Mickaël Koudero

une affaire criminelle ne se nourrissait que de certitudes.

Des vitres teintées. Un procédé vieux comme le monde. Simple. Efficace. L’agresseur se protégeait des regards extérieurs en toute impunité.

Point mort. La chance n’était pas au rendez-vous. Les traits de la défaite creusèrent le visage du lieutenant.

un homme au physique de rugbyman à la retraite

En ce vingt et unième siècle, quoi de plus banal que l’horreur ?

Aujourd’hui, la cruauté était devenue dans notre société un paysage quotidien et non exceptionnel.

il boycottait la télévision. Sans cesse, les informations lui rappelaient à quel point ce monde ne tournait pas rond.

Daphnée portait un regard emmuré par la peine.

sentiment du devoir accompli. Des coups de fouet cinglants dépourvus de remords.

Adami partageait-il sa vie avec une compagne ? Marié ? Veuf ? Célibataire endurci ?

Ce qui s’était passé entre elle et lui dépassait l’instant d’un soir. Leurs corps avaient parlé, leurs esprits s’étaient rejoints dans une communion sans limite.

La démocratisation de l’accès à l’informatique et la globalisation des réseaux avaient donné naissance à une nouvelle forme de prédateur. Internet devenait leur terrain de chasse.

— De nos jours, la majorité des couples se déchirent à cause du mensonge.

— Vous savez être libertin, c’est adhérer à une pensée. C’est rester nous-mêmes, avec nos propres envies, nos propres plaisirs.

cette planète comporte un ramassis de tarés.

Pas vraiment… Vous savez Flavie, c’est le genre de femmes plutôt libres. Je ne l’imagine pas tomber amoureuse d’un type et mener une vie tranquille. Flavie, c’est grand hôtel, ambiance tamisée, porte-jarretelles et caviar. Vous voyez ?

Pas vraiment… Vous savez Flavie, c’est le genre de femmes plutôt libres. Je ne l’imagine pas tomber amoureuse d’un type et mener une vie tranquille. Flavie, c’est grand hôtel, ambiance tamisée, porte-jarretelles et caviar. Vous voyez ?

Les flots d’informations cognaient dans son crâne, tels des moustiques contre une fenêtre éclairée en pleine nuit.

— Pour comprendre le crime, il faut trouver le mobile.

De nos jours, les gens ont la langue bien pendue. Tout le monde est prêt à n’importe quoi pour avoir son petit quart d’heure de gloire. Il suffit d’y mettre le prix.