Michiko Aoyama

J'ai adoré cette lecture. Des livres, une bibliothèque que demander de plus ? La magie peut être, celle de Sayuri Komachi, bibliothécaire, qui propose à chacun de ses visiteurs ouvrage bien loin de ce qu'ils croyaient être venus chercher, ce livre changera leur vie.



C'est un livre qui fait du bien, où l'autrice fait une belle place au pouvoir de la lecture

Un petit bout de chemin avec cinq personnes qui se retrouvent toutes à un tournant de leurs vies. La transformation va opérée grâce aux pouvoirs des mots, des livres proposés par une étrange bibliothécaire.



C'est doux, c'est beau. C'est motivant et bienfaisant si vous êtes vous aussi à un carrefour de votre vie. Ça a bien matché pour moi.

Qui n’a jamais rêvé d’avoir sa petite place fétiche dans un café cocooning ? Un rendez-vous que l’on ne manquerait pour rien au monde tellement il nous réconforterait ? C’est un peu sur cette belle idée que commence et termine ce roman de Michiko Aoyama ; un roman choral qui donne la parole à des personnages différents à chaque chapitre. A chacun d’eux est attribué une couleur (chose que je n’ai pas remarqué tout de suite, cela a changé ensuite ma vision des histoires de chacun). De fil en aiguille un petit rien les relie et oui, c’est un peu beaucoup le monde des bisounours, mais après tout qu’importe ! Une lecture paisible haute en couleurs, telle une belle palette de peinture ;)

Ce roman très contemporain se structure en douze chapitres intitulés avec des couleurs, ils se déroulent entre Tokyo et Sydney. La proximité géographique et la confrontation culturelle entre ces deux villes est passionnante.



J’ai beaucoup aimé les premiers chapitres avec l’histoire de la publicitaire un peu perdue pour s’occuper de son fils pendant un voyage professionnel de son peintre de mari. Il a décidé d’être homme au foyer, les mamans de l’école l’apprécient beaucoup et sa femme se sent tiraillée entre ses choix et l’image que la société lui renvoie.



Cette lecture m’a fait sortir un peu de ma zone de confort sur mes lectures, elles racontent beaucoup ma petite société occidentale bien familiale. Avec ce roman, j’ai découvert une société japonaise qui ne fait pas de cadeau à ses membres. Il y a des carcans bien figés comme le fait de se vernir les ongles dans une école maternelle ou montrer des effusions de joie et de sympathie avec une amie dans un café…
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Un petit café perdu, le Café Marble à Tokyo voit passer des clients habitués ou non sous l’œil de son serveur.



Chacun verra sa vie racontée, avec en fil rouge le personnage de la partie précédente, tous liés par ce café à un moment donné dans leur vie.



Magnifique roman dont on effeuille les vies, au Japon ou ailleurs. Ces destins entrecroisés quoique différents, voient tous sur leur chemin l'apparition d'un vieux monsieur particulier qui fera évoluer leurs conditions de manière époustouflante.



De jolis mots pour douze personnes dont on a à cœur de découvrir leur histoire.



Enjoy!
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En cinq fables contemporaines, autant de personnages vivent le même voyage initiatique en passant le seuil d'une humble bibliothèque de quartier, annexe d'une école primaire. Ces cinq personnes sont à un tournant de leur vie, cinq profils, cinq regards différents portés sur la même curieuse bonne fée aux airs d'idole minérale qui apparaît dans leur vie suivant le même rituel. Lire l'histoire de ces cinq personnes, leur témoignage, presque, de cette expérience, donne l'impression de retrouver un ami ou un peu de soi. Chacun a son épaisseur, sa manière de voir et d'interpréter un monde tout petit.



