Momo Fuji

Avis aux fans : le troisième tome de « @Ellie », ce charmant shojo à l'originalité désormais avérée, vient enfin de paraitre. Très moderne dans sa réalisation et dans son propos, ce manga garde tout son ADN et continue à nous fournir un bon nombre de messages croustillants postés sur les réseaux sociaux par Eriko.



Cette dernière est toujours aussi fofolle et continuera de faire craquer son auditoire. Ômi, quand à lui se dévoile de plus en plus. Ce jeune homme si populaire semble devenir de plus en plus réel aux yeux de son admiratrice tandis que leur relation prend véritablement forme. En effet, ces deux grands timides vont finalement parvenir à se déclarer leurs sentiments. Mais être en couple est une tâche plutôt ardue pour cette demoiselle qui a plus l'habitude de rêver sa vie et ce garçon qui a du mal à communiquer avec son entourage.



Au cours de ce tome, en guise de bonus pour un lectorat déjà très accroché, on en apprendra plus sur Sara et sur sa vie personnelle. Un ami d'enfance de cette dernière va faire une apparition assez fracassante.



Un nouveau thème est au coeur de l'intrigue de ce troisième volume de « @Ellie ». Momo Fuji, la mangaka, s'attaque ici à un phénomène très répandu dans le milieu adolescent. En effet, elle profite de la relation naissante entre nos deux personnages principaux pour parler du harcèlement scolaire. La rumeur se répand dans le lycée qu'Ômi, jeune homme très très populaire, serait en couple. Très vite, la fille qu'on soupçonne d'être sa petite amie va être la cible de petites brimades. Bien entendu, le but de ce manga n'est pas de faire une critique de la société japonaise ou de ses failles, mais je trouve que ce sujet est ici abordé avec beaucoup justesse sans tomber dans le pathos. Cela donne plus de poids à ce récit clairement destiné à un but de divertissement.



Pour finir ce troisième tome en beauté, nous découvrons le personnage de Kaname. Il ne fait qu'une minuscule apparition, mais ce futur rival d'Ômi laisse à penser que les choses vont très vite se corser pour notre jeune couple !

« @Ellie #je n'ai pas besoin de petit ami » est un manga dont le premier tome viens de paraitre dans l'hexagone aux éditions Kana, alors que 7 tomes sont déjà disponibles au Japon. Nous avons ici affaire à un Shojo qui sort un peu des sentier battus. En effet, les réseaux sociaux (surtout Twitter en fait) sont mis à l'honneur dans cette histoire. Momo Fuji, est une jeune mangaka visiblement très encrée dans son temps. Elle profite de tout ce que la technologie moderne a pu apporter dans le quotidien des adolescents pour mettre en scène son récit.



Au cours de ce tome, nous suivrons la vie de Eriko, une petite lycéenne assez insignifiante. Elle n'a pas vraiment d'amis et s'imagine (à juste titre ?) être totalement transparente. Elle s'est donc créé tout un monde imaginaire qui n'appartient qu'à elle et qu'elle peut ainsi modeler à sa convenance. Son péché mignon est de pouvoir partager cet univers si personnel avec ses abonnés Twitter qui ignorent bien évidemment sa véritable identité. Mais un jour, Ômi, le garçon qui catalyse tous ses fantasmes, va découvrir son secret. Eriko va être obligée de se confronter à la réalité des choses. Elle va devoir dépouiller ce magnifique jeune homme de la personnalité idyllique qu'elle lui avait imaginé. Car la vérité est bien loin de tout ce qu'elle pouvais raconter sur son fil Twitter. Ômi n'a en définitive rien d'un prince charmant. Mais après tout… Eriko ne préfèrerait-elle finalement pas le véritable garçon qu'elle découvre à celui qu'elle s'était créé de toute pièce ?



Pour ma part, je trouve que la petite originalité de ce titre permet de le faire ressortir du lot sans pour autant en faire une oeuvre réellement originale. Il s'agit bien là d'un shojo qui exploite scrupuleusement toutes les ficelles du genre. Mais c'est ce qu'on aime tant, n'est-ce pas ? L'héroïne est attachante, tout comme son prétendant. L'ambiance de ce manga est vraiment rigolote. Et même si tous les personnages semblent un peu fous, on se prend vite au jeu de ce monde fantasmé se télescopant sans cesse avec la réalité. le temps de lecture est assez long. Vous aurez ainsi l'impression de parfaitement maitriser l'univers développé dans « @Ellie » à la fin de ce volume. D'ailleurs, les choses y avancent plutôt vite, ce qui n'est pas pour me déplaire.



