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Citations de Muriel Robin (30)


Mon Pierre, Mon Pierre chéri, sois certain que je te remercie pour ton talent bien sur, approchant parfois le génie et pour ce que nous avons accompli de si beau ensemble..tu es le petit frère ou le fils que j'aurais rêvé avoir. Je t'aime pour toujours .
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Ces mots que nous n'avions pas appris, que mes parents ignoraient, il m'a fallu des mois pour les formuler, malade certains matins, folle d'excitation à d'autres moments, mais cependant consciente qu'en entreprenant le voyage dans l'autre sens, j'allais finir par découvrir de quoi nous étions faits, nous, les Robin, et pourquoi, dès l'âge de cinq ans, il m'avait semblé si urgent de prendre la place du clown à l'arrière de la voiture.
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Alors j'essaie de comprendre comment j'ai pu m'aimer si peu,si mal;au point de me dénigrer systématiquement et de m'interdire de jouir de mon succès.
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Mais le souvenir de cet enfant mort-né était évidemment toujours présent,le deuil de nos parents pesant au-dessus de nos têtes,et plus tard,en thérapie,je découvrirais combien je me suis efforcée de les consoler,de consoler mon père,surtout,en essayant de lui rendre le garçon qu'il avait perdu.
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J'ai le souvenir que c'est un soir où je suis plutôt joyeuse.
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Est ce qu'il ne faudrait pas que je me décide à mon tour à m'aimer en clown ? Et, plus généralement, à m'aimer telle que je suis ? Garçon manqué ou fille manquée, comme vous voudrez, triste à pleurer certains matins mais capable le soir même de faire mourir de rire tout un Olympia, certains jours pleine de colère de ne pas savoir où me mettre, malheureuse à Saint Etienne, malheureuse à Paris, mais soudain éperdue de reconnaissance envers la vie quand je découvre les arbres des Tuileries en fleurs.
Je viens de fêter mes quarante-cinq ans, est ce qu'il ne faudrait pas que je me décide à m'aimer avant qu'il soit trop tard ?
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"C'est ça, va faire ton intéressante !"
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L première année,je pleure.La deuxième année,j'écris.Tous les après-midi je rentre écrire.Je regrette aujourd'hui d'avoir jeté ces carnets.
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Je suis déjà dans cette ambivalence:je veux qu'on me choisisse,qu'on m'élise,mais je ne veux pas avoir à tirer les autres par la main.
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J'ai le souvenir que c'est un soir où je suis plutôt joyeuse, les Champs-Elysées que je remonte à moto. J'ai bientôt trente ans, j'habite Paris depuis quelques mois, je crée des sketches pour Philippe Bouvard et son "Petit théâtre". Hôtel Belmont, rue de Bassano, c'est là que descendent traditionnellement mes parents lorsqu'ils viennent à Paris acheter leurs chaussures pour la prochaine saison. Jamais ma mère ne s'est trompée dans ses achats de sorte que la maison Robin "chausseur à St Etienne", a formidablement prospéré au fil des années. Je crois pouvoir écrire qu'au début de la décennie 1980, 3 Stéphanois sur 4 se chaussent chez nous. Cette année, exceptionnellement, mon père n'accompagne pas ma mère. "Madame Robin", comme nous l'appelons, est donc venue avec ma soeur ainée, Nydia, qui travaille au magasin depuis l'âge de 16 ans. Aujourd'hui, je me dis que si mon père avait été présent, ma mère n'aurait peut-être pas eu ces mots là, cette violence, ce mépris, et que ma vie en aurait été différente. Ces deux-là, papa et maman, pas une fois en 3 ans ils ne se sont inquiétés de moi, quand j'étais étudiante au Conservatoire: j'aurais pu être pute à Pigalle qu'ils n'en auraient jamais rien su. Ce soir là, j'ai donc décidé que j'avais mieux à faire que de dîner avec "Madame Robin", et j'ai l'intuition que ça ne va pas plaire. Mais je m'en fous. (...)
Alors "Madame Robin" dit :
-- C'est ça ! Va faire ton intéressante !
Mon Dieu, cette phrase ! Il y a des mots, comme ça, qui vous cueillent au dépourvu et dont vous n'aurez pas assez de toute votre vie pour vous relever. (...)
Je referme mon blouson, je sangle mon casque, j'enfourche ma moto. Puisque c'est ça, je vais me tuer, je vais me tuer tout de suite, là ...
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