Michiko Aoyama

Un cadeau. D’une amie bibliothécaire. Après lecture du livre, on s’interroge sur le message éventuel transmis… Et puis on se souvient d’un extrait du livre : « en vérité, je ne sais rien et je ne vous ai rien offert. Chacun trouve un sens qui lui est propre au petit plus. De même pour les livres. Le lecteur associe des phrases à sa propre vie et en retire quelque chose de personnel, sans lien avec l'objectif initial de l'auteur »…



Car au-delà des livres, c’est de dons dont il est question ici. Cinq personnes bien différentes vont pénétrer par hasard dans la bibliothèque d’un centre social. Elles vont y rencontrer une extraordinaire bibliothécaire qui semble lire au fond des cœurs et des âmes. Chacune va repartir avec un livre et un objet en laine qui vont changer leur regard sur le monde, sur la vie, sur leur quotidien.



Les premières pages m’avaient un peu rebutée. J’avais du mal avec l’atmosphère nippone du roman, leurs codes spécifiques, leur mentalité si particulière. J’avais l’impression de tomber dans une histoire un peu gnangnan et moralisatrice. Bref, je l’ai abandonné après une dizaine de pages.

Et puis la douceur des coloris de la couverture, le motif de l’oreiller qui me rappelait le papier peint de ma chambre d’enfant, m’ont ramenée vers lui. J’ai repris la lecture et n’ai plus lâché l’affaire.



Bien entendu, c’est de la littérature japonaise, ce qui inclut de se frotter à leur culture insulaire et asiatique si différente de la nôtre. Oui, l’histoire semble légère et on se croirait presque dans un roman « feel good ». Sauf que c’est bien écrit et que sous des dehors innocents, le récit nous interroge sur nos idées préconçues, nos choix de vie et nos représentations limitantes. Qu’est ce qui nous pousse à accepter nos vies telles qu’elles sont ? Qu’est ce qui nous empêche d’en changer ? De vivre nos rêves ? Et si changer de point de vue permettait de tout changer ?



Au final, je dirais juste : merci, mon amie, pour cette douce découverte au goût de riz.

Cette lecture est arrivée au bon moment. J'avais vraiment besoin d'un feel good, sans prise de tête.

Les différentes histoires ne m'ont peut-être pas toutes autant touchée mais j'ai versé des larmes plus d'une fois...

Je me répète dans mes critiques sur des livres japonais mais vraiment, il y a quelque chose dans la littérature japonaise qui me touche et m'émeut. Une simplicité, une poésie, une attention sur les petites choses (mais aussi les grandes) de la vie.

Ici, j'ai particulièrement apprécié le fait qu'on voit des personnages d'âges différents, avec des vies très différentes. J'ai aimé retrouvé chaque personnage dans les histoires des autres (même si c'était seulement une mention) et les petits liens entre eux.

Le livre aborde des thèmes que j'ai réellement appréciés : évidemment le thème principal du rêve, la vie après la retraite, trouver sa place dans la société, qu'est ce que la société finalement, la condition des femmes (on sent que le livre est écrit par une femme!)...

Je ressors de cette lecture pleine d'émotions et avec beaucoup d'espoir.

SYNOPSIS : Madame Sayri Komachi est une bibliothécaire hors norme. A ceux qui viennent chercher un conseil de lecture, elle leur donne bien plus. Elle leur ouvre une porte vers un autre avenir.



VOILA UN LIVRE BIEN ETRANGE. Comment le classer ? Comment le décrire ? IL est délicat, atypique, distrayant et étrange. Une jolie histoire que certain classeront en conte, d’autres en fiction. En somme, il est japonais.

5/5

Loin d’être un roman dans sa forme la plus classique, c’est presque plus un guide de vie pour les personnages sortants sortir de leur quotidien et avancer plus sereinement, que ce soit dans la réalisation de leurs rêves, la compréhension de leur emploi, en trouver un, en changer ou accepter d’être à la retraite. Ce livre à travers différents personnages et différents profils nous apprend à écouter, observer, croire en nous, tendre la main et cesser de nous apitoyer ou de broyer du noir.



