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Critiques de Mizu Sahara (91)
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Le chant des souliers rouges, tome 1

Encore une belle découverte parmi la sélection du Prix Mangawa (dont je vous reparlerai plus tard, les organisateurs nous demande d'attendre janvier).



Rejeté par ses coéquipiers de basket au collège, Kimitaka a perdu toute confiance en lui. Au lycée, il se lance le défi personnel de se reprendre en main et de réussir dans un tout autre domaine : le flamenco. Pourquoi un choix si surprenant ? Tout est parti d'un échange de chaussures, un jour de désespoir, avec une élève elle aussi mal dans sa peau car trop grande, nulle en danse mais passionnée... de basket !



L'auteur casse donc les stéréotypes sur le sport mais pas que, car cette histoire, qui ne le paraissait pas à première vue, est vraiment très touchante. Je trouve très belle l'idée que les deux personnages principaux, malheureux tous les deux, se soient trouvés par hasard et se dépassent grâce à leur passion. J'ai été agréablement surprise et suis curieuse de lire la suite pour voir comment se passeront les premiers pas de flamenco de Kimitaka.




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Le chant des souliers rouges, tome 3

Nous voici déjà à la moitié de la série Le Chant des Souliers Rouges. Voici donc mon avis sur ce troisième volume !



Tsubura, Kimitaka et Hana tentent tant bien que mal de suivre les cours intensifs de flamenco. La chose se révèle plus ardue que prévue, mais les garçons sont prêts à relever le défi !



Kimitaka, le « héros » des deux premiers tomes, laisse place à ses camarades : ce tome-ci se concentre sur les personnages de Hana et Tsubura. Le premier est complexé par sa voix adulée lorsqu’il était enfant, puis détestée lors de sa mue. Le deuxième est complexé par son poids.



J’ai trouvé que le flamenco, danse à laquelle je ne comprends absolument rien, est encore plus mise en avant dans ce troisième tome. Nos personnages persistent à s’entrainer et finissent par arriver à faire quelque chose de potable.

Pourtant, on se rend compte que cette danse n’est, en fait, qu’un prétexte pour l’auteur pour nous faire découvrir des personnages, des ados, mal dans leur peau. Le flamenco va finalement les décomplexer et les faire s’épanouir.



Grâce à cela, Kimitaka a enfin trouvé un but dans la vie : apprendre le flamenco, et maîtriser cette étrange danse d’origine espagnole. Il sort enfin la tête de l’eau, sort de sa coquille, grâce à ses deux camarades de classe qui y participent aussi.



J’ai apprécié toute la partie où ce sont Hana et Tsubura les héros. On apprend enfin à les connaitre, alors que jusque là, on s’était concentré sur Kimitaka. Heureusement, car grâce à cela, je renoue avec plaisir avec cette série. J’avais trouvé le second tome un peu plus mou (à l’image de Kimitaka), mais celui-ci est beaucoup plus dynamique.

Bien que les thèmes abordés avec Hana et Tsubura ne sont pas drôles (harcèlement à l’école, grossophobie, moqueries), j’ai trouvé que l’auteur Mizu Sahara abordait ces chapitres de façon plus légère, moins pesante, que d’habitude.



A la lecture, j’ai tout de même ressenti de l’amertume, à la fois dans l’histoire et dans les illustrations. Cette amertume est toutefois remplacée par des scènes qui donnent ou redonnent le sourire. L’amitié des trois garçons y est pour beaucoup. On y trouve aussi beaucoup de pudeur.



Seul bémol : en s’éloignant de Kimitaka, l’auteur a laissé aussi de côté sa famille et la jeune basketteuse du premier volume. On ne les voit que très peu dans ce volume, c’est un peu dommage. En espérant les y retrouver dans les prochains tomes !



