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EAN : 9791033903239
420 pages
Harper Collins (09/05/2019)
3.62/5   12 notes
Résumé :
1896 : Sherlock Holmes fait une fois de plus les gros titres, et résout des affaires pour la crème de la crème de la société londonienne. Mais dans les quartiers mal famés de la ville, loin du confort de Baker Street, le détective privé William Arrowood doit faire face à des cas tout aussi difficiles et beaucoup moins bien rémunérés. Arrowood ne porte pas Sherlock Holmes dans son cœur, et revendique une méthode de travail radicalement différente.
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Il semblerait qu'Arrowood n'ait pas vraiment de chance avec ses clients. Après la jeune Française dans le tome 1, c'est maintenant un couple inquiet pour sa fille déficiente mentale qui l'engage sans pourtant se montrer tout à fait honnête avec lui. Mais qu'à cela ne tienne, Arrowood a déjà fait preuve, par le passé, d'une certaine capacité à déterrer la vérité…

Reprenant le même schéma narratif que dans le premier tome, l'auteur fait traverser Arrowood et Barnett par une série d'épreuves autant physiques qu'intellectuelles. Ils vont ainsi devoir donner de leur personne pour accéder à la vérité, celle-ci semblant enterrée sous une grosse couche de mensonges. Qui croire alors : les Barclay qui certifient que leur fille est retenue contre son gré et que son mari, un fermier souffrant également d'un certain retard intellectuel, l'empêche de les voir ou la famille Ockwell qui explique ne faire que respecter le choix de Birdie de rester éloignée de ses parents qui ne l'ont jamais bien traitée ?

À moins que, comme son enquête le laisse supposer, la vérité tienne un peu des deux… Ce qui est certain, c'est que Birdie n'est pas heureuse dans cette famille de fermiers ayant vécu différents revers de fortune. Malheureusement, l'omertà étant de mise dans le village où se situe la ferme des Ockwell, notre détective éprouve quelques difficultés à obtenir des témoignages et des réponses à ses questions. Mais entre menaces et agressions, il semble de plus en plus urgent de faire toute la lumière sur cette enquête d'autant qu'elle se complexifie avec la disparition inquiétante de la seule personne ayant accepté de parler à Arrowood

Bien que nous quittions les bas-fonds de Londres, l'auteur nous plonge de nouveau dans un univers sombre où la saleté du corps rejoint celle de l'esprit. Car cette enquête évoque un sujet complexe qui m'a révoltée: la condition des personnes avec des troubles de l'apprentissage et/ou des troubles mentaux. Des « imbéciles » et des « idiots » en d'autres termes si l'on s'en tient au vocable en cours en cette fin d'époque victorienne.

La psychiatrie actuelle n'est pas exempte de défauts, mais celle de l'époque est emplie de préjugés, parfois raciaux, d'inepties et de violence, ce qui ne devrait pas manquer de vous faire réagir. Et que penser de la manière dont sont traitées les personnes souffrant de problèmes mentaux ou de retard intellectuel par la société, les employeurs ou pire, leur propre famille. Je ne peux pas développer ce sujet sans vous ôter une bonne partie de l'intérêt de l'enquête, mais je peux vous dire que certaines actions m'ont vraiment mise en colère surtout quand l'on sait qu'elles sont plus que crédibles… L'Homme est capable d'une telle cruauté pour des motifs tellement terre à terre qu'on en vient à se demander s'il peut vraiment se considérer comme un « animal évolué ».

En parlant d'actions qui m'ont chagrinée, je pourrais sans aucun problème ajouter celles d'Arrowood. Dans le premier tome, il m'avait déjà semblé parfois borderline, mais ici, il a carrément franchi la frontière entre ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas. Je pense notamment à une scène qui m'a laissée sans voix devant sa violence. Même en gardant à l'esprit qu'Arrowood a agi de la sorte dans l'optique de sauver une personne des griffes de son bourreau, je ne peux pas approuver son comportement tout comme je ne peux approuver son égoïsme.

Arrowood est la tête pensante, et à ce titre, il se permet clairement d'envoyer son fidèle Barnett au casse-pipe à sa place sans aucun scrupule tout comme il n'hésite pas à employer le jeune Neddy pour des missions dangereuses.. Si on ajoute à cela, sa tendance à foncer tête baissée sans se soucier des répercussions, bien souvent tragiques, pour les autres, le détective m'a régulièrement déplu, voire fortement exaspérée… C'est peut-être la raison pour laquelle même ses célèbres diatribes contre Sherlock Holmes qui m'avaient tellement plu dans le premier tome m'ont laissée indifférente ou presque.

