Mitsumasa Anno

Graphiquement somptueux, cet album classé dans ma bibliothèque municipale dans la littérature jeunesse pour la catégorie 4-5 ans (!) peut très bien figurer en bonne place dans une bibliothèque adulte. Car chacun y trouvera son compte, ou son conte...

Pas un mot si ce n'est dans la préface qui annonce au lecteur adulte que des dizaines de références sont cachées parmis les doubles-pages fourmillant de détails. Nos sens sont en éveil.



Pour les enfants, le livre est inépuisable et chaque lecture sera immanquablement renouvelée.



Que c'est beau, que c'est agréable et stimulant!



Génial.

Sur une île, il y a deux royaumes. Dans chaque royaume se trouvent trois montagnes.

Sur chaque montagne, se trouvent quatre villes… Et cela continue… jusqu’aux dix pots qu'il y a dans chaque bahut de chaque maison...

D’une manière simple et concrète l’enfant s’initie aux proportions, aux multiplications et à la compréhension de ce qu’est une progression exponentielle, vertigineuse. Mitsumasa Anno n’a pas son pareil pour initier aux mathématiques d’une manière étonnante, fascinante et en même temps très claire. En plus c’est un excellent dessinateur à la plume délicate. L’album est beau, avec son format presque carré et sa couverture cartonnée douce au toucher. C’est un album pour enfants, mais difficile de déterminer la tranche d’âge à laquelle il s’adresse. Il est abordable dès la maternelle, pour le plaisir et, pour la découverte du concept de multiplication et une première approche de l’infinité des nombres. Mais il est, du point de vue mathématique, intéressant jusqu’au collège ! Un petit bijou qui rend les maths presque poétiques, et ne peut que réconcilier littéraires et matheux.

Dois-je rajouter quelque chose à la couverture ?

Voilà l'occasion de découvrir le Japon par des mini-nouvelles en BD.

17 auteurs, 16 scénettes représentant le pays du soleil levant.

A l'initiative de Frédéric Boilet, auteur francophone vivant au Japon, il s'agit de mélanger les cultures, de provoquer des rencontres entre des dessinateurs français et japonais.



Pas plus d'une histoire par soir (de 3 à 15 pages), avant de me coucher ; ce recueil, je veux le savourer, l'explorer. Et je partagerai un peu de son âme, un peu de son art avec vous.



Quelques noms connus, mais vu mon manque de culture en la matière, les 3/4 ne me disent rien. C'est aussi l'occasion pour moi de découvrir ces auteurs et dessinateurs.



Donc au programme et dans le désordre :

Frédéric Boilet, Fabrice Neaud, Daisuke Igarashi, Kazuichi Hanawa, Etienne Davodeau, Mayoko Anno, Little Fish, Joann Sfar, Tayo Matsumoto, Nicolas de Crécy, Emmanuel Guibert, Schuiten & Peeters, Aurélia Aurita, David Prudhomme, Kan Takahama et Jirô Taniguchi.



Autre précision : chaque auteur organisera sa nouvelle autour d'une ville ou d'une région bien précise du Japon, afin d'avoir un inventaire très exhaustif de la culture nippone et de voyager à travers toutes ses iles et contrées.
Lien : http://leranchsansnom.free.fr/

Cette rencontre avec le livre est curieuse : je l'ai pris à la médiathèque, me réjouissant de lire ces récits séparés sur un de mes thèmes de prédilection, le Japon. Or, quand j'ai replongé les yeux sur les planches, une déception m'a prise - j'avais déjà lu ou feuilleté ce livre et il ne m'avait pas plu. Embêtée, j'ai retenté l'essai : il est vrai que certains styles de dessins m'avaient alors rebutée ; en BD ou manga, je suis assez difficile, je n'aime que certains types de dessin et j'ai du mal à aller au-delà.