Les dessins sont simples et efficaces. la découpe des cases est dynamique et moderne. Les petits encarts renfermants les tweets postés par Eriko sont très rafraîchissants (et souvent hilarants). Ils dynamises parfaitement ce charmant petit shojo par ailleurs doux et tendre à souhaits.



Il y a une petite différence culturelle qui vient très vite pointer le bout de son nez et qui nous rappelle toutes les différences qu'il peut y avoir entre le pays du soleil levant et la France. En effet, Eriko se qualifie régulièrement de « perverse ». N'allez pas donner un sens trop extrême à ce terme qui est ici vraiment galvaudé. Aucune idée trop étrange ne viens traverser l'esprit de cette jeune lycéenne qui laisse souvent libre cours à son imagination. Quand le mot « perverse » est utilisé, il qualifie ici une jeune fille qui aimerait par exemple dérober la veste de survêtement du garçon qu'elle aime pour pouvoir se blottir dedans pour en respirer le parfum; ou bien, une demoiselle qui s'imagine mettre du baume à lèvre pour ensuite pouvoir le partager avec l'élu de son coeur lors de leur prochain baiser et ainsi réparer les lèvres sèches de sa moitié. Beaucoup de petites choses fleurs bleu et absolument rien d'obscène ou de réellement « pervers ».



Bref, ce manga m'a vraiment beaucoup plu. Il est mignon, charmant, attendrissant et souvent désopilant. On s'amuse des situations présentées tout en partageant les sentiments naissants de ces adolescents un peu perdus dans la vie. Alors que tous les fans de shojo n'hésitent pas à tester cette petite nouveauté, qui est vraiment très agréable à lire 🙂

C’est avec un plaisir non dissimulé que je me suis ruée sur ce deuxième tome de « @Ellie ». Nous continuons ici à suivre les péripéties qui se produisent dans la vie d’une Eriko qui n’a bien évidemment pas renoncé à partager ses fantasmes sur les réseaux sociaux.



Au cours de ce tome, elle semble se rapprocher de plus en plus d’Ômi. Nous en découvrons d’ailleurs plus sur ce garçon aussi populaire que mystérieux. Certains aspects de son passé nous sont révélés, et il s’avère qu’Ômi n’a pas toujours été le jeune homme à l’apparence avenante qu’il est aujourd’hui. C’est à travers le regard de son ancien meilleur ami qu’Eriko va pouvoir en découvrir un peu plus à son sujet.



Entre malentendus et situations désopilantes, ce charmant shojo n’a donc pas fini de nous faire pouffer de rire tout en nous attendrissant. C’est un réel vent de fraicheur que fait souffler la mangaka sur un genre littéraire d’ordinaire très formaté. Parvenir à insuffler autant d’humour dans une belle romance sans pour autant alourdir son récit est une vrai prouesse que Momo Fuji réussie haut la main.



Tous ceux qui auraient ratés la parution du premier tome de « @Ellie » ne devraient donc pas hésiter à se jeter sur ce titre que je vous recommande tout particulièrement. Ces chanceux auront de surcroit le bonheur de pouvoir lire d’une traite ces deux tomes qui s’enchainent à merveille. Alors, si ce n’est pas déjà fait, lancez vous immédiatement dans la lecture de ce manga terriblement qualitatif qui ne vous décevra pas !

Voici le quatrième tome de « @Ellie #JeNaiPasDePetitAmi ». Ce shojo qui démarrait de manière très originale et vraiment rafraichissante c’est un peu perdu en cours de route. Enfin, pas vraiment… Il ne s’est pas perdu, il a simplement oublié d’évolué. La situation est toujours exactement identique à celle présentée dans les premiers tomes. Les personnages ne semblent pas bouger d’un pouce et l’intrigue non plus.



Ce manga détendant est toujours assez rigolo à lire, mais on reste un peu sur notre faim en ce qui concerne l’évolution psychologique des différents personnages. L’héroïne a même fini par me taper légèrement sur les nerfs avec sa manie de ne pas comprendre que son petit ami, Ômi, la trouve jolie et désirable. Pourquoi aurait-il accepté de se mettre en couple avec elle si ça n’avait pas été le cas ? Bref, l’état assez figé des émotions et de la façon de penser de chaque personnage est un peu irritante alors que ce shojo avait un très grand potentiel.



On ne s’ennui pourtant pas au cours de notre lecture. Le personnage de Kaname prend de plus en plus d’importance, s’imposant déjà comme l’élément perturbateur venant mettre en péril le couple formé par nos deux personnages principaux. Quand à Sara et son ami d’enfance Takagi, leur relation se développe également de plus en plus, nous promettant de belles péripéties pour les tomes à venir.