En revanche, j'ai apprécié l'évolution d'Ettie, la soeur du détective, qui s'affirme de plus en plus. Elle aime ainsi rappeler à son frère qu'avant de vivre avec lui, elle a elle-même, en tant qu'infirmière en Afghanistan, connu des situations difficiles, de celles qui vous changent à jamais. Voici donc une femme forte qui, entre deux actions pour sauver des femmes démunies ou malmenées par la vie, n'hésite pas à s'impliquer dans l'enquête de son frère quitte à se jeter dans la gueule du loup.

Quant à Barnett, s'il commence à accepter la terrible épreuve qu'il a dû affronter dans le premier tome s'ouvrant enfin à ses amis, on sent de plus en plus chez lui une certaine violence. Une force plus brute et bestiale que celle d'Arrowood qui donne parfois le sentiment qu'un débordement de plus de son patron pourrait le faire exploser et le pousser à retrouver certains réflexes d'antan. C'est, dans tous les cas, un personnage complexe que j'ai, de nouveau, pris grand plaisir à suivre appréciant la manière dont il nous narre les situations toujours périlleuses dans lesquelles son patron les embarque. La seule chose dont je lui saurais gré serait de nous épargner certains détails comme les pets d'Arrowood… Les mentionner ou deux fois permet aux lecteurs de se rendre compte de la grossièreté du personnage, mais à la longue, ça finir par lasser, voire irriter.

En conclusion, avec en toile de fond, le traitement abject des personnes souffrant de troubles mentaux et/ou intellectuels en cette fin d'époque victorienne, Mick Finlay nous offre de nouveau une enquête prenante, immersive et diablement bien menée dans une Angleterre loin d'être exemplaire dans le fonctionnement de ses institutions et dans la morale de ses citoyens. L'affaire Birdie Barclay est donc un honnête deuxième tome qui souffre néanmoins de l'antipathie, plus ou moins exacerbée, que l'un de ses protagonistes provoque chez le lecteur. Un point qui ne m'a pas permis d'apprécier autant ce tome que le premier, mais qui ne gênera pas tout le monde, question de sensibilité…

NB : il s'agit d'un tome 2 qui peut se lire indépendamment du premier tome, les deux enquêtes n'étant pas liées. Mais afin d'avoir une image précise de l'évolution des relations entre les personnages, je ne peux que vous conseiller de commencer par le tome 1 d'autant que ce dernier m'a semblé meilleur…
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Oui William Arrowood est à la fois l 'antithèse de Sherlock au physique il est gros , suant , malpropre , alcoolique , goinfre, au mental il est tout de sentiments exacerbés , colère, tendresse , empathie loin de la machine a raisonner Holmésienne. Il traîne dans le sordide traquant le crime comme un rongeur l ordure dans la gadoue son collègue de Baker Street ne fréquente , souvent , que la haute ou la bonne société ce qui projette l un dans la lumiére et maintient l 'autre dans l ombre .Mais regardons de plus prés tous les 2 veulent la Justice avec une majuscule quitte a faire quelques entorses à la légalité .Tous deux usent de drogues le Mariani (melange de Bordeaux et de cocaïne ) et laudanum pour Arrowood , la fameuse solution à 7./.. pour le roi des détectives, leur faculté de déduction ou d induction si vous préférez sont tout a fait comparable Voyons l'entourage si l'inspecteur Petleigh peut à la limite se comparer de loin à Lestrade , dont nous ne connaissons rien de la vie privé ,son assistant Barnett n 'a aucun rapport avec le bon docteur Watson . Pour les autres Mycroft ou Mme Hudson sont bien trop évanescents pour être mis en balance avec Etie la soeur ou Lewis l ami qui ont une épaisseur certaine .Les histoires sont plus réalistes , plus sordides plus ancrées dans le XIX°victorien inhumain avec les pauvres , compatissant avec les riches et et puissants Cette période semble d ailleurs joyeusement revenir à la mode en ce début de XXI°.Bien sûr personne ne peut supplanter mon ami Sherlock dans mon Panthéon d 'enquêteur mais William avec ses faux airs d éléphant dans un jeu de quille ( non je ne me mélange pas j 'adapte ) et un excellent disciple Holmésien mais ne le lui dites pas ça le mettrait en rage
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Deuxième enquête du détective privé William Arrowood et de son acolyte Norman Barnett dans le Londres des années 1890.
Une enquête plus sombre que la première, l'auteur aborde à travers cette nouvelle enquête les déficiences et les troubles mentaux et comment les personnes atteintes étaient traitées à cette époque là. Certes ce ne sont pas des thèmes très réjouissants  et attractifs mais l'aspect historique est intéressant et bien traité.
Côté personnages, on en apprend un peu plus sur Barnett et on retrouve Ettie la soeur d'Arrowood qui va lui prêter main forte pour résoudre cette nouvelle enquête ainsi que le jeune Neddy. 
L'ombre de Sherlock Holmes est encore présente et apporte une touche bienvenue d'humour et de légèreté au roman , Arrowood déteste toujours autant entendre parler de lui ou de sa fameuse science de la déduction.
S'il y a une suite, je la lirai avec plaisir. 
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Depuis six mois qu'elle est mariée au fermier Walter Ockwell, Birdie Barclay, jeune femme déficiente mentale qui agit exactement comme on le lui demande, n'a donné aucun signe de vie à ses parents. Craignant que sa belle-famille l'empêche de les voir, ils engagent Arrowood afin qu'il mène une enquête.
Il semblerait que la famille Ockwell la manipule, voire la maltraite, mais dans quel but? Cela aurait-il un rapport avec la déchéance de la ferme depuis la port du patriarche? Pour autant, les parents de la jeune femme semblant eux aussi cacher quelque chose. Pourquoi affirment-ils vivre dans leur maison depuis cinq ans alors qu'il n'y ont emménagé que deux mois plus tôt?
Plus Arrowood essaie de creuser l'affaire, plus le mystère s'épaissit. Où est passée la vieille madame Gillie, disparue subitement après avoir renseigné le détective sur d'éventuelles disparitions d'enfants de la ferme? Et pourquoi le sergent Root, policier du village, refuse-t-il d'enquêter sur cette disparition inquiétante alors que les indices disent clairement qu'il lui est arrivé quelque chose de fâcheux?
Pourquoi les Barclay mentent-ils à propos de leur situation et du mariage de Birdie? Quel sombre secret dissimulent-ils? Norman et Arrowood vont devoir faire preuve d'opiniâtreté et de ruse pour démêler le faux du vrai dans cette affaire complexe.

