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Citations de Moïse Maïmonide (31)


Moïse Maïmonide
Celui qui frappe ou maudit son prochain, ou le vole ne reçoit le pardon que lorsqu'il rend à son prochain ce qu'il lui doit et l'apaise. Même s'il lui restitue l'argent qu'il lui doit, il faut encore qu'il demande pardon. Même s'il l'a seulement offensé par des mots, il faut qu'il l'apaise et le supplie jusqu'à ce qu'il soit pardonné.

(dans "Hilkhot Teshuva" . Règles de repentance)
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Qui est heureux ? Celui qui se contente de ce qu'il a.
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Moïse Maïmonide
Le risque de prendre une mauvaise décision n'est rien comparé à la terreur de l'indécision.
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פרקי אבות – Pirhké aboth- écrits des pères

Si je ne suis pas pour moi, qui le sera ? Si je ne suis que pour moi, qui suis-je ?
Im éiyn ani li mi ani im yéch li rak ani mi ani
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Je me disais d'abord ; peut-être son désir est-il plus fort que sa compréhension ?
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" c'est pourquoi il convient que l'homme surveille sa parole plus que sa fortune , n'allonge pas son discours et ne minimise pas la question "

...... épitre à la persécution ...
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Soyez prudents avec les mots que vous employez, ils risquent de mentir.
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רבן שמעון בן גמליאל אומר,על שלושה דברים העולם עומד, על הדין ועל האמת ועל השלום, שנאמר 'אמת ומשפט שלום שפטו בשעריכם'

Rabban Shim'on fils de Gamliel dit : le monde tient sur trois choses : sur le droit, sur la vérité et sur la paix, comme il est dit : "Vérité et sentence de paix, tels doivent être vos jugements entre vos portes" (Zacharie 8:16). I-18.

Ramban (Maïmonide) : le droit (דין), c'est le fait qu'une société fonctionne sur la base de la justice. Et nous avons déjà expliqué dans le quatrième chapitre de l'Introduction au traité Avot que la vérité est une vertu intellectuelle et la paix une vertu morale. Et lorsque sont atteintes ces trois élévations, l'existence est alors la plus parfaite possible sans le moindre doute ni la moindre contestation.

(p. 83)

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6 Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur.
Deutéronome VI 6
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Il n’y a aucun moyen de percevoir Dieu autrement que par ses œuvres ; ce sont elles qui indiquent son existence et ce qu’il faut croire à son égard, je veux dire ce qu’il faut affirmer ou nier de lui. Il faut donc nécessairement examiner les êtres dans leur réalité, afin que de chaque branche de science, nous puissions tirer des principes vrais et certains pour nous servir dans nos recherches métaphysiques. Combien de principes ne puise-t-on pas, en effet, dans la nature des nombres et dans les propriétés des figures géométriques, principes par lesquels nous sommes conduits à connaître certaines choses que nous devons écarter de la Divinité et dont la négation nous conduit à divers sujets métaphysiques ! Quant aux choses de l’astronomie et de la physique, il n’y aura, je pense, aucun doute que ce ne soient des choses nécessaires pour comprendre la relation de l’univers au gouvernement de Dieu, telle qu’elle est en réalité et non conformément aux imaginations.
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Aime le travail, hais la fonction dirigeante et ne cherche pas à être connu du pouvoir. (Michna 10)
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Tu te conformeras à la loi qu'ils t'enseigneront et à la sentence qu'ils auront prononcée; tu ne te détourneras de ce qu'ils te diront ni à droite ni à gauche.
Deutéronome XVII ,11
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La même loi existera pour l'indigène comme pour l'étranger en séjour au milieu de vous.
Exode XII,46
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Seul l’homme n’a pas été créé dans un état d’achèvement.
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רבי חנינא סגן הכהנים אומר,הוי מתפלל בשלומה של מלכות שאילמלא מוראה איש את רעהו חיים בלעו

Rabbi Hanina, assistant du grand-prêtre (des prêtres, lit.) dit : priez pour la paix de l'Empire (lit. du royaume), car sans la crainte qu'il inspire, les hommes s'entredévoreraient tout vifs (lit. l'homme avalerait vivant son prochain). III-2

Rambam (Maïmonide) : "Priez pour la paix de l'Empire etc...", c'est-à-dire : sans la peur de l'empire, nous nous dévorerions tout vifs.