Sur les 16 histoires, j'en ai vraiment aimé 5, dessin et scénario confondus. Toutefois, même celles que j'appréciais moins ont éveillé ma curiosité, m'ont dévoilé un pan du Japon que je ne connaissais pas, ou que j'étais contente de trouver. Les lieux sont variés, une carte présente la géographie de chaque histoire, les personnages et donc les points de vue sont variés, cela donne une vue d'ensemble du mode de vie japonais - si ce n'est qu'il revient toujours une chose : les Japonaises sont belles ! (et elles apprécient les Français)



Nous voyons se déployer sous nos yeux aussi bien le mode de vie urbain, l'agitation, le rythme de la grande ville, que les sentiers de campagne, les temples, les parcs, la forêt... Souvent les auteurs européens racontent une excursion, des monuments, nous exposent une topographie picturale de leur expérience de la ville, de l'architecture. Les auteurs japonais nous font découvrir des souvenirs, des émotions, des relations, des éléments de leur culture. Il est assez souvent question de l'Alliance française ou de l'Institut franco-japonais (il faut rendre à César... c'est par eux que ce projet de Frédéric Boilet s'est développé).



Certaines de ces histoires s'aventurent sur des territoire plus singuliers : la science-fiction avec le remarquable duo Schuiten-Peeters, la recherche du "Japon gay", avec Fabrice Neaud, ou encore l'histoire sans paroles Le Tournesol de Little Fish. On peut aussi y croiser le grand Jirô Taniguchi, ou même lire un texte accompagné de dessins comme des gravures, par Emmanuel Guibert. On peut dire en tout cas que ces BD s'appuient sur des textes solides, je n'ai eu aucun mal à en tirer des citations.



Pour ce voyage immobile, je vote apprécié, 4/5, et suis contente d'avoir repris et redécouvert cet ouvrage.

Aucun texte ni nombre pour cet album à compter, qui est à réserver aux enfants à partir de 5 ans révolus.



Dans ce livre, il y a deux maisons, la maison de gauche et la maison de droite.

La maison de gauche est habitée par dix enfants, mais ils ont décidé de déménager et d'aller habiter dans la maison de droite.



Au début du livre, les dix enfants sont encore tous dans la maison de gauche, et la maison de droite est vide.

C'est ça qui promet de la rigolade.



Les lecteurs tournent les pages et observent les enfants

( du livre ) passer l'un après l'autre de la maison de gauche à la maison de droite.



Sauf qu'on ne peut voir qu'un intérieur de maison à la fois,

( magie du livre ) ; il faut donc bien décompter, ou compléter la collection de départ pour calculer le nombre de locataires de la second maison. le total, je le rappelle, étant toujours de dix.



Sachant qu'en plus, il y a à chaque fois des fenêtres découpées qui font apparaître certains enfants, vous aurez compris que c'est un livre à compter original, ludique et instructif.



Les illustrations du dessinateur japonais sont sobres et travaillées à souhait.

Un petit bijou de livre idéal pour travailler la numération pour les plus grands.


Lien : http://justelire.fr/dix-peti..

Dans cet album sans texte, Mitsumasa Anno illustre magnifiquement son Japon à lui, celui de son enfance passée loin des villes tentaculaires, au temps où l'électricité se faisait rare. Un Japon rural. Les mots ne manquent pas ici, les dessins parlent d'eux-mêmes. Les paysages, souvent vus du ciel, fourmillent de détails. Les histoires à imaginer sont nombreuses. Nous déambulons, nous lecteurs, dans les contrées foulées par Mitsumasa Anno. On l'écoute nous raconter au fil des saisons les métamorphoses de la nature, le travail des hommes et des femmes, les jeux des enfants, les semailles et les moissons, les traditions, l'entraide, la solidarité, l'effort, les joies, une certaine douceur de vivre. Des réminescences émouvantes.

Défilent sous nos yeux des pêcheurs et des barques, des poissons qui sèchent au soleil, des vêtements qui virevoltent sur des fils au gré du vent, des agriculteurs dans leurs champs, des cerisiers en fleurs et à leur pied des gens qui festoient assis sur des couvertures pour les célébrer, des rizières, des paysans qui labourent, des danses et des courses de chevaux, un train à vapeur en partance empli de voyageurs, de vaches et de bois, des enfants qui jouent, des échoppes, des artisans, des femmes battant le linge dans une rivière, une cour d'école, la construction d'une maison, des vaches que l'on traie, des cochons, des chèvres et des canards, des spectacles, des processions, des parades, des tournois de Go, des cueillettes...