Le +: très au fait des méthodes de l'époque pour soigner les "fous": "Les surveillants savaient maîtriser des forcenés, c'était même leur métier, on les sélectionnait pour ça. J'avais entendu parler des traitements qu'ils faisaient subir à ces malheureux pensionnaires, dans un de ces endroits." (Page 190)...la façon dont ils étaient considérés: "Ils ne ressentent pas les choses comme nous...Leurs sens sont comme engourdis. Vous savez que leur cerveau fonctionne à peine en cas de froid? le meilleur endroit pour lui, c'est un asile, ou une ferme, un endroit où on peut le contrôler." (Page 206).
L'affaire Birdie Barclay recèle tous les ingrédients qui font un bon polar historique: le sens de la mise en scène, des scènes d'action bien huilées, des décors évocateurs, une époque minutieusement reconstituée, des personnages bien campés. Un roman qui se lit tout seul tant son propos et la manière de la traiter sont passionnants.

Pour en savoir plus
Lien : https://legereimaginarepereg..
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Retour du duo d'enquêteurs encore une fois bien aidé par Ettie la soeur de William et Needy, le jeune garçon qu'ils emploient régulièrement, après leur première aventure sobrement intitulée Arrowood. Arrowood est toujours obsédé et jaloux des succès et de la reconnaissance dont jouit le célèbre détective de l'époque, Sherlock Holmes et se démarque de lui par son approche de son travail : "Holmes travaille sur des indices physiques, il se sert de sa fameuse logique, mais j'ai constaté de mon côté que beaucoup d'affaires ne présentent pas d'indices. Il faut alors étudier les gens. Et les gens ne sont pas logiques, précisément. Leurs émotions ne sont pas logiques. Pour élucider ces affaires, il faut connaître ces personnes. Il faut comprendre leurs douleurs, leur confusion, leur besoin de reconnaissance. Il faut tenter de voir le monde à leur manière. Je n'ai rien contre Holmes, révérend, mais il considère que les émotions biaisent le raisonnement. Je travaille différemment. Je suis un détective émotionnel. Je résous mes affaires en comprenant les gens." (p. 59)

J'aime beaucoup cette série dont ce deuxième opus est vraiment très bien. Les personnages, les lieux, l'époque bien qu'en perpétuelle évolution sont bien installés. L'un des autres attraits est de nous plonger dans le Londres poisseux et pauvre, à la rencontre des travailleurs, des misérables qui peinent à vivre et à élever leurs enfants. Mick Finlay, cette fois-ci y ajoute le traitement réservé aux "idiots" et "imbéciles" tels qu'ils étaient nommées à l'époque, voire "idiots mongoliens" ou "mongoliens", puisque le syndrome de Down (trisomie 21) venait d'être identifié par le Dr John Langdon Down. Evidemment et heureusement, ces termes ne sont plus utilisés de nos jours. On sent que l'auteur s'est documenté, et il nous présente tout cela de manière extrêmement plaisante et instructive.