Dans un langage parlé mais très caractérisé, Michiko Aoyama donne véritablement vie à ses personnages, chacun obnubilé par ses soucis, ses passions, tous et toutes reflétés dans les références qu'il emploie. Sans être une lecture doudou, le livre se veux confortable, encourageant, comme un bref asile habité de ce petit peu de magie qu'un livre apporte au quotidien. Car il suffit d'un livre et d'un indice, donné par cette bonne fée de bibliothécaire, pour pousser sur la bonne voie ces gens si familiers qui se sont égarés.



Avec sa chaleur, ses gros caractères et ses quelques pages, La bibliothèque des rêves perdus porte bien son nom et a remis avec une incroyable douceur mes compteurs à zéro après une lecture désagréable. Jolie recommandation aux curieux et aux amateurs de feel good et tranches de vie !



Et pour les curieux : la bibliographie entière est donnée à la fin. Plutôt que basé sur une histoire vraie, disons-le basé sur de vrais livres.



Merci à @Nielk pour ce conseil de lecture !

Lorsque j'ai commencé ce livre, je l'ai trouvé mignon mais un peu naïf et je ne comprenais pas l'engouement qu'il suscite. Mais finalement, je le trouve intéressant. Les choses s'imbriquent avec les personnages suivants et on comprend les messages de l'auteure. Sous ses abords simples, ce livre nous questionne. On se reconnaît forcément, à un moment, dans l'un des personnages et au final pas mal de questions existentielles sont abordées, en subtilité.

✒️ Le moins que l’on puisse dire, c’est que la couverture et la 4ème ont magnifiquement mis la table pour ce roman, et je peux dire que mes attentes étaient assez élevées.

Comme souvent dans ces cas-là, les risques de déception sont au moins autant élevés.



✒️ J’ai commencé ma lecture avec un regard assez incisif. Le style me semblait simple, voire enfantin ; la description des sentiments manquait de profondeur, ce qui fait que j’ai eu de la difficulté à m’attacher aux personnages, au point parfois de me les rendre exaspérants.



✒️ Et pourtant, plus les pages défilaient, plus je prenais du recul sur ces premiers aprioris, et mieux je saisissais la démarche de l’autrice. Sous couvert de roman, l’autrice nous amène à réfléchir à nos croyances en nos rêves et au moyen que nous mettons pour les réaliser.



✒️ L’écriture est un peu didactique, on se rapproche d’un livre de développement personnel : qui avons-nous envie d’être et quelle est la trace que nous souhaitons laisser ?



✒️ Le point commun entre toutes ces histoires est l’amour et la tendresse que les personnages principaux reçoivent d’une personne de leur entourage, quelqu’un qui va croire en eux lorsqu’eux-même ont perdu confiance en eux et ne savent plus quel chemin emprunter.



✒️ Ce roman a particulièrement résonné en moi à un moment où, comme beaucoup d’entre nous, je me pose beaucoup de questions sur ma vie, mon avenir et mes choix. Bien qu’il n’ait apporté aucune réponse concrète à mes interrogations, il m’aura au moins ouvert la porte à certaines pistes de réflexions tout en douceur.



✒️ En définitive, une lecture tendre, comme un ami qui me tiendrait la main et qui me guiderait pas à pas vers la lumière.


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Ce livre résume toute la délicatesse et la poésie des japonais.

Avec leur manière de vivre, leurs habitudes, leurs respect de l'autre, leurs pensées ancestrales, on lis un roman choral entre douceur et bienveillance.

Petit bonbon à déguster qui nous démontre que rien n'est dû au hasard et que parfois, le choix d'un livre (avec la signification que l'on veut bien lui donner) peut être déterminant dans la suite d'une vie.

Des rencontres, des destins qui se mélangent, des émotions qui se vivent pleinement et tout cela grâce à des livres et à une bibliothécaire.

Ce livre était donc fait pour moi et à travers ce roman me donne l'illusion que j'ai, un tant soi peu, une importance dans mes conseils auprès de mes lecteurs.

A travers de petites phrases lyriques et oniriques, ces pages coulent sur notre coeur comme entre nos mains tel un parfum de cerisiers, frais et aérien.