Les graphismes sont de nouveau très beaux : avec très peu, Mizu Sahara en dit beaucoup ! Affaire à suivre dans le prochain volume 😉
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Le chant des souliers rouges, tome 3

Une fois de plus ce troisième tome ne déçoit pas. Je ne m’attendais pas à un tel niveau d’écriture et de justesse lorsque j’ai commencé cette série. C’est pour moi, l’une des meilleures découvertes manga de l’année, car je trouvais le postulat de départ trop farfelu, et au final, j’adore. Comme quoi, il faut toujours tester ^^



Cette fois-ci, nous allons moins voir Kimitaka, enfin, nous le verrons mais il va beaucoup rester en retrait car plus de la moitié de ce tome s’axe sur ses deux amis : Tsubura et Hana.



Si Kimitaka et Tsubura continuent leur apprentissage, ce n’est pas le cas de Hana qui ne les a pas encore rejoint et qui souhaite rester éloigné de tout cela. Pourtant, alors que l’organisation du spectacle de la fête du collège approche, nos amis du club de flamenco ont un soucis majeur puisqu’ils n’ont pas de chanteur.



C’est là que Hana va entrer en scène, et cela va être enfin l’occasion de découvrir tout ce que cache ce personnage depuis le début du manga. Il faut dire que jusqu’ici il a toujours été très mystérieux, en évitant de se mettre en avant. Nous allons nous apercevoir, que dans le passé, ce dernier chantait très bien, mais visiblement ce n’est plus le cas. Pourquoi ? Cela je ne vous le dirait pas, mais c’est vraiment bien trouvé, et surtout terriblement réaliste.



Ce tome, bien que très centré sur Hana, va également mettre en avant le courage de Tsubura, qui subi lui aussi des brimades, mais à cause de son physique. On va revoir Yamada qui ne va cesser de persécuter Hana et Tsubura. Le physique de l’un, la voix ou les notes de l’autre, tout y passe dans ce tome, et l’on se rends bien compte à quel point la mangaka mets le doigt sur un problème hélas trop d’actualité : Le regard et le jugement des autres.



Heureusement, Hana, Tsubura et Kimitaka sont plutôt soudés et ensemble ils semblent prêts à affronter toutes les critiques et les moqueries de ceux qui les jalousent. Kimitaka va également progresser dans son apprentissage de la danse espagnole et cela va être l’occasion de voir de superbes planches très vives, très dynamiques.



Les dessins sont donc vraiment très beaux une fois de plus. Mon seul regret est que l’on voit moins la mère et le grand-père de Kimitaka, et que l’on ne voit vraiment pas la basketteuse avec qui ce dernier a échangé ses chaussures. C’est dommage car c’était quand même la base du premier tome, mais au final, j’ai l’impression que le manga ce concentre sur le club de flamenco. Ce n’est pas dérangeant en soit, mais bon, j’aurais aimé voir un peu plus Takara. Peut-Être que cela sera le cas des les trois derniers tomes ?


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Le chant des souliers rouges, tome 2

On retrouve au début de ce volume Kimie Morino, la vieille danseuse que l’on avait déjà croisée dans le premier. Plus jeune, son rêve était de danser le flamenco et c’est ce qu’elle a fait avec passion et amour. Jusqu’au jour où elle s’est blessée au genou et où tout s’est écroulé. Une seule personne va la soutenir : son mari. Alors quand Kimitaka vient la trouver pour qu’elle rouvre son studio de danse, tous les espoirs sont permis pour la vieille dame.



J’ai moins été transportée avec cette suite des Souliers rouges. Le tout reste poétique, mais l’histoire n’avance pas beaucoup. Ce second tome m’a moins touchée que le premier.



J’ai été ravie dans un premier temps de connaitre le passé de Kimie Morino. Son enthousiasme à toute épreuve fait sourire et nous donne presque envie de danser avec elle. Sa blessure au genou et son rêve brisé donnent presque envie de pleurer.



Et puis la narration est repassée du côté de Timitaka, avec son air toujours déprimé, toujours à se cacher derrière sa mèche de cheveux. C’est un personnage que je trouve assez antipathique et j’ai envie de le secouer un peu.

Heureusement que l’auteur nous offre des petites perles sur son personnage, sinon je l’aurais pris définitivement en grippe 😀

Heureusement que sa petite sœur est là pour rattraper les choses, et amener une dose de fraicheur.



