Musée du Louvre - Paris

91.
Tablette "Enki et Ninmah", mythe sumérien de la création de l'homme, Mésopotamie, époque amorrite, vers 2000-1600 av.J.C., terre cuite.
(...) Suivant la théologie d'Eridu, ville d'Enki, dieu de la sagesse et des eaux douces, cette tablette relate que l'homme fut créé avec de l'argile mouillée par Enki et sa mère la déesse-terre Ninmah : "Pétris le coeur de l'argile qui est à la surface de l'Abîme ... ô ma mère, décide le destin du nouveau-né, Ninmah fixera sur lui l'image (?) des dieux : c'est l'homme."
p. 107

L'exposition "Naples à Paris", invitation faite au musée italien, et inédite par son ampleur et par son ambition. Elle organise, sous la forme d'un dialogue puissant et fécond, fait de correspondances, d'échos et de regards croisés, la rencontre de deux collections parmi les plus riches et les plus vastes au monde.

Si notre propos est nouveau, c'est parce que nous avons changé de mentalités, de savoirs, de goûts, de techniques de représentation.

Au 8ème siècle avant notre ère, l'Egypte est instable et divisée. La brillante dynastie des Ramsès n'est plus. La Nubie, longtemps dominée par l'Egypte, prend son indépendance et le royaume de Kouch s'y constitue, tout imprégné de l'idéologie, de l'art et de la religion pharaoniques.

En 1661 mourait le cardinal Mazarin, le plus grand collectionneur de son temps. Parmi ses multiples trésors qui furent inventoriés après son décès se détache un splendide ensemble de vases de pierre dure.

Comme le montrent les destructions de la cité de Palmyre ou encore du musée de Mossoul, ainsi que l'aspect lunaire de la multitude des sites pillés dans tout le Proche-Orient, le patrimoine archéologique de cette région du monde subit de terribles dommages.

De l'aube de cette civilisation au temps des princes, le développement rapide de l'Etrurie, favorisé par sa situation géographique, ses ressources naturelles, notamment sa richesse en minerais, qui la place au sein d'un vaste réseau déchanges économiques et culturels, a favorisé aussi les transferts de techniques.

Lutter contre le trafic des biens culturels s'avère un défi urgent à relever. Exposer ces biens pillés contribue à sensibiliser le public à ces questions et à mobiliser tous les acteurs de ce combat.

— Dites-nous qui est Mochephégor ! supplie un journaliste.
— des révélations fracassantes ! hurle un autre.
— Un scoop, un scoop, on veut un scoop ! scande un troisième.

A l'opposé d'un partage entre égaux, la place des invités aux tables du pouvoir est le reflet du rang qu'ils occupent dans la société.

L'étude des copies ou dérivations exécutées d'après les inventions de Léonard délivre des informations inédites sur l'histoire de l'œuvre originale, la pensée du maître, sa personnalité et le fonctionnement de son atelier.

Le Louvre, s'il est l'un des plus grands musées du monde, est aussi un important lieu de recherche, et ce depuis sa création. Conservant des collections d'une diversité et d'une richesse uniques, bénéficiant des compétences scientifiques de chercheurs reconnus, le Louvre a la responsabilité de mener des recherches sur le patrimoine universel dont il a la charge.

La recherche scientifique au musée du Louvre a ceci de spécifique qu'elle est au service des collections nationales, de leur connaissance et de leur valorisation.

En quoi consiste ce travail délicat de catalographie ? Elaborer ou vérifier avec soin les cinq ou six données qui définissent l'œuvre : nom du peintre, libellé du sujet, transcription des données techniques, mention du Corpus où le tableau est étudié de façon scientifique, date et mode d'entrée de l'œuvre dans les collections nationales, référence aux précédents catalogues du musée.