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Critiques de Mike Mignola (356)
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B.P.R.D. - L'Enfer sur Terre, tome 5 : Sur ..

Le changement total d'univers de BPRD à BPRD "enfer sur terre" prend tout son sens ici avec plusieurs histoires tout à fait raccord avec l'esprit BPRD, comme par exemple un fantôme surgi des archives, mais surtout chacune des histoires est pertinente et percutante.



Nous découvrons enfin ce que la flamme noire a fait de New-York, et les agents du BPRD ont enfin l'occasion de changer la donne dans une série d'épisodes très musclés. C'est le "règne de la Flamme Noire".

Ma préférence va à l'avant dernière histoire du recueil, au Japon, "L'équation incomplète", qui est à la fois tragique, mouvementée, mais surtout pourrait être une excellente source d'inspiration pour de nombreux scénarios, dont le dénouement pourrait varier. Les joueurs de jeux de rôle y trouveront certainement une inspiration puissante.



Ce qui faisait le point faible de la série jusqu'à présent, ses histoires un peu décousues prend ici une cohérence certaine tout en explorant des directions diamétralement opposées.
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Batman : Gotham by Gaslight

Voici une histoire de Batman pas comme les autres. Le super-héros est revisité dans une autre époque, l’époque victorienne. Les éléments principaux de l’univers de Batman sont présents, le tout dans l’année 1889 !! Surprenant notamment grâce à l'intégration du steampunk et de Jack l'Eventreur.



Lire la suite sur le blog Lecture DC.

----> Lire la suite sur https://lecture-dc.fr/gotham-by-gaslight-batman/

----> En savoir plus sur l'Ordre de Lecture DC Comics sur https://lecture-dc.fr



INTRIGUES 4.5/5

DESSINS 4/5

PERSONNAGES 4.5/5



LES PLUS

Les excellentes ambiances qui se dégage de la lecture

La touche steampunk

L'utilisation d'éléments historique qui s'imbrique bien dans le récit de fiction



LES MOINS

Pas de suite :(
Lien : https://lecture-dc.fr/gotham..
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Batman : Gotham by Gaslight

Voici une histoire de Batman pas comme les autres. Le super-héros est revisité dans une autre époque, l’époque victorienne. Les éléments principaux de l’univers de Batman sont présents, le tout dans l’année 1889 !! Surprenant notamment grâce à l'intégration du steampunk et de Jack l'Eventreur.



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INTRIGUES 4.5/5

DESSINS 4/5

PERSONNAGES 4.5/5



LES PLUS

Les excellentes ambiances qui se dégage de la lecture

La touche steampunk

L'utilisation d'éléments historique qui s'imbrique bien dans le récit de fiction



LES MOINS

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Witchfinder, tome 3 : Les Mystères d'Unland

Le meilleur des 3 premiers witchfinder



J'ai beaucoup apprécié le tome 1, un peu moins le 2, mais ce nouvel épisode de Witchfinder est sans conteste le meilleur des trois, et si on devait en lire qu'un, ce serait celui là. Sir Edward Grey arrive dans un petit village pour enquêter sur le meurtre d'un fonctionnaire royal. Il n'est guère convaincu que cette affaire relève de ses compétences de witchfinder, mais il ne va pas tarder à se rendre compte que la ville n'est pas seulement glauque à souhait mais que le surnaturel coule à flot du côté du marais.

Je ne vais pas spoiler mais il y a des trouvailles scénaristiques très sympa et une mise en scène qui rend une ambiance absolument unique. Sir Edward est rapidement troublé au point de se faire lui même abuser par les manipulateurs à qui il a affaire. Enquête fascinante, danger omniprésent, final apocalyptique. C'est du grand art, et la série Witchfinder se démarque parfaitement bien des autres univers de Mike Magnolia tout en gardant l'esprit gothique qui l'habite.
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Sledgehammer 44

Comme un B.P.R.D., mais avec une saveur vintage



Seconde guerre mondiale, toujours les nazis qui entreprennent d'utiliser les forces occultes pour dominer le monde. Les alliés ne sont pas en reste, mais leur usage de l'occulte est à la frontière ténue de ce qui est éthiquement réalisable, ou pas... Au lecteur de juger ou plutôt de se laisser subjuguer par ce surhomme paumé, dépassé par l'énergie qu'il manipule (le Vrill), et rattaché à la vie par un fil d'argent très mince. Il y a une belle ambiance dans ce roman graphique, pas mal d'émotions. C'est une jolie réussite.
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Hellboy - Dossiers secrets : Koshchei

Quelque part en enfer... Koshchei raconte son histoire à la taverne du coin. Son interlocuteur ? Un démon rouge aux cornes sciées.



