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EAN : 9791033901990
368 pages
Harper Collins (14/02/2018)
3.55/5   32 notes
Résumé :
Les bourgeois se tournent vers Sherlock Holmes,
les autres ne jurent que par Arrowood
1895 : Londres a peur. Un tueur terrorise la ville. Les pauvres ont faim ; les criminels prennent le contrôle des rues ; la police, débordée, arrive à un point de rupture. Tandis que les bourgeois se tournent vers Sherlock Holmes pour qu’il résolve leurs problèmes, dans les quartiers surpeuplés du sud de Londres, les gens s’en remettent à un homme qui méprise Holme... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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— COMMENT ??? Que lis-je ? Que vois-je ? Tu as osé critiquer Sherlock Holmes ? Non mais, j'hallucine, là ! Arrowood, viens un peu t'expliquer ici, TOUT DE SUITE !!

— Mais madame Belette, ce n'est pas de ma faute, je suis jaloux du succès de ce détective de Baker Street ! Il a tout pour lui…

— Bon, au moins tu avoues que tu es jaloux de son talent !

— Son talent, son talent ! Hé, il a fait des erreurs, ton grand détective !

— La preuve qu'il est humain et non une machine, la preuve qu'il est réaliste, aussi. Et toi, Arrowood, as-tu la conscience tranquille ou n'aurais-tu pas aussi foiré une affaire dans ta carrière ? Non, ne répond pas, tes yeux fuyants parlent pour toi.

Oui, Arrowood est un détective de Londres, oui, il déteste Holmes, oui, il est un peu jaloux de son succès, oui, il est de mauvaise foi, oui, il a une haute opinion de lui-même, pourtant, il est moins bon que Holmes, moins rapide aussi, mais c'est normal, Sherlock Holmes reste le meilleur détective au monde !

On ne peut pas dire non plus qu'Arrowood croule sous les affaires à résoudre : cela fait un certain temps qu'il n'a pas eu d'enquête, il gratte les fonds de tiroir pour trouver une piécette et les petites gens ne se bousculent pas à sa porte comme on pourrait le croire en lisant la phrase notée sur la couverture.

Pourtant, malgré tout ça, j'ai apprécié l'enquête de William Arrowood et de son ami et assistant Norman Barnett, même si tous les deux manquaient un peu de charisme, d'épaisseur, et il faudrait un second tome pour les étoffer un peu afin que l'on s'attache à eux (ce qui fut direct pour Holmes et Watson).

L'enquête est agréable à suivre, truffée de pistes dont on ne comprend pas au départ les relations entre elles, avant que la lumière ne se fasse à la fin.

Nos deux personnages vont arpenter les ruelles sordides de Londres, croiser quelques spécimens rares de ces abysses.

Si la ville de Londres et ses habitants semblent moins présents que je ne l'aurais espéré, nous aurons tout de même quelques indications sur les conditions de vie qui régnaient dans ces quartiers (famine, misère, prostitution,…), par opposition aux belles maisons dont nous pousserons la porte plus tard dans l'enquête.

Attention, ce n'est pas parce que l'on pète dans la soie, que l'on mange plus qu'à sa faim, tout en buvant le thé avec le petit doigt en l'air que l'on vaut mieux que les miséreux qui peinent pour nouer les deux bouts. Il y a bien souvent des squelettes peu reluisants dans les placards de ces gens de la Haute…

Un polar historique agréable à lire, une incursion dans une autre société que celle de Holmes, un côté politique non négligeable sans pour autant rebuter les allergiques de la chose, du mystère, des fausses pistes, des mensonges, des allusions aux enquêtes de Holmes, le tout donnant un mélange harmonieux.

Le thé que je viens de déguster n'étant pas servi dans une tasse de porcelaine, mais si Arrowood me proposait une autre tasse de son thé particulier, je ne dirais pas non et je la boirais afin de savoir si le nouveau breuvage a évolué depuis le précédent.

De plus, je serais heureuse de pouvoir discuter avec Arrowood de tout ce qu'il reproche à Holmes et au récit de ses enquêtes car je sais que sur certains points, il n'a pas tort…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Londres, fin du XIXe : Arrowood et son acolyte Barnett sont des détectives privés impécunieux qui naviguent dans les bas-fonds de la capitale. Arrowood en a développé une jalousie féroce contre son célèbre confrère Sherlock Holmes. Un jour, une jeune Française leur demande de retrouver son frère disparu. Commence alors une enquête pleine de rebondissements.

Ce roman démarre une série policière, avec un Arrowood très marqué tandis que le narrateur, Barnett, est plus transparent. La misère de l'Angleterre de cette époque est bien retranscrite, ainsi que les bandes de féroces truands qui avaient mis en place le crime organisé.

