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Citations de Moïse Maïmonide (31)


6 Et ces commandements, que je te donne aujourd'hui, seront dans ton cœur.
Deutéronome VI 6
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7Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras.
8Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux.
9Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes.
Deutéronome VI ,7-9
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La même loi existera pour l'indigène comme pour l'étranger en séjour au milieu de vous.
Exode XII,46
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Tu te conformeras à la loi qu'ils t'enseigneront et à la sentence qu'ils auront prononcée; tu ne te détourneras de ce qu'ils te diront ni à droite ni à gauche.
Deutéronome XVII ,11
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Raison garder, p. 23 :
Ne savez-vous pas que le sens de nombreux versets n’est pas littéral ? Aussi, quand le sens commun répugne à les prendre littéralement, le Targum en propose une paraphrase que celui-ci approuve. Que jamais homme ne rejette sa raison par devers lui, car ses yeux sont devant, non derrière ! Je vous ai déjà dit, d’ailleurs, mon sentiment là-dessus.
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L’astrologie comme racine de l’égarement, p. 11 :
La cause qui fit que la plupart, sinon tous, hormis les quelques rares rescapés que Dieu rappelle, se sont abusés, la voici : c’est le penchant maladif, puissant et néfaste, de croire d’un prime élan que tout écrit est vrai, et d’autant plus qu’il est plus ancien. Que d’aucuns s’adonnent à ces doctrines, qu’ils les débattent et les commentent, aussitôt s’en emparent, comme de sciences, les esprits impulsifs, pensant en eux-mêmes : « Est-ce pour que le mensonge existât qu’Il fit le stylet des scribes ? Est-ce en vain que l’on traite de ces choses ? »
C’est là ce qui perdit notre royaume et ruina notre Temple ; c’est ce qui nous a conduits jusqu’ici, puisque nos pères ont pêché et ne sont plus, le jour qu’ils trouvèrent bon nombre d’ouvrages sur des matières astrologiques (lesquelles sont le fondement de l’idolâtrie comme nous l’avons montré dans les Règles relatives à celle-ci) ; alors, ils divaguèrent, ils en furent férus. Ils imaginèrent que c’étaient des pensées remarquables et d’une grande utilité ; si bien qu’ils négligèrent l’art de la guerre et la conquête du sol, pensant qu’elles y pourvoiraient. C’est pourquoi les prophètes les ont appelés des insensés et des sots. Et sans doute furent-ils bien sots de marcher après le néant stérile.
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Le mauvais arbre, p. 25 :
Enfin, je tiens à vous rappeler que tous les détails concernant l’astrologie sont les rameaux d’une même souche. Je vous ordonne donc en conscience : Coupez l’arbre, cassez ses branches, abattez ses rameaux, et dispersez ses fruits ! Plantez à la place l’arbre de la connaissance du bien et du mal, mangez-en le fruit excellent ; étendez la main et prenez encore de l’arbre de la vie ! Que Dieu nous accorde, ainsi qu’à vous, d’en cueillir le fruit, de nous régaler de sa substance, jusqu’au point de vivre pour l’éternité !
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Une certaine perfection (existant) dans la nature humaine ; mais que l’individu humain n’obtient cette perfection qu’au moyen de l’exercice, qui fait passer à l’acte ce que l’espèce possède en puissance,
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Quant à celui qui prête à Dieu un attribut affirmatif, il ne sait [de lui] rien que le simple nom, mas l'objet auquel, dans son imagination, ce nom s'applique, est quelque chose qui n'existe pas ; c'est plutôt une invention et un mensonge, et c'est comme s'il appliquait ce nom à un non-être, car il n'y a dans l'être rien de pareil.
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Et comment donc pourrais-je, moi, créer quelque chose de nouveau et le mettre par écrit !
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que celui à qui ce [traité] tombera entre les mains l'étudie avec soin, et s'il y trouve de quoi satisfaire son désir, ne fût-ce que sur un seul point de tout ce qui est obscur, il doit remercier Dieu et se contenter de ce qu'il en a compris. S'il n'y trouve absolument rien qui lui soit utile, il doit le considérer comme s'il n'avait jamais été composé ; mais s'il lui semble en résulter un dommage par rapport à ses opinions, il doit interpréter [mes paroles] "de manière à me juger favorablement", fût-ce même par l'interprétation la plus recherchée, comme cela nous a été prescrit à l'égard de nos gens du vulgaire et à plus forte raison à l'égard de nos savant et des soutiens de notre loi, qui s'efforcent de nous enseigner la vérité selon leur faculté.
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Sache aussi que les allégories prophétiques sont faites de deux manières : il y en a où chaque mot de l'allégorie veut [qu'on y trouve] un sens [particulier] ; et il y en a d'autres où l'ensemble de l'allégorie révèle l'ensemble du sujet représenté, mais où il se trouve aussi des mots en grand nombre qui n'ajoutent pas chacun quelque chose à ce sujet représenté, et qui servent seulement à l'embellissement de l'allégorie et à la symétrie du discours, ou bien à dérober avec plus de soin le sujet représenté, de sorte que le discours est constamment conçu tel qu'il doit l'être selon le sens extérieur de l'allégorie. Il faut bien comprendre cela.
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Je ne dis ps que ce traité écartera, pour celui qui l'aura compris, toute espèce de doute, mais je dis qu'il écartera la plupart des obscurités, et les plus graves.
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Ce traité a encore un deuxième but : celui d'expliquer des allégories très obscures qu'on rencontre dans les livres des prophètes sans qu'il soit bien clair que ce sont des allégories et qu'au contraire, l'ignorant et l'étourdi prennent dans leur sens extérieur sans y voir un sens ésotérique. Cependant, si un homme véritablement instruit les examine, il en résulte également pour lui un trouble violent lorsqu'il les prend dans leur sens extérieur ; mais quand nous lui aurons expliqué [le sens de] l'allégorie ou que nous l'aurons averti que c'est une allégorie, il sera mis sur la voie et sauvé de ce trouble. C'est donc pour cela que j'ai appelé ce traité Dalâlat al-hâ'irîn [le guide de ceux qui sont indécis ou égarés].
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Seul l’homme n’a pas été créé dans un état d’achèvement.
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Mais admettre l’éternité (du monde) telle que la croit Aristote, c'est-à-dire comme une nécessité, de sorte qu’aucune loi de la nature ne puisse être changée et que rien ne puisse sortir de son cours habituel, ce serait saper la religion à sa base, taxer de mensonges tous les miracles, et nier tout ce que la religion a fait espérer ou craindre (...).