En ce qui concerne Eriko et Ômi, les choses bougent terriblement lentement. Nous avons tout de même pu assister à leur tout premier baiser dans ce quatrième volume. La magie de Noël leur a permis de se rapprocher un tout petit peu, ailleurs que dans les fantasmes de la demoiselle.



Comme vous avez pu le comprendre, je ne suis pas très emballée par l’évolution de ce manga que j’aurais souhaitée plus subtile et surtout bien plus rapide. Nous verrons bien ce que nous réserveront les tomes suivants, d’autant que la série compte déjà 8 volumes à ce jour et est toujours en cours de production au Japon.

Ultime volet des aventures romantico-drôlatique d'Ellie et Omi, comme promis depuis le début l'autrice nous emmène dans des chapitres entre humour et sentiment qui auront autant amusé que touché le lecteur. Si un sentiment de complétude est là, force est d'avouer que la série malgré son côté sympathique ne restera pas forcément dans les annales tant elle est banale.



Ainsi, ce n'est que la première moitié qui est consacrée à la fin de l'histoire principale, tandis que la suite est un ensemble d'histoires annexes se passant dans l'été qui suit entre nos héros et leurs amis. C'est mignon, sympa mais pas transcendant.



En tant que lectrice, j'ai apprécier de voir les héros concrétiser leur relation. Leur première fois est à leur image, mignonne, drôle et maladroite mais touchante. Ils sont tous les deux adorables, en particulier Omi dont j'ai adoré le changement au cours de ces 12 tomes. Puis, l'autrice revient sur le thème phare de sa série : les fantasmes et montrent bien qu'ils n'ont aucune raison de s'éteindre une fois que la première fois a eu lieu, au contraire. J'ai ainsi aimé cette libération des fantasmes des deux héros, Ellie n'étant plus la seule à déclarer en avoir. C'est chouette aussi d'entendre des héros parler avec légèreté mais sincérité de leurs désirs dans un shojo lycéen, sans que ce soit putassier comme ce fut le cas dans une certaine veine il y a quelques années.



La série aussi ainsi été au bout de son propos et aura montré des héros plus heureux désormais car ne portant plus de masque et étant en accord avec ce qu'ils sont, Omi le premier, mais Ellie aussi quand elle réalise tout ce qu'elle a gagné depuis. L'ultime page célèbre ceci avec toujours le même humour gentillet qui fait chaud au coeur et je l'ai trouvé parfaite pour la série !



Mais l'autrice a trouvé bon de nous doter de chapitres annexes pour poursuivre le plaisir de suivre ces jeunes gens si naïvement drôle. Cela nous permet en plus de suivre le couple, de surtout retrouver une dernière fois l'ensemble des amis qu'ils ont croisé au cours de l'histoire. On assiste ainsi à la naissance d'une amitié entre Omi et le maladroit Kaname, deux garçons qui a priori n'ont rien en commun, mais dont les valeurs matchent bien. C'est une bien jolie histoire. L'autre est plus classique, puisque nous suivons les couples de l'histoire lors d'une sortie au parc d'attraction avec tous les ressors scénaristiques qu'on connait. C'était à nouveau charmant mais aussi un peu facile...



Sur un schéma très classique de romance lycéenne vue et revue, j'ai aimé la variation proposé par Fujimoto avec son héros fofolle pour qui les fantasme c'est la vie. La série fut vraiment sympathique et positive de bout en bout avec de jolies valeurs et des personnages attachants. Certes, elle ne révolutionne pas le genre mais elle fut tout de même très agréable à suivre et l'autrice a offert au lecteur tout ce qu'il pouvait attendre dans ce cas-là, c'est déjà très bien. Alors si vous cherchez une romance positive bien menée et dans l'air du temps, ne cherchez plus.
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On en apprend plus sur Ômi dans ce tome, par le biais d'un nouveau personnage : Aoba, un ancien camarade de classe et ami de Ômi. On comprend pourquoi Ômi s'est forgé une carapace au lycée, pourquoi il est devenu ce personnage très avenant qui ne refuse rien aux autres : il ne veut blesser personne, préfère rester en retrait et se cacher derrière des sourires. C'est pour ça qu'il est touché lorsqu'Eriko essaie de le comprendre, lui et non le rôle qu'il joue. Ômi nous en apprend également plus sur lui, on comprend que son apparence n'a pas toujours joué en sa faveur : on lui donnait un rôle qu'il ne voulait pas jouer (ce qui est très bien illustré par la scène où, plus jeune, on le force à jouer le rôle d'un prince alors qu'il voulait être un arbre). Alors quand Eriko le comprend, qu'elle comprend qu'il travaille dur pour ne décevoir personne, qu'il travaille dur pour ses études, forcément qu'il est touché (et nous aussi).