Rabbi Hayyim de Volozyne : "Priez pour la paix de l'empire". Rabbi Hanina vécut à l'époque de la destruction du Temple par les Romains et de la prolifération des malheurs qui nous frappèrent. Malgré cela, il s'éleva afin de demander à son peuple de prier pour la paix de l'empire romain, comme le savent tous ceux qui étudient les livres de nos sages : la Torah nous fait une obligation de veiller au respect de la parole du roi et des princes. Tel est le sens littéral.
Mais le Ritva a expliqué que la מלכות (malkhut, royauté) en question (trad. ici "l'empire") est la royauté céleste. Son propos s'éclaire si l'on considère ce que disent les sages : "A chaque fois que tu trouves mention dans l'Ecriture de la puissance de Dieu, tu trouveras aussi mention de son humilité. Il est écrit ainsi dans la Torah : "Car l'Eternel votre Dieu est le juge suprême, le seigneur des seigneurs, le Dieu grand, puissant et redoutable", et il est écrit juste après : "Il rend la justice à la veuve et à l'orphelin, il aime l'étranger et lui donne le pain et le vêtement." (Deutéronome 10:17, 17, Meguila 31a.)

(...)

pp. 125-127
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Quant à celui qui prête à Dieu un attribut affirmatif, il ne sait [de lui] rien que le simple nom, mas l'objet auquel, dans son imagination, ce nom s'applique, est quelque chose qui n'existe pas ; c'est plutôt une invention et un mensonge, et c'est comme s'il appliquait ce nom à un non-être, car il n'y a dans l'être rien de pareil.
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יהושוע בן פרחיה אומר , עשה לך רב

Josué fils de Perahia ... dit : Donne-toi un maître ... (littéralement : "fais-toi un maître")

Rambam (Maïmonide) : "Donne-toi un maître", même si celui-ci n'est pas apte à être ton maître, fais-le cependant afin de discuter avec lui, de sorte que le savoir que tu acquiers par l'étude s'affirme et dure. Car ce qu'un homme apprend par lui-même ne ressemble pas à ce qu'il apprend d'un autre ; ce qu'il apprend d'un autre est, en effet, toujours plus durable et plus clair pour lui, même si celui dont il écoute l'enseignement est son égal voire son inférieur en sagesse. (...)

Rachi : "Donne-toi un maître" afin que tu n'étudies pas par toi-même à l'aide du seul raisonnement, mais que tu connaisses la transmission orale grâce à un maître.
"Acquiers un compagnon" : des livres ; et d'autres disent : un compagnon en tant que tel, car deux valent mieux qu'un.

pp. 59-63, I-6
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une certaine perfection (existant) dans la nature humaine ; mais que l’individu humain n’obtient cette perfection qu’au moyen de l’exercice, qui fait passer à l’acte ce que l’espèce possède en puissance, (...).
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רבי ינאי אומר, אין בידינו לא משלות הרשעים ואף לא מיסורי הצדיקים
Rabbi Yanaï dit : Ni le confort des injustes, ni même la souffrance des justes, ne sont entre nos mains. (...) IV-15.

Rachi. "Ni le confort des injustes, ni même la souffrance des justes, ne sont entre nos mains", car la raison pour laquelle la voie des injustes leur réussit nous est inconnue. Selon d'autres,ce propos signifie que la logique veut que les méchants ne vivent pas dans le confort ni les justes dans la souffrance, mais que le sort n'en est pas entre nos mains, mais aux mains du Saint, béni soit-Il, qui donne la tranquillité (en ce monde) au méchant afin que celui-ci prenne sa part et la part du juste dans la géhenne, et donne la souffrance au juste (en ce monde) afin qu'il prenne sa part et la part du méchant dans le jardin d'Eden. Car tout homme a deux parts, l'une dans le jardin d'Eden et l'autre dans la géhenne ; et le juste qui mérite prend sa part et celle de qui n'est pas juste, tandis que le méchant qui se rend coupable prend sa part et celle de qui n'est pas méchant.

pp. 199-200
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[préface de St. Mosès]
L'Etoile de la rédemption s'ouvre sur [...] le cri d'angoisse de l'individu devant la menace de la mort. [...] à la fois violence de l'histoire et affirmation d'une évidence élémentaire, celle de son irréductible existence de sujet.
(p. 13)
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