AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Mizu Sahara (91)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


A Tail's Tale, tome 4

Le tome de conclusion de cette douce série sur la différence, la marginalisation, l'acceptation ou le rejet de celle-ci, la façon dont on peut se l'approprier… Si je suis contente d'avoir terminé cette série, qui aborde divers sujets au fur et à mesure que les protagonistes grandissent, j'ai été un peu frustrée que cette fin se déroule aussi vite. En soi, on voit bien le cheminement des personnages jusqu'à leur décision de fonder une famille et les craintes que cela engendrer sur l'héritage de la particularité physique du héros masculin (au-delà de la simple notion de parentalité). En revanche, je trouve qu'on a "perdu" du temps sur des sujets moins importants dans les tomes précédents. J'aurais préféré qu'il y ait plus de chapitres sur les thèmes autour de la famille, de la pression et des attentes qu'elle implique. Dans ce T4, ce sont surtout les relations familiales qui sont mises en avant et j'ai bien aimé la façon dont M. Sahara retransmet bien les apriori et les transferts des parents sur leurs enfants. Mais j'aurais aimé que ce soit plis développé !
Commenter  J’apprécie          10
A Tail's Tale, tome 4

Il aura fallu 2 ans et demi à Noeve pour sortir ces 4 petits tomes mais pour pouvoir lire un si joli tome final, j'aurais patienter sans regret et pourtant ce n'était pas gagné...



Après un début fort réussi, j'ai vraiment eu l'impression que l'autrice se perdait dans ses propos et ses idées quant il s'est s'agit de les développer. J'avais donc de réelles appréhensions quand à cet ultime chapitre de la vie de nos héros. C'était ridicule car c'est ici que Mizu Sahara a su concentrer la quintessence de ce qu'elle avait à dire et j'ai ainsi frôlé le coup de coeur !



En effet, nous retrouvons dans ce dernier volume nos héros adultes confrontés à la vie à deux, au travail, à leur famille mais aussi à celle qu'ils aimeraient fonder, et naturellement les thématiques autour de la différence d'Utsumi prennent sens ici et se renforcent. J'ai adoré ! Que ce soit avec les pages consacrées à leurs parents ou celles sur eux et leur fille, j'ai pris une bouffée d'émotion qui montait et montait encore. J'ai été très  touchée par le discours bienveillant et honnête à la fois de l'autrice qui ne cache pas certaines réalités difficiles mais les met en scène de manière à nous donner de l'espoir.



Ainsi, il y est question de la quête du bonheur sous de multiples formes, souvent les plus banales et anodines, mais qui ont pourtant une force incroyable. Ainsi, il est question de différences et de ce qu'on doit affronter pour s'intégrer et forcer les autres à l'accepter et réfléchir dessus. C'est puissant et pertinent.



L'autrice joue très bien sur nos sentiments pour mettre cela en scène. Quand elle montre les parents de Nachi et Utsumi, c'est bouleversant, que ce soit le père d'Utsumi qui a toujours cherché à entendre son fils dire qu'il était heureux et que ça a rongé tant il voulait bien faire, alors qu'il lui suffisait de l'observer pour s'en rendre compte ; que ce soit la mère de Nachi qui a besoin de se remémorer sa vie avec ses filles en faisant le ménage pour voir tout ce qu'elle a accompli et se rendre compte qu'elle n'est pas nulle, qu'elle n'est pas seule. L'autrice montre combien ils furent tous deux des enfants chéris.



Elle conduit ainsi le lecteur à la prochaine étape de leur vie : devenir à leur tour parents et des parents aimants qui soutiennent leur enfant, car la question de la parentalité est également au centre du récit. La petite histoire de la soeur de Nachi, policière recueillant un bébé à placer, le montre. L'autrice n'hésite pas à mettre les pieds dans le plat et à dire que c'est difficile d'être parent, que tout le monde n'est pas fait pour, qu'on a le droit de craquer, de ne pas y arriver, de demander de l'aide ou de renoncer. Elle est remplie de bienveillance et pas moralisatrice pour un sou, ce que j'ai adoré, moi qui ne veux pas d'enfant !



Ce fut ainsi une lecture lumineuse de bout en bout et encore plus quand Sena est arrivée dans l'histoire avec son grand sourire et sa force héritée de sa famille qui a tout fait pour qu'elle se sente bien dans ses baskets malgré sa particularité. Cela lui permet ainsi à son tour d'aider les autres et de ne pas trop souffrir de ses différences, même si elle aussi à des coups de mou, ce qui est normal. L'autrice rend normal la différence, la lutte pour être accepter, mais aussi les difficultés. Elle montre que c'est un travail commun et réciproque à faire. Un très beau message !