Puis à la toute fin de l'album, on peut lire un long texte de Mitsumasa Anno qui pose cette fois des mots sur cette époque aujourd'hui révolue intitulé « Quand il n'y avait pas d'électricité », dans lequel il évoque le progrès, ses bienfaits mais le désastre qu'il engendre parfois (l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima), et puis éclaire par des commentaires certaines scènes de ses illustrations.

Un album magnifique à glisser dans les mains des enfants à partir de sept ans. Un coup de coeur.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..

Cet album est classé pour les enfants, je trouve cependant que les adultes peuvent trouver leur compte dans la lecture de cette oeuvre, inspirée par les voyages de l'auteur. Les dessins sont superbes, précis, hors du temps. Nous trouvons la mer, les végétations, les animaux, les maisons et leurs habitants. Nous découvrons aussi de courtes scènes de la vie quotidienne, comme les pains cuits et sortis du four. Les paysages urbains arrivent aussi, et j'ai trouvé intéressant la diversité dans les différentes églises qui sont présentés. de manière presque plus moderne, ne ratez pas les trains et les gares.

Un album surprenant, pour esprit inventif.

A l’invitation des instituts et alliances françaises du Japon, Frédéric Boilet invite 17 de ses pairs à raconter et dessiner leur Japon sous la forme de fiction ou d’autobiographie, autour de villes choisies entre l’extrême pointe de l’archipel et les neiges de Sapporo.

Comme souvent, le résultat de ce type d’entreprise est inégal d’autant que les styles graphiques et les modes de narrations sont variés. Parmi mes préférés, on retrouve évidement Jitö Taniguchi pour la beauté du dessin et la poésie du propos, Etienne Davodeau et Frédéric Boilet pour la douceur du regard sur les hommes et la vie quotidienne, le duo Schuiten et Peeters qui réussissent une fois encore à allier la rigueur du trait à une incroyable créativité, Sfar et de Crécy pour leur humour (mais pas leur dessin). Enfin, ce genre de recueil est aussi l’occasion de découvrir de nouveaux artistes. Pour ma part, ce sera surtout les planches d’Aurélia Aurita, Little Fish et Moyoko Anno. En conclusion, un chouette voyage en noir et blanc.

Comment la Terre est devenue ronde est une superbe fable écrite et artistiquement peinte et illustrée par l'écrivain et conteur japonais Mitsumasa Anno.



Pour ce récit-fable l'auteur adopte le point de vue historique européen et plonge (en nous plongeant avec lui) dans les délices de l'univers des superbes enluminures médiévales et des magnifiques gravures des époques ultérieures. Sur parchemin et papier vélin Mitsumasa Anno raconte, de façon simple -mais jamais simpliste- les siècles où notre Occident découvrait que la Terre n'était pas plate, mais devenait, -et c'est là toute l'ironie de l'auteur- petit-à-petit ronde. Des savants passionnés et des navigateurs audacieux aidèrent beaucoup à cet accomplissement que fut la transformation de la Terre plate en Terre ronde.



Cet exploit méritait bien ce bel album enrichit de dessins et bordé d'enluminures à faire pâlir d'envie un moine copiste. Un album pour les enfants plutôt grands (et très soigneux) et pour les adultes qui apprécient l'Histoire des progrès des sciences contée de si belle façon.

Album sans texte qui met en scène un personnage principal, petit bonhomme à chapeau pointu tout de bleu vêtu, venu de la mer en barque qui traverse une Europe du Moyen-Age jusque dans les années 1950 environ. Cet album retrace son voyage.



Titre énigmatique s'il en est car le paysage que traverse ce personnage que l'on retrouve à chaque page, avançant inexorablement, change non seulement de lieu mais d'époque, en une journée (selon le titre).