Malgré cela, cette imperfection des personnages donne une certaine justesse à l’histoire, et les personnages n’en sont que plus crédibles. On apprend à les connaitre vraiment, leurs souffrances, leurs joies, leurs rêves.



Bon, j’avoue que le flamenco, je n’y connais pas grand chose, même rien du tout. C’est donc l’occasion d’apprendre quelque chose : des mouvements, des attitudes, les messages cachés, les relations entre les différents acteurs de la danse.



Même si j’ai moins apprécié ce second tome, Le Chant des Souliers Rouge reste une série de qualité, véhiculant des valeurs positives sur l’altruisme, sur la poursuite des rêves malgré les qu’en-dira-t’on, sur la différence.



Un grand merci aux Editions Kazé et à Anita pour l’envoi de ce deuxième volume en service presse !
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Le chant des souliers rouges, tome 1

Le chant des souliers rouges est un énorme coup de cœur qui m'a touchée de manière extrêmement personnelle. Petit bijou de sensibilité tant graphique que narrative, au message juste et poétique, ils'est immédiatement fait une place dans mon top 10 manga tous genres confondus.



La suite sur mon blog car c'est une chronique assez longue !
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Le chant des souliers rouges, tome 1

Je découvre le crayon de Mizu Sahara grâce à la dernière masse critique où j’ai pu recevoir Le chant des souliers. La mangaka n’est pas à son premier coup d’essai chez Kaze puisqu’en 2010, l’éditeur publie My girl, une série mélodramatique qui se veut bienveillante. Avec Le chant des souliers rouges, Mizu Sahara s’attaque à un tout autre sujet, la confiance en soi et la passion, ici sportive.



Kimitaka était un très bon joueur de basket plus jeune, mais ses années de collège vont bouleverser ce qui lui semblait acquis. Il stagne dans son jeu et sa petite taille ne l’aide pas contre ses adversaires. Assez vite, d’autres joueurs, au départ débutant au basket, vont le surpasser, ce qui n’est pas du goût de Kimitaka. Un drame va lui faire raccrocher ses baskets.

De l’autre côté, Takara est une grande perche, aux longues mains et aux grand pieds qui rêve d’avoir l’élégance d’une danseuse de Flamenco. Si elle tente de se faire discrète et de se tasser pour paraître plus petite, elle ne gagne pas plus en grâce lorsqu’elle danse.

Ses deux collégiens vont se retrouver sur le toit de leur collège, chacun décidant de se débarrasser d’une partie d’eux même, Kimitaka, ses baskets rouges et Takara, ses chaussures de Flamenco rouges. Pourtant, au lieu de jeter tout ce en quoi ils rêvaient, ils vont s’échanger leurs paires de chaussures et changer leurs vies par la même occasion.



D’emblée, je n’étais pas une grande fan du dessin de couverture, malgré tout, ce manga m’a attiré par son histoire que j’ai trouvée. originale. Finalement, le style m’a conquise, je l’ai trouvé adapté à l’histoire, fluide et nuancé, donnant vie à des personnages tristes et effacés, mais aussi joyeux et gentil.



Tout d’abord, je lis assez peu de manga dans ce genre dramatique, contemporain avec des garçons en personnages principaux où il n’est pas question d’une histoire d’amour mièvre et dégoulinante. Ici Kimitaka est assez antipathique au premier abord, froid et sombre, on découvre un collégien compétiteur et mauvais perdant. Il avait tout misé sur le basket sans penser qu’un jour son corps ne suivrait pas le mouvement. Dépasser par sa passion, Kimitaka va commettre le geste de trop et sombrer dans la dépression. A ce moment, le garçon attise notre curiosité, il se retrouve dans un lycée à deux heures de chez lui, ne veut se lier à personne et manque cruellement de confiance en lui.



Des flashbacks permettent de comprendre comment Kimitaka en est arrivé là. On rencontre plusieurs Takara, la collégienne qui lui a donné ses chaussures de Flamenco, mais on ne sait pas exactement ce qu’ils se sont dit. Si cette rencontre a changé la vie de Takara, Kimitaka lui reste égale à lui-même. Le basket était comme une définition de lui-même et ne plus y jouer, ne plus y trouver sa place, le rend taciturne.