Merveilleuse série d'une extrême bienveillance. Après des hauts et des bas comme dans la vie, Mizu Sahara est parvenue à nous toucher avec cet ultime volume, concentré de tout ce qu'elle voulait dire qu'elle parvient enfin à exprimer de manière lisible, ce qui le rend d'autant plus émouvant. Oui on a tous nos particularités et nos complexes, aux autres de les accepter et à nous de les aider, il ne faut pas démoraliser, il faut savoir se battre et s'accepter dans les bons et mauvais moments. Un message plein de douceur à l'image de cette ultime couverture. Petit coup de coeur !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          00
A Tail's Tale, tome 4

Le conte moderne de Mizu Sahara se referme magnifiquement, en cristallisant très bien tout ce que la mangaka souhaitait véhiculer, elle qui prouve à quasiment chacune de ses œuvres son attachement pour la différence et l'acceptation de soi-même.
Lien : https://www.manga-news.com/i..
Commenter  J’apprécie          00
A Tail's Tale, tome 4

C'est le dernier tome pour cette jolie série pleine d'émotions qui nous poussent à nous accepter comme on est, à accepter ses différences. Que de toute manière la vie est faite de hauts comme de bas ! Il interroge aussi nos relations aux autres, nos envies, et si oui ou non il faut parler de cette différence.

Dans ce dernier tome, Kaisei et Nachi ont grandi, ils s'aiment, ils construisent leur famille. Dans leur cas, mais comme pour plein d'autres personnes, se posent aussi la question d'avoir ou non un enfant, mais aussi de risquer qu'il ait cette différence qui pourrait lui valoir des brimades, du rejet. Regrette-t-on alors d'être venu au monde ?

Dans cette famille, il y a au moins une belle unité. On y aborde également ces choses de la vie, comme cette femme qui a encore son mari mais sans les enfants se retrouvent dans une maison vide, pourtant elle contient tant de souvenirs.

Est-ce que Kaisei en veut à ses parents de l'avoir fait naître ? Pour cette queue en tire-bouchon. La touche fantastique du récit mais qui peut rappeler plein de différences de toutes sortes. Un enfant va aussi hériter en partie de ces deux parents. Est-ce si grave de ne pas avoir tous les côtés parfaits ? Bref, c'est complexe, tout comme les sentiments qui naissent.

Faut-il s'interdire d'aller plus loin dans la construction d'une famille s'il y a un risque ? Heureusement, il peut y avoir des gens bien dans son entourage, et tous avancent, la sœur de Nachi aussi. Un exemple est aussi donné où il y a cet essai de garder le sourire, et d'expliquer aux gens la différence pour qu'ils l'acceptent, en ait moins peur. Même s'il y en a toujours qui ont des mots blessants.

Mizu Sahara nous propose un bel hymne à la vie, qu'il faut célébrer, en profiter, trouver les bonnes personnes. Il y aura des hauts comme des bas, ce sera fatal.

Elle explore aussi les différences, le rejet, les jugements hâtifs etc. Avec son idée de queue en tire-bouchon, tout en étendant. Chacun a son vécu, ses expériences de vie, ses blessures.

Une belle série que je vous conseille de lire.
Commenter  J’apprécie          00
Le chant des souliers rouges, tome 1

Encore une belle découverte parmi la sélection du Prix Mangawa (dont je vous reparlerai plus tard, les organisateurs nous demande d'attendre janvier).



Rejeté par ses coéquipiers de basket au collège, Kimitaka a perdu toute confiance en lui. Au lycée, il se lance le défi personnel de se reprendre en main et de réussir dans un tout autre domaine : le flamenco. Pourquoi un choix si surprenant ? Tout est parti d'un échange de chaussures, un jour de désespoir, avec une élève elle aussi mal dans sa peau car trop grande, nulle en danse mais passionnée... de basket !



L'auteur casse donc les stéréotypes sur le sport mais pas que, car cette histoire, qui ne le paraissait pas à première vue, est vraiment très touchante. Je trouve très belle l'idée que les deux personnages principaux, malheureux tous les deux, se soient trouvés par hasard et se dépassent grâce à leur passion. J'ai été agréablement surprise et suis curieuse de lire la suite pour voir comment se passeront les premiers pas de flamenco de Kimitaka.




Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          30
Le chant des souliers rouges, tome 1

Je découvre le crayon de Mizu Sahara grâce à la dernière masse critique où j’ai pu recevoir Le chant des souliers. La mangaka n’est pas à son premier coup d’essai chez Kaze puisqu’en 2010, l’éditeur publie My girl, une série mélodramatique qui se veut bienveillante. Avec Le chant des souliers rouges, Mizu Sahara s’attaque à un tout autre sujet, la confiance en soi et la passion, ici sportive.



Kimitaka était un très bon joueur de basket plus jeune, mais ses années de collège vont bouleverser ce qui lui semblait acquis. Il stagne dans son jeu et sa petite taille ne l’aide pas contre ses adversaires. Assez vite, d’autres joueurs, au départ débutant au basket, vont le surpasser, ce qui n’est pas du goût de Kimitaka. Un drame va lui faire raccrocher ses baskets.

De l’autre côté, Takara est une grande perche, aux longues mains et aux grand pieds qui rêve d’avoir l’élégance d’une danseuse de Flamenco. Si elle tente de se faire discrète et de se tasser pour paraître plus petite, elle ne gagne pas plus en grâce lorsqu’elle danse.

Ses deux collégiens vont se retrouver sur le toit de leur collège, chacun décidant de se débarrasser d’une partie d’eux même, Kimitaka, ses baskets rouges et Takara, ses chaussures de Flamenco rouges. Pourtant, au lieu de jeter tout ce en quoi ils rêvaient, ils vont s’échanger leurs paires de chaussures et changer leurs vies par la même occasion.



D’emblée, je n’étais pas une grande fan du dessin de couverture, malgré tout, ce manga m’a attiré par son histoire que j’ai trouvée. originale. Finalement, le style m’a conquise, je l’ai trouvé adapté à l’histoire, fluide et nuancé, donnant vie à des personnages tristes et effacés, mais aussi joyeux et gentil.



Tout d’abord, je lis assez peu de manga dans ce genre dramatique, contemporain avec des garçons en personnages principaux où il n’est pas question d’une histoire d’amour mièvre et dégoulinante. Ici Kimitaka est assez antipathique au premier abord, froid et sombre, on découvre un collégien compétiteur et mauvais perdant. Il avait tout misé sur le basket sans penser qu’un jour son corps ne suivrait pas le mouvement. Dépasser par sa passion, Kimitaka va commettre le geste de trop et sombrer dans la dépression. A ce moment, le garçon attise notre curiosité, il se retrouve dans un lycée à deux heures de chez lui, ne veut se lier à personne et manque cruellement de confiance en lui.



Des flashbacks permettent de comprendre comment Kimitaka en est arrivé là. On rencontre plusieurs Takara, la collégienne qui lui a donné ses chaussures de Flamenco, mais on ne sait pas exactement ce qu’ils se sont dit. Si cette rencontre a changé la vie de Takara, Kimitaka lui reste égale à lui-même. Le basket était comme une définition de lui-même et ne plus y jouer, ne plus y trouver sa place, le rend taciturne.



Ce premier tome nous présente Kimitaka, un lycéen mélancolique en quête d’identité. On le découvre sous des aspects peu flatteur, violent et agressif, mais aussi, plus humain, emprunt de culpabilité et de doutes. Mizu Sahara nous décrit un personnage tout en contraste qui voit gravité autour de lui d’autres personnages complexes.



En fin de compte on en sait assez peu sur Takara qui apparaît brièvement pour expliquer certains choix de Kimitaka. La série se déroule en six tomes, j’espère la revoir et en savoir plus sur elle. D’une certaine façon, elle est comme un miroir du lycéen, chacun essayant de trouver sa place.