Un livre qui fait du bien, nous réconcilie avec l'être humain et nous pousse à vivre nos rêves.

Un style simple sans être niais, remplie de poésie à la façon de ces petits poèmes japonais (Haîkus), qui m'a transporté au pays du soleil levant.

Dans un Japon actuel, l'histoire successive de 5 personnages touchants et en quête de sens qui se suit et s'entremêle. Un peu comme un recueil de nouvelles qui prendrait du corps entre elles. Un point commun : le personnage charismatique d'une bibliothécaire atypique. Les mots sont simples et réconfortants, cela en fait un livre à la fois apaisant et encourageant. Pour ceux qui croient aux pouvoirs des livres !

Dans une petite bibliothèque d'un centre social d'un quartier de Tokyo, siège une mystérieuse bibliothécaire. Lorsqu'un curieux passe lui demander conseil, elle donne toujours une liste de livres et un autre qui n'a rien à voir avec le sujet (un album jeunesse pour une femme qui veut se former à l'informatique, par exemple).



On va suivre plusieurs personnages de tout âge et condition, qui arrivent là par hasard. A chaque fois, ils sont insatisfaits dans leur vie, surtout professionnellement parlant et cette rencontre va être un déclic qui les aidera à découvrir de nouveaux horizons, possibilités ou à reconsidérer leur vie.

Si je classe ce roman en feel good, en revanche il n'a pas les défauts de ceux qui se veulent à moitié roman, à moitié développement personnel. Ici pas de conseils vus et revus sur la vie qui doivent servir autant au personnage qu'au lecteur. On découvre l'histoire avec beaucoup de plaisir et si on a l'impression au début de plusieurs nouvelles (comme dans le Restaurant des recettes oubliées) il y a ici une vraie trame, les personnages vont se croiser de façon intelligente, il n'y a pas ce côté artificiel.

De plus, les personnages sont vraiment attachants, on suit plusieurs situations auxquelles on peut facilement s'identifier.



Ça a été un joli coup de coeur et je vous recommande vraiment ce petit roman !
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Soyez les bienvenus au Café Marble. Suivez la rivière jusqu'au dernier des cerisiers qui la bordent et vous le trouverez là, niché confortablement dans son écrin de verdure. Poussez la porte, choisissez une table, commandez-vous une boisson chaude bien réconfortante, et laissez-vous aller au plaisir de découvrir les habitués des lieux.



Un jeudi saveur chocolat est le nouveau roman publié par les éditions Nami de Michiko Aoyama, l'autrice de La Bibliothèque des rêves secrets. Comme pour ce dernier, on découvre dans ce nouveau roman choral une palette de personnages très attachants . Mais là où j'avais trouvé que les histoires de La Bibliothèque... étaient, à force, un peu redondantes, ici je n'ai pas eu ce ressenti.



Les 12 parties du roman sont très courtes, une brève incursion dans l'histoire d'un personnage. Chaque histoire est liée à la précédente, par une rencontre avec un nouveau personnage auquel sera dédié le chapitre suivant.



Ainsi, au fil des liens humains, des anciennes amitiés aux nouvelles rencontres, des hasards fortuits aux rendez-vous de longue date, de Tokyo à Sidney, se dessine un schéma dont le cœur, comme dans La Bibliothèque... , est un être un peu intriguant, tout dévoué aux autres, le fameux Master. Et, bouclant la boucle, le dernier chapitre nous ramène finalement au Café Marble pour répondre au premier.



J'ai beaucoup apprécié ma lecture. La poésie du style est très présente, comme souvent dans les récits asiatiques. La rencontre de ces douze personnages, à travers ces courtes incursions dans leur quotidien, nous éclaire sur les spécificités de la société japonaise, qui peut parfois nous surprendre en tant qu'occidentaux. Forcément, de par mon métier, le chapitre sur la jeune enseignante m'a particulièrement intéressée, tout en me surprenant beaucoup.



