Mo Hayder

Le flic charismatique, solitaire et plutôt beau gosse, un passé douloureux qui continue de le hanter, un crime effroyable, des victimes jolies et sympathiques,une enquête qui s'annonce difficile.. Une histoire de Serial-killer comme les autres ??

Pas du tout: du sombre, du glauque, du noir.. Nous voilà face à un psychopathe des plus malsains. Dès les premières pages, j'ai été captivé par l'intrigue. Mo Hayder diffuse une atmosphère étouffante au suspens haletant jusqu'au dénouement. Elle nous entraîne au tréfond de l'âme humaine.

Mo Hayder nous prouve que les femmes aussi peuvent écrire des romans durs à la limite de l'horreur..

Dans la lignée de Maxime Chattam et Franck Thilliez.. Ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains. Âme sensible s'abstenir!!


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Décidément, l'univers de Mo Hayder me plait pas tant que ça. J'avais pas beaucoup aimé Tokyo, considérer par certains comme excellent. Je me suis dit que j'allais donner une deuxième chance... Ce livre m'a plu un peu plus. J'en donnerai surement une troisième alors !

Mo Hayder est énorme !



Avec cette histoire de serial killer, je me suis posé les questions récurrentes : Qui est ce tueur ? Quel est le mobile de ses meurtres? Comment choisit-il ses victimes ? Et surtout pourquoi glisse-t-il un oisillon dans le torse de ses victimes ?

"Birdman" est le premier roman de cet auteur aujourd'hui populaire. L'écriture trouve son originalité dans le suspense axé sur la traque et la personnalité des traqueurs comme des traqués. Les actes perpétrés sont violents, les descriptions évocatrices… pour les amateurs. Assez inhabituel comme histoire.

Livre très agréable à lire car vraiment très bien écrit.



L'auteure est douée pour construire ses personnages et faire monter le suspense...



Ce thriller est très addictif et l'histoire est prenante.



Il n'y a pas beaucoup d'originalité c'est classique mais efficace.

Ecrit de façon très simple, cette histoire est pourtant savamment menée. Les mots coulent et l'auteur nous entraîne dans plusieurs univers, avec des personnages complexes et variés.



En fait, il n'y a pas une mais deux intrigues. une intrigue policière que l'on pourrait qualifier de thriller, avec ces meurtres en séries, et l'enquête qui en découle. Et une enquête plus personnelle, lié au personnage de Jack. Mêler les deux, c'est donner une existence forte au policier, une âme, des ombres...



C'est bien fait, car on s'attache rapidement à ce personnage torturé. Jack a un passé lourd, très lourd même, qui détermine son comportement, ses réactions. Sa relation avec sa petite amie est basée sur un mensonge, mais la peur s'être seul à nouveau lui fait accepter d'elle de nombreux choix pour lui même. Elle envahit son espace, impose ses volontés et tente de le rendre tel qu'elle l'imagine. Elle se cache derrière ses troubles, et voudrait qu'il tourne enfin la page dans le livre de sa vie.



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Birdman, c'est le type qui découpe le thorax des femmes pour y mettre un oiseau vivant.. la pauvre bête meurt, inexorablement, privée d'oxygène, mais non point de nourriture.. puisqu'elle a un peu de chair à se mettre sous la dent, enfin, sous le bec.. et puis elle agonise, pauvre petite bestiole privée de toute affection, elle agonise dans ce qu'elle croit être un nid, dans la nuit.. bien au chaud, trop d'ailleurs.. Oui, pour qui ne supporte pas de voir de pauvres petits oiseaux innocents mourir de la sorte, ne lisez pas ce roman..



Enfin, il n'y a pas non plus de quoi appeler la SPA , on n'assiste pas à une torture de ces minuscules êtres vivants, non, vous vous doutez bien qu'il ne s'agit là que d'un symbole. Mais je comprends votre inquiétude ; ces derniers temps on a beaucoup parlé de la grippe aviaire. Ne vous en faites pas, même si ces oiseaux étaient contaminés, ils n'ont pu transmettre la maladie qu'à celui qui les a incarcérés.



Et l'auteur a réussi à bâtir une histoire autour du symbole que représente ce petit oiseau, ce petit être innocent.. le tueur, le découpeur, est surnommé Birdman, à ne pas confondre avec Birdy, l'homme qui se prenait pour un oiseau.. Non non, notre criminel est bel et bien un homme, un être humain, enfin, humain.. un reste d'humanité, un déchet, un rebut, même si d'apparence il est quelqu'un de bien placé. Sa mère ne devait pas faire le tri sélectif, ou alors le mauvais..