Tous les personnages suivis passent par la bibliothèques du centre social où une étrange femme « énorme » les accueillent de la même façon « Qu’est ce que tu cherches? » Cette simple question à double tranchant va bouleverser leur monde, et, à travers un livre qui semble à mille lieues de leurs demandes, ils vont comprendre et changer leur vie.



Ce livre, plein de bonne morale et de sagesse est un véritable « lieu de conseil » pour nous apprendre à ne pas envier et à croire en nous. C’est du positif permanent.




Lien : https://loeildesauron1900819..

Perdue au fond du centre social d'un quartier de Tokyo existe une petite bibliothèque. Cinq personnages, que nous découvrons en cinq chapitres, y arrivent un peu par hasard, mais ils ont tous un point commun : ils sont à un tournant de leur vie, hantés par le doute, les questionnements, le manque de confiance... Là, ils font la connaissance de la bibliothécaire, Sayuri Komachi, une femme imposante qui passe ses journées à poinçonner des pelotes de laine pour fabriquer des figures ou petits objets. Elle ne leur posera qu'une seule question : "Qu'est-ce que tu cherches ?". Et tous auront envie de lui répondre : "Un sens à ma vie". Mais pas besoin de le dire, Komachi-san le sait, elle le sent, et à tous, elle fournira, outre une liste de livres sur le sujet qui a priori les intéresse, un livre inattendu et "un petit plus" en laine... Ce livre surprise et ce petit objet, choisis spécialement pour eux, vont servir de base à leur réflexion, les aider à avancer dans leur parcours, leur montrer ce qu'ils ont déjà accompli, ce qui leur manque, des gestes simples pour améliorer leur quotidien.



Avis :

Véritable phénomène littéraire au Japon, ce roman choral est un petit bijou de délicatesse, tout en douceur, comme une sucrerie japonaise. Chaque personnage, à un âge ou une étape bien précise de sa vie, est touchant et trouve une résonance dans nos vies. Ce livre effleure avec tendresse et bienveillance des questions essentielles de la vie et nous transmet un véritable message d'espoir. N'est-ce pas merveilleux ?



Finaliste du Prix des Libraires au Japon
Lien : https://delicesdelivres.go.y..

5 personnes franchissent le pas de la bibliothèque du centre social. Mme Sakura Komachi, bibliothécaire énigmatique et attentive, les écoute afin de leur proposer l’ouvrage adéquat. Celui qui, tout en douceur, les encouragera à oser, à faire le premier pas.



Un roman doux et encourageant, avec une petite pointe de je-ne-sais-quoi qui fascine. Chaque nouvelle vous touchera différemment et s’adresse à un public différent. Et pourtant, dans chacune d’entre elle, nous nous reconnaissons un peu, parfois beaucoup.



Au delà de nous pousser à sortir de notre zone de confort, de nous encourager à marcher vers nos rêves, l’autrice nous dépeint quelques travers de la société japonaise : le statut social, le rabaissement de soi, le regard des autres, l’isolement… et sa plume, sans blâmer qui que ce soit ou quoi que ce soit, nous encourage à prendre notre destin en main.



Ces histoires, bien que différentes les unes des autres, nous encouragent à agir. Et nous rassurent car elles nous montrent que ce n’est pas facile… et qu’un mot attentionné, un encouragement, une oreille attentive, ou tout simplement un remerciement, peuvent tout changer. Une fois le premier obstacle franchi, les petits pas s’enchaînent doucement et lentement, nous forgeons notre chemin. Puis le « un jour » devient demain…

5 histoires de personnages random qui vont remettre leur vie en question en entrant dans cette bibliothèque.



Petit roman tout doux sans prise de tête qui se lit assez vite. L'idée de base est assez originale et chaque personnage évolue de manière positive au long du chapitre qui lui est dédié.



Cela nous pousse à remettre en question notre propre vie: que ferions-nous sans aucune barrière? Qu'est ce qui nous rend réelement heureux?