(II-25; p.196)

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Qui est heureux ? Celui qui se contente de ce qu'il a.
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Soyez prudents avec les mots que vous employez, ils risquent de mentir.
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Il n’y a aucun moyen de percevoir Dieu autrement que par ses œuvres ; ce sont elles qui indiquent son existence et ce qu’il faut croire à son égard, je veux dire ce qu’il faut affirmer ou nier de lui. Il faut donc nécessairement examiner les êtres dans leur réalité, afin que de chaque branche de science, nous puissions tirer des principes vrais et certains pour nous servir dans nos recherches métaphysiques. Combien de principes ne puise-t-on pas, en effet, dans la nature des nombres et dans les propriétés des figures géométriques, principes par lesquels nous sommes conduits à connaître certaines choses que nous devons écarter de la Divinité et dont la négation nous conduit à divers sujets métaphysiques ! Quant aux choses de l’astronomie et de la physique, il n’y aura, je pense, aucun doute que ce ne soient des choses nécessaires pour comprendre la relation de l’univers au gouvernement de Dieu, telle qu’elle est en réalité et non conformément aux imaginations.
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רבי ינאי אומר, אין בידינו לא משלות הרשעים ואף לא מיסורי הצדיקים
Rabbi Yanaï dit : Ni le confort des injustes, ni même la souffrance des justes, ne sont entre nos mains. (...) IV-15.

Rachi. "Ni le confort des injustes, ni même la souffrance des justes, ne sont entre nos mains", car la raison pour laquelle la voie des injustes leur réussit nous est inconnue. Selon d'autres,ce propos signifie que la logique veut que les méchants ne vivent pas dans le confort ni les justes dans la souffrance, mais que le sort n'en est pas entre nos mains, mais aux mains du Saint, béni soit-Il, qui donne la tranquillité (en ce monde) au méchant afin que celui-ci prenne sa part et la part du juste dans la géhenne, et donne la souffrance au juste (en ce monde) afin qu'il prenne sa part et la part du méchant dans le jardin d'Eden. Car tout homme a deux parts, l'une dans le jardin d'Eden et l'autre dans la géhenne ; et le juste qui mérite prend sa part et celle de qui n'est pas juste, tandis que le méchant qui se rend coupable prend sa part et celle de qui n'est pas méchant.

pp. 199-200
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