Il y a aussi de l'art dans ce livre, de la peinture, sur tableau, sur visage. Il y a bien sûr de l'anatomie, l'étude des larves de mouches, un peu de cuisine, mais pas trop.. Trafic de drogues, douces et dures, mais surtout dures.. Et des histoires de voisinage..



Et plus on avance dans le récit, plus il fait sombre, froid.. on se perd dans la noirceur de l'âme humaine, on s'égare dans les détours, on erre entre désarroi et perversité.. C'est horrible, c'est atroce, ces mutilations, ça ne peut pas être humain.. mais alors, ça serait quoi?



Le lecteur entrevoit les causes de déshumanisation possibles, sans trop vouloir y croire, s'en trop s'en approcher. Et si jamais on connaissait quelqu'un comme ça, si on passait devant sans le savoir.. Fermez bien vos fenêtres, il vous guette peut-être... évitez la routine, les journées réglées comme du papier à musique, il note vos moindres faits et gestes..



Enfin, ceci dit.. c'est vous qui voyez.. de toute façon c'est bien connu, ce genre d'histoire, "ça n'arrive qu'aux autres"...



(2006)
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Birdman?





"Une fois n'est pas coutume, il me semble que c'est dans un magazine que j'avais lu un article élogieux sur les talents de Mo Hayder dans le domaine du thriller."



Dites-nous en un peu plus sur son histoire...





"Pour sa première enquête au service du SRES, l'inspecteur Jack Caffery ne va pas tomber sur une enquête de routine mais sur pas moins de cinq cadavres enterrés dans un terrain vague, mutilés et renfermant un petit oiseau dans leur cage thoracique."



Mais que s'est-il exactement passé entre vous?





"On est ici indéniablement dans un schéma policier qui fonctionne à merveille, je dirai même le schéma classique mais attention, c'est un compliment. Le mode opératoire du tueur est intriguant et novateur, la résolution de l'enquête paraît facile sans l'être et le mystère s'épaissit petit à petit. Quant à la psychologie de l'inspecteur principal, elle est complexe et assez approfondie pour nous donner sans conteste envie de le retrouver dans d'autres enquêtes."



Et comment cela s'est-il fini?





"La fin n'est pas baclée, elle est soignée et naturelle comme le reste de l'histoire. L'enquête secondaire elle, liée à la vie personnelle de Jack Caffery, n'est pas résolue et nous promet encore de nombreux rebondissements. Je lirai donc la suite avec plaisir."
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J'ai aimé l'intrigue qui est assez originale et la fin est vraiment celle d'un bon thriller, j'ai lu les 100 dernières pages très vite, on est emporté et on veut savoir comment tout ça va finir.

Mais le début était un peu mou et j'ai trouvé que ça tournait un peu en rond.

j'ai eu un petit doute au milieu de livre ... j'ai faillit abandonner mais finalement j'ai bien fait d'aller jusqu'au bout !!! intrigue très bien ficelée et jack le personnage principal est attachant , c'est le 1er d'une serie et cela m'a donné envie d'en lire plus notamment pour en savoir plus sur le passé de jack et son enquête personnelle

Un tueur en série, des cadavres charcutés, c’est le point de départ du premier roman de cette auteure devenue célèbre avec Tokyo.



Un cadavre de femme dans un terrain vague, probablement une victime de la violence urbaine ordinaire, mais quand à l’autopsie, le légiste découvre des oiseaux dans la cage thoracique, on sait que ce n’est pas un crime ordinaire. En cherchant bien, on en trouvera peut-être d’autres…



Pas le genre de bouquin dont on tire de savoureuses citations. On y trouve une intrigue assez complexe, mais pas un suspense vraiment haletant.



Une histoire de perversion sanglante qui demande un peu de patience de ses lecteurs.

Un bon thriller bien gore, typique du genre.

Peut-être un peu trop typique pour sortir vraiment du lot.



Alors oui, c'est bien fait, je l'ai lu jusqu'au bout. Mais je n'ai tout de même pas passé de nuit blanche pour le finir au plus vite.

L'inspecteur est sympathique, mais on voit vite où le mène sa vie privée.



Bref, un bon moment mais sans gros coup de cœur.



Alors, faut-il le lire ? Oui, si vous voulez, mais il y a mieux dans le même genre. Je recommande plutôt un des premiers Maxime Chattam.

J'avais pu apprécier le personnage de Jack Caffery dans Proies et Skin, et en lisant Birdman, premier livre de Mo Hayder, j'ai enfin découvert son passé et l'explication des démons qui le hantent. Les dernières pages sont d'ailleurs, en ce sens, plutôt positives.