La relation entre ces deux là est assez confuse, on voit qu'Ômi est très possessif envers Eriko et que celle-ci est très attachée à lui (il suffit de lire ses tweets pour comprendre qu'elle est bien accro haha) ; ils se donnent des rendez-vous, Ômi attend Eriko à la sortie des cours... mais ils ne sortent pas - encore - ensemble, il n'y a pas - encore - eu de déclaration (je n'attends que ça (〃∇〃) ).



Ah que c'est mignon !

Voilà déjà un an que ce manga m'a interpellée. En fait, je l'avais découvert via Twitter, via les tweets du compte français de “Ellie” (https://twitter.com/ellie_crazylove que je vous conseille d'aller voir, c'est super bien fait et les tweets sont originaux), et je trouvais ça chouette que l'éditeur joue aussi le jeu et actualise un compte Twitter comme dans le manga. Forcément, ça m'a intriguée, j'ai découvert le manga et j'ai eu envie d'en savoir plus ; même si j'ai un peu attendu avant de me lancer dans la lecture (j'ai encore tellement de choses à lire ^^').



Et, comme je m'en doutais un peu au vu des tweets et du résumé, j'ai a-do-ré ce premier tome ! le coup de coeur s'est confirmé avec la lecture du 2ème tome haha, ce premier tome était une très bonne entrée. On suit le quotidien de Eriko, une jeune lycéenne plutôt effacée, dont personne ne remarque la présence et qui passe son temps à fantasmer sur Akira Ômi, le garçon le plus populaire du lycée. Elle écrit tous ses fantasmes sur son compte Twitter, sous le pseudonyme “Ellie” (d'où le titre @Ellie ^^). Ce sont surtout des tweets assez mignons qui viennent de temps en temps ponctuer l'histoire, et je dois dire que ça apporte une certaine fraîcheur, on aime s'imaginer l'héroïne et l'objet de son affection dans une telle situation ∼ (///∇///) Ce que j'adore surtout, c'est le fait que nos héros soient si différents mais qu'ils se rapprochent beaucoup lorsque Ellie découvre qu'Ômi n'est pas le prince charmant qu'il paraît être : sous ses airs de “je suis gentil avec tout le monde”, on se rend compte qu'il a lui aussi des défauts et un caractère parfois un peu bougon. Mais Ellie apprécie bien plus ce Ômi authentique que celui qui se cache derrière les sourires et est arrangeant avec tout le monde. Ômi ne va donc pas lui cacher sa vraie personnalité puisqu'elle l'a découverte, et c'est comme ça que ces deux-là vont se rapprocher… Surtout qu'Ômi a découvert le compte Twitter d'Ellie et s'en amuse. On voit qu'Ellie l'intrigue et qu'il apprécie sa compagnie, je trouve ça très mignon car il y a une bonne alchimie entre ces deux-là. Les sentiments sont bien exprimés des deux côtés et je crois bien que c'est ce qui me plait le plus dans ce manga. Ça, et l'humour aussi haha j'adore le personnage de Sara, j'espère qu'on la verra plus par la suite, j'adore tous les passages dans lesquels elle apparaît 8D



@Ellie apparaît comme un shôjo classique, si on ne s'attarde qu'à sa couverture et son résumé, mais je trouve que c'est bien plus que ça, le manga dégage une bonne ambiance, douce, drôle et chaleureuse : on a envie de suivre longtemps les aventures (et les fantasmes) de tous ces personnages aux personnalités variées.

Depuis quelques temps, je ne suis pas trop séduite par le ton que prend la série et malheureusement cela continue de se confirmer dans ce tome. Le titre a perdu de sa fraicheur des débuts et s'étire inutilement tout en devenant fort classique. Ce n'est pas une mauvaise lecture mais elle n'a plus le petit truc en plus et c'est bien dommage...



Le début de cet avant-dernier tome a peiné à m'accrocher. Je l'ai trouvé longuet pour ne pas dire un peu chiant à lire. Les histoires de coeur d'Omi et Ellie me lassent un peu car ils exagèrent totalement leurs problèmes. Heureusement, Leo et Sarah sont là pour nous apporter la douceur, la fraicheur et la joie qu'il manquait grâce à une évolution rapide et adorable de leur histoire, le temps d'une scène totalement surréaliste mais touchante. La preuve que l'autrice sait encore sortir du lot quand elle veut.



Avant, elle se jouait des clichés des romances lycéennes, maintenant elle y est en plein dedans et le second degré est de moins en moins présent... Ellie et Omi m'a agacée à tourner autour du pot et à ne pas être honnête. C'était beaucoup d'histoire pour rien du tout. C'est d'autant plus dommage que ce n'est absolument pas un passage obligé et j'aimerais bien que les auteurs/autrices de romances l'entendent. En effet, on peut rendre une romance intéressante sans cette pseudo tension, la preuve, c'est quand on abandonne tout ça que la série est la meilleure !



