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3.57/5 (sur 44 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Glasgow
Biographie :

Mick Finlay est né à Glasgow et a grandi au Canada et en Angleterre.

Avant de devenir professeur à l’université, il a tenu un petit étal sur Portobello Road, a travaillé dans un cirque itinérant, été garçon boucher, portier, et a occupé diverses fonctions à la National Health Security et dans les services sociaux.

Il enseigne la psychologie et a publié des travaux sur la persuasion et la violence politiques, sur la communication verbale et non-verbale, et sur le handicap.

Il vit à Brighton avec sa famille.

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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
— William, dit Ettie. Sherlock Holmes est un grand détective. Personne d’autre n’aurait pu trouver ces fusils en seulement deux jours. Quand voudras-tu l’admettre ?

Le patron, qui était déjà sur le pas de la porte, se retourna, et ce fut soudain comme si toute la tension de la nuit s’était évanouie. Il relâcha les épaules, son visage se détendit en un sourire, et je crus un instant qu’il allait enfin reconnaître les mérites de Holmes.

Il ouvrit la bouche pour parler, puis, se ravisant, secoua la tête et prit la lampe pour sortir dans la cour.
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— Un ami m’a donné votre nom. Vous êtes détective privé, n’est-ce pas ?
— Le meilleur de Londres, dis-je en espérant que la flatterie parviendrait à apaiser le chef.
— Oh ! fit-elle. Je croyais que Sherlock Holmes… Il se raidit de nouveau.
— On dit que c’est un génie, continua-t-elle. Le plus grand détective du monde.
— Alors peut-être devriez-vous faire appel à lui, mademoiselle, rétorqua le patron.
— Je ne peux pas me le permettre.
— Je ne suis donc qu’un pis-aller ?
— Je ne voulais pas vous offenser, monsieur, répondit-elle en remarquant enfin ses façons brusques.
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— Vous avez entendu parler, dit Ettie, de cette veuve qui a reçu deux oreilles par la poste ?
— Nous avons lu la nouvelle hier, répondit le patron. Un cas des plus intéressants.
— On a demandé à Sherlock Holmes d’intervenir. Je l’ai vu à la une des journaux de ce matin.
— Pourquoi ne suis-je pas étonné ? gronda le patron d’une voix où bouillonnait la rage. Le cas le plus intéressant de l’été à ce jour. C’est le Dr Watson qui va être content.
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— Vos déductions sont plus proches de celles de Sherlock Holmes que vous ne le croyez, répondis-je lorsque nous reprîmes notre chemin.
— Non, Barnett, je déchiffre les gens. Il déchiffre des codes secrets et des parterres de fleurs. Cet homme et moi n’avons rien en commun, et franchement, je commence à me fatiguer de vos remarques constantes à ce sujet.
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L'horreur avance souvent masquée derrière un sourire. Ce fut le cas pour l'affaire Birdie Barclay. L'année commençait à peine, une boue glacée avait envahi les rues., des flocons de suie dérivaient dans le brouillard, une neige noire à l'aspect sinistre.
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— Admets-le au moins une fois, William ! Sherlock Holmes est un génie. Il a ce qu’on appelle un grand esprit.
— Cet homme fait trop d’erreurs pour être un génie.
Elle claqua la langue.
— Tu es jaloux, c’est tout.
À ma grande surprise, il éclata de rire.
— Absolument pas, ma sœur. Absolument pas. La Providence se montre plus généreuse avec certains, voilà tout. Tu dois le reconnaître, Ettie. D’après ce que je lis dans les histoires de Watson, une bonne partie des déductions de Holmes tiennent moins du génie que de la chance. Et qu’en est-il des cas que nous ne lisons pas dans The Strand ? Ce ne sont pas des succès, tu peux en être sûre.
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— Les apparences sont parfois trompeuses, mademoiselle Cousture. Holmes est célèbre car son assistant écrit des histoires et les vend. C’est un détective avec un chroniqueur à sa botte. Mais qu’en est-il des cas dont nous n’entendons jamais parler ? Ceux qui ne sont pas publiés ? Et ceux où des gens meurent à cause des erreurs grossières de M. Holmes ?
— Des morts, monsieur ? demanda-t-elle.
— Avez-vous entendu parler de l’affaire Openshaw, mademoiselle ?
La jeune femme secoua la tête.
— Le cas des Cinq Pépins d’orange ? De nouveau, elle nia.
— Un jeune homme envoyé à la mort par le Grand Détective. Du haut du pont de Waterloo. Et ce n’est pas le seul. Vous devez être au courant, pour le cas des Hommes Dansants ? Tous les journaux en ont parlé.
— Non, monsieur.
— M. Hilton Cubitt ?
— Je ne lis pas les journaux.
— Mort aussi. Tué par balle, et son épouse a failli être elle aussi assassinée. Non, non, Holmes est loin d’être parfait. Saviez-vous, mademoiselle, qu’il possède une fortune privée ? Eh bien, j’ai entendu qu’il refuse autant de cas qu’il en accepte. Pourquoi cela, d’après vous ? Pourquoi, peut-on se demander, un détective refuserait-il autant de requêtes ? Je vous en prie, n’en concluez pas que je suis jaloux. Je ne le suis pas. Je le plains. Pourquoi ? Parce qu’il travaille par déduction. Il recueille des petits indices et en tire de grandes conclusions. Souvent erronées, à mon humble avis.
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Holmes travaille sur des indices physiques, il se sert de sa fameuse logique, mais j'ai constaté de mon côté que beaucoup d'affaires ne présentent pas d'indices. Il faut alors étudier les gens. Et les gens ne sont pas logiques, précisément. Leurs émotions ne sont pas logiques. Pour élucider ces affaires, il faut connaître ces personnes. Il faut comprendre leurs douleurs, leur confusion, leur besoin de reconnaissance. Il faut tenter de voir le monde de leur manière. Je n'ai rien contre Holmes, mais il considère que les émotions biaisent le raisonnement. Je travaille différemment. Je suis un détective émotionnel. Je résous mes affaires en comprenant les gens.
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— Je suis détective privé ! Et j’ai enquêté sur plus d’affaires que vous ne pouvez l’imaginer.
— Ha. Détective, vous ? Comme Sherlock Holmes ? Nous n’avons jamais vu votre nom dans la presse, il me semble.
Le patron secoua la tête d’un air accablé.
— Mon Dieu, mon Dieu. Le CID idolâtre Sherlock Holmes, comme tout le pays. Quelle déception. Moi qui espérais que Scotland Yard emploie des hommes plus fins que cela.
— Vous avez une haute opinion de votre personne, Arrowood, dit l’agent, irrité. Vous ne me ferez pas croire que vous pourriez résoudre les affaires qu’il a démêlées. Holmes a plus d’esprit que quatre hommes réunis.
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— Mais cela aurait pu être vrai, ajouta-t-il avec bonhomie. C’est cela que je voulais vous montrer. Il y a tellement de zones d’ombre dans cette affaire qu’il aurait fallu continuer l’enquête. Holmes n’a pas songé un instant à mettre en doute la parole du roi. Il s’est simplement fié à son rang en ignorant les nombreux indices qui montraient qu’il y avait une histoire derrière l’histoire officielle. Ce qui est vrai dans mon récit, cependant, c’est que le roi, après avoir épousé celle qu’il convoitait, entretient la cousine de sa femme. Tout le monde le sait. Sa pauvre épouse est si humiliée qu’elle mène une vie de recluse.
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