Ce premier tome nous présente Kimitaka, un lycéen mélancolique en quête d’identité. On le découvre sous des aspects peu flatteur, violent et agressif, mais aussi, plus humain, emprunt de culpabilité et de doutes. Mizu Sahara nous décrit un personnage tout en contraste qui voit gravité autour de lui d’autres personnages complexes.



En fin de compte on en sait assez peu sur Takara qui apparaît brièvement pour expliquer certains choix de Kimitaka. La série se déroule en six tomes, j’espère la revoir et en savoir plus sur elle. D’une certaine façon, elle est comme un miroir du lycéen, chacun essayant de trouver sa place.



Le chant des souliers rouges m’a convaincu en quelques pages. L’intrigue est intéressante, les personnages émouvants et le coup de crayon plaisant. Une recette qui fonctionne bien et donne envie d’en savoir plus!
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Le chant des souliers rouges, tome 1

Jolie découverte grâce à Masse critique de Babelio.

Kimitaka est un lycée qui n'a plus goût à rien et vit avec son grand père gâteux et sa mère (son père et sa soeur vivent dans une autre ville) mais son lycée est à 2h de trajet. Petit à petit les fils vont se dénouer et à l'aide de flash back l'auteure nous dévoile petit à petit l'histoire de Kimitaka, sa rencontre, qui va tout changer avec Takara, sa passion pour le basket et sa découverte du flamenco.

C'est original, parfois déroutant mais en tout cas vraiment touchant.
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Le chant des souliers rouges, tome 1

Au collège, Kimitaka était passionné par le basket. Mais, évincé par ses coéquipiers quand ses capacités physiques ont failli, il avait mal réagi et s'était fait quelques ennemis. Décidé à renoncer pour toujours à ce sport, il s'était retrouvé sur le toit du collège, prêt à lancer ses baskets rouges dans le vide. Là, Takara, piètre danseuse de flamenco en raison de sa très grande taille, voulait justement se débarrasser de ses chaussures de danse, rouges elles aussi. Les deux collégiens avaient échangé leurs chaussures et Kimitaka, impressionné par le physique de sa camarade, lui avait conseillé de s'inscrire dans un club de basket.

Après des années difficiles et solitaires, Kimitaka entre au lycée où il apprend par hasard que Takara s'épanouit en jouant au basket. Il voit là un signe et quand arrive le moment de participer à une activité artistique ou sportive, il décide de prendre des cours de flamenco.



Nulle ambiance enfiévrée et trépidante dans ce premier tome. Le flamenco n'est pas encore à l'ordre du jour, l'ambiance est plutôt à l'introspection. Kimitaka s'apprête à entrer au lycée et revient sur les évènements qui ont fait de lui un être désabusé et solitaire : sa passion contrariée pour le basket et sa mise au ban par les élèves de son collège. C'est donc la quête de soi qui est au cœur du manga avec cet adolescent qui essaie de se reconstruire et de prendre un nouveau départ. Mais la mélancolie qui plane sur sa vie est habilement contrebalancée par des moments plus détendus grâce à des personnages secondaires hauts en couleurs, comme le grand-père, enthousiaste et fier de son petit-fils, la mère, spécialiste des œufs sur le plat ou encore ses nouveaux amis au lycée.

Dans l'ensemble, cette entrée en matière s'annonce prometteuse avec une narration bien maîtrisée où des flash-backs viennent éclairer le présent et des personnages à la psychologie travaillée. Un coup de cœur !



Un grand merci à Babelio et aux éditions Kazé.
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Le chant des souliers rouges, tome 1

Kimitaka est un jeune lycéen qui apprécie la solitude. Il refuse le contact avec les autres, préférant s’isoler et rester seul dans son coin. Pour quelle raison ? Au collège, il a fait subir une sorte de harcèlement à ses camarades, et cela s’est retourné contre lui. Depuis, il essaye de se reconstruire. Cette reconstruction passe par Takara, jeune fille qui souhaite devenir danseuse de flamenco mais ne le peut pas. Kimitaka souhaite, lui, devenir basketteur. Cette rencontre va les faire changer tous les deux. Le début d’une nouvelle vie pour Kimitaka ?



