsque je suis tombé sur un terrain vague, une friche qui était en réalité une gigantesque décharge à ciel ouvert où toute la ville déversait ses ordures. Mais Manuel, qui habitait là, m'a montré que c'était tout le contraire d'une friche inculte. Pour lui et les habitants de son village, ce terrain produisait une moisson d'objets à glaner, à recycler et à remettre en circulation.
A Manuel et à sa famille,
en leur souhaitant d'avoir
un jour leur maison
en briques.
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Je n'oublierai jamais le jour où j'ai rencontré Mia.
Mon car était tombé en panne dans son village.
Nous avons tout de suite sympathisé,
et je voudrais vous raconter son histoire, l'histoire de Mia.
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Le minuteur tenait dans le creux de la main de Tom. Il lui sembla que la lumière bleue clignait rien que pour lui. Il pressa le voyant et les chiffres se mirent à vrombir en tournant à toute vitesse.
Puis la cuisine se mit à tourner elle aussi, à tourbillonner de plus en plus vite, et ce fut comme si un épais brouillard voilait les murs. Le vacarme était tel qu'on se serait cru dans un gigantesque cyclone. De tous côtés, des millions de lumières clignotaient, s'allumant et s'éteignant... comme autant de millions de jours et de nuits.
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Un vrai journaliste aurait griffonné sur son bloc-notes, pendant que Henry racontait son histoire, mais je voulais simplement l'écouter, et observer le vieil homme tandis qu'il parlait, les yeux perdus au loin, la main gauche posée en un geste protecteur sur la carapace grisonnante d'Ali, son fidèle compagnon.
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Chez moi, la plage était l'endroit où je trouvais la paix, où je respirais l'air salé, où j'écoutais le cris des mouettes et le murmure des vagues. Sur cette plage -X Beach- il n'y avait pas de mouettes. On n'y entendait jamais de chant d'oiseau, mais seulement des cris de soldats blessés et mourants, le crépitement du feu ennemi, des obus, des shrapnels. C'était comme se précipiter en enfer.
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C'est une façon pour moi de te remercier. Des gens sont venus voir Ali pendant des années, mais personne n'a jamais éprouvé le besoin de connaître sa véritable histoire ni son origine. Jusqu’à' à ce que tu viennes. Ça m'a fait du bien, Trévor, de te la raconter.
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Je m'apprêtais à trouver un prétexte poli pour partir, mais comme je posais doucement le journal de Henry à côté de moi sur le banc, un petit coup de vent fit tourner les pages légères jusqu'au 13 mars 1915. Je compris immédiatement que quelque chose avait changé.
Deux mots seulement étaient écrits:
A Gallipoli!
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_ S’excuser ? dis-je à Henri. Mais c'était l'ennemi ! Comment pouvaient-ils tirer sur vous, puis s'excuser juste après ? Je ne comprends pas...
Indigné, j'avais posé son journal, et me tenais dans l'embrasure de la porte de la cuisine. Henry leva les yeux au-dessus de ses pommes de terre.
_ Je ne m'attendais pas à ce que tu comprennes, mon garçon, tu n'as pas fait la guerre. il se produit de drôles de choses sur un champ de bataille, des choses qui ont tendance à mettre à l'envers ce que l'on croyait être à l'endroit.
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Chez moi, la plae était l'endroit où je trouvais la paix, où je respirais l'air salé, où j'écoutais le cri des mouettes et le murmure des vagues. Sur cette plage-X Beach- il n'y avait pas de mouettes. On n'y entendait jamais de chant d'oiseau, mais seulement des cris de soldats blessés et mourants, le crépitement du feu ennemi, des obus, des shrapnels. C'était comme se précipiter en enfer. Je jure que ce jour-là, la mer n'était que sang.
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A ce moment là, j'aurais dû me sentir découragé. Ou même avoir peur. Nous avions dû charger et recharger le canon numéro deux plusieurs centaines de fois les quatre jours précédents afin de préparer la bataille qui nous attendait.
Mais il est alors arrivé quelque chose qui a fait bondir mon coeur et l'a rendu aussi léger que les papillons qui dansaient dans le ciel de l'été, là-bas, chez moi. Je regardais par tribord avant, quand j'ai vu l'Afrique. J'AI VU L'AFRIQUE!
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Pourquoi je suis le seul à être seul?
Tout seul, je m'ennuie.
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Je savais que je ne pourrais pas emporter la tortue avec moi - c'était contre le règlement à bord. En plus, ce serait un poids supplémentaire dans mon paquetage déjà lourd. J'ai donc arraché des broussailles au bord du trou d'obus, et j'en ai répandu sur sa carapace pour lui faire un peu d'ombre sous cet abri de fortune.
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Un bon bout de temps avait passé depuis la première fois que j’étais allé voir Henry et Ali. J'avais d'écrire un article sur eux pour le journal, et j'attendais avec impatience le week-end pour en savoir plus et revoir mes nouveaux amis.
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Un projectile!
Mais ce n'était pas le genre de projectile qu'on était habitué à voir à Gallipoli. C'était une carapace de tortue. Et à en juger par les petites pattes qui en sortaient et remuaient en l'air, il y avait une tortue vivante à l'intérieur!
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Juste avant de sombrer dans le sommeil, j'avais vaguement pris conscience que le soir où Henry avait écrit les dernières pages que j'avais lues, il était allé se coucher sans savoir si le lendemain ne serait pas le dernier jour de sa vie.
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J'ouvris donc le cahier, et découvris des pages fines et qui s'effritaient, couvertes de lignes serrées tracées à l'encre, parfois précédées de dates soigneusement écrites.
C'était le journal de guerre de Henry.
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Enfin,après avoir sué sang et eau, et avoir beaucoup tiré à la cible au stand d'entraînement, j'ai été promu matelot breveté et envoyé sur le navire militaire l'Implacable. Quand je l'ai découvert, ma première fois, je suis resté sans voix.
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Puis, à mon quinzième anniversaire, j'ai fait un premier pas vers la découverte du monde. On m'a proposé un boulot comme matelot sur un chalutier à vapeur, le Girl Ena, et j'ai quitté la Grande Demeure pour un vie sur la vague de l'océan. Là, je me sentais vraiment chez moi, je peux vous le dire.
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Je savais que cette histoire ne s’arrêtait pas là,cependant.Et j'étais impatient de la connaître.
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Mais je n'avais jamais eu l'occasion de m'en occuper:c'était l'histoire de Henry Friston et de sa célèbre tortue.
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