Le chant des souliers rouges m’a convaincu en quelques pages. L’intrigue est intéressante, les personnages émouvants et le coup de crayon plaisant. Une recette qui fonctionne bien et donne envie d’en savoir plus!
Lien : https://lapucealoreilleblog...
Commenter  J’apprécie          00
Le chant des souliers rouges, tome 1

Comme avec Un bus qui passe, j'ai beaucoup aimé ce nouveau titre de Mizu Sahara. Son trait est très poétique. J'aime l'ambiance si particulière du titre, morose au début, plein d'espoir à la fin. C'est intéressant de voir Kimitaka essayer de se reprendre grâce à sa rencontre avec Takara. Ses relations avec sa famille sont très touchantes. Sa soeur et sa mère sont deux très belles personnes.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          00
Le chant des souliers rouges, tome 1

Malgré de nombreux thèmes importants qui semblent être abordés dans cette histoire (comme le harcèlement scolaire, la recherche d’un sens à sa vie, l’importance d’une passion et le fait de s’ouvrir au monde), je suis totalement passée à côté de cette histoire qui ne m’a absolument pas atteinte. Le texte pas assez étoffé ne fournit pas les éléments nécessaires pour bien comprendre les choses, pour en identifier d’autres ou pour ne pas rendre les choses trop simples et faciles.
Lien : http://blogleslecturesduchat..
Commenter  J’apprécie          00
Le chant des souliers rouges, tome 1

Mizu Sahara fait partie de ces auteurs de génie, à mes yeux. Tout ce qu'elle touche se transforme en or. Tout sujet qu'elle traite, aussi décalé, insignifiant, surprenant ou inattendu soit-il, devient fascinant.



Peut-on faire point de départ plus atypique que celui de ce manga ? Je ne sais pas, mais il est clair que si le nom de cette mangaka que je révère n'avait pas été inscrit sur la jaquette et si sa magnifique illustration de couverture ne m'avait pas sauté aux yeux, je n'aurais jamais lu ce manga.



Ce qui, soyons honnête, aurait été plus que dommage ! Car, aussi sceptique ou dubitatif puissiez-vous être en lisant le résumé de ce manga, je n'ai qu'une chose à dire : foncez dedans, sans hésitation !



Vous ne le regretterez pas.



"Le chant des souliers rouges" est une pépite. Comme toutes les oeuvres de Mizu Sahara. Alors, pourquoi se priver d'avoir un tel trésor entre les mains ?
Commenter  J’apprécie          20
Le chant des souliers rouges, tome 1

bien que je pense m'acheter la suite parce que j'ai bien aimé l'histoire, je trouve qu'il n'y a pas vraiment d'action.
Lien : https://litteralementvotrebl..
Commenter  J’apprécie          00
Le chant des souliers rouges, tome 1

J'ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome qui questionne nos envies, nos talents, les efforts qui ne sont pas forcément toujours récompensés.

Le fait d'avoir une mauvaise image qui brise tout le reste.

Le dessin est assez particulier, mais l'histoire prend aux tripes, et à la fin on a juste hâte de lire la suite !
Commenter  J’apprécie          10
Le chant des souliers rouges, tome 1

(Intégrale)





J'avais très envie de lire ce titre après ma découverte d'autres mangas de Mizu Sahara. Comme pour A Tail's Tale, on est sur de la tranche-de-vie school-life avec des adolescents qui essaient de s'extirper de leurs propres carcans et de tester leurs limites. C'est à la fois bienveillant, drôle et un peu piquant. Le Chant des Souliers Rouges met en scène un ado qui doit faire une croix sur sa passion d'enfance (le basket) car son niveau ne grandit pas en même temps que lui. Sa rencontre avec une fille de son âge dans une situation à peu près similaire (la danse flamenco, de son côté) vont les pousser à accepter la situation et à se tourner vers autre chose. Ils s'échangent mutuellement leurs paires de chaussures rouges (ils récupèrent ainsi des chaussures à talon de danse pour lui, des baskets de sport pour elle) et se promettent de faire leur mieux dans cette nouvelle discipline.

Si l'histoire se concentre plutôt sur le garçon, la fille revient de temps à autre, miroir du destin du protagoniste. Elle aussi doit faire face à ses propres défis dans le basket et dans l'acceptation de soi. Ils sont à la fois intimement liés (par leur promesse, par leur admiration respective) et pourtant assez distants au fil de l'histoire. Ça ne m'a pas tant dérangée, puisque le scénario se concentre surtout sur la progression du héros en flamenco et la façon dont il parvient à se faire des amis aussi paumés que lui.