Si j'ajoute à cela le fait que les personnages sont vraiment bien campés et leurs relations particulièrement bien décrites, que les seconds et troisièmes rôles sont très présents et renforcent la solidité du récit, de l'ambiance et que la ville sombre et froide, que les écarts entre les pauvres et les très riches qui profitent du système et que l'intrigue monte en tension et se tient très largement jusqu'au bout, vous aurez alors un roman policier excellent, une série très prometteuse que je vous conseille fortement. En plus, Harper Collins a la bonne idée de l'éditer en poche, donc aucune excuse pour la rater.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Plus loin, nous aperçûmes les bâtiments de la ferme. Deux granges, une étable, quelques abris en tôle ondulée rouillée effondrés, et de l’autre côté, une vaste demeure. Tout semblait délabré : quelques tuiles s’étaient délogées, les portes étaient voilées, de l’herbe jaillissait des gouttières. Deux vieilles charrues cassées pourrissaient devant le portail. Cette ferme n’avait rien de normal. Tandis que je me faisais cette réflexion, des chiens se mirent à aboyer.
Ils montaient la garde devant le portail principal et tiraient sur leurs laisses, fous furieux. L’un d’eux était un bull-terrier, tout en muscles et en dents, l’autre un bull mastiff, le plus gros que j’aie jamais vu. Son pelage court et marron contrastait avec sa truffe noire. Au lieu d’essayer de les dépasser, le garçon dirigea la voiture vers l’arrière d’une grange, via une entrée latérale de la maison. Quand les chiens nous virent réapparaître, ils foncèrent à travers la cour, retenus par leurs liens à quelques mètres de nos roues seulement. Leur humeur n’avait guère changé.
— M. Godwin les entraîne au combat, indiqua le garçon. Les meilleurs du Surrey, je crois.
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Holmes travaille sur des indices physiques, il se sert de sa fameuse logique, mais j'ai constaté de mon côté que beaucoup d'affaires ne présentent pas d'indices. Il faut alors étudier les gens. Et les gens ne sont pas logiques, précisément. Leurs émotions ne sont pas logiques. Pour élucider ces affaires, il faut connaître ces personnes. Il faut comprendre leurs douleurs, leur confusion, leur besoin de reconnaissance. Il faut tenter de voir le monde de leur manière. Je n'ai rien contre Holmes, mais il considère que les émotions biaisent le raisonnement. Je travaille différemment. Je suis un détective émotionnel. Je résous mes affaires en comprenant les gens.
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Il tourna la page.
— Oh ! Seigneur, grogna-t-il. Qu’est-il arrivé à ce journal ? Encore ce charlatan !
— Sherlock Holmes, monsieur ?
— On l’a chargé d’enquêter sur la disparition d’un jeune lord. Le fils du duc d’Holdernesse. Eh bien, il doit être comme un poisson dans l’eau, en tout cas.
Il poursuivit sa lecture, ses lèvres violettes entrouvertes.
— Quoi ? Non ! Oh ! Seigneur. Oh non, non.
Il cillait de façon convulsive, les sourcils froncés.
— Six mille livres de récompense, Barnett. Six mille livres ! Je ne pourrais même pas en gagner la moitié en résolvant cinq cents affaires !
— C’est une famille importante, monsieur, arguai-je. Le duc n’est-il pas Chevalier du roi ?
Il renifla.
— Holmes est plus discret, d’habitude.
— Ce n’est peut-être pas lui qui a averti la presse.
— Vous avez raison. C’était sans doute Watson. Il essaie de vendre ses livres.
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L'horreur avance souvent masquée derrière un sourire. Ce fut le cas pour l'affaire Birdie Barclay. L'année commençait à peine, une boue glacée avait envahi les rues., des flocons de suie dérivaient dans le brouillard, une neige noire à l'aspect sinistre.
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— Que pensez-vous de cette affaire ? demandai-je.
— C’est très certainement sans gravité, mais si j’étais eux, je m’inquiéterais. Une jeune femme déficiente mentale qu’on empêche de voir sa famille. Un mari potentiellement violent.
Il se lécha les doigts, puis les essuya sur ses manches.
— Cette pauvre Birdie a peut-être de graves ennuis. Le problème, c’est que je ne vois pas bien comment y remédier.
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