En six chapitres, pétris de mythologie slave, Mike Mignola nous narre les aventures hautes en couleurs de Koshchei le Sans-Mort.

De l'action, des créatures et monstres en tout genre.



Les dessins sont savoureux et que ce soit les personnages du château ou ceux du rassemblement de sorcières, ils sont d'une réjouissante diversité.



Le cahier graphique en fin de volume, agrémenté de commentaires du dessinateur Ben Stenbeck est un vrai plus.



Une quête iniatique pour cet anti-héros, tueur invétéré et boucher certifié, en quête de rédemption.

Mignolesquement efficace.
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Batman : Gotham by Gaslight

Batman vs Jack The Ripper ? Je demandais à voir… L’époque ne leur est pas commune (contrairement à celle avec Holmes) et l’endroit encore moins, sauf si Gotham a déménagée à Londres.



Ce comics avait été adapté en film, (en 2018 par Sam Liu), mais très librement adapté et j’ai préféré faire la version bédé que celle du film sorti directement en vidéo à l’époque.



L’histoire commence par le meurtre de deux personnes, en pleine campagne, durant un voyage en calèche et leur gamin est sauvé par un vol de chauve-souris.



Vienne, 1889… Bruce Wayne raconte ce rêve étrange qu’il fait à un docteur, un certain Freud. Mais ce n’est pas un rêve, c’est un souvenir plus ou moins fidèle d’un évènement réel. Ce qu’il voudrait savoir, notre homme c’est le rapport avec les chauves-souris.



Transposer l’univers de Batman à l’époque victorienne, fallait oser. Reprendre tous les personnages de son univers, Gotham comprise et les déplacer en 1889, c’était une idée qui valait la peine d’être exploité.



Si je ne suis pas tombée en pâmoison devant les dessins, je dois avouer tout de même qu’ils étaient plaisant et avaient un air rétro, comme si nous lisions un comics de 1889 dont les couleurs ne sont pas aussi vives que ceux de notre époque.



Par contre, je n’ai pas aimé les dessins représentant Batman, avec son masque ressemblant plus à celui d’un pingouin qu’à celui ultra sexy de la chauve-souris.



La ville de Gotham, aussi gangrenée par le crime et le vice que Londres est bien reproduite, mais ça fait tout de même bizarre d’y découvrir des fiacres et non des voitures ! Elle aussi a un charme rétro dû aux dessins, même si on a pas envie d’aller se frotter à sa pègre.



Comme toujours, notre Batman sauve les gens, se débarrasse des méchants mais quand des meurtres sordides de femmes ont lieu dans les ruelles sombres de Gotham, la presse titre « Bat-Man est-il le tueur ? » et le dire, c’est déjà le sous-entendre, c’est planter la graine de la peur, de la suspicion dans l’esprit des gens.



J’ai été surprise de la direction de l’histoire, du fait que Bruce Wayne ait dû résoudre cette affaire de cette manière (no spolier) mais la résolution était un peu faiblarde je trouve, surtout pour ce mobile aussi futile et un peu capillotracté à mon sens.



D’ailleurs, nous n’étions même pas à la moitié du récit que l’affaire Jack The Ripper était déjà pliée, résolue et au suivant ! Purée, rapide… Trop rapide, on a l’impression que l’on a survolé l’histoire, l’enquête, la résolution…



L’histoire suivante met en scène un mégalo qui veut dicter sa loi aux autorités de la ville de Gotham sous peine de la faire brûler. Il y a de l’action, de la baston, c’est rythmé et même si tout se règle dans les dernières pages, il y a tout de même un autre responsable que ce fou de Leroy.