Le Chant des Souliers Rouges est une jolie balade à travers l'acceptation de soi, de ses capacités propres, de sa personnalité, de son entourage… En mettant en scène des personnages imparfaits, mais capables de se remettre en question. En plus, graphiquement, c'est joli !
Commenter  J’apprécie          30
Le chant des souliers rouges, tome 1

Au collège, Kimitaka était passionné par le basket. Mais, évincé par ses coéquipiers quand ses capacités physiques ont failli, il avait mal réagi et s'était fait quelques ennemis. Décidé à renoncer pour toujours à ce sport, il s'était retrouvé sur le toit du collège, prêt à lancer ses baskets rouges dans le vide. Là, Takara, piètre danseuse de flamenco en raison de sa très grande taille, voulait justement se débarrasser de ses chaussures de danse, rouges elles aussi. Les deux collégiens avaient échangé leurs chaussures et Kimitaka, impressionné par le physique de sa camarade, lui avait conseillé de s'inscrire dans un club de basket.

Après des années difficiles et solitaires, Kimitaka entre au lycée où il apprend par hasard que Takara s'épanouit en jouant au basket. Il voit là un signe et quand arrive le moment de participer à une activité artistique ou sportive, il décide de prendre des cours de flamenco.



Nulle ambiance enfiévrée et trépidante dans ce premier tome. Le flamenco n'est pas encore à l'ordre du jour, l'ambiance est plutôt à l'introspection. Kimitaka s'apprête à entrer au lycée et revient sur les évènements qui ont fait de lui un être désabusé et solitaire : sa passion contrariée pour le basket et sa mise au ban par les élèves de son collège. C'est donc la quête de soi qui est au cœur du manga avec cet adolescent qui essaie de se reconstruire et de prendre un nouveau départ. Mais la mélancolie qui plane sur sa vie est habilement contrebalancée par des moments plus détendus grâce à des personnages secondaires hauts en couleurs, comme le grand-père, enthousiaste et fier de son petit-fils, la mère, spécialiste des œufs sur le plat ou encore ses nouveaux amis au lycée.

Dans l'ensemble, cette entrée en matière s'annonce prometteuse avec une narration bien maîtrisée où des flash-backs viennent éclairer le présent et des personnages à la psychologie travaillée. Un coup de cœur !



Un grand merci à Babelio et aux éditions Kazé.
Commenter  J’apprécie          160
Le chant des souliers rouges, tome 1

Sur le toit d'un collège, deux adolescents se retrouvent avec des chaussures rouges, qu'ils s’apprêtent tous les deux à jeter. Kimitaka, veut se débarrasser de ses baskets rouges, après avoir été mis de côté par ses coéquipiers de l'équipe de basket. Takara, veut se débarrasser de ses chaussures rouges de flamenco. Au lieu de les jeter, les 2 ados vont décider d'échanger leurs chaussures et se lancer dans deux nouvelles disciplines.

Kimitaka est touchant car il essaie de se reconstruire et de trouver une nouvelle passion. L'alternance du passé et du présent donne une dynamique au récit permet de s'attacher au personnage de Kimitaka.

Un bon premier tome qui donne envie de connaitre la suite.
Commenter  J’apprécie          40
Le chant des souliers rouges, tome 1

Kimitaka est un jeune homme tourmenté. Il vient de passer ses deux dernières années de collège à se faire brutaliser par des camarades. Il n’est allé que très peu en cours. Il a également dû abandonner son rêve de faire du basket car il n’avait pas la carrure. Il vient de commencer une nouvelle année au lycée, où il pensait pouvoir repartir de zéro, mais il se retrouve encore une fois dans la situation de bouc-émissaire. Heureusement, cette fois, il arrive à se faire deux amis, Hana et Tsubura, qui sont dans la même situation que lui. Un évènement va également chambouler son début d’année. Kimitaka va se remémorer un échange de chaussures avec une jeune fille. Alors que chacun d’eux s’apprêtaient à jeter la paire de chaussure qu’ils ne pourraient plus jamais porter (chaussures de basket pour Kimitaka, de flamenco pour la jeune fille), ils ont décidé de les échanger. Kimitaka avait même encouragé la jeune fille à faire du basket, car elle en avait la carrure. Aujourd’hui, Kimitaka est retombé par hasard sur la jeune fille qu’il découvre en train de s’épanouir dans le sport qu’il lui a conseillé. Avec pour porte-bonheur, les chaussures qu’il lui avait offertes. Et si lui aussi prenait son courage à deux mains et se lançait dans l’ancienne passion de la jeune fille, grâce à ses souliers rouges ?