Truffé de détails, ce petit bijou graphique nous entraîne dans un jeu contextuel ( sur les multiples personnages et objets qui se répètent une page après l'autre dans des situations différentes créant des décalages très drôles, émouvants) et intertextuel (par le jeu des multiples références littéraires et artistiques cachées dans les dessins).



Un livre pour tous les âges qu'on aime aussi bien enfant (car les multiples situations et l'absence de texte permettent à l'enfant de s'exprimer sur ce qu'il voit et ce qu'il ne voit pas) qu'adulte ( on cherche avec une jubilation non dissimulée les références de chaque page, les détails rappelant une peinture, un livre, un conte connu).



Bref, un florilège d'images et des histoires foisonnantes dans lesquelles on se plonge avec délectation. Un appel à l'imagination.

Il s'agit ici d'un album sans texte. Mais les illustrations, qui nous font penser aux peintures flamandes, sont en elles-mêmes une invitation à l'imagination. On se raconte soi-même l'histoire de cet homme qui parcourt le pays à cheval.



Les enfants s'amuseront à décrypter les images et à pointer des détails qui se retrouvent d'une page à l'autre (le chien, le ballon, l'enfant au cerceau...). Les adultes s'amuseront quant à eux à découvrir les multiples références culturelles insérées dans ces illustrations (elles ne sautent pas toutes aux yeux car elles sont insérées de façon très réaliste par rapport au contexte).



J'apprécie beaucoup ce livre mais je dois cependant ajouter un bémol : il s'adresse pour moi beaucoup plus aux adultes qu'aux enfants!

De jolies petites histoires aussi variées dans leur style que dans leur signification et leur angle de vue. Parfois fascinant, déroutant, charmant, magique, onirique, une découverte intéressante qui fait découvrir des auteurs de BD !

Pour la beauté des dialogues et le suspense narratif, il faudra chercher un autre ouvrage! Ce petit livre muet consiste en plusieurs patrons de masques d'animaux: panda, ours, tigre...

Parfait à l'approche du carnaval, ou pour jouer à imiter les animaux avec vos bambins.

Le Japon vu par 8 auteurs francophones et 8 auteurs vivant au Japon. Contraintes : histoire courte en noir et blanc ; 10 à 16 pages. J'ai aimé Les nouveaux Dieux de Nicolas de Crécy. Le narrateur est un être flou, pas totalement fini qui se cherche une identité.

N'était-ce pas une réédition de ces dessins? En tous cas la postface toute récente (2013) est super intéressante. On peut y lire la critique du nucléaire par l'auteur, ainsi qu'une explication de certains paysages de planches du livres, et ça permet de mieux comprendre et de mieux regarder par la suite, aussi. (Quand j'étais petite (il y aplus de trente ans!), mon papa avait été sacrément fier de sa trouvailles de "ce jour-là" et "le jour suivant", du même illustrateur, manifestement.

Sur la page de gauche, une maison habitée de 10 personnages. Sur la page de droite, une maison toute vide. Au fil des pages, les petits personnages vont déménager, chacun leur tour, remplir la nouvelle maison, s'installer et bricoler. Le livre est à la fois un amusant jeu d'observation grouillant de détails, et un livre éducatif de calcul : le nombre 10 est décomposé de différentes façons et permet à l'enfant de saisir non seulement l'ordre des nombres, mais aussi la quantité qu'ils représentent.

L'auteur, Mitsumasa Anno fut d'abord instituteur avant d'être auteur. Ce passionné de science a également publié une série de livres à compter, Jeux mathématiques, très pédagogiques et ludiques. À découvrir !