Pas tout à fait conquise par cet opus de Batman.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Hellboy - Dossiers secrets : Koshchei

Un excellent volume de l'univers Hellboy. Ce personnage gagne en puissance et mériterait d'être revu.

Une lecture fortement recommandée !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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B.P.R.D. : Un mal bien connu, tome 1

Une intégrale qui clot en beauté plus de vingt ans d'aventures d'Hellboy. Un modèle du genre, dorénavant.
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Hellboy & B.P.R.D., tome 6 : La bête de Vargu

Ce tome comprend quatre histoires indépendantes qui ne nécessitent pas de connaissance préalable de Hellboy ou du BPRD pour pouvoir être appréciées.



The beast of Vargu : scénario de Mike Mignola, dessins et encrage de Duncan Fegredo, couleurs de Dave Stewart, 2019, 18 pages + 1 histoire courte de 4 pages. 1962, en Roumanie, Hellboy examine des ruines dans les montagnes des Carpathes, la représentation d'un chevalier gravée dans les dalles de pierre au sol. Il arrache du lierre et découvre les armoiries gravées sur ce qui fut un manteau de cheminée. Il se souvient qu'il y a six heures il avait le professeur Bruttenholm au bout du fil, lui dans la taverne locale, le professeur dans son bureau. Ce dernier évoquait la réputation maléfique du château, remontant au quatorzième siècle, alors qu'il était occupé par la famille Szilagy, plus précisément Costache Zzilagy. Hellboy l'avait interrompu pour en savoir plus sur le monstre : Buttenholm avait évoqué des disparitions et des personnes éventrées en 1452, 1669, 1745, 1816, 1889, et cette année. Puis il s'était rendu au château Vargu. Le monstre finit par apparaître et attaque Hellboy.



Quel plaisir de retrouver Duncan Fegredo dessinant une aventure de Hellboy ! Le lecteur retrouve le dessinateur de The Wild Hunt, artiste réussissant à combiner la sensibilité gothique de Mike Mignola avec une apparence plus descriptive et plus détaillée. Il n'a rien perdu de sa précision avec la texture de la pierre, l'impression de la végétation envahissante, les menus détails du bar d'où Hellboy téléphone, la magnifique roulotte de la mère et sa fille, sans oublier le théâtre de marionnettes. Dave Stewart nourrit les dessins avec un sens de l'équilibre extraordinaire : complétant les traits encrés sans les supplanter. Fegredo représente 7 pages de combat physique, brutal à souhait et primaire à grands coups de poing, montrant toute la force de Hellboy et la bestialité de son adversaire, pour une narration premier degré et rythmée, à l'opposé d'un alignement de cases basées uniquement sur de jolies postures. Il opère un rapprochement visuel entre la réalité et la représentation de marionnettes qui fonctionne parfaitement, le lecteur se projetant dans la représentation des pantins, avec la même implication que Hellboy.



Mike Mignola a concocté une histoire courte et dense, au cours de laquelle le lecteur trouve ce qu'il est venu chercher : Hellboy tape comme un sourd contre un gros monstre surnaturel. Le scénariste prend comme point de départ une légende (un château hanté) et il entremêle le rôle d'une montreuse de marionnettes, pour un déroulement surprenant et fascinant, rappelant que son héros n'évolue pas dans un monde rationnel. L'histoire courte supplémentaire est tout aussi divertissante, le lecteur assistant à nouveau à une histoire dans l'histoire sous forme d'un spectacle de marionnettes.