Au début, j’ai eu un peu peur du ridicule de la situation. Kimitaka qui chausse les souliers de flamenco, c’était un peu bizarre. Non pas qu’il veuille faire du flamenco, mais qu’il veuille utiliser les chaussures que la jeune fille lui a donnée. Car il existe des chaussures pour les hommes pour ce type de danse. Sauf qu’à la fin du premier tome, Kimitaka n’a pas encore pris son premier cours de danse, je ne peux donc pas m’avancer sur la tournure que cela va prendre à ce niveau-là. Dans le premier tome on est beaucoup plus sur le questionnement identitaire et les problèmes de confiance en soi. C’est une façon assez originale d’aborder ces points que de passer par cet échange de chaussures et par un garçon qui souhaite faire du flamenco. J’ai eu un peu de mal avec le style du dessin, notamment au niveau des mouvements quand on voit un match de basket, en revanche la trame de l’histoire me plaît pour le moment. En tout cas c’est une série qui promet des thèmes forts comme l’acceptation de la différence, la confiance en soi, la diversité et c’est toujours bon à prendre dans un collège ou un lycée !



Par contre, je ne sais pas pourquoi il est dans la sélection Seinen alors qu’à la fin du tome 1 l’auteur dit clairement qu’il a écrit cette histoire pour un magazine Shônen… Je le placerais effectivement plus facilement dans cette catégorie.



J’ai trouvé la suite dans ma médiathèque et pour l’instant c’est toujours aussi sympa à découvrir.



Pour découvrir les autres mangas sélectionnés pour le prix Mangawa, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
Commenter  J’apprécie          30
Le chant des souliers rouges, tome 1

J’ai eu la chance de découvrir ce titre avec un peu d’avance puisque je l’ai reçu quinze jours avant sa sortie officielle. À l’heure ou j’écris cette chronique, le premier tome devrait sortir dans moins de dix jours, et j’espère que mon avis vous donnera vraiment envie de tester cette nouveauté. Je remercie d’ailleurs les éditions Kazé pour leur confiance et pour l’envoi de ce titre.



Comme vous l’avez lu plus haut dans le résumé de l’éditeur, nous allons suivre un adolescent du nom de Kimitaka qui souhaite devenir basketteur mais qui n’a pas vraiment les capacités pour ce sport. Trop petit, trop chétif, il va vite se retrouver sur le banc des remplaçants. Malgré tout il va chèrement défendre sa place, allant jusqu’à défier en duel un nouveau venu qui lui vole sa place de titulaire. De ce duel, s’en suivrons plusieurs actions aux graves conséquences qui vont bouleverser la vie de Kimitaka et qui vont le conduire à sa rencontre avec Takara.



Voilà pour le pitch de départ. Pourtant, le manga ne démarre pas directement avec ça, puisque cet événement s’est produit il y’a quelque temps déjà. On suit donc Kimitaka qui est plutôt désabusé, qui n’a aucune passion, aucun ami et qui ne parvient pas à trouver sa place dans la société qui l’a rejeté.



Et c’est assez déstabilisant d’aborder le manga de cette façon car ce n’est vraiment pas ce à quoi je m’attendais. La mangaka alterne son récit avec des phases de flash-back, nous dévoilant peu à peu l’intrigue dans son entièreté. Il ne faut donc pas juger le titre sur le premier chapitre, car celui-ci nous lance un peu dans l’univers de Kimitaka sans que l’on comprenne vraiment le caractère des personnages. Par chance, la lecture se fait assez simplement et rapidement, comptez quinze minutes pour chacun des trois chapitres qui constituent ce premier tome.



Tout au long du récit, on va peu à peu comprendre comment Kimitaka en est arrivé là aujourd’hui et surtout, nous allons assister à sa renaissance. En effet, ce dernier va croiser la route d’une certaine personne qui va lui faire se remémorer sa rencontre avec Takara. Ainsi, il va enfin trouver un nouveau but dans sa vie, à savoir se mettre à la danse espagnole qu’est le Flamenco.



Si l’idée de départ peut paraitre étrange, ridicule, il n’en est rien car ce manga ne se résume pas simplement à un homme et une femme qui échangent leurs chaussures et leurs passions. On parle ici de reconstruction de soi, d’acceptation des autres et de s’affirmer pleinement quitte à ne pas faire comme tout le monde.