C''est un roman choral où chaque personnage du chapitre précédent fait la connaissance d'autres personnes. Ils nous font voyager du Japon jusqu'en Australie, pour finalement se retrouver dans ce petit café où l'on sert d'excellents chocolats chauds.



J'ai beaucoup apprécié cette écriture douce et poétique, à la fois tendre et moelleuse. Les chapitres sont assez courts, l'écriture est fluide, ce qui rend la lecture agréable et rapide.



Ce n'est pas un livre transcendant ni rempli d'action, mais comme un chocolat chaud, ce livre fait du bien et réchauffe le cœur.



Je le recommande si vous recherchez une lecture détente, sans prise de tête, pour vous laisser aller. Par contre, attention à la fin, vous aurez sûrement envie d'un chocolat chaud !



(Oui j'ai beaucoup parlé dr chocolat chaud !)

Une lecture agréable avec cinq chapitres qui nous racontent cinq personnes. Cette structuration permet de lire ces histoires au fil des jours, comme des contes.



Les héros du livre, qui sont à un moment de questionnement de leur vie, finissent tous par se rendre à la bibliothèque de leur quartier où Mme Komachi leur conseille, outre des livres sur le thème qu'ils voulaient, un livre qui n'a rien à voir avec leurs recherches. Celui-ci va leur permettre de regarder leur vie sous un autre angle.



C'est doux, poétique ; je regrette juste, mais c'est certainement voulu par l'auteure, de ne pas avoir plus découvert la bibliothécaire sur qui repose ce livre. Et me reste une question : pourquoi est-elle décrite, dans chaque histoire, avec un physique presque effrayant ?

Cinq personnes pour qui leur vie professionnelle est un caillou dans leurs chaussures, sur cinq aspects complètement différents. De cinq façons, la lecture va les aider à y voir plus clair et pourquoi pas être acteur d’un changement. La lecture comme levier pour prendre conscience de ce qui se trame dans nos vies, c’est d’un poétique.



J’ai réussi à accrocher aux cinq personnages même si certains plus que d’autres notamment les deux premiers. J’ai apprécié de me dire qu’il faut parfois peu de chose pour se décider à changer, à prendre de l’élan pour changer les choses.



Peu de détails et de description et pourtant on imagine parfaitement chaque situation sans difficultés, la magie de la littérature japonaise.



Autre magie de ce type de lecture, la plume est d’une douceur et d’une simplicité folle. On va droit au but et on ne fait pas de détour. Chaque nouvelle a droit à soixante-dix pages environ, si peu me diras-tu ! Et pourtant suffisamment pour en connaître assez sur le personnage, s’identifier, s’attacher, s’émouvoir.



Et malgré tout ces excellents points je suis passé à côté de ce livre. Tout simplement car ce n’était pas le bon moment pour moi. Je traverse une période difficile professionnellement et je pense que le sujet principal était trop sensible. J’ai peut-être besoin qu’une bibliothécaire me tende le livre dont j’ai besoin et pas celui dont j’ai envie pour pouvoir à mon tour ressentir la force du changement ou de l’évolution.

Petite lecture toute douce, idéale pour rester sous la couette lors d’un dimanche pluvieux. Il y a cette particularité que l’on retrouve dans les romans japonais, une espèce de flottement, comme si on observait l’univers avec un filtre Sépia sur les yeux. J’avais déjà trouvé cette sensation avec ma lecture de Tant que le café est encore chaud. Et comme avec ce dernier, j’ai eu du mal à m’attacher aux personnages qui restent tous très impersonnels malgré une volonté de faire l’inverse. Enfin, l’un des cinq personnages principaux est venu nourrir les clichés concernant les femmes célibataires et j’avoue ne pas avoir tant aimé cette partie.

Un roman d’une douceur…



On y découvre la vie de plusieurs personnages japonais et australiens qui sont tous liés les uns aux autres.

Chaque chapitre est raconté par un personnage et met à l’honneur une couleur. 12 chapitres, 12 couleurs, 12 portraits.



Toutes les histoires s’entremêlent. C’est beau, léger, discret, élégant et délicat. J’ai tellement aimé cette plume.