L'auteur a quitté le Japon à deux reprises dans les années soixante pour voyager en Europe. Ses illustrations, sur le mode de la peinture flamande, pleines d'humour et de références artistiques vous invitent à chercher l'intrus :

Quelques « clins d’oeil »

Peinture : La vanneuse (Millet) Le pont de Langlois à Arles (Van Gogh) Un dimanche d’été à la grande Jatte (Seurat) Une baignade àAsnières ( (Seurat) Bonjour, Monsieur Courbet (Courbet) Les glaneuses L’angélus (Millet)

Littérature : Les deux pigeons Cendrillon La gardienne d’oies La chèvre de Monsieur Seguin Le joueur de flûte La belle au boisdormant Pinocchio Les nouveaux habits del’empereur

Le navet géant Don Quichotte Le petit chaperon rouge

Extrait de : Les références culturelles dans Ce jour-là, de Mitsumasa Anno – mai 2005

Animation d’Arlette Weber – Littérature de jeunesse et références culturelles – CRDP de l’académie de Créteil - Mai 2005

Le voyageur - que l'on s'amuse à chercher dans le décor - entreprend un voyage à travers  un paysage qui change en fonction du lieu mais aussi des périodes historiques traversées: les gens portent des costumes différents et ont des activités variées adéquates à leur situation. On peut suivre d'autres personnages récurrents (à part le "héros"), ou des circonstances qui se transforment (l'échelle) ou qui évoluent (la course) par exemple, au cours des épisodes.

Comme indiqué dans la présentation de l'ouvrage, l'auteur a glissé de[s] "citations muettes, de[s] gags graphiques et de[s] clins d'oeil éloquents". Quelques indices sont donnés et facilement reconnaissables mais je suis persuadée que je n'ai pas découverts tous les autres. J'y reviendrai pour le défi du jeu et une "relecture" apaisante quand bien même ludique.

Plus sur http://anne.vacquant.free.fr/av/index.php/2021/01/18/mitsumasa-anno-ce-jour-la/

C’est un album sans texte. Ce jour-là, sur une plage quelconque un homme débarque, accoste et achète un cheval avec lequel il va cheminer en un périple lent, avant de le laisser tranquillement paissant et de disparaître, lui seul, au bord extrême de la dernière page, à l’horizon du champ. Ainsi, cet homme aura traversé, au fil des pages, les pays et l’histoire, pénétrant dans les terres, de plus en plus loin, traversant des landes puis des bosquets, des forêts jusqu’aux fermes isolées, aux hameaux, aux villages, aux bourgs puis aux villes de plus en plus grandes et animées, avant de les quitter pour des champs cultivés, devenant prés ou prairies à perte de vue.

Ce livre sans texte est un lexique à lui tout seul. C’est un vocabulaire géographique et écologique incroyable qu’il vous est proposé de transmettre au fil de l’histoire que vous pourriez tisser sur cette trame d’une richesse sans fin.

Plongez dans l’image, comme le ferait un enfant, avide de petits riens, de fragments, de détails. Bagatelles, futilités, insignifiances ? C’est tout l’inverse ! De double page en double page, l’histoire se déroule, allant vers toujours plus de modernité. L’architecture change. Les cathédrales s’érigent avec leurs divers corps de métier. Et puis, il y a les fêtes, les traditions, le folklore qui court d’une page à l’autre, ici une course, là un jeu de cerceau, là, la pétanque, ailleurs un défilé et sa fanfare. Regardez, regardez encore, tous les aspects de la vie y sont transcrits, naissance et déménagement, école et enterrement, mariage… Comme le sont les travaux des champs et de la forêt. Après les diverses cultures, de la vigne au blé, la culture avec sa majuscule attitrée. Ici, vous avez le Petit Chaperon rouge, là, juste un Ballon rouge, ici la Fable du chien qui lâche sa proie pour l’ombre, puis les œuvres de Millet, Seurat, Courbet, Van Gogh. Voici aussi Beethoven et sur une affiche, ce si célèbre western « La Grande Chevauchée ». C’est inépuisable et tout le charme de ce livre réside là, dans ces détails d’une vie simple mais d’une richesse telle qu’il est possible de le parcourir de mille et une manières, et de le reprendre, comme un voyage sans fin que nous aurions commencé, ce jour-là…

Partons en voyage et découvrons ensemble le Japon rural et traditionnel de l'auteur. C'est mignon et tout petit en terme d'approche humaine mais cela fourmille de vies et d'éléments culturels du pays. Dommage qu'il soit sans textes..