La narration est impeccable, l’auteure nous plonge dans la complexité de ses personnages avec douceur mais également avec une cruelle réalité. Le seul bémol que j’aurais à émettre et qui n’engage que moi, ce sont les dessins, et plus particulièrement les visages. Cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas vu de personnages aussi moches. Les mains et les pieds sont juste horribles, et ce encore pire quand on voit les oreilles. Tous les personnages ont des oreilles triangulaires qui dépassent des cheveux, si bien qu’on se demande si les protagonistes sont des elfes ou s’ils ont simplement les oreilles décollées. Si vous avez lu les autres titres de Sahara Mizu comme My Girl ou Un Bus passe, vous ne serez pas perdu car on retrouve son style graphique assez particulier. Mais comme je vous le disait, ceci n’est qu’un détail qui n’entache en rien la qualité du titre.



Pour ce qui est de l’édition, comme toujours avec Kazé, il n’y a rien à redire. La sur-couverture est douce et agréable, le tome se tient bien en main et je n’ai décelé aucune coquille ou erreur durant ma lecture.


Lien : https://chezxander.wordpress..
Commenter  J’apprécie          140
Le chant des souliers rouges, tome 1

Ce premier tome présente Kimitaka, un lycéen pas très bien dans sa peau qui se cherche à travers une passion. Mais comment savoir quelle activité est faite pour lui ? Surtout quand il arrive que le corps s'oppose à la volonté ?



Dans ce tome d'introduction, la mangaka passe pas mal de temps à nous éclairer sur les origines du mal-être du garçon et les épisodes qui l'ont conduit à être dans un tel état d'esprit. Les rencontres "déterminantes" proprement dirtes prennent assez peu de place.

Les graphismes reflètent bien la fougue qui animent l'adolescent ; avec aussi des lignes soignées pour les scènes plus tournées vers l'introspection.



Difficile de donner un avis tranché sur ce tome. s'il n'est pas mauvais, il ne m'a pas non plus passionée plus que ça.
Commenter  J’apprécie          150
Le chant des souliers rouges, tome 1

Le chant des souliers rouges est un énorme coup de cœur qui m'a touchée de manière extrêmement personnelle. Petit bijou de sensibilité tant graphique que narrative, au message juste et poétique, ils'est immédiatement fait une place dans mon top 10 manga tous genres confondus.



La suite sur mon blog car c'est une chronique assez longue !
Lien : https://opaledefeu.jimdo.com..
Commenter  J’apprécie          30
Le chant des souliers rouges, tome 1

Avis pour toute la saga : pour commencer ce mois de #marsauféminin, j'ai décidée de venir vous parler de la saga mangas « Le chant des souliers rouges » que j'ai croisé au hasard d'instagram et que je suis très contente d'avoir découverte.

.

Pourquoi cette saga pour ce premier jour ? Parce qu'elle véhicule un de mes principes : pour moi il n'y a pas de cases prédéfinies pour les choses, il n'y a pas qu'une seule façon de voir les choses , notre éducation a trop longtemps donné des genres ou continue de vouloir nous faire rentrer dans des moules, je suis totalement contre cette idée : dans mon esprit les couleurs n'ont pas de genre, les amours sont libres, les différences font notre force et pas l'inverse. La femme ou l'homme n'ont pas a être catalogués par des idées totalement humiliantes.

.

J'ai donc retrouver ce message dans cette saga, puisque nous allons faire la connaissance de deux lycéens, Kimikata, un jeune homme qui pratique le basket, et Takara, une jeune fille qui pratique le flamenco. Tous les deux vont vivre des déboires dans leur discipline, au hasard d'un pont ils vont se retrouver face à face et vouloir se débarrasser de leurs souliers respectifs. Ces souliers renferment une histoire et des espoirs. Ils ne peuvent pas se résoudre à les jeter alors ils décident de se les échanger. Au fil des pages on va découvrir les aventures de ces deux lycéens dans leurs nouvelles chaussures.

.

Amitié, différence, passion, sport, entraide...Une saga en 6 tomes que je recommande fortement.

Commenter  J’apprécie          00
Le chant des souliers rouges, tome 1

Jolie découverte grâce à Masse critique de Babelio.

Kimitaka est un lycée qui n'a plus goût à rien et vit avec son grand père gâteux et sa mère (son père et sa soeur vivent dans une autre ville) mais son lycée est à 2h de trajet. Petit à petit les fils vont se dénouer et à l'aide de flash back l'auteure nous dévoile petit à petit l'histoire de Kimitaka, sa rencontre, qui va tout changer avec Takara, sa passion pour le basket et sa découverte du flamenco.

C'est original, parfois déroutant mais en tout cas vraiment touchant.
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Mizu Sahara (200)Voir plus


{* *}