On se met à rêver, à vouloir réaliser ces rêves, à y croire. Parce que la vie est belle, rappelons-le.



Un roman simple, de la vie quotidienne mais d’une pure beauté.

Je suis la rangée de cerisiers pour me rendre au Café Marble. Je m'installe à la table située devant la baie vitrée pour profiter de la vue et apprécier le passage des saisons. Un charmant serveur vient me voir et je commande un chocolat chaud. Ma tasse en main, je profite de la vie du quartier qui se déplace jusqu'à Sydney. Je découvre ainsi les difficultés d'une mère, les interrogations d'une jeune enseignante, les blessures d'une artiste, l'amorce d'un couple et la poursuite d'un autre... Les histoires se croisent même à des kilomètres de distance.



Je quitte le café enveloppée d'un arc-en-ciel de douceur et de bienveillance. J'aurais aimé approfondir certaines histoires, en savoir davantage mais mon chocolat aurait refroidi et n'aurait pas eu la même saveur.

Dans la lignée de Un jeudi saveur chocolat, poussez à nouveau les portes du café Marble. Nul besoin d’avoir lu le premier pour découvrir celui-ci. C’est un roman choral qui nous offre des tranches de vies. Toutes sont reliées à ce café, symbole de paix, de passage, lieu de rencontres où se tissent des liens entre les différents personnages que l’on découvre.



C’est un roman agréable à lire puisqu’il est construit en 12 chapitres, un pour chaque mois de l’année. Ainsi vous pouvez choisir de tout lire d’un coup ou bien d’opter pour une lecture échelonnée pour faire durer le plaisir ☺



Caractéristique de cette littérature, le rythme du roman est lent et nous donne juste à voir la fragilité humaine, les liens qui se font et se défont. Parenthèse de douceur, j’ai passé un agréable moment de lecture même si je sais que ce roman ne me marquera pas très longtemps 🍵

Bienvenue dans la petite bibliothèque du centre social du quartier. Petite, mais remplie d'un trésor pour chacun. Parce que la bibliothécaire sait ce qu'il vous faut quand vous êtes perdu dans votre vie, même si c'est un livre pour enfant alors que vous avez 20 ans, ou un livre sur l'astrologie quand vous êtes une femme devenue mère subissant un coup d'arrêt dans sa carrière de rève. Oui cette bibliothécaire en sait beaucoup, juste en vous écoutant quelques instants.



Ces bribes de vies, que l'on suit quelques instants, un chapitre, et qu'on retrouve peut-être quelques lignes dans un autre vous accroche sans crier gare. Vous commencez en vous disant que ce livre est un peu mièvre, et vous vous retrouvez vous aussi emmener dans ces brins d'existence.



J'ai vraiment beaucoup aimé ces quelques instants passés avec chacun d'entre eux, cette envie de les voir changer après avoir juste pris quelques heures avec un livre qui leur permet de faire un retour sur eux-mêmes. Et cette jolie écriture, délicate mais droite, réussit à nous garder jusqu'au bout de l'histoire de cette toute petite bibliothécaire et de son immense bibliothécaire...



Prenez une heure de votre vie vous aussi pour rentrer dans la bibliothèque, même si elle ne change pas votre vie, elle vous tiendra hors des drames du monde pendant votre lecture, et c'est bien le plus important !

La Bibliothèque des Rêves Secrets, un roman feel-good à la sauce japonaise, offre une bouffée d’air frais sans tomber dans les clichés habituels du genre. Ce livre nous transporte dans une atmosphère douce et poétique, où la magie opère de manière subtile.



L’intrigue se déroule au cœur d’un quartier de Tokyo, dans un petit centre social abritant une bibliothèque pas comme les autres. Dirigée par l’énigmatique Sayuri Komachi, cette bibliothèque propose des livres et des petits cadeaux qui semblent être en parfaite adéquation avec les besoins profonds des visiteurs. Les personnages, tous à un tournant crucial de leur vie, se voient offrir des ouvrages qui les poussent à réfléchir, à remettre en question leurs choix et à envisager de nouvelles perspectives.