Saturn returns : scénario de Mike Mignola & Scott Allie, dessins et encrage de Christopher Mitten, couleurs de Brennan Wagner, 2019, 66 pages. Octobre 1975, dans le New Hampshire à Tatoskok Falls, Hellboy et l'agent Kinsley se tiennent devant une large fosse en pleine forêt, en présence des policiers locaux. Ces derniers ont retrouvé plusieurs cadavres qu'ils ont exhumés. Quelques habitants sont présents, en espérant identifier des proches ayant disparu au cours des dernières décennies. Alors qu'Hellboy et Kinsley examinent des signes cabalistiques tracés avec du sang sur une paroi, ils sont rejoints par l'agent spécial Oates Les signes ne veulent pas dire grand-chose, mélangeant plusieurs alphabets. Certains cadavres ont la cage thoracique défoncée, leur cœur ayant été extirpé. Dans la base du BPRD à Fairfield dans le Connecticut, Liz Sherman en a assez de devoir rester enfermée dans le bâtiment et elle exige de voir Hellboy.



L'histoire la plus longue du recueil : les coscénaristes prennent le temps de raconter l'enquête comme elle se déroule. Hellboy et l'agent Kinsleuy se retrouvent devant la fosse aux cadavres, et ils en suivent la progression : identification des corps, comparaison avec le fichier des disparus de la région, l'étrange mutilation des corps qui conduit à échafauder des hypothèses. Dans le même temps, les relations de travail s'étoffent : Hellboy & Kinsley apprennent à reconnaître et à apprécier leurs compétences respectives. L'agent spécial Oates se montre charmant et serviable, au point que le lecteur en vienne à trouver ça suspect. La police locale se montre compétente, sans être hostile. Le lecteur accompagne les différents protagonistes dans leur progression, avec un rythme naturaliste. En parallèle, Mignola & Allie racontent une phase de la vie de Liz Sherman, jeune recrue du BPRD, se sentant délaissée, et n'étant pas sans ressource.



Christopher Mitten, s'est fait connaître en illustrant les enquêtes surnaturelles de Cal McDonald, dans la série Criminal Macabre de Steve Niles. Il réalise des dessins moins ouvragés que ceux de Fegredo, avec un détourage de forme moins assuré en apparence, moins régulier, sans la dimension tactile des dessins de Fegredo. Ils sont bien complétés par la mise en couleurs, peut-être un peu trop saturée. Il réalise des dessins avec un niveau de détails supérieur à celui de Criminal Macabre, aboutissant à une narration visuelle qui n'est pas juste d'un niveau fonctionnel, et une sensibilité en phase avec l'ambiance teintée de surnaturel. Le lecteur prend plaisir à suivre cette enquête et à découvrir le fin mot de cette histoire de meurtres, surtout s'il garde à l'esprit que la dynamique de ce type de récit de Mignola ne repose pas sur une révélation finale tonitruante.



Krampusnacht : scénario de Mike Mignola, dessins, encrage et couleurs d'Adam Hughes, 2017, 22 pages. Dans la campagne autrichienne en 1975, Hellboy marche dans la neige et pénètre dans un bois clairsemé. Il aperçoit une silhouette spectrale de femme qui lui demande de sauver son garçon. Il distingue une maison dans une clairière et s'y dirige. Un homme l'attend à la porte pour l'accueillir et le faire entrer : Wilhelm Schulze. La table est mise et Schulze propose à Hellboy de dîner. Celui-ci répond qu'il est venu suite au bazar dans l'église, causé par Schulze. Ce dernier lui répond qu'il savait que ça le ferait venir. Hellboy sort un papier de sa poche : un dessin d'un diablotin menotté, avec une inscription en dessous Grus vom Krampus.



Adam Hughes est un dessinateur qui doit une partie significative de sa renommée au fait qu'il représente avec élégance et séduction les personnages féminins. Cette histoire ne joue pas sur ce point fort, mais sur une ambiance de maison isolée et d'approche de Noël. Mike Mignola pioche dans le folklore européen : la Krampus, créature mythique anthropomorphe et munie de cornes, dont le rôle est de punir les enfants s'étant mal conduits à l'époque de Noël, ou à celle de la Saint Nicolas. Comme pour la première histoire, le scénariste ne se contente pas d'écrire un prétexte pour un combat, et il développe Krampus dans une direction inattendue. Hughes a soigné ses dessins, ayant visiblement passé beaucoup de temps sur chaque planche, chaque case, avec un plaisir du même niveau que celui de Fegredo. Le lecteur regarde autour de lui dans la demeure douillette de Krampus, et s'amuse bien à voir lui et Hellboy se battre avec force. Un épisode sans prétention, avec une qualité de réalisation du meilleur niveau. Dans les pages de fin de tome, le lecteur découvre trois illustrations supplémentaires d'Adam Hughes, chacune s'apparentant à un cliché instantané pris à l'occasion d'une fête de Noël : celle de 1946, celle de 1995, et une autre plus tard, chacune correspondant à un stade de développement ou un moment de la vie différent de Hellboy.



