Citations de Mickaël Koudero (182)
Le curare ou « la mort qui tue tout bas » était un puissant poison notamment utilisé par les Indiens d’Amazonie pour chasser leurs proies. Ils enduisaient leurs pointes de flèches de cette substance paralysante. Aujourd’hui, ses vertus étaient utilisées par la médecine dans le cadre d’anesthésie, pour relâcher les muscles au moment d’une intervention chirurgicale.
Elle détestait cet homme, depuis le début. Il avouait tromper sa femme et tout ce qui l’importait concernait sa carrière. Le soir, les remords ne devaient guère l’étouffer.
Dans ce milieu, vous tombez très vite dans l’oubli. Un jour, on ne jure que par vous, le lendemain, vous n’existez plus…
a été accepté dans son école à Paris, il savait que son rêve devenait réalité.que son rêve devenait réalité.
— Parfois, les rêves se transforment en désillusion.
Des visages. Des questions.
Adami avait la sensation d’être un pêcheur voguant dans un océan de brouillard.
L’e-mail reçu par les deux « urbexeurs » ne donnait rien. L’assassin s’était servi de la technologie Tor. Un réseau internet qui assurait à son utilisateur un total anonymat. Par ce procédé, le message avait transité par différents ordinateurs, situés dans une dizaine de pays, avant d’atterrir dans la boîte de réception des deux compagnons. Il était impossible de remonter à sa source pour identifier son auteur.
À l’évocation de ce nom, Adami reçut un choc semblable à un uppercut de Mike Tyson. En revenant dans cet asile, il savait que les fantômes de son passé hurleraient dans sa mémoire leurs complaintes de regrets.
Mais, pas aussi fort. Aussi violemment.
Hugo avait pris de l’âge. Les rides qui érodaient son visage en témoignaient comme les rares cheveux peuplant son crâne. À soixante ans, il avait abandonné les jeans serrés et les chemises près du corps au profit de costumes plus amples.
La neige assiégeait les formes, ensevelissait les paysages, décidée à refermer le monde dans son cercueil blanc.
"Nous ne sommes pas face à un tueur en série, mais à une série de tueurs."
Les psychologues et sociologues le savent, la génération Y est celle du "tout, tout de suite". On la dit impatiente, peu aimable, impertinente, en manque de repères. Des enfants rois sans cesse connectés, sollicités à coups de pushs et parasités par des images venues du monde entier. Ils ne tolèrent pas l'attente et encore moins la frustration qui peut en découler. Tout leur est dû, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel. Abreuvée d'émissions de télé-réalité, elle se berce d'illusions, convaincue que la réussite existe sans travail ni courage. Les enfants de la médiocratie.
Lycée de Bréquigny : le déclic.
Le temps des sorties, des premières cigarettes, des murs et des alcools.
Et son cœur qui se serre.
Gaëlle.
Une élégance attirante, encadrée par des boucles couleur sable dansant sur son visage de poupée. Des années plus tard, sa mémoire savoure ce sourire plein de malice, porté par des prunelles vertes, enivrantes.
L'amour et la haine, monsieur Bertignac. L'amour et la haine sont des gouffres où se précipite tous les excès.
Aujourd'hui encore, il est coutume chez les roumains de parler d'un Nosferatu pour désigner un non-mort, un démon ou celui qui apporte la peste.
Cette simple idées suffit à l'apaiser. L'emprise du mal et ses ténèbres ne seraient jamais totales tant que le mot "espoir" garderait encore un sens.
— Tu sais quelle était sa philosophie de vie ? demanda Laura.
— À qui ?
— James Dean. Il disait qu’il fallait « vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre ».
— Je suis d’accord avec le début de la phrase… Pour le reste, je ne suis pas vraiment pressé…
le respect ne se mérite pas, il se prend.
Non, je sais ! lança-t-elle en claquant ses doigts. Elle était jalouse !
— Elle voulait un enfant.
La réponse la figea, bouche bée.
Le silence, encore. Les prémices d’un aveu.
Non, je sais ! lança-t-elle en claquant ses doigts. Elle était jalouse !
— Elle voulait un enfant.
La réponse la figea, bouche bée.
Le silence, encore. Les prémices d’un aveu.
— James Dean. Il disait qu’il fallait « vivre vite, mourir jeune et faire un beau cadavre ».— Je suis d’accord avec le début de la phrase… Pour le reste, je ne suis pas vraiment pressé…