L'intrigue de ce triller est bien menée, avec ses fausses pistes, ses indices distillés au compte-gouttes et ses rebondissements.

Oui, mais voilà, ma passion pour l'hémoglobine et le "gore" a trouvé ses limites. L'auteur nous décrit avec moult détails, virant parfois au "scato", l' association de deux monstres, unis par une perversion sexuelle des plus ignobles. J' ai pourtant lu la trilogie de Thomas Harris avec Hannibal Lecter (comparaison avec ce dernier sur la quatrième de couverture), ainsi que pas mal d'autres du même genre, mais je n'avais jamais ressenti ce malaise. Trop, c'est trop!

L'inspecteur Jack Caffery vient d'intégrer le Service Régional des enquêtes sensibles à Londres et pour une première mission, il est servi : un engin de travaux publics vient de mettre au jour plusieurs cadavres très abimés de femmes dont le thorax a été fendu puis recousu et dans lequel on retrouve un oiseau... Et comme si sa vie n'était pas assez glauque, sa petite amie Veronica, qu'il veut quitter, fait une rechute cancéreuse...



J'avoue, j'ai choisi ce livre pour l'histoire des oiseaux enfermés vivants dans des cages thoraciques... Je suis désespérément attirée par les polars morbides et glauques... Et j'ai été servie ! Des personnages "tordus" à souhait, que ce soit du côté bourreau ou du côté victime, voire même du côté flic, une intrigue qui s'arrête brutalement puis rebondit, une atmosphère "collante", étouffante... J'ai bien aimé le flic tiraillé entre son enquête, sa vie sentimentale compliquée et ses fantômes du passé. Je pense que je continuerai sans doute un bout de chemin avec lui, d'ailleurs, puisque ce roman est le premier d'une série.

Le genre : du sang partout dans le congélo. Ça sent mauvais ; fermez le frigo !



Je viens de finir ce roman de plus de 400 pages et autant annoncer d'emblée la couleur : lire un roman de Mo Hayder après un roman de James Ellroy, c'est comme manger une pâtisserie industrielle après une pâtisserie artisanale. Ce n'est pas forcément fade, mais on retrouve des ingrédients déjà connus, un peu trop de sucre, d'aromes artificiels et de colorants alimentaires.



Du coup, Birdman se lit vite et se savoure aussi rapidement qu'un épisode des Experts ou d'Esprits criminels. Mais quand James Ellroy décrit Los Angeles au point d'en faire le personnage central de son oeuvre, rappelle quelques faits historiques, rend réaliste son intrigue en soignant l'arrière-plan, accédant à une certaine forme de poésie sordide et vénéneuse, Mo Hayder se contente de lier Londres, où se situe l'histoire, à de vieilles dames aimant le thé, quelques jeunes filles issues de la campagne et se prostituant pour acheter leur drogue, sous- Kate Moss à la dérive... Forcément, Birdman tue les strip-teaseuses repenties ou pas, et le fait de manière horrible, avec pinson vivant à la place du coeur, petit oiseau se débattant dans le sang, et nécrophilie en prime. C'est bien dégoûtant, mais finalement toute cette hémoglobine cache un manque certain de relief. D'ailleurs, les dialogues ont la part belle dans ce roman. Il y en a partout.



Mo Hayder adore ouvrir de nouvelles pistes, créer de nouveaux personnages. Le hic, c'est que parfois on se demande ce qu'ils deviennent. Ainsi, Gemini, le dealer noir arrêté à tort... Mais où est-il donc passé après ? C'est comme pour un autre personnage, Diamond... James Ellroy évitait le manichéisme en faisant de Lloyd Hopkins, le flic le plus doué du LAPD, un séducteur, trompant sa femme aimante chaque soir, un type pas vraiment sympa, marqué par un événement traumatisant comme le psychopathe qu'il traque, son jumeau maléfique, capable d'aimer, lui. Les pistes étaient brouillées.