Return of the Kambton worm : scénario de Mike Mignola, dessins et encrage de Ben Stenbeck, couleurs de Dave Stewart, 2018, 6 pages. En 1960, au nord du Yorkshire en Angleterre, Hellboy accompagne Trevor Bruttenholm et Edith une archéologue, dans les catacombes d'une église. Elle raconte l'histoire de John Lambton, un chevalier anglais pendant les croisades, et de son combat contre un dragon à son retour en Angleterre.



Il s'agit d'une histoire courte, initialement prépubliée dans Playboy Magazine. Les dessins de Ben Stenbeck évoquent un croisement entre la minutie de Fegredo, l'efficacité de Mitten, et la part des ténèbres de Mignola. Il donne l'impression d'avoir pris grand plaisir à représenter l'archéologue avec sa silhouette épanouie. Le déroulement de l'intrigue est simple et efficace, semblable à une trame étoffée, similaire à celle des histoires précédentes, mais réduite à une expression plus simple. Mignola s'amuse à y tisser un lien avec la nature réelle de Hellboy, révélée bien plus tard dans ses aventures.
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Batman : La malédiction qui s'abattit sur Got..

Publié dans la gamme Elseworld (des récits hors continuités) de DC au tout début des années 2000, LA MALEDICTION QUI S’ABATTIT SUR GOTHAM suit une expédition de sauvetage organisée, en 1928, par Bruce Wayne partie à la recherche non pas des Montagnes Hallucinées (quoique…) mais bien d’une précédente expédition lancée par Oswald Cobblepot. Wayne découvre un bloc de glace et une créature tentaculaire avant de rentrer à Gotham où divers événements étranges surviennent. Pas de doute, « la chose s’en vient ».

Mike Mignola, ultra célébré pour son HELLBOY également pétri de références lovecraftiennes, imagine cette histoire uchronique après le succès de son GOTHAM BY GASLIGHT, déclinaison steampunk du Chevalier Noir sortie en 1989. Dans LA MALEDICTION QUI S’ABATTIT SUR GOTHAM le lecteur retrouve plusieurs personnages familiers de l’univers « Batman » comme Double Face, le Pingouin, Man Bat, Oliver Queen, etc. Le démon rimeur Etrigan est également de la partie, ce qui constitue un plus à mon sens (il est toujours agréable de revoir cet étonnant et intriguant Etrigan !). Certains personnages sont conformes (globalement) à leur version classique, d’autres diffèrent de manière plus ou moins drastique. Nous sommes devant une réinvention de la mythologie de l’Homme chauve-souris bien réalisée et suffisamment rafraichissante pour emporter l’adhésion.

L’intrigue, de son côté, s’avère un brin touffue et parfois légèrement confuse. Elle traite d’un grimoire maudit, sorte de Necronomicon bis rédigé par Ra’s Al Ghul avant que ce-dernier ne soit dévoré vivant par un être invisible. Oui, cela rappelle quelque chose…Au-delà des nombreux clins d’œil à Lovecraft (on croise le maire Whateley ou Ludwig Prinn, entre autres), l’histoire se développe à la manière d’un pulp avec des personnages costumés qui utilisent une technologie (alors) futuriste pour combattre des créatures surnaturelles. Bref, DOC SAVAGE ou THE SHADOW ne sont pas très loin et la présence de Talia donne aussi à l’ensemble un côté polar de série noire délicieusement suranné avec leurs vamps aux mystérieuses intentions qui croisent la route des héros.

Au niveau des dessins, Troy Nixey dessine de manière très similaire à Mike Mignola et les amateurs d’HELLBOY seront donc en terrain connu. C’est joli et efficace, bref du bon boulot !