Je suis restée très mitigée sur ce livre, car après un démarrage intéressant il relate une succession d'événements où le hasard fait trop bien les choses. L'ambiance est intéressante et crédible, mais je ne suis jamais entrée totalement dans l'histoire, j'ai suivi les personnages avec beaucoup de détachement, car ils manquaient un peu de chair.

Un point très désagréable est à souligner dans ce livre, du moins dans la version française : les règles de typographies n'ont pas été respectées, et souvent la narration est mélangée aux dialogues. C'est particulièrement marquant dans la première moitié du roman, et sans doute cette lecture pénible du texte a influencé ma vision de l'histoire. L'éditeur a laissé des didascalies autonomes dans les dialogues (phrases entières de narration); et d'autre part lors de long propos d'un personnage, un nouveau paragraphe commence et le lecteur ne réalise pas immédiatement qu'il s'agit toujours du dialogue, et non de la narration qui reprend. le texte n'a pas été révisé. Maintenant je comprends à quoi sert le respect des règles de typographie !

Exemples de didascalie autonome :
— Nous sommes prêts à payer pour l'information. Il nous regarda tour à tour en se mordillant la lèvre.
— Non, fit-il en tournant les talons. Je le retins.

Exemple de dialogue à la ligne, comme si c'était une narration :
— Vous étiez là ?
— Elle nous avait demandé de la rejoindre devant l'église.
Elle voulait nous dire quelque chose.
Tout d'un coup, Harry se mit à parler très vite, tout bas (…).

Challenge Policiers et Thrillers 2020
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Arrowood est le premier tome d'une série qui introduit un nouveau détective dans la monde du polar, William Arrowod, qui officie dans l'ombre de Sherlock Holmes. Comme le célèbre détective, Arrowood enquête aidé de son fidèle second, aidé par un jeune garçon qui fait office de messager ou d'espion.
Niveau intrigue, l'histoire est racontée à la première personne par Barnett, qui travaille avec Arrowood dans ses enquête. Alors qu'au début, ils ne cherche qui modeste cuisinier, recherché par sa soeur, leur enquête va les mener dans une direction beaucoup lus dangereuse. le déroulement de l'histoire se suit avec plaisir, et même si l'on tourne un peu en rond au bout d'un moment, et qu'on a parfois des rebondissements un peu trop nombreux, on ne s'ennuie jamais.
Niveau personnages, on a un peu de mal à s'attacher à eux, par manque d'empathie. On ne sait finalement pas grand chose sur eux, leur passé, leur rencontre, comment ils en sont venus à collaborer.
Au final, Arrowood est un roman policier classique qui ne sort pas vraiment des sentiers battus et nous présente une galerie de personnages un brin stéréotypés et qui manquent de profondeur. Pourtant, le livre reste plaisant à lire.
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Attendant une arrivée de produits chez mes petites libraires préférées, j ai promené mon impatience dans les rayons de ma bibliothèque et j ai relu avec un indéniable plaisir les deux volumes de cette série de Mick Finlay et j ai réalisé qu un certain nombre d auteurs qui m avaient surpris et dont j aimais les bouquins ont comme dans la chanson "ex fan de sixty " disparus Finlay donc M.R.C. Kasasian et ses Middleton et Grice limités eux aussi à 2 enquêtes .Bonnie Mac Bird excellente continuatrice des exploits de mon pote Sherlock dans "une affaire de sang "mangée par le brouillard Londonien ? de même en S. F Simon R Green qui après Traquemort a entamé la série des "nightside " dont la traduction c est arrêtée a la 4°aventure et j en oublie sans doute Sont ils considérés comme mauvais par les éditeurs ? Plus probablement je dois doit être un chat noir pour les auteur(e)s qui me plaisent .Mais si l un d entre vous à des nouvelles de ce cercle des écrivains disparus faîtes moi signe
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L'un analyse les indices et fait des déductions, l'autre lit les émotions et en tire des conclusions. Deux approches assez différentes pour deux personnages qui semblent quelque peu incompatibles, du moins, si l'on se fie à la haine qu'Arrowood voue à Sherlock Holmes bien qu'il soit fort probable que ce dernier ne connaisse même pas l'existence de ce détective des bas-fonds de Londres.

J'ai adoré voir planer l'ombre de Sherlock Holmes dans le récit. le célèbre détective n'intervient pas, mais on entend régulièrement parler de ses exploits, ce qui a ravi la fan de l'oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle en moi. Mais la manière dont tout le monde s'extasie devant le célèbre détective a tendance à rendre complètement fou Arrowood qui est loin de partager le même enthousiasme. Faisant preuve d'une mauvaise foi à toute épreuve, il se complaît donc, à la moindre occasion, à décrédibiliser Sherlock Holmes qu'il considère, dans le meilleur des cas, comme extrêmement chanceux, et dans le pire, comme complètement incompétent !

