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Alice Hureau (Traducteur)
EAN : 9782290397855
224 pages
J'ai lu (01/05/2024)
3.89/5   376 notes
Résumé :
Après le succès de La Bibliothèque des rêves secrets, le nouveau roman de Michiko Aoyama !


À Tokyo, le petit café caché sous les cerisiers le long de la rivière Meguro accueille toutes les semaines une mystérieuse habituée. Chaque jeudi, Mme Cacao – comme la surnomment gentiment les employés – commande un chocolat chaud avant de s’installer à la même table en bois proche de la baie-vitrée. Et chaque jeudi, elle sort un délicat papier à lettre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (104) Voir plus Ajouter une critique
3,89

sur 376 notes
Aimeriez-vous découvrir Sydney ? Nous partirons du Café Marble, minuscule établissement de Tokyo. Rendez-vous : un jeudi, à 15 heures précises. Vous y rencontrerez certainement Waturu, le jeune serveur, qui gère seul le café de Master, le propriétaire. Vous ferez connaissance de Chocolat chaud, surnom d'une habituée qui vient, semaine après semaine, déguster une tasse de chocolat chaud, et écrire de longues lettres en anglais. Ce jour-là, vous croiserez également le chemin d'Asami, jeune mère de famille qui doit impérativement préparer un bento pour son fils, le petit Takumi, et qui cherche la recette de l'omelette roulée.... Puis c'est Ena, la jeune institutrice de Takumi, qui vous racontera ce qui lui est arrivée à l'école....

Un jeudi saveur chocolat se compose de douze chapitres, autant de nouvelles parues entre juin 2015 et mai 2016 sur le site de Japaralia, magazine japonais gratuit qui traite des nombreux aspects de la vie à Sydney. En effet, chacune des nouvelles contribue, à sa manière, à tisser un lien entre Tokyo et Sydney. Dans ce roman, nous retrouvons un petit nombre de personnages dont la vie est intimement liée à une couleur. Master, un Japonais d'une cinquantaine d'années, au front orné d'un grain de beauté, joue le rôle du fil conducteur entre ces personnages. Master : un mot anglais passé en japonais qui signifie responsable, maître, gestionnaire, expert, animateur, point d'appui. Et c'est bien ce dont il s'agit là. Master est l'homme qui encourage, qui soutient, rend possible l'impossible, en un mot : veille à ce que les rêves se réalisent à Tokyo comme à Sydney.

J'avais beaucoup aimé La bibliothèque des rêves secrets, de Michiko Aoyama. Les douze nouvelles d'Un jeudi saveur chocolat déclinent, chacune à leur manière, chacune d'une couleur différente, ce message-clé : il ne faut pas laisser les rêves s'étioler... il faut oser, encore et encore, pour pouvoir, un jour, "partager..... plein de rêves aussi éloignés que les étoiles et plein d'événements si minuscules qu'ils tiendraient dans la paume de la main"....
Et c'est ainsi que notre voyage prend fin dans le petit café de Tokyo. Un an et demi se sont écoulés... Finalement, après beaucoup d'hésitation, je me suis décidée : c'est la nouvelle intitulée "Le compte à rebours - Vert - Sydney, chapitre 7 du roman, qui est ma préférée... L'histoire de You, la jeune femme qui n'aime peindre que du vert, m'a beaucoup émue.

Une belle lecture, des personnages que je garderai longtemps en mémoire.
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J'avais beaucoup aimé le premier roman de cette auteure, "La bibliothèque des rêves secrets", qui se passait dans une bibliothèque de quartier, mais je crois bien que j'ai encore plu aimé cette histoire-là.
C'est un tout petit café, caché au fond d'une ruelle qui est le lien entre les personnes que l'on va rencontrer au fil de cette jolie histoire, douce et poétique.
Chaque chapitre met à l'honneur une couleur et celle-ci représente une tranche de vie.
Nous aurons ainsi 12 couleurs, 12 portraits d'hommes et de femmes, de tout âge, de toute condition sociale, traversant toute une palette d'émotions.
On va faire la connaissance d'une jeune femme qui commande tous les jeudis un chocolat chaud, d'une autre qui est en adoration devant la couleur verte au point de la peindre inlassablement, d'un homme au foyer qui s'occupe de son petit garçon, d'une sorcière aimant le turquoise, d'un vieux couple encore amoureux après 50 ans de mariage....
J'ai été subjuguée par cette histoire tendre qui tisse autour de nous un cocon moelleux, qui nous embarque pour un voyage apaisant, entre le Japon et l'Australie.
Je remercie Babelio et les éditions Nami pour ce envoi.
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A Tokyo, le petit café Marble se cache derrière des cerisiers, le long d'une rivière. Master, le propriétaire, en a confié la gérance à Waturu, un serveur zélé et bienveillant. On y croise des habitués, des habitants du quartier ou qui y travaillent, à l'instar de cette jeune femme qui vient boire un chocolat chaud tous les jeudis et dont le serveur est secrètement amoureux.
Entre Tokyo et Sydney, Michiko Aoyama brosse douze portraits tout en délicatesse, douze personnages associés à une couleur, tous reliés entre eux par le mystérieux Master, un homme qui aime réaliser les rêves.