Je découvre l’auteur Mizu Sahara avec la série Le Chant des Souliers Rouges. C’est une auteur connue pour ses séries de manga Un Bus passe… et My Girl. Elle porte toutefois d’autres pseudos, selon si ses oeuvres sont des shojos, des boys love ou des récits doujinshi.



Ce sont donc des personnages avec des personnalités très différentes que nous présente là l’auteur. Kimitaka est déprimé, et cela se voit sur son visage. Il essaye toujours de ne pas faire de vagues, se cache derrière ses cheveux, bref, il préfère être discret pour éviter les problèmes et le contact avec les autres.

Takara, que l’on ne voit que très peu au final, est un personnage qui n’a pas confiance en elle. Grande et maigre, elle est regardée de travers et n’a pas d’amie. Mais la rencontre entre Takara et Kimitaka va changer la jeune fille : en prenant les baskets du garçon, elle va se forger un nouveau rêve, une nouvelle passion, et trouver sa force dans ses défauts. Kimitaka, quant à lui, ne va pas faire un grand usage des souliers rouges que va lui donner Takara. A moins que…



C’est sans doute ce qui va être l’objet des cinq autres tomes de cette série qu’est Le Chant des Souliers Rouges. Comment Kimitaka va réussir à s’en sortir et va essayer de se construire en faisant du flamenco, en faisant face aux difficultés qui lui barrent la route.



C’est avec plaisir que j’ai découvert cette auteur. Dans cette histoire, ce sont les personnages qui comptent. On le voit grâce aux dessins : bien souvent, on n’a que notre personnage avec ses émotions, ou un détail, aucun décor. Emotions qui sont d’ailleurs facilement lisibles grâce aux traits subtils de Mizu Sahara.

Certaines scènes sont pleines d’émotion et on est touché. Dans d’autres, il y a pas mal d’humour, avec notamment le grand-père de Kimitaka qui est très drôle et surtout un peu gâteux.



J’ai déjà commencé à m’accrocher aux personnages, et à cette histoire et son côté un peu psychologique. J’ai hâte de découvrir la suite des évènements… Kimitaka va-t’il réussir à s’en sortir grâce à sa nouvelle passion, le flamenco ? J’espère avoir un élément de réponse dans le second volume !
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Le chant des souliers rouges, tome 1

Mizu Sahara fait partie de ces auteurs de génie, à mes yeux. Tout ce qu'elle touche se transforme en or. Tout sujet qu'elle traite, aussi décalé, insignifiant, surprenant ou inattendu soit-il, devient fascinant.



Peut-on faire point de départ plus atypique que celui de ce manga ? Je ne sais pas, mais il est clair que si le nom de cette mangaka que je révère n'avait pas été inscrit sur la jaquette et si sa magnifique illustration de couverture ne m'avait pas sauté aux yeux, je n'aurais jamais lu ce manga.



Ce qui, soyons honnête, aurait été plus que dommage ! Car, aussi sceptique ou dubitatif puissiez-vous être en lisant le résumé de ce manga, je n'ai qu'une chose à dire : foncez dedans, sans hésitation !



Vous ne le regretterez pas.



"Le chant des souliers rouges" est une pépite. Comme toutes les oeuvres de Mizu Sahara. Alors, pourquoi se priver d'avoir un tel trésor entre les mains ?
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Le chant des souliers rouges, tome 1

Kimitaka est un jeune homme passionné de basket doutant énormément depuis qu’il a été mit de côté par ses coéquipiers. Un jour, il rencontrera par hasard Takana sur le toit du collège et il échangera ses baskets avec les chaussures de la demoiselle, cette dernière voulant également se débarrasser de ce qui lui rappelait un autre sport : Le flamenco.



Kimitaka est assez désabusé et sans aucune passion au début du manga, c’est un garçon qui se mble avoir perdu le goût à tout. Pas d’amis, pas de passion, une société l’ayant rejeté, mais une famille présente malgré tout. Parce que oui, dès le début nous voyons son grand-père être là pour lui pourtant notre héros reste l’ombre de ce qu’il était longtemps auparavant. Va-t-il réussir à retrouver une passion et surtout le goût de vivre ?