Une vision que je ne partage pas mais qui m'a fait sourire ayant parfois l'impression de voir un enfant refusant d'admettre la vérité : le talent de Sherlock Holmes est sans commune mesure avec le sien. Cela ne l'empêche pas d'avoir de temps en temps quelques affaires à se mettre sous la dent comme celle que lui confie une cliente d'origine française qui souhaiterait retrouver son frère. Une enquête, à première vue, assez banale si ce n'est que le jeune Français travaillait dans l'établissement d'un homme peu fréquentable avec lequel Arrowood et son assistant, Barnett, ont déjà eu maille à partir. C'est donc en marchant sur des oeufs et en espérant que le ciel ne leur tombe pas sur la tête que les deux comparses vont se lancer à la recherche de Thierry, ou de Terry pour les Anglais.

Suivant l'un après l'autre les indices qui se trouvent sur leur route, Arrowood et Barnett vont finir par se trouver devant un tableau d'ensemble peu cohérent qui va mettre leur patience à rude épreuve d'autant que leur cliente semble ne pas avoir été complètement honnête avec eux… Plus on avance dans l'intrigue, plus les choses se complexifient pour le plus grand bonheur des lecteurs qui tournent alors avec avidité les pages les unes après les autres. On se laisse donc volontiers porter par l'histoire qui met à nu aussi bien les agissements d'un horrible personnage et de ses complices, pas tous forcément très volontaires, que d'un groupe défendant ses idéaux politiques de manière plutôt radicale. Cet aspect politique est finalement assez peu présent, mais je l'ai trouvé très intéressant puisqu'il évoque une partie sombre de l'histoire britannique.

Bien construit, ce roman se lit très vite d'autant qu'en plus d'une l'intrigue prenante, il ne manque pas d'atouts : une plume immersive mais très accessible, une narration à la première personne à travers la voix chaleureuse de Barnett, de nombreux dialogues qui sonnent très « vrais »…. Il faut dire que, page après page, l'auteur nous plonge avec talent dans cette Angleterre victorienne en se concentrant non pas sur le Londres des beaux quartiers, mais sur le Londres de Jack L'éventreur, une ville gangrénée par la misère extrême, la crasse, la méfiance vis-à-vis des étrangers, la prostitution, la corruption, l'alcool, la violence… Un tableau assez sombre dans lequel se fond à merveille Arrowood qui, lui-même, n'est pas exempt d'une certaine crasse au sens propre du terme puisque ce dernier n'est pas un acharné de l'hygiène, qu'elle soit corporelle ou de vie. Mais c'est vrai qu'à cette époque, c'est loin d'être le seul…

Passionné par la psychologie, domaine dans lequel il évolue en autodidacte, Arrowood est un peu la tête pensante du duo quand il s'agit d'élaborer des plans et de faire des liens entre des individus et des événements. Ses talents bien que réels restent, néanmoins, moins spectaculaires que ceux de Sherlock Holmes, ce qui les rend peut-être plus réalistes. Sans être foncièrement désagréable, ce n'est pas un personnage pour lequel j'ai développé énormément de sympathie même s'il m'a parfois touchée notamment par l'affection qu'il porte à Neddy, un gamin des rues que j'ai, pour ma part, adoré. Courageux et volontaire, cet enfant fait de son mieux pour subvenir aux besoins de sa famille tout en vouant une sincère admiration à Arrowood, une admiration que notre détective tend trop souvent à exploiter à mon goût…

J'espère retrouver le jeune garçon dans le deuxième tome tout comme Ettie, la soeur du détective qui possède une certaine force de caractère. À cet égard, j'ai été agréablement surprise de l'évolution du personnage qui, je l'espère, prendra encore plus d'importance par la suite. Si Arrowood ne m'a guère impressionnée par sa lecture des émotions, j'ai été assez époustouflée par la manière dont Barnett n'hésite pas à se lancer dans la bataille quitte à donner de sa personne. Et puis il m'a beaucoup touchée pour une raison que je vous laisserai le soin de découvrir par vous-mêmes.