Mais le message principal que je retiens de ces tranches de vie, c'est celui de profiter des petits bonheurs. Savoir s'émerveiller de la courte floraison des cerisiers. Prendre plaisir à une correspondance amicale. Se perdre dans la beauté d'un parc ou en pratiquant sa passion.



J'ai trouvé cette lecture très apaisante, réconfortante , et même si j'ai l'impression d'être un peu à contre courant de l'avis général, je dois dire que je l'ai de loin préféré à La Bibliothèque...



Et vous, appréciez-vous la littérature asiatique ?

" La valeur d'un livre est plus dans ta propre interprétation que dans la puissance des mots."



Continuant d'explorer l'envie de douceur qui me gagne en ce moment, j'ai eu envie d'aller faire un tour du côté de la littérature japonaise, si douce et si merveilleuse.



Je me suis donc tournée vers cet ouvrage au titre enchanteur.



En plein cœur de Tokyo, cachée dans un centre social, se trouve cette petite bibliothèque tenue par Sayuri Komachi. La bibliothécaire, personnage totalement atypique, attend patiemment la venue des lecteurs en recherche de conseils. Son attente, elle la comble avec son aiguille et sa laine, pour réaliser de magnifique objets miniatures en feutrage.



Cinq chapitres vont nous faire côtoyer cinq personnages qui vont demander à cette bibliothécaire hors du commun de l'aide.



Venus chercher des livres de cuisine, de jardinage ou de règles sur le jeu de go, Sayuri glissera au milieu un livre clairement pas à sa place, et un petit plus. Son petit plus ? Un objet en laine feutrée, un crabe ou une poêle à frire.



Ce livre incongru, et ce petit plus, vont parlés de manière particulière à nos personnages.



Leur perception du monde, de leur vie, de leurs rêves, vont être totalement chamboulés par cette rencontre, ce livre, ce petit plus...



"Le célibataire envie le marié, le marié envie le parent, et le parent envie le célibataire."



De perdus, ils vont trouver leur voie. Se lancer, oser, vivre pleinement.



Une plume bienveillante porte ce récit et nous fait longuement réfléchir sur ce que l'on veut faire et ce que l'on ose faire. De nombreux messages sont portés par le récit : solitude, petite estime de soi, doutes, appréhensions...



Ce roman nous rappelle qu'il y a toujours quelqu'un de bienveillant prêt à nous écouter, nous aider. Et à l'inverse que nous pouvons jouer le rôle d'écoute également.



Un roman doux que je recommande aux amoureux de livres mais pas que...



"Il y aura toujours des personnes pour qui les livres sont une nécessité et des rencontres importantes en librairies entre un livre et un lecteur. "
Lien : https://leslecturesdolive.bl..

Dans le café Marble, tout petit et sécurisant, se croisent de nombreuses vies!

C’est d’un échantillon de celles-ci dont il s’agit puisque, chapitre après chapitre. nous découvrons des tranches d’histoires de vie.

Avec beaucoup de douceur, l’auteur nous propose de pousser la porte et d’entrer dans l’intimité de ses personnages. En catimini, nous assistons à une série qui touche, parfois bouleverse et cela dans une ambiance cotonneuse vraiment agréable.



J’aime beaucoup la littérature japonaise. Je la trouve vraiment apaisante et enveloppante.

Ici la plume est légère, délicate et sensible et ce roman choral réchauffe le cœur.



Plusieurs sujets sont abordés tels que l’amour, la maternité et la carrière, les rêves, l’éducation,…



La richesse des sujets rend chaque tranche de vie passionnante et le ton utilisé rend cette lecture aussi délicieuse qu’à la degustation d’un chocolat chaud plein de marshmallows!



Ps: lisez aussi son précédent roman, je l’avais tout autant aimé!

J’ai découvert « Un jeudi saveur chocolat » de Michiko Aoyama grâce à une Masse Critique privilégiée Babelio qui m’a été proposée. J’ai tenté ma chance pour découvrir ce roman qui, à priori, n’est pas dans le style de mes lectures habituelles.

