Citations de Musée du Louvre - Paris (94)
La personnification de concepts comme la Justice (Thémis), la Vengeance (Némésis), la Bonne Fortune (Tyché), la Paix (Eirénè) et leur représentation sous l'aspect d'une femme de nature divine étaient un usage bien établi chez les anciens Grecs. La plus ancienne de ces personnifications, et la plus originale sans doute, est celle de la Victoire (Niké) : dès l'époque archaïque, elle apparaît dans l'art grec comme une belle jeune femme ailée, vêtue d'une longue robe, descendant des cieux pour couronner les vainqueurs, ou faire une libation pour remercier les dieux, ou bien encore volant à la surface de la terre pour répandre dans l'univers la nouvelle d'une victoire. La Victoire de Samothrace est, dans l'esprit de l'époque hellénistique, fidèle à cette tradition : la statue, sculptée dans le plus beau marbre statuaire de Grèce, celui de Paros, représente une femme drapée au corps puissant, les ailes encore déployées, en train de se poser à l'avant d'un navire. (p. 15)
Mais que de difficultés pour acheminer la statue du sanctuaire jusqu'au rivage, puis de Samothrace à Constantinople, de Constantinople au Pirée, du Pirée à Toulon et, pour finir, de Toulon à Paris ! Des emballages approximatifs, des transbordements dangereux, des tracasseries administratives émaillèrent le voyage peu glorieux de la Victoire, qui finit par arriver à Paris un an plus tard, le 11 mai1864. Quoique mutilée et bien abîmée, elle fut néanmoins jugée fort belle par Adrien de Longpérier, le conservateur des Antiques du Louvre, et digne d'être exposée dans les salles du musée. (p. 7)
« Je ne vais sûrement pas renoncer après un seul essai. On y retourne et on essaye un autre chemin ? » (p. 57)
Ainsi les vastes bâtiments dont se compose le Louvre ont été édifiés au cours des trois derniers siècles. Mais, malgré la diversité des époques et des styles, ils forment un ensemble aussi harmonieux que grandiose. On peut dire sans rien exagérer qu'il n'a pas son pareil au monde et qu'il est digne des trésors d'art qu'il renferme.
La Victoire de Samothrace compte parmi les grands chefs-d'oeuvre du musée du Louvre, mais n'est pas pour autant aussi connue qu'on pourrait le croire.
« Tu aimes les devinettes ? / Assez pour savoir qu’il faut se méfier quand un sphinx pose cette question. » (p. 18)
A l'avènement de Louis XIV, le Cabinet Royal renfermait moins de 200 tableaux; à sa mort, il y en avait plus de 2000. L'acquisition la plus considérable, faite en 1001 par Colbert, fut celle de la galerie du cardinal de Mazarin . qui comprenait les plus belles oeuvres de l'ancienne collection des ducs de Mantoue , vendue en 1029 à Charles V d'Angleterre, puis à un banquier de Cologne nommé Jabach.
l'artiste s’oriente principalement vers des compositions mythologiques au style raffiné, à l'iconographie complexe nourrie de références à l'antique et vers de belles pièces religieuses, dont la poésie et l'originalité évoquent parfois l'univers irréel d'un Grégoire Huret.
mellan exécute des portraits de petit format précis et soignés, à la pierre noire, à la sanguine ou mêlant les deux techniques, souvent préparatoires à des gravures au burin qu'il réalise lui même.
l'adjonction fréquente de figures pittoresques, d'animaux ou d'oiseaux dans le ciel ajoute une note élégiaque tout à fait étrangère à l'esprit de notre dessin.
le trait de plume délicat et fluide, le lavis lger procurent l'impression d'une délicatesse et d'une pictularité plus grande;
Claude privilégie des formats horizontaux, avec des compositions asymétriques et de grandes diagonales qui creusent l'espace.
Jean Boucher n'a pas cantonné son activité à sa région du Berry. Il connaissait Paris et Fontainebleau, et sa production artistique, outre sa célébrité a largement dépassé les frontières de sa province.
au contraire de Breenbergh ou de Poelenburg, les lavis utilisés sont peu contrastés (gris, pale et beige, et non brun).
on retrouve plus le style habituel des dessins d'Asseljn dans les parties au lavis beige, avec une grande attention portée aux contrastes l'ombres et de lumière sur les mêmes murs, et avec le mince filet laissé en réserve pour représenter les bords des murs éclairés par le soleil.
Né à anvers, Anton Van Dyck se rendit en Italie de 1621 à 1627, après une formation auprès de Rubens. Lors de son long séjour outre-monts il réalisa de nombreux portraits de dignitaires italiens, et l'on peut supposer qu'il étudia de près la peinture vénitienne, tout comme la sculpture antique ainsi que l'avait fait avant lui son maître rubens: un carnet italien porte la trace de ces années d'études.
on retrouve de nombreux traits caractéristiques de l'artiste: premier plan ombré largement, utilisation virtuose du pinceau pour dessiner les feuillages, subtilité des notations de la lumière
cette feuille montre combien l'artiste est sensible à l'étude de la lumière tout come dans une autre étude, également fait à Tivoli, et aujourd'hui conservée au Metropolitan.
bartholomeus breenbergh fait partir de la première vague de peintres hollandais du XVIIème siècle à se rendre en Italie, avec Cornelis Van Pelenburg
Un peu plus tard sous l'influence d'Annibal Carracci, Bril abandonne ce système complexe pour une seule percé&e avec des plans successifs étagés de manière claire.