Quel bonheur ce serait de s'attabler au café Marble pour y déguster une boisson réconfortante, en admirant les cerisiers en fleurs…
Le temps d'une pause, se laisser bercer par l'ambiance chaleureuse de ce lieu hors du temps.
Et faire la connaissance d'Eni, Asami ou Yasuko.
Et s'envoler vers l'Australie, pour regarder You peindre toutes les nuances de vert du jardin botanique ou déguster un des sandwichs amoureusement préparés par Ralph.
Profiter d'un moment de douceur et de bienveillance le temps d'une parenthèse enchantée.
Oui, ce serait le bonheur de prendre son temps, confortablement installé dans le café Marble, protégé du bruit et de la fureur du monde, et se dire que parfois, l'amour est réciproque, que les rêves se réalisent, que la vie est belle.
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A la lecture des premières pages, j'ai ressenti l'élégance et la délicatesse de l'écriture japonaise de Michiko Aoyama comme des cerisiers en fleurs présents dès la deuxième page et récurrents dans ce roman.

Roman ? plutôt douze nouvelles, “12 Coloured Pastels” qui ont fait l'objet d'une adaptation et d'une réécriture en ce roman.

Comme toujours, le scénario est ténu ; la vie, une vie douce et apaisante, faite de rencontres : “Une main douce effleurée pour la première fois. Un joli sourire destiné rien qu'à moi”, voilà, tout est dit.

L'autrice décline ses tableaux pastel tout en fragilité avec un rythme lent.

Les personnages “circonvolutionnent” entre les cerisiers de Tokyo et les jacarandas de Sydney, avec une finale en boucle.

Les histoires ont une couleur dominante, elles se mêlent comme dans un tableau de Marie Laurencin, faisant rebondir la vie de chacun à la manière de la comptine : “Marabout, bout d' ficelle, selle de cheval…”

Un petit opus à glisser cet été entre deux livres noirs et épais, comme une oasis de bonheur et de fraîcheur salutaire.
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Une agréable et douce surprise que ce livre en douze chapitres imbriqués les uns dans les autres et formant une boucle spatio-temporelle.
On y croise une galerie de personnages plutôt attachants, embringués dans leurs incertitudes, leurs désirs, leurs amitiés.
Autour de l'axe Tokyo-Sydney se dessinent des rencontres improbables, des jeux de miroirs sentimentaux.
Il y a un petit aspect "Murakami" dans certains protagonistes nimbés d'une aura quasi surnaturelle et dans le rythme paisible de la narration.
C'est certes un livre sans prétention mais qui porte néanmoins, l'air de rien, à l'introspection sous un jour très optimiste. C'est justement parce que c'est une réflexion sans en avoir l'air que l'on peut prendre plaisir à le dévorer.
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Citations et extraits (56) Voir plus Ajouter une citation
- Dans ma vie, j'ai tâché d'emprunter le chemin le plus droit, ce que mon entourage attendait de moi. mais j'ai dû faire erreur quelque part.

- Hmm... Je pense que ce qui compte, ce n'est pas de suivre une route droite, C'est de marcher aussi droit que possible sur un chemin tortueux.
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VEGEMITE
Du salé caché sous une apparence sucrée, voilà qui était tout à fait à l'image de la vie humaine.
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Derrière l'enclos des girafes. la baie de Sydney s'étendait à l'horizon, et au-delà, se dressaient d'innombrables gratte-ciel. Les girafes, la mer, les gratte-ciel. Quel paysage atypique.
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Ce qui compte ce n'est pas de suivre une route bien droite, c'est de marcher aussi droit que possible sur un chemin tortueux.
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Mako m'avait envoyé une lettre par avion du Japon, où elle résidait, et y avait joint un marque-page fait main : une jolie fleur séchée rose qu'elle avait même plastifiée, à laquelle était accrochée une ficelle en papier washi blanc.
Même l'Australienne que j'étais en connaissait le nom sans avoir jamais quitté Sydney. Mako m'avait appris que c'était une fleur de cerisier, sa fleur préférée, annonciatrice du printemps au Japon.
Lorsqu'elle habitait encore à Sydney, par une belle journée d'Octobre, je l'avais emmenée dans mon petit coin de paradis. C'était un chemin bordé de jacarandas dont les branches créaient une sublime voûte mauve. Le sol jonché de pétales était splendide. En Australie, ce sont les fleurs de jacaranda qui symbolisent le printemps.
- J'adore cet endroit, avais-je dit. Quand je vois ce paysage violet, je prends conscience que le printemps est là !
Alors Mako, les yeux brillants, m'avait parlé des cerisiers, du fait que les Japonais sentaient l'arrivée du printemps à l'apparition de leurs fleurs et que la meilleure période pour les admirer à Tokyo était en avril. Comme les jacarandas, ils poussaient le long des routes et leur teinte rose pâle ressemblait au violet clair des arbres australiens.
J'avais du mal à concevoir le printemps en avril. Mais Mako, de son côté, devait trouver étrange qu'il soit en octobre.
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Video de Michiko Aoyama (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Michiko Aoyama
La bibliothèque des rêves secrets, de Michiko Aoyama est disponible en poche à cette adresse : https://www.jailu.com/la-bibliotheque-des-reves-secrets/9782290384275
Michiko Aoyama, des romans doux et réconfortants venus du Japon.
Chez Mme Komachi, les livres façonnent les vies.
Imposante et énigmatique, coincée entre le paravent et le bureau d'angle d'une petite bibliothèque au coeur de Tokyo, Sayuri Komachi attend patiemment ceux qui décident de venir la voir. Hommes ou femmes, jeunes ou vieux, salariés ou retraités…, ils sont tous au carrefour de leur vie. À chacun, la mystérieuse bibliothécaire propose un ouvrage totalement inattendu, bien loin de celui qu'il était venu chercher. Et derrière cette lecture imprévue se dessinent toujours les premiers jalons d'un nouveau départ. Un roman choral poétique qui célèbre le pouvoir des livres et l'importance qu'une personne attentive et attentionnée peut avoir sur le destin d'autrui.
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