En effet, le retour du couple ensemble, annonce le retour des fantasmes d'Ellie et c'est ce que je préfère ici. C'est à nouveau frais, drôle et totalement dans l'air du temps, avec une vision réaliste des femmes qui ont aussi des désirs tout comme les autres, et des hommes qui peuvent se montrer maladroits tout comme les femmes. On voit donc les héros faire enfin évoluer leur relation sur une voie plus concrète où leurs désirs ont voix au chapitre, ce qui est rafraichissant après tant de tomes. Du coup, même si on a de nombreux topos dont on se serait bien passé (fête de l'école, rencontre accidentelle dans les vestiaires...), ceux-ci sont largement supportable grâce à une ambiance plus drôle et légère, moins clichée pour le coup.



L'autrice s'est rendu compte qu'à un tome de la fin, il était temps de faire évoluer tout ce petit monde. En plus du couple qui franchit de nouvelles étapes, on retrouve un Omi qui grandit lui aussi, accepte ses faiblesses et travaille dur pour les surmonter. Je regrette qu'Ellie, elle, semble rester la même sans avoir trop évolué depuis quelques temps... ça donne l'impression d'une histoire à deux vitesses.



Je ne sais pas si je l'ai lu dans de mauvaises conditions ou si vraiment il y a une baisse de régime, mais j'ai eu le sentiment de me lasser des personnages principaux et de leur histoire pendant une grande partie du tome. Heureusement que les personnages secondaires étaient là pour relever le niveau et heureusement que l'autrice est retournée à ce qu'elle fait de mieux au bout d'un moment sinon ç'aurait pu être la cata...
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Que j’ai aimé cette série ! J’ai dévoré les 12 tomes en trois jours. L’avis qui suit concerne l’ensemble de la série.



Ellie est une jeune fille qui se trouve assez banale, très gentille et serviable, elle est facile à vivre ce qui fait qu’on l’oublie un peu. En secret, elle fantasme sur Ômi, l’un des garçons le plus populaire de son lycée, fantasmes qu’elle écrit anonymement depuis son téléphone sur son compte Twitter. Son univers bascule quand Ômi trouve son téléphone qu’elle avait oublié et découvre son compte.



C’est un shojo, le public visé est donc plutôt adolescent, pourtant même adulte, j’ai adoré cette lecture. J’ai eu des papillons dans le ventre, j’ai ri aux éclats, angoissée et j'ai eu mal au cœur avec les personnages quand les moments s’y prêtaient. Entre les tweets et leurs jeux de séduction, c’était vraiment trop mignon.



Ellie est attachante et très drôle, elle a des réactions loufoques auxquelles je me suis bien identifiée, elle est maladroite mais vraiment charmante. Ômi est un personnage davantage discret, mais j’adore sa personnalité que l’on découvre au fil des tomes. En-dehors de ces deux-là, j’ai aimé suivre les personnages qui gravitent autour d’eux et leur évolution. Bien que les différentes personnalités ne soient pas vraiment originales pour un shojo, l’ensemble est très efficace et on prend beaucoup de plaisir à lire cette dodécalogie.



En résumé : du rire, de l’amour, des tranches de vie comme on aime.

cette serie continue sur sa très bonne lancée, avec ce couple atypique, ces codes revisités. Une fois n'est pas coutune, ce n'est pas un autre garçon qui se met en travers de la route du couple mais un père trop protecteur! Quant à la déclaration d'Omi, à la toute fin du tome, elle confirme son statut de jeune homme qui redore le blason de bien des personnages masculins de shojo. c'est un parfait gentleman!