Dans Birdman, le flic, Jack Caffery, n'a pas que des qualités. Il ne laisse même pas sa petite amie Veronica lui empoisonner la vie (j'ai beaucoup pensé au Coup de Gigot de Dahl...Assommante, Veronica ? ^^) et il surveille son voisin pédophile, Penderecki, qui a peut-être tué son petit frère quand il était enfant. Seulement, Jack Caffery est quand même un gentil. Il est mis en relief par un autre flic, nul, incompétent, raciste, lâche, qui mériterait des claques, Diamond. Avec un tel faire-valoir, Jack Caffery est vraiment mis en valeur : c'est le héros ; il est trop fort, et on s'y attache. D'ailleurs, il faut bien reconnaître ça à Mo Hayder : son roman se lit vite ; il se passe plein de choses ; c'est très sordide ; il y a des viols, des opérations esthétiques sans anesthésie, et des choses encore pires, mais, surtout, malgré tout le sang qui coule, elle sait rendre attachants ses personnages, Rebecca, Essex, Jack Caffery...Dommage toutefois qu'elle les balaie souvent d'un simple revers de page ! Par exemple, en refermant le livre, j'ai ressenti un goût d'inachevé : après un final grandguignolesque, où tous les personnages recouverts de sang se battent les uns les autres en s'enchevêtrant dans les barbelés ou en se coupant les bras à la tronçonneuse, je me suis demandé ce qu'était devenu Diamond blessé, sanglant, et toujours aussi piteux et pitoyable, incompétent. Même pas une remontrance de son chef ? Rien de rien ? Disparu comme Gemini ?



Bizarre, bizarre...
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Voilà un très bon thriller qui nous mène sur les traces de crimes des plus horribles ..

Les personnages un peu trop nombreux quand même , sont bien détaillés surtout celui de l'inspecteur Caffery , qui entre la recherche d'un frère disparu étant jeune tourne à l'obsession et d'une vie de couple plutôt tourmentée le contrarie beaucoup..

La fin est un tourbillon d'hémoglobine et de détails des plus sordides ...

Mon premier Mo Hayder, et je ne suis pas déçue ! Thriller assez sanglant qui tient en haleine jusqu'au bout. Les descriptions sont bien détaillées, il est très facile de rentrer dans ce roman. L'écriture est fluide, ça se lit avec grand plaisir. Le seul bémol est qu'au début, on se perd un peu avec le nombre important de personnages. J'espère que les suivants sont aussi bien !

Décidément, quand "ça veut pas, ça veut pas"...

Et là, je sèche, vraiment.

Une fois n'est pas coutume, alors que je déteste faire cela, je vais reposer ce livre sans l'avoir terminé. Peut-être un jour...

Je m'ennuie ferme, aucun intérêt, dialogues insipides, intrigue improbable, ambiance exagérée.

Birdman est le premier roman de la romancière Mo Hayder, il met en scène l’inspecteur Jack Cafferty, nouvel arrivant dans le service régional des enquêtes sensibles va devoir faire face à une série de crimes atroces. Il devra également gérer ses problèmes personnels…

Le personnage de l’inspecteur est très intéressant, hanté par la disparition de son frère à l’âge de neuf ans donc le meurtrier n’a jamais été retrouvé. J’ai noté quelques similitudes avec le héros de Michael Connelly (Harry Bosch). L’intrigue du livre est intéressante mais ressemble un petit peu à celle des livres de l’auteur Thomas Harris, malgré tout, on s’y laisse porter.

Ce livre est intéressant de part son héros attachant, une histoire glauque mais qui réserve son lot de rebondissements. Un premier livre réussi.

L'inspecteur de police Jack Caffery cache un lourd secret : un drame a fait voler en éclat sa vie alors qu'il n'était qu'un enfant. Peut-être aussi a-t-il conditionné toute son existence et a-t-elle fait de lui ce qu'il est devenu : un policier au "profil de profiler", si l'on peut dire, dont les qualités de limier vont être mises à rude épreuve face à Birdman, un serial-killer particulièrement... arrangé.



A l'enquête en elle-même, rapidement prenante, se mêlent ainsi deux autres aspects : la vie intime et sentimentale du héros, malmenée et même compromise jusqu'alors par la tragédie de son enfance, et les confrontations professionnelles entre collègues. Face à Jack, en plus du criminel qu'il traque, deux personnages particulièrement antipathiques et nocifs, même à moindre échelle : l'inspecteur Diamond, dont le racisme ordinaire et stupide causera d'épouvantables dégâts, et la fameuse Veronica, une espèce de bêcheuse rescapée du cancer dont le peu d'empathie à l'égard des souffrances du héros m'a laissée sans voix.

Ces trois aspects mêlés de l'histoire qui se concentrent sur Jack provoquent, chacun dans leur genre, un suspens de plus en plus prenant.



Les amateurs de glauque en auront pour leur argent, il me semble. Pour ma part, trop de macabre tue le macabre et les cinquante dernières pages, truffées de descriptions de plus en plus malsaines et sordides, ont brisé l'ambiance sombre et inquiétante dans laquelle tout le reste du roman avait réussi à me plonger. La néophyte que je suis dans ce genre littéraire en avait bu jusqu'à la lie.