L’auteur, Michiko Aoyama, aborde avec finesse et sensibilité des thèmes tels que les rêves de vie, les doutes, la solitude et la mésestime de soi. Chaque personnage traverse une transformation intérieure grâce à sa rencontre avec la bibliothécaire et les livres qu’elle leur propose. Cette approche, bien que prévisible par moments, reste captivante grâce à la profondeur des émotions et à la justesse des descriptions.



Ce qui rend ce roman particulièrement attachant, c’est son ancrage dans la réalité sociale du Japon contemporain. Les personnages représentent différentes facettes de la société japonaise, de la jeune mère débordée par ses responsabilités à l’employé en quête de sens dans sa carrière. À travers leurs histoires, le lecteur découvre les défis et les aspirations de ces individus confrontés aux pressions de la vie moderne.



La plume de l’auteur est à la fois simple et élégante, empreinte de bienveillance et de sérénité. L’atmosphère qui se dégage de ces pages rappelle la douceur des cerisiers en fleurs, offrant un moment de réconfort et d’évasion à chaque lecteur.



Bien que La Bibliothèque des Rêves Secrets ne réinvente pas le genre du feel-good, il se distingue par son authenticité et sa subtilité. Ce voyage au cœur de Tokyo, ponctué de rencontres inattendues et de réflexions profondes, est une invitation à la découverte de soi et à l’espoir d’un nouveau départ.



En conclusion, ce roman est une parenthèse relaxante, pétrie de douceur et d’espoir, qui célèbre le pouvoir des livres et l’importance des rencontres humaines dans nos vies. Une lecture qui, bien que légère, laisse une empreinte durable dans l’esprit du lecteur, rappelant que chaque rencontre peut être porteuse de magie et de transformation.
Lien : https://antredeluciole.fr/20..

J'avais résisté!

Je n'avais pas cédé à l'envie d'acheter "Un jeudi saveur chocolat" de Michiko Aoyama paru en juin dernier aux éditions Nami.

J'avais déjà tellement à lire. Il faut se mettre des limites de temps en temps quand même.



Puis fin octobre, est arrivé dans ma boite mail l'ENC d'"Un lundi parfum matcha"... Là aussi j'ai dit non non, ce n'est pas nécessaire de lire le premier pour lire le second. J'ai donc démarré ma lecture bien décidée à me contenter de cette dernière.



Qu'en dire?



Un sentiment de manque. Une impression de ne pas avoir toutes les clés en main. J'ai eu ce sentiment de débarquer purement et simplement à l'improviste dans ce café Marble à Tokyo.



Alors, en quatrième vitesse, j'ai téléchargé l'ebook d'"Un jeudi savoir chocolat". Il est clair et net que les 2 livres peuvent être lus indépendamment.



Par contre, mon besoin de sens avait grandement besoin d'être comblé.



J'ai adoré ce premier tome que j'ai dévoré (voir chronique sur ce dernier).

Sa lecture m'a semblée plus fluide du second...

Les liens plus évidents. Les personnages une pointe plus attachants.



Dans sa duologie, Michiko Aoyama nous emmène au coeur de la société japonaise et des individualités qui la composent.

Dans ce "lundi au saveur matcha", l'autrice nous ramène au café Marble, le jour de sa fermeture théorique.

Théorique car quand un lundi de janvier, Miho décide d'y faire une halte afin d'adoucir une journée maussade, elle découvre que le café Marble s'est exceptionnellement transformé en café Matcha.



En quelques pages courtes, le lecteur soulève le voile sur un moment de la vie de la jeune femme.

Quelques minutes.

Quelques échanges.

Une ambiance.

Une pause.

Quelques réflexions.



En février, une autre histoire lui est proposée.

Une autre individualité.

Il en est de même chaque mois de l'année.

Nous, lecteurs, suivons douze personnages, douze hommes, femmes et chat! Ils sont au début de leur vie, au creux de cette dernière ou sur la dernière ligne droite.



Chaque mois, nous entrons dans leur intimité l'espace d'un instant, une intimité à la fois simple mais surtout tellement précieuse.

Leur intimités faites de doutes, de peurs, de regrets ou encore de blessures.