Sans être un incontournable absolu, LA MALEDICTION QUI S’ABATTIT SUR GOTHAM constitue une lecture plaisante, une fusion convaincante entre l’univers de Batman, les romans pulp des années ’30 et les horreurs indicibles chères à Lovecraft. Pour qui aime les crossovers improbables (ceux où Batman se bat contre Dracula ou des aliens…) cette BD s’avère un divertissant très estimable à lire ou à relire.


Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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BPRD - Intégrale, tome 1

Je vous invite, si ce n'est pas encore fait, de vous (re)plonger dans les enquêtes du B.P.R.D. grâce à cette belle intégrale, une des meilleures bandes dessinées du moment. Très recommandé !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Hellboy & BPRD - 1952

Des croquis nous attendent dans le sketchbook à la fin. Un volume que les aficionados apprecieront sans problème.
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Joe Golem, détective de l'occulte, tome 1

Classique et efficace (avec du surnaturel dedans).



17 avril 1965, acte de naissance de Joe Golem.

Dans un New-York alternatif, submergé par les eaux, un peu à l'image de Venise, les phénomènes étranges sont légion.



En cette fin d'été, plusieurs enfants ont disparu. Notre détective va proposer ses services au foyer qui les accueillait.

Soutenu par son mentor, Simon Church, les réponses se trouveront au plus profond de la cité engloutie...



Un esprit polar américain des années 50 pas déplaisant.

Une enquête passionnante, des flashback intrigants, des dessins dans le ton, du tout bon pour cette première partie.



La seconde est de bonne facture aussi.

C'est fluide, l'histoire, bien que fantastique n'est pas triturée dans tous les sens, on sent derrière tout cela une construction de récit intelligente.

En découle des situations qui attisent notre curiosité, aussi bien dans ce présent surnaturel, qu'en Croatie, 500 ans auparavant.



Et finalement, çà se lit beaucoup trop vite...

Un album maîtrisé qui nous donne envie de connaître la suite, j'aurai préféré en avoir plusieurs sous la main pour dévorer l'histoire complète...



...Suite non encore annoncée... alors, Delcourt, on nous fait mijoter ? (... et si c'était possible d'éviter d'oublier quelques mots, cette fois...)

(plus d'avis sur PP)
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Rencontres Maléfiques

De bien agréables histoires gothiques de chasseurs de vampires dans les Carpates !



L'album est constitué de deux récits. Mais de fait le deuxième est lui-même composé de trois histoires.



Si le premier récit, "Monsieur Higgins rentre au bercail", n'est pas désagréable, il n'a rien de particulièrement original ou prenant. J'ai même trouvé assez peu réaliste que les deux héros acceptent l'invitation qui leur est lancée au début de l'aventure.



La deuxième partie, "Nos rencontres avec le Mal", en revanche, est pour moi une totale réussite. Les trois petites histoires sont excellentes et mon intérêt est allé crescendo. La dernière, "Siegfried", est une merveille. Le personnage qui y est introduit est aussi classe que génial.



Le pittoresque decorum est enthousiasmant et le ton sait se montrer subtil.

Au final, les deux chasseurs de vampires, rejoints par une chasseuse dans la seconde partie, vont être confrontés à des situations toutes différentes, échappant brillamment à l'écueil de la redondance.



Une bien chouette lecture.



Lu parce qu'attiré par le titre, puis la couverture et le résumé.
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Hellboy, tome 1 : Les germes de la destruct..

Hellboy est un autre super héros d'un genre différent de ce que l'on a l'habitude de rencontrer dans le monde des comics. C'est un monstre d'apparence mais un vrai coeur d'humain à l'intérieur. Il a une désinvolture et un franc-parler qui peuvent surprendre. Le registre est celui du paranormal dans un ensemble très coloré.



J'ai eu beaucoup de mal à me faire à ce dessin assez carré et au graphisme un peu cartoonesque. Le petit format n'est peut-être pas également le plus approprié pour ces histoires de démon enquêteur. L'ambiance est résolument gothique alors que le ton est humoristique.