Ellie rêve d’être embrassée mais en même temps elle en a peur. Peur de décevoir, peur de l’expérience d’Omi, et elle se laisse facilement influencer sur ce que les gens disent autour d’elle. Elle a toujours été invisible, et ne se sent pas le droit d’être avec Omi, et en même temps, elle se rend compte à quel point elle veut qu’il ne soit qu’à elle, car elle est amoureuse. Elle ne veut pas le partager. Les filles ont toujours entourés Omi, et elles sont très lourdes et mettent mal à l’aise, à le courser ainsi, être toujours là, et parfois même lui nuire. Si aujourd’hui, le lecteur pourrait s’énerver qu’il ne fasse rien, le comportement agressif des filles l’a marqué. Ellie a de drôles de motivation pour réussir ses examens, elle en oublie même l’essentiel. Et cette promesse ? Elle tweete toujours sur ses fantasmes, mais par moment ils se mélangent à la réalité. C’est beau l’amour et la fraîcheur de la jeunesse. Sara est toujours là pour veiller sur sa meilleure amie, elle discute pas mal avec Omi. C’est hallucinant les malentendus qu’il peut y avoir, et par moment certaines demoiselles sont quand même sacrément affligeantes. Le lecteur va découvrir un personnage étrange qui tourne autour de Sara, mais permettra également à Omi de se rendre compte de quelque chose. Mais ironiquement, cela va faire mal à Ellie, car il s’éloigne d’elle pour la protéger. Oui, le coup classique. A la fin du tome, un nouveau personnage fait son apparition et nous intrigue. Affaire à suivre.
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Encore un joli tome tout en douceur. Pas de relations sulfureuses malgré la manie d'Ellie de fantasmer et d'exprimer des désirs, pas de jeune fille au coeur qui balance. Ellie reste fidèle et éperdument amoureuse d' Ômi et ne s'en laisse pas compter par Kaname qu'elle repousse sans toutefois être blessante.

Ômi n'est pas en reste car même s'il annonce clairement la couleur à Kanama, il n'hésite pas à l'aider quand il en a besoin. On sent qu'Ellie l'a changé et qu'elle est en train d'en faire de même avec Kaname.

C'est agréable un petit shojo sans méchant bad boys, sans petit ami manipulateur. c'est vraiment une belle histoire qu'on a plaisir à suivre.

Nouveau contrepied pour moi dans ce tome d'Ellie : l'autrice décide de mettre en avant Ellie et ses amis !



On avait laissé notre héroïne face à son admirateur de twitter, celui-ci a parfaitement compris qui il avait en face de lui et il lui demande donc avec le plus grand naturel de devenir son amie. Entre quiproquos et incompréhensions Kaname est vraiment l'un des personnages qui m'aura le plus fait rire dans ce nouveau tome. Il est complètement en décalage avec ses camarades lycéens, non parce qu'il est bête, mais au contraire parce qu'il est trop honnête et prend tout au pied de la lettre en plus de dire pile ce qu'il pense sans y mettre les formes. Je suis fan ! Il va petit à petit prendre de plus en plus de place dans la vie d'Ellie, devenant même, dans ce tome, le moteur de bien des événements qui vont lui arriver et peut-être même d'un triangle amoureux naissant et déjà désopilant. L'autrice a trouvé avec lui un très bon élément. Il pousse Ellie à s'interroger sur ses relations avec ses amis, avec Ômi et avec twitter également. Il y a un embryon de réflexion sur ce dernier sujet et la dépendance aux réactions de ceux qui nous suivent qui m'a bien plu.



En dehors de Kaname, nous avons également une grande Ellie dans ce tome, totalement loufoque comme elle sait le faire. L'autrice s'amuse à nous la présenter à travers le regard de ses amis, c'est fort amusant. On découvre une Ellie encore plus barrée que d'habitude mais également de plus en plus amoureuse et obsédée, ce qui se comprend bien vu que son rêve s'est enfin réalisé. Son couple avec Ômi est d'ailleurs adorable. Il m'amuse énormément de par leurs maladresses mais également par l'honnêteté qu'ils ont envers leurs désirs. Du coup, un effleurement, un rapprochement ou même un baiser revêtent une toute autre dimension avec eux, c'est très doux et amusant à la fois.



Ainsi l'autrice parvient une fois de plus à nous donner le sourire de bout en bout. En même temps, elle développe son histoire pour que celle-ci ne repose pas que sur la romance, mais aussi sur la vie d'une lycéenne lambda avec ses interactions avec ses amis et les réseaux sociaux, ses sorties, etc. C'est très frais.
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J'ai moins apprécié la première moitié de ce tome, j'ai trouvé l'apparition de Sakura plutôt inutile, car ce personnage n'est pas très intéressant... la situation est juste clichée. Je me disais - avec joie - qu'on n'avait pas encore eu droit au cliché de la cousine / l'amie d'enfance / l'ex petite-amie *rayer la mention inutile* qui se trouve être la rivale en amour de l'héroïne ; or quand j'ai vu Sakura, une fenêtre a surgi dans mon esprit, avec l'inscription « Une rivale sauvage apparaît ». Un cliché dont je me serai bien passé...

Heureusement que Kaname est un rival plus sérieux et plus intéressant :) Car dans ce tome-ci, Kaname est plus présent et on en apprend plus sur sa personnalité. Je trouve ce personnage intrigant, et puisqu'il connaît le compte Twitter d'Ellie (sans savoir que Ellie = Eriko), ça donne une tournure intéressante à l'histoire. J'ai ainsi préféré cette 2e partie du tome 5.