Chose intéressante, la relation entre Arrowood et Barnett me semble beaucoup plus équilibrée que celle entre Holmes et Watson. Bien que fidèle à Arrowood, Barnett, conscient des forces et faiblesses du détective, l'admire, mais ne l'idolâtre pas, ce qui lui permet d'émettre les réserves nécessaires pour leur propre sécurité. Et c'est probablement ce relative équilibre dans les rapports entre les deux comparses ainsi que leur totale complémentarité qui rendent leur relation/collaboration efficace, réaliste et intéressante…

En conclusion, à travers une enquête rythmée et prenante, l'auteur nous plonge avec un réalisme désarmant dans les bas-fonds de Londres soulevant, au passage, la vase qui semble étouffer la ville. Les apparences pouvant être trompeuses, il faudra bien à Arrowood, entre deux diatribes contre Sherlock Holmes, tout son talent pour démêler le vrai du faux, et à son fidèle associé, Barnett, tout son courage pour concrétiser des plans parfois un peu risqués… Voici un livre que je recommande à tous les amateurs d'enquêtes policières se déroulant dans cette Angleterre victorienne à l'atmosphère si particulière.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
— William, dit Ettie. Sherlock Holmes est un grand détective. Personne d’autre n’aurait pu trouver ces fusils en seulement deux jours. Quand voudras-tu l’admettre ?

Le patron, qui était déjà sur le pas de la porte, se retourna, et ce fut soudain comme si toute la tension de la nuit s’était évanouie. Il relâcha les épaules, son visage se détendit en un sourire, et je crus un instant qu’il allait enfin reconnaître les mérites de Holmes.

Il ouvrit la bouche pour parler, puis, se ravisant, secoua la tête et prit la lampe pour sortir dans la cour.
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— Les apparences sont parfois trompeuses, mademoiselle Cousture. Holmes est célèbre car son assistant écrit des histoires et les vend. C’est un détective avec un chroniqueur à sa botte. Mais qu’en est-il des cas dont nous n’entendons jamais parler ? Ceux qui ne sont pas publiés ? Et ceux où des gens meurent à cause des erreurs grossières de M. Holmes ?
— Des morts, monsieur ? demanda-t-elle.
— Avez-vous entendu parler de l’affaire Openshaw, mademoiselle ?
La jeune femme secoua la tête.
— Le cas des Cinq Pépins d’orange ? De nouveau, elle nia.
— Un jeune homme envoyé à la mort par le Grand Détective. Du haut du pont de Waterloo. Et ce n’est pas le seul. Vous devez être au courant, pour le cas des Hommes Dansants ? Tous les journaux en ont parlé.
— Non, monsieur.
— M. Hilton Cubitt ?
— Je ne lis pas les journaux.
— Mort aussi. Tué par balle, et son épouse a failli être elle aussi assassinée. Non, non, Holmes est loin d’être parfait. Saviez-vous, mademoiselle, qu’il possède une fortune privée ? Eh bien, j’ai entendu qu’il refuse autant de cas qu’il en accepte. Pourquoi cela, d’après vous ? Pourquoi, peut-on se demander, un détective refuserait-il autant de requêtes ? Je vous en prie, n’en concluez pas que je suis jaloux. Je ne le suis pas. Je le plains. Pourquoi ? Parce qu’il travaille par déduction. Il recueille des petits indices et en tire de grandes conclusions. Souvent erronées, à mon humble avis.
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— Un ami m’a donné votre nom. Vous êtes détective privé, n’est-ce pas ?
— Le meilleur de Londres, dis-je en espérant que la flatterie parviendrait à apaiser le chef.
— Oh ! fit-elle. Je croyais que Sherlock Holmes… Il se raidit de nouveau.
— On dit que c’est un génie, continua-t-elle. Le plus grand détective du monde.
— Alors peut-être devriez-vous faire appel à lui, mademoiselle, rétorqua le patron.
— Je ne peux pas me le permettre.
— Je ne suis donc qu’un pis-aller ?
— Je ne voulais pas vous offenser, monsieur, répondit-elle en remarquant enfin ses façons brusques.
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— Admets-le au moins une fois, William ! Sherlock Holmes est un génie. Il a ce qu’on appelle un grand esprit.
— Cet homme fait trop d’erreurs pour être un génie.
Elle claqua la langue.
— Tu es jaloux, c’est tout.
À ma grande surprise, il éclata de rire.
— Absolument pas, ma sœur. Absolument pas. La Providence se montre plus généreuse avec certains, voilà tout. Tu dois le reconnaître, Ettie. D’après ce que je lis dans les histoires de Watson, une bonne partie des déductions de Holmes tiennent moins du génie que de la chance. Et qu’en est-il des cas que nous ne lisons pas dans The Strand ? Ce ne sont pas des succès, tu peux en être sûre.
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— Vous avez entendu parler, dit Ettie, de cette veuve qui a reçu deux oreilles par la poste ?
— Nous avons lu la nouvelle hier, répondit le patron. Un cas des plus intéressants.
— On a demandé à Sherlock Holmes d’intervenir. Je l’ai vu à la une des journaux de ce matin.
— Pourquoi ne suis-je pas étonné ? gronda le patron d’une voix où bouillonnait la rage. Le cas le plus intéressant de l’été à ce jour. C’est le Dr Watson qui va être content.
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