L’histoire en elle-même est assez touchante, bien que pouvant déstabiliser certaines personnes lors de la lecture. Après tout, ce qu’il s’est déroulé dans le passé menant au choix de se débarrasser des baskets se déroule avant ce que nous découvrons au début. Ce faisant, le manga alterne entre présent et flashback ce qui, dans mon cas, ne m’a pas perdue du tout et me permettait de comprendre un peu mieux les raisons des différents choix de Kimitaka. Des choix lourds de conséquences pour lui.



Nous voyons, de ce fait, le pauvre Kimitaka dans un piteux état au fond alors qu’il rentre au lycée, mais un certain événement lui permettra de réfléchir à un élément se trouvant dans le pitch : sa rencontre avec Takara. Nous verrons le jeune homme avancer petit à petit, se reconstruire comme un être normal et tout comme un autre personnage. Ses faiblesses, tout à fait humaines et communes à certains d’entre nous, sont présentes et pourtant cela le rapproche de nous, de notre quotidien, de certaines personnes que l’on connait.



Tout cela se fait progressivement, en douceur et en harmonie avec le protagoniste que l’on suit principalement durant le volume. Je suis certaine que les différentes rencontres qu’il aura déjà faite dans ce premier tome reviendront ou auront une importance dans la suite afin de permettre à notre lycéen de continuer sa reconstruction personnelle et de se retrouver lui-même. D’ailleurs, les liens entre les différents personnages apparaissent au fil du temps, certains se défont alors que d’autres se créent comme ceux existant dans les amitiés traditionnelles ou les rencontres que l’on fait par hasard.



Les dessins, de leurs côtés, sont également assez doux et bien que les oreilles puissent faire penser à des elfes ou que les pieds et les mains peuvent sembler « horribles » personnellement il ne m’a pas déplu. De toute manière, j’ai des goûts bizarres à certains moments alors ça ne m’étonne pas d’aller à contrecourant d’autres personnes par rapport à ces derniers et ce même durant des discussions bien animées. Ils étaient dans le ton, donnant une impression mélancolique à certains moments et nostalgique à d’autre tout en permettant de reconnaître tel ou tel personnage ou lieu. Leur douceur fonctionnait parfaitement avec la poésie de ce manga, avec sa manière de fonctionner au fil des pages et de nos découvertes.



La narration de l’histoire, une fois entrée dedans, est réellement bien réalisée et nous permet d’en savoir plus au fil du temps sans avoir trop d’informations en une fois. L’édition de Kazé, de son côté, est plutôt bien agréable je trouve et l’on retrouve la douceur de l’œuvre sur la couverture. Un tome se tenant merveilleusement bien en main également et transportable sans problème dans un sac !



Pour finir ce doux petit article et vous laissez en paix en ce mercredi, je dirai tout simplement que c’est un très beau titre pour lequel je suis curieuse de découvrir la suite et dont les thèmes présents m’ont assez touchée. Je me demande comment ce manga évoluera et ce que cela donnera au final.
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Le chant des souliers rouges, tome 1

J'ai vraiment beaucoup aimé ce premier tome qui questionne nos envies, nos talents, les efforts qui ne sont pas forcément toujours récompensés.

Le fait d'avoir une mauvaise image qui brise tout le reste.

Le dessin est assez particulier, mais l'histoire prend aux tripes, et à la fin on a juste hâte de lire la suite !
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Le chant des souliers rouges, tome 1

J’ai eu la chance de découvrir ce titre avec un peu d’avance puisque je l’ai reçu quinze jours avant sa sortie officielle. À l’heure ou j’écris cette chronique, le premier tome devrait sortir dans moins de dix jours, et j’espère que mon avis vous donnera vraiment envie de tester cette nouveauté. Je remercie d’ailleurs les éditions Kazé pour leur confiance et pour l’envoi de ce titre.