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Dans « Un jeudi saveur chocolat », nous naviguons d’un chapitre à l’autre entre plusieurs personnages, divers lieux, de Tokyo à Sidney en passant par Kyoto. Avec pour point de départ un jeudi 15h dans un petit café caché au fond d’une ruelle et pour ligne d’arrivée, un jeudi 15h dans ce même petit café. Ce roman est en réalité un recueil de 12 nouvelles publiées gratuitement sur un site en ligne faisant le lien entre Tokyo et Sidney, chaque chapitre se concentrant sur un personnage, tous en lien les liens les uns avec les autres, tels les maillons d’une chaîne.

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L’écriture a une délicatesse peu commune, l’autrice, à travers ce voyage, a un message clé à faire passer : il faut croire en soi, croire en ses rêves, ne pas se laisser dicter sa conduite et surtout oser, encore et toujours. C’est poétique, la lecture doudou parfaite, un vrai chocolat chaud doux et réconfortant. 12 chapitres, 12 couleurs, 12 tranches de vies, un voyage entre le Japon et l’Australie.

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Un dépaysement total, une culture tellement différente de la nôtre mais à qui a tant à nous offrir. Certaines nouvelles m’ont moins touchées que d’autres, certaines m’ont littéralement parlées, m’ont apportées ce je-ne-sais-quoi dont j’avais besoin au moment de ma lecture.

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Vous l’aurez devinez, cette lecture est une très belle découverte, la première mais très clairement pas la dernière !

Surfant sur une vague qui semble actuellement déferler sur le roman japonais contemporain, l'auteure nous amène à la rencontre de personnages divers se croisant à l'occasion de voyages ou de messages échangés entre Tokyo, Kyoto et Sydney. Tout tourne autour d'un minuscule café à l'ombre des cerisiers, et du chocolat chaud servi à une jeune femme venant là tous les jeudis pour écrire des missives en anglais. Le charme opère tout au long de cette ronde kaléidoscopique faite de petites riens qui en disent long sur la vie, et le temps qui passe…

Comme une douceur idéalement sucrée et acidulée, la lecture de "La Bibliothèque des rêves secrets" peut passer pour une médication de l'âme du lecteur, autant que de celles des personnages qui osent se diriger vers le comptoir Conseils.



Certes les soucis, les déceptions, les bouillonnements intérieurs des hommes et des femmes qui s'adressent à Mme Komachi sont propres aux sociétés modernes, pourtant de nombreux aspects du quotidien comme le regard porté sur les individus par les protagonistes sont propres à la société nipponne contemporaine.



Qui n'aimerait pas, un jour, rencontrer l'improbable bibliothécaire de ce roman ? Elle engage chacun à se réveiller et à changer l'ouverture de son regard.

Quel doux nom poétique pour ce roman que j'ai beaucoup aimé.



Tomoka, Ryo, Natsumi, Hiroya, Masao.

Tous les cinq ne se connaissent pas mais ont un point commun, celui d'être à un moment de leur vie où ils ont l'impression de ne pas avancer, d'avoir perdu espoir. Mais ils décident de changer et vont être amener à pousser la porte de la bibliothèque de Sayuri, une bibliothécaire un peu hors norme qui va leur proposer un livre auquel il n'aurait pas penser, un livre totalement étranger à ce qu'ils étaient venu chercher. Et pourtant ce livre va se révéler bienfaiteur et donner un nouveau sens à leur vie.

Coïncidence ou hasard de la vie ? Cette énigmatique bibliothécaire qui a toujours dans ses mains sa laine et ses aiguilles a le don d'écouter ceux qui passent la porte de sa bibliothèque et de trouver le bon livre, celui qui apaise, celui qui guérit.



Ce roman, le premier que je lis des éditions Nami et qui me fait de l'oeil depuis sa sortie l'année dernière est une petite bulle de douceur et de bonheur.