Ce mélange de genre peut plaire ou pas. Pour moi, c'est tout juste passable. On ne s'ennuie pas avec ce folklore de monstres dans une ambiance un peu sombre et décalée et c'est déjà un bon point.
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Batman : Gotham by Gaslight

Ces deux récits distincts ont été écrits par Brian Augustyn. La seconde nouvelle fait suite à la première.



Le premier récit est effectivement le plus connu. Il a déjà été traduit en VF sous le titre Batman - Appelez-moi Jack ! en 1990 chez Comic USA puis en 2004 chez Rackham dans une version noir et blanc sous le titre Sanctuaire.

Panini nous en propose une nouvelle édition dans sa collection DC Icons où ils en profitent pour proposer la suite...



Si on connaissait le combat entre Batman et Jack l'éventreur, on pourra affirmer que le Maître du futur réserve bien des surprises inattendues. Il y a un véritable suspense avec un combat digne de ce nom du haut d'un dirigeable. Cela rappelle étrangement l'univers de Jules Verne.



Gotham au XIXème siècle est très intéressant à suivre ne serait-ce que pour voir à quoi ressemblait cette mythique ville à l'époque victorienne. Ce bond en arrière ne m'a pas du tout déplu car il y a de multiples clins d'oeil de ce que sera l'univers du Batman que nous connaissons. A découvrir pour les fans.
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Lobster Johnson Tome 1 - Le Prométhée de fer

New York City, 1937. En rentrant chez lui, l’assistant du professeur Gallaragas est attaqué par une sorte de gorille. Heureusement pour lui, Lobster Johnson veille au grain et parvient à venir à bout de l’assaillant. Tout danger n’est cependant pas écarté car l’immeuble se retrouve vite encerclé par des personnes mal intentionnées qui cherchent à s’emparer de l’étrange scaphandrier aux capacités étonnantes que porte le dénommé Jim Sacks.



À l’instar de "B.P.R.D." ou "Abe Sapiens", "Lobster Johnson" est une nouvelle extension de l'univers d’"Hellboy". Ce justicier masqué qui marque ses ennemis d’un homard brûlé sur le front s’était jusque là contenté de hanter les pages des œuvres cultes de Mike Mignola, mais a donc dorénavant droit à sa propre saga. Délaissant le ton sombre de la série principale,

l’auteur propose des aventures très pulps où l’action prédomine. Confrontant son héros à des nazis, des savants fous, des monstres et des puissances ancestrales il livre un récit d’espionnage particulièrement rythmé, mais fait malheureusement l’impasse sur l’origine des différents protagonistes... ce qui aurait probablement permis de donner un peu plus d’épaisseur à l’histoire.



S’il est frustrant de ne pas retrouver le papa d’Hellboy aux pinceaux, Jason Armstrong s’en sort plutôt bien en tant que suppléant. La présence de l’excellentissime Dave Stewart à la colorisation contribue évidemment à faire passer la pilule et à garantir l’homogénéité graphique avec les autres titres. Notons également la présence d’un carnet graphique contenant des croquis préparatoires, ainsi que de fausses coupures de journaux en fin d’épisodes, qui racontent les exploits de la « Pince ».



À défaut de caviar, les fans de Mignola et de "Hellboy" se contenteront volontiers de cet excellent homard !
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Hellboy, Tome 9 : L'Appel des ténèbres

Après un huitième tome qui regroupait (une fois de plus) plusieurs histoires courtes, il est à nouveau temps de livrer la suite des aventures d’Hellboy. Un Hellboy qui, depuis les événements du sixième tome, a démissionné du B.P.R.D. et vit donc des aventures en solitaire.



Après un petit tour en Afrique, on retrouve notre héros en Angleterre, dans la maison de son ami Harry Midleton. Un petit moment de repos qui ne va malheureusement pas durer longtemps car notre ami va se voir proposer le rôle de roi des sorcières et se retrouve pourchassé par la Baba Yaga au sein d’un étrange univers de légendes folkloriques russes.



