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EAN : 9782211221337
60 pages
L'Ecole des loisirs (19/11/2014)
4.31/5   8 notes
Résumé :


Des pêcheurs en barque, des chevaux, des cerisiers en fleur, des champs à taille humaine cultivés à la main, des rizières, des jeux, des courses, des fêtes, un train à vapeur, des vélos, des charrettes, des défilés, des fanfares, des moissons, des récoltes, des moulins, des toits de chaume.

Dans ce Japon encore rural, celui de l’enfance de l’auteur, l’électricité est peut-être plus rare qu’aujourd’hui, mais la vie est là, en abondance... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans cet album sans texte, Mitsumasa Anno illustre magnifiquement son Japon à lui, celui de son enfance passée loin des villes tentaculaires, au temps où l'électricité se faisait rare. Un Japon rural. Les mots ne manquent pas ici, les dessins parlent d'eux-mêmes. Les paysages, souvent vus du ciel, fourmillent de détails. Les histoires à imaginer sont nombreuses. Nous déambulons, nous lecteurs, dans les contrées foulées par Mitsumasa Anno. On l'écoute nous raconter au fil des saisons les métamorphoses de la nature, le travail des hommes et des femmes, les jeux des enfants, les semailles et les moissons, les traditions, l'entraide, la solidarité, l'effort, les joies, une certaine douceur de vivre. Des réminescences émouvantes.
Défilent sous nos yeux des pêcheurs et des barques, des poissons qui sèchent au soleil, des vêtements qui virevoltent sur des fils au gré du vent, des agriculteurs dans leurs champs, des cerisiers en fleurs et à leur pied des gens qui festoient assis sur des couvertures pour les célébrer, des rizières, des paysans qui labourent, des danses et des courses de chevaux, un train à vapeur en partance empli de voyageurs, de vaches et de bois, des enfants qui jouent, des échoppes, des artisans, des femmes battant le linge dans une rivière, une cour d'école, la construction d'une maison, des vaches que l'on traie, des cochons, des chèvres et des canards, des spectacles, des processions, des parades, des tournois de Go, des cueillettes...
Puis à la toute fin de l'album, on peut lire un long texte de Mitsumasa Anno qui pose cette fois des mots sur cette époque aujourd'hui révolue intitulé « Quand il n'y avait pas d'électricité », dans lequel il évoque le progrès, ses bienfaits mais le désastre qu'il engendre parfois (l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima), et puis éclaire par des commentaires certaines scènes de ses illustrations.
Un album magnifique à glisser dans les mains des enfants à partir de sept ans. Un coup de coeur.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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N'était-ce pas une réédition de ces dessins? En tous cas la postface toute récente (2013) est super intéressante. On peut y lire la critique du nucléaire par l'auteur, ainsi qu'une explication de certains paysages de planches du livres, et ça permet de mieux comprendre et de mieux regarder par la suite, aussi. (Quand j'étais petite (il y aplus de trente ans!), mon papa avait été sacrément fier de sa trouvailles de "ce jour-là" et "le jour suivant", du même illustrateur, manifestement.
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Partons en voyage et découvrons ensemble le Japon rural et traditionnel de l'auteur. C'est mignon et tout petit en terme d'approche humaine mais cela fourmille de vies et d'éléments culturels du pays. Dommage qu'il soit sans textes..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Autrefois, quand le soir tombait, les gens pauvres lisaient à la lueur des lucioles ou dans le reflet de la neige à la fenêtre. Ce n'est peut-être qu'une chanson, mais en tout cas, il est avéré qu'on allumait souvent une mèche qui flottait dans une assiette remplie d'huile de colza et que l'on étudiait à la lumière de cette veilleuse. Je le sais car j'ai le souvenir d'en avoir moi-même allumé.
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« J'ai l'impression que nous nous sommes laissé entraîner au-delà des capacités de l'être humain par le « flux de l'histoire » et les « progrès de la civilisation ». Et comme nous sommes démunis, ne sachant plus que faire, je souhaite aujourd'hui que nous arrêtions l'aventure nucléaire, qui se révèle si lourde de menaces. Même si cela signifie peu ou pas d'électricité. S'il faut marcher longtemps pour aller chercher de l'eau, nous le ferons. Certains s'inquiètent et disent que nous ne serons pas capables d'une telle endurance, mais moi qui ai connu une époque où l'électricité était très rare, je suis convaincu que nous pourrions vivre avec une énergie très réduite. »
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« L'idée de départ de ce livre était de décrire le Japon de mon enfance, mais finalement c'est un monde que l'on qualifierait aujourd'hui de « basse énergie » que j'ai dessiné. »
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On a même avancé l'argument irresponsable que "les scientifiques des prochaines générations trouveraient des solutions". Sans doute étions-nous au pied du mur, persuadés que rien ne pourrait remplacer l'énergie nucléaire.
Mais c'est une question fondamentale. Avant même de se demander si "un tel accident était possible ou pas", il aurait fallu s'interroger sur la validité d'une entreprise qui s'en remet au futur pour régler ses problèmes.
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