Mais quel est donc le lien entre chacun?

La richesse de leur rencontre?

L'apport de leurs échanges?

La pointe de sensibilité qui apparait dans chaque texte, au creux de chaque instant de vie?



Ce livre a quelque chose de magique dans sa conception.

Chaque histoire peut être lue individuellement. Elle te paraîtra assez classique, peut-être même banale.



Par contre, lus les uns après les autres, chaque récit gagne en force et en émotions à l'image de nos individualités, plus belles, plus grandes, plus précieuses quand elles sont en connexion les unes avec les autres.



Lire "Un lundi parfum matcha" a la douceur d'un bon Matcha latte dégusté dans un endroit cosy.

S'offrir cette lecture est une invitation à chercher au creux des choses simples, les petits bonheurs qui illuminent nos existences.



En cette fin d'hiver, ce doux roman sent bon le renouveau du printemps tout proche (comme le parfum du matcha) et l'infinité des possibles de l'année à peine débutée.


Lien : https://lire1x.com

Un jour, une jeune femme pousse par mégarde la porte d'un café fermé, pourtant on l'accueille durant une événement temporaire, le lundi matcha.



Comme dans La Bibliothèque des rêves secrets et Un Jeudi parfum chocolat, l'auteure nous propose un roman chorale qui se déroule au Japon. Divisé en 12 chapitres, on suit chaque mois de l'année un personnage qui va avoir un lien plus ou moins direct avec les autres. A la fois tranches de vie et intrigue globale, j'ai préféré ce roman au précédent, je l'ai trouvé moins éparpillé, surtout au début. Néanmoins, le 1er reste malgré tout mon préféré, je trouvais les personnages plus poussés et plus aboutis, le lien entre eux également plus fort.

Malgré tout, j'ai passé un très bon moment et j'ai bien aimé cette petite lecture au parfum d'ailleurs !

Voilà un petit roman plein d’une poésie toute japonaise.

12 chapitres, 12 couleurs, 12 personnages dont la vie s’imbrique autour du Café Marble à Tokyo (que j’adorerais découvrir en vrai) et du mystérieux Master.

Mon seul regret (mais c’est aussi la qualité du livre) : ne pas en savoir plus dur chaque histoire. J’aurais très envie d’aller un peu plus loin pour certains personnages.

Ce roman a pour point névralgique un centre social et plus précisément une bibliothèque établie en ce lieu. S’y rendent tour à tour des protagonistes en pleine remise en question. Ces derniers déplorent leur situation actuelle sans pour autant trouver le moyen ou la motivation d’en changer. Rien de telle qu’une bibliothécaire à l’oreille attentive, à l’esprit vif et intuitif ainsi qu’un livre précis pour leur ouvrir les yeux et les amener vers un nouvel élan de vie dont l’élaboration semble peu plausible au vu de la facilité avec laquelle les choses s’emboitent et leur tendent les bras.

Ce schéma se répète à chaque personnage introduit par les chapitres dont chacun d’eux amène une nouvelle histoire. Telles des nouvelles, les destins personnels s’enchaînent et trouvent un lien entre eux tant dans le fond que dans la forme. Cela crée une redondance au niveau de la narration.

Tout comme dans l’agencement du récit, une répétition est présente dans la construction des protagonistes. En effet, ceux-ci ont tendance à grandement se victimiser et à exaspérer le lecteur à travers leur inaction et leurs plaidoiries. Leur personnalité est peu engageante jusqu’à ce que le liseur comprenne que cet état d’esprit caricatural est peut-être voulu par l’auteure pour appuyer, exacerber leur évolution. Dès lors, le lectorat se prend au jeu et la lecture devient plus fluide. Il s’engage dans une lecture très rapide et en vient à apprécier certains personnages.

Le fait de faire figurer les anciens protagonistes dans les récits des suivants est très plaisant. Cela sert de liant à l’ensemble de l’œuvre.

Un gentil roman truffé de bonnes intentions, mais qui pèche par sa facilité et un côté répétitif.
Lien : https://livresratures.wordpr..