Comme vous l’avez lu plus haut dans le résumé de l’éditeur, nous allons suivre un adolescent du nom de Kimitaka qui souhaite devenir basketteur mais qui n’a pas vraiment les capacités pour ce sport. Trop petit, trop chétif, il va vite se retrouver sur le banc des remplaçants. Malgré tout il va chèrement défendre sa place, allant jusqu’à défier en duel un nouveau venu qui lui vole sa place de titulaire. De ce duel, s’en suivrons plusieurs actions aux graves conséquences qui vont bouleverser la vie de Kimitaka et qui vont le conduire à sa rencontre avec Takara.



Voilà pour le pitch de départ. Pourtant, le manga ne démarre pas directement avec ça, puisque cet événement s’est produit il y’a quelque temps déjà. On suit donc Kimitaka qui est plutôt désabusé, qui n’a aucune passion, aucun ami et qui ne parvient pas à trouver sa place dans la société qui l’a rejeté.



Et c’est assez déstabilisant d’aborder le manga de cette façon car ce n’est vraiment pas ce à quoi je m’attendais. La mangaka alterne son récit avec des phases de flash-back, nous dévoilant peu à peu l’intrigue dans son entièreté. Il ne faut donc pas juger le titre sur le premier chapitre, car celui-ci nous lance un peu dans l’univers de Kimitaka sans que l’on comprenne vraiment le caractère des personnages. Par chance, la lecture se fait assez simplement et rapidement, comptez quinze minutes pour chacun des trois chapitres qui constituent ce premier tome.



Tout au long du récit, on va peu à peu comprendre comment Kimitaka en est arrivé là aujourd’hui et surtout, nous allons assister à sa renaissance. En effet, ce dernier va croiser la route d’une certaine personne qui va lui faire se remémorer sa rencontre avec Takara. Ainsi, il va enfin trouver un nouveau but dans sa vie, à savoir se mettre à la danse espagnole qu’est le Flamenco.



Si l’idée de départ peut paraitre étrange, ridicule, il n’en est rien car ce manga ne se résume pas simplement à un homme et une femme qui échangent leurs chaussures et leurs passions. On parle ici de reconstruction de soi, d’acceptation des autres et de s’affirmer pleinement quitte à ne pas faire comme tout le monde.



La narration est impeccable, l’auteure nous plonge dans la complexité de ses personnages avec douceur mais également avec une cruelle réalité. Le seul bémol que j’aurais à émettre et qui n’engage que moi, ce sont les dessins, et plus particulièrement les visages. Cela faisait vraiment longtemps que je n’avais pas vu de personnages aussi moches. Les mains et les pieds sont juste horribles, et ce encore pire quand on voit les oreilles. Tous les personnages ont des oreilles triangulaires qui dépassent des cheveux, si bien qu’on se demande si les protagonistes sont des elfes ou s’ils ont simplement les oreilles décollées. Si vous avez lu les autres titres de Sahara Mizu comme My Girl ou Un Bus passe, vous ne serez pas perdu car on retrouve son style graphique assez particulier. Mais comme je vous le disait, ceci n’est qu’un détail qui n’entache en rien la qualité du titre.



Pour ce qui est de l’édition, comme toujours avec Kazé, il n’y a rien à redire. La sur-couverture est douce et agréable, le tome se tient bien en main et je n’ai décelé aucune coquille ou erreur durant ma lecture.


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Un bus passe...

C'est un manga passionnant qui donne envie de courir dehors se rouler dans l'herbe où la rosée scintille encore ... Rafraichissant , sympathique , beau , et tout simplement très poétique. Le dessinateur est arrivé à nous faire ressentir une émotion nouvelle avec ses aquarelles à couper le souffle. C'est le premier manga que j'aie acheté après l'avoir lu à la bibliothèque... Un bus passe est un titre original, innattendu... J'ADORE!!!
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Un bus passe...

De jolies petites histoires d'amour, d'amitié ou de simples rencontres d'un jour. C'est doux et agréable à lire.
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À l'unisson

Superbe Sumomo Yumeka (ou Mizu Sahara) qui, une fois de plus, nous touche avec une sensibilité, une pudeur et une finesse incomparables dans l'écriture !