Note petit couple est toujours aussi charmant ^^



Sara annonce la couleur du prochain tome, en abordant le sujet de la Saint Valentin. J'espère qu'on aura l'occasion de creuser un peu sa romance avec Takagi ≖‿≖✧

Ce quatrième tome de @Ellie se divise en deux temps.

D'une part, on va en apprendre plus sur la relation entre Sara et Takagi, ce qui n'est pas pour me déplaire car je les aime beaucoup :) Takagi est ainsi plus présent dans ce tome, et je l'ai trouvé aussi très attachant. On apprend qu'il est dans le top du classement des secondes années (nos héros sont en première année, ils sont dans la classe inférieure) et j'ai bien aimé ce décalage avec son image de "délinquant" haha. Ils vont bien évidemment squatter le bureau du prof de Ellie - qui est aussi l'oncle de Ômi - et celui-ci leur fera remarquer qu'ils sont de plus en plus nombreux, qu'ils se multiplient. Et bien c'est un peu ça, chaque tome introduit son lot de personnages et on se demande qui seront les prochains.

D'autre part, la seconde partie du tome est consacrée aux fêtes de fin d'années (enfin, surtout à Noël, que les japonais fêtent plus en amoureux qu'en famille) et à notre petit couple habituel. Toujours avec maladresse, Ellie et Ômi vont se rapprocher pendant cette période (on a déjà eu droit à la déclaration au tome précédent, l'auteure nous gâte :D), et la fin du tome nous donne envie de connaître la suite !

Quel concentré de choupitude dans ce tome, je ne m'en remets pas ! Certes, le tournant que prend l'histoire est assez classique mais la mise en scène est adorable et rafraichissante, car l'autrice a décidé de faire reposer sa série sur une valeur simple : l'honnêteté et ça change tout.



Ainsi dans ce tome, après avoir rencontré la jeune cousine, un brin pénible, d'Ômi, notre petit couple est enfin officiellement ensemble après une déclaration juste tordante où l'autrice nous fait un twist dont elle a le secret. On y voit ensuite un Ômi et une Ellie en proie à leurs hormones et c'est juste tordant, tellement c'est mignon et naïf. En effet, l'autrice ne tombe jamais dans la vulgarité dans l'expression des désirs de ses personnages parce que ceux-ci restent toujours frais et immatures et j'aime beaucoup cela. Ça donne des situations drôles et décalées pendant lesquelles je ris beaucoup.



Après cette charmante première partie, on repart vers un axe de l'intrigue qu'on avait un peu mis de côté mais qui m'intéresse beaucoup : la vie d'Ellie sur twitter et surtout ses interactions avec Perorina, qui semble être l'un de ses camarades de classe, l'inadapté Kaname. Je ne sais, ce type qui dit haut et fort tout ce qu'il pense, sans faire attention aux réactions des autres, je l'adore déjà. Il est dans un tel décalage que je le trouve touchant. J'ai hâte de continuer à le voir par la suite et de voir sa relation avec Ellie évoluer maintenant qu'il lui a fait "sa déclaration".



Ce tome fut donc un très bon moment de lecture, avec plein de petits moments drôles, mignons et fleur bleue. Cette série continue à souffler son vent d'air frais. J'aime la naïveté, l'immaturité et surtout l'honnêteté de ses personnages.
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Une histoire douce, fraîche et drôle ! Ellie est timide, nerveuse, peu sûre d’elle et pourtant s’affirme avec ses fantasmes. Omi lui, derrière son regard de tombeur, apparaît un peu plus lunatique, soufflant le chaud et le froid sur la pauvre Ellie qui pourtant ne se démonte pas ! Aux moments un peu malaisant des tweets, on ne peut toutefois qu’apprécier cette petite histoire !