Le scénario, nourri par la vengeance de Baba Yaga, est plus porté sur l’action que d’habitude. Pour une fois notre héros a besoin de plus d’une droite pour venir à bout de son adversaire. Mais bon, étant donné que celui-ci se nomme Koshchei, le non mort, c’est un peu normal. Par contre, en revenant sur de nombreux épisodes précédents tout en réutilisant de nombreux personnages tels que Baba Yaga, Ilsa Haupstein et Vladimir Giurescu, Mike Mignola ne facilite pas la compréhension de son récit. Il va en plus ajouter de nombreuses références à des mythes et au folklore russe et intégrer des personnages tels que Perun et la petite Vasilisa à son histoire, rendant l’ensemble encore plus confus. Mais heureusement, la trame principale de vengeance, rythmée par des scènes de combats, est assez facile à suivre.



Mais l’événement principal de ce neuvième tome se situe au niveau du graphisme, où notre ami Mike Mignola décide de passer le flambeau à Duncan Fegredo afin de pouvoir se concentrer sur le scénario de sa saga. Malgré un style plus lisse, plus détaillé et plus dynamique et un Hellboy légèrement plus arrondi, le britannique ne s’en sort pas trop mal. L’héritage de Mike Mignola est certes assez lourd à porter, mais l’univers graphique est assez bien respecté, notamment grâce à des ambiances soignées aux petits ognons par la colorisation irréprochable de Dave Stewart.



Notons finalement que cette histoire en six épisodes est ponctuée de deux épilogues, l’un dessiné par Mike Mignola et l’autre par Duncan Fegredo.

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Hellboy, Tome 8 : Trolls et sorcières

Et voilà, ce huitième tome est à nouveau une compilation d’histoires courtes, sept pour être précis. Alors que le tome précédent marquait un tournant au sein de la série, suite à la démission de Hellboy du B.P.R.D., cet album regroupe des missions de Hellboy qui datent d’avant sa démission. On voyage donc à nouveau à travers le monde, au sein de différentes époques de la vie de Hellboy pour y affronter toutes sortes de créatures. Si l’on a de nouveau droit à du bon et du moins bon, il faut surtout souligner la qualité de la dernière histoire, également plus longue que les autres.



- The Penanggalan : se déroule en 1958 en Malaisie. Cette histoire d’un village terrorisé par le retour d’une étrange créature est inspirée par le folklore malaisien et voit Hellboy guidé par une petite fille surprenante. Une histoire qui n’est pas forcément mauvaise, mais qui est beaucoup trop courte.



- The Hydra and the Lion : se déroule en 1961 en Alaska. Cette histoire inventée par la petite fille de Mignola et qui oblige Hellboy à affronter une monstrueuse Hydre et une lionne ne m’a pas trop plu.



- The Troll Witch : se déroule en 1963 en Norvège. Mignola s’inspire cette fois d’une légende norvégienne et d’une sorcière troll munie d’une cuillère en bois. Très dispensable !



- The Vampire of Prague : se déroule en 1982 à Prague. Ce récit qui met en scène un joueur de cartes vampirique et les célèbres magasins de marionnettes, a été écrit par Mignola suite à un voyage à Prague en compagnie de Guillermo del Toro. Le dessin plus cartoonesque de P. Graig Russel colle bien au ton plus burlesque de l’histoire, mais tranche un peu trop avec l’ambiance habituelle des récits de Mignola. Assez sympa !



- Dr. Carp’s Experiment : se déroule en 1991 à New York. Cette histoire qui se déroule dans une cave secrète et met à jour les expériences secrètes du Dr. Carp n’est pas mauvaise du tout.



- The Goul : se déroule en 1992 à Londres. Cette histoire qui tente d’intégrer une bonne dose de poésie à travers ce Goule lyrique et une pièce de Shakespeare est assez indigeste.



- Makoma : cette histoire racontée par une momie au "New York City Explorers’ Club" en 1993 est un récit en deux épisodes issu de la rencontre entre Mignola et Richard Corben. Si le début est dessiné par Mike Mignola, toute la partie africaine de l’histoire est illustrée par Richard Corben. Ce récit est excellent et le dessin est très réussi. Incontestablement le meilleur récit de cet album.

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