Cette auteur transforme en or tout ce qu'elle touche : ses récits sont chaque fois empreints d'une douceur, d'un réalisme et d'une douce mélancolie qui me font irrémédiablement vibrer. J'adore !
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Un bus passe...

Mizu Sahara est une auteur coup de coeur pour moi ! Dès le premier manga d'elle que j'ai tenu entre mes mains, j'ai su que ses oeuvres me plairaient toujours.



Cette certitude ne flétrit pas avec ce manga, d'une grande douceur, d'une magnifique poésie et d'une émotion toute en retenue et en finesse : )



Un manga incontournable pour les fans de l'auteur... et idéal pour la découvrir si vous ne la connaissez pas !
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Watashitachi no Shiawase na Jikan

Bonne nouvelle pour ceux qui ont aimé ce manga ! Les éditions Picquier vont publier au mois d'août le roman coréen d'où le manga est tiré !

Le titre français sera "Nos jours heureux" par Gong Ji-young. J'ai hâte de découvrir ce roman si célèbre en Asie
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Un bus passe...

Un petit recueil d'oneshots très agréables à lire. J'ai été un peu décontenancée au début, lorsque j'ai vu qu'une histoire tenait en 10-20 pages, mais je dois dire que j'ai apprécié. C'est une bonne lecture poétique et sans prise de tête. Toute la première moitié est consacrée aux rencontres (brèves ou pas) faites dans les bus, tandis que la deuxième moitié se concentre sur des histoires un peu plus longues. Je dois dire que j'ai préféré cette deuxième partie, surtout pour l'histoire avec les lunettes que j'ai trouvée très mignonne.



Un bon petit recueil !





Par contre, j'ai vu qu'il était classé dans la collection "Kaze Seinen"... Seinen, sérieux ? Oo Pour moi, c'est plus un shôjo qu'autre chose (même en josei, c'pas très cohérent).
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Watashitachi no Shiawase na Jikan

J'ai été ému comme rarement par ce One shot de Mizu Sahara.

Un seinen si court qu'il devrait être aisé de le critiquer mais pourant les mots me manquent encore devant une fable d'humanité aussi émouvante.



C'est une vraie leçon de vie qui nous ait offerte pendant cette lecture. Le scénario est merveilleusement bien écrit sans aucune mièvrerie.



Si sur la forme, le manga rappelle Detenu 042 de Yua Kotegawa, sur le fond il n'en est rien.

Ici la profondeur est telle qu'on referme le dernier chapitre avec la gorge nouée, abasourdi par autant d'émotions qui nous submergent. Un regard plus neuf et compatissant envers ceux que l'on incrimine sans jamais connaitre.



L'histoire est celle d'une jeune fille du nom de Yuri ayant tenté par trois fois de mettre fin à ses jours. Piétinée par l’égoïsme profond de sa mère qui lui rejette l'échec de sa carrière, elle culpabilise de son existence et voit chaque jour qui passe comme une longue agonie. C'est par le tiers de sa bienfaitrice Monica, une religieuse jouant un rôle fondamental dans le scénario, qu'elle fera la rencontre de Yuu un jeune détenu condamné à la peine capitale. Tous les jeudis ils apprendront à s'apprivoiser mutuellement par la parole dans cette salle d'attente de la mort.



Le manga est aussi l'occasion d'aborder le sujet de la peine de mort toujours en vigueur et particulièrement cruel au Japon. Il met en exergue l'hypocrisie de ces gens, qu'ils soient politiciens, religieux, ou simples bien-pensants face à ceux qui ont pris un chemin différent du leur pour ne pas avoir su s'arrêter avant de commettre l'irréparable. Ces mêmes personnes qui se parent des intentions les plus nobles alors qu'en réalité la liberté de l'un ne fait que creuser le rejet de l'autre.



Watashitachi no Shiawase na Jikan est le témoignage de trois récits de vie brisés remplis de douloureuses vérités. Le fatalisme de la vie se transforme peu à peu en une philosophie sans égal qui changera à jamais le destin de Yuri.



De la tendresse et de la compréhension. Ce sont les deux mots qui concluent pour moi ce magnifique One shot que je classe au dessus de tous ceux que j'ai lu jusqu'à présent.
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