Fujimomo continue à développer sa grammaire amoureuse dans ce nouveau tome, sauf que nous ne suivons plus seulement Ômi et Ellie mais également plusieurs personnages gravitant autour d'eux. Comme le fait remarquer leur prof, il y a de plus en plus de monde dans cette histoire et j'en suis ravie. Certes l'autrice n'oublie pas de continue à nous montrer les fantasmes d'Ellie et les réponses parfois surprenantes mais naïvement maladroites d'Ômi, ce qui encourage encore plus la première dans ses délires. Mais en plus de solidifier notre couple, elle développe toute l'histoire autour et il le fallait pour pouvoir tenir sur plus de tomes. Ainsi, on suit un peu plus Sara et son ami d'enfance Reo. Ils sont adorables eux aussi de maladresse dans l'expression de leurs sentiments, mais quand il faut ils savent aussi monter aux créneaux. Et la nouveauté du tome, c'est la présence de plus en plus importante du très spécial, Kaname, qui comme on le pressentait est le garçon qui répond avec humour et cynisme aux tweets d'Ellie. Pour l'instant, l'autrice pose les premières pierres de son implication dans l'histoire en le faisant croiser l'Ellie en chair et en os sans savoir qu'il la suit sur Twitter. J'attends avec impatience les suites de tout ça. Pour finir, notre petit couple est toujours aussi adorable et drôle. Ils sont encore en pleine phase de recherche et d'expérimentation, ne sachant pas trop où ils vont parfois et commettant des bévues, mais c'est toujours mignon, touchant et plein d'un doux humour. Ça avance tout tranquillement avec plein de bons sentiments et toujours dans un sentiment de bienveillance. J'aime beaucoup.
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@ellie est un nouveau shojo des éditions Kana. Globalement je reste moins enthousiaste et convaincue que mes camarades/collègues, mais j’ai quand même passé un bon moment, et je veux bien tenter de croire en lui.



Un shôjo comme tant d’autres ? Oui, mais avec la bonne idée et fraîcheur des tweets.

@ellie reste un shojo comme tant d’autres, mais avec la spécificité sympathique que la jeune demoiselle Eriko utilise un compte twitter pour y exposer ses fantasmes. Les tweets sont très drôles et participent à la fraîcheur du manga. Tout le monde peut les lire ! Mais normalement personne ne sait qui est derrière.



On parle de perversité, mais rien de vraiment méchant, même si cela peut frôler la limite. Eriko a vraiment une imagination débordante et de drôles d’envies, en allant même un peu loin. Mais peut être compense-t-elle à sa manière aussi. Les autres filles qui tournent autour d’Omi sont souvent désagréables et j’ai toujours autant de mal avec ce côté chez eux, on dirait des hyènes, des folles enragées.



Réalité vs virtualité

Comme bien souvent, on va pouvoir questionner la réalité face à la virtualité. Ce que j’ai aimé, c’est qu’après avoir été déçue, être tombée de haut, mais en même temps, elle ne voulait pas vraiment entendre la vérité, elle apprend à vraiment le connaître. Et il peut être surprenant. il est agacé, mais paraît un charmant gentleman devant les autres, mais il peut aussi avoir des gestes tendres envers elle.



C’est assez drôle comme quand on n’a pas toutes les informations, on peut s’imaginer tout et n’importe quoi sur les gens, et se faire totalement des idées.

Elle finira par se nourrir de ce qu’elle vit pour alimenter son fil, elle prend une partie de la réalité ou des idées qu’on lui donne et fantasme dessus.

Et qui sait peut-être que cela peut aider.



Transparente, invisible ?

Eriko est une jeune femme effacée, transparente. Elle en a souffert, et elle est très marquée par cela, si bien qu’elle est plongée dans un cercle vicieux.

En gardant cette mentalité, il est difficile d’en sortir. Elle a des lacunes en communication, très différente par rapport à son compte.

Que pensez-vous de son côté transparente ? C’est de sa faute ? Elle pourra en sortir ?

On nous montre des éléments de son enfance, combien les gens l’oubliaient, ne se rappelaient pas de son prénom, …

Elle n’a jamais eu vraiment d’ami(e).



Ainsi fréquenter Akira va lui faire du bien, et la booster dans le monde réel. De même, elle sympathise avec une jeune fille qui est aussi une grande originale.

On se trompe sur elle avant d’avoir les informations. Tout cela ne pourra que l’aider à avancer, et travailler sa communication, voire se sentir mieux dans sa peau ?



Le côté utilitariste des gens est aussi visible, et des personnages en ont conscience. Après il faudra faire la part des choses.

J’espère en tout cas qu’elle apprendra à s’affirmer et sera moins invisible.



Le tome se finit aussi en nous laissant totalement en plan. D’abord une scène bien mignonne, avant de se rendre compte d’un problème.

Quand on est dans son monde, on en oublie la réalité et ce qui se passe autour de nous XD.



Affaire à suivre !
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Je ne sais pas franchement quoi penser de ce tome. Il aborde avec humour les fantasmes amoureux d'une adolescente sur l'acte sexuel. Mais je trouve son point de vue pas franchement dans l'air du temps, avec une vision relativement soumise de la femme, et surtout il n'y a pas grand chose d'expliciter pour contre-balancer ça.

Ensuite l'intrigue passe sur un concours de beauté masculin, très courant dans la société nippone, mais donnant une vision assez manichéenne de tout cela.

Bref, une série qui a perdu de son peps pour moi et qui retombe dans des stéréotypes dont on se passerait bien. Si le prochain tome est toujours sur cette lignée, j'arrêterais de lire la série.
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