Ce roman découpé en 5 chapitres, où chacun s'articule sur l'un des personnages se lit d'une traite.

L'écriture de Michiko Aoyama est apaisante, c'est un livre qui fait du bien mais sans jamais entrer dans la mièvrerie. On apprend à connaître les personnages, à comprendre comment ils sont arriver à ce moment de leur vies où ils ont l'impression de ne plus y arriver.

Ce roman démontre le pouvoir magique des livres, son pouvoir guérisseur et apaisant face aux doutes et aux espoirs, il suffit juste de le trouver où de rencontrer une Sayuri.



Un roman bienfaiteur et cocooning, comme souvent dans la littérature japonaise que j'affectionne de plus en plus.

Ne pas juger un livre par sa couverture ! La bibliothèque des rêves secrets n'est pas vraiment un roman "feel-good" avec des petits chats lovés sur des plaids roses et doux. Ceci dit, il est bien question de chats ou de thé par moment. A vrai dire, même si j'ai adoré cette lecture, je l'ai trouvé assez éprouvante par moment -sans doute parce que je me reconnaissais dans le désarroi de certains personnages.



Quelle est la valeur du (de mon) travail? ma place dans la société? A quoi je sers? etc. -tout un tas de questions que l'on se pose lorsque ça ne va pas bien, et très probablement exacerbées par le contexte tendu en France ces dernières semaines. La question du rapport entre la vie et le travail est donc au coeur de l'intrigue, et selon sa propre expérience, certains passages peuvent faire un peu trop mouche. Ceci étant dit, quelle joie de voir les protagonistes s'en sortir chacun à leur façon, grâce au concours des livres habilement suggérés par une bibliothécaire experte. Quelle joie de remettre la lecture au centre des passions, de valider l'importance des livres et de leurs effets dans notre vie !



Pour apprécier au maximum la lecture de ce roman, je suggère de le lire en parallèle d'autres textes. En effet, les 5 chapitres se ressemblent beaucoup car on trouve des éléments récurrents, ou des recoupages, qui peuvent induire une sensation de répétition. Lire une histoire, lire autre chose, reprendre l'histoire suivante quelques jours après, etc. Sans ça, je trouve que ce qui relève du clin d'oeil est au final un peu rébarbatif : format des épisodes, commentaires sur le physique de la bibliothécaire, sa phrase fétiche, sa façon d'utiliser le clavier d'ordinateur, sa broche dans les cheveux, etc.



Par ailleurs, j'ai trouvé tous les personnages très attachants et réalistes -précisément parce qu'on sort du cliché japonais du "bonheur par le travail" bien qu'on en parle sans cesse. On en parle, mais pour le critiquer en faisant remarquer que nos protagonistes ne sont pas heureux de leur vie professionnelle ou de l'impact qu'a cette dernière sur leur vie privée (emploi peu passionant, retraite, maternité, etc).



Je conseille ce roman à toute personne ayant un peu le moral en berne et ayant besoin d'extérioriser ses sentiments, mais aussi en quête de solutions. Et, parfois, ces dernières ne sont pas si loin ! Un livre, une petite peluche de laine, et les horizons s'élargissent ! et, en ça, nous avons quand même une oeuvre réconfortante et "feel good", comme parler à un ami perdu depuis longtemps et qui sait apporter un regard nouveau et frais sur nos problèmes.

Un joli roman, très doux, très fluide à travers 5 destins transformés grâce à ...un livre!! Une bibliothécaire de prime abord énigmatique, qui prend bien sa place, avec sa laine crochetée....va conseiller à 5 personnes mal dans leur vie, leur travail, un livre à mille lieux de leurs habitudes. Ce livre va d'abord les faire hésiter, puis leur donner un sacré déclic.



On sent le flegme et la douceur Japonaise dans le premier roman de cet auteur.



Prenez un plaid, une boisson chaude, du calme....et laissez vous emporter dans ce roman bien-être.