N. K. Jemisin

Œuvre fantastique très compliquée à lire au début. beaucoup de vocabulaire inventé par l'auteur! Mais après un (petit) effort, je me suis littéralement plongé dans cet ouvrage post-apocalyptique. Je recommande pour les fans de récits fantastiques. Direction le tome 2!

Ce livre est une claque.



Un univers unique et tellement singulier.



Des personnages forts et une intrigue qui se développe de manière très originale.



Un style que certains caracterise de féministe mais que je jugerais plutôt moderne et efficace.



Enfin l histoire, complexe et intriguante qui emporte le lecteur des les premières lignes.



J’ai adoré

La Cinquième Saison de N.K.Jemisin est une vrai claque. Genre, qui vous fait redéfinir votre système de notation, se place dans votre top 5, sans vous prévenir. Je suis à pas loin courir jusqu'à ma librairie pour acheter la suite.



Pourquoi ça ? Vous voyez quand vous commencer un roman de fantasy, normalement l'auteure est assez cool, il vous fait découvrir son univers , ses règles en douceur. Là, non Madame Jemisin, elle vous pousse de toutes ses forces dans le livre, en vous criant « Débrouille-toi » et elle part en fermant la porte à clé. Nous voilà bien, du coup on est obligé de continuer la lecture.



Sinon de quoi ça parle :

La Cinquième Saison est un roman qui se passe sur le continent Fixe, nom très ironique puisqu'il est secoué régulièrement par des tremblements de terre. Il faut dire que ce n'est pas facile de vivre dans des conditions sympathiques quand des orogènes peuvent créer toutes sortes de catastrophe. Heureusement, le Fulcrum et les Gardiens sont là pour veiller au grain. Et puis grâce à Lithomnésie, il est plus facile pour les comm de se rassembler et de se prévenir du danger. Car le danger rôde surtout à l'approche de la Cinquième Saison…



Ça vous aide pas, n'est-ce pas ? Voilà à peu près quel sera votre état d'esprit pendant une bonne partie du récit mais c'est ce qui rend ce récit si mystérieux !



Pour vous aider, vous suivez l'histoire de trois femmes qui ont comme point commun d'être des orogènes, c'est à dire capable de contrôler l'activité sismique (c'est très très réductif mais je vais pas tout vous dire) Chacune d'elles, se trouve dans une situation qui va bientôt changer, à un point de rupture.



- Essun, rentre chez elle pour s'apercevoir que son fils est mort, assassiné par son mari, qui a du découvrir que l'enfant était un orogène.

- Les pouvoirs de Damaya viennent d'être révéler et ses parents préviennent le Fulcrum, (centre d'orogène en gros…) pour qu'ils viennent la chercher.

- Syénite, qui elle se trouve au Fulcrum, vient de passer un nouveau niveau dans son apprentissage et se voit être « l'élève » d'un nouveau professeur, il faut comprendre par là que ses supérieurs veulent qu'elle est des enfants avec…



Grâce à ces trois visions, on découvre un monde qui peine à se construire tant les cataclysmes ne cessent de redistribuer les cartes. L'importance pour elles trois, est de trouver leur place, d'être acceptée, dans un univers où l'intolérance et la violence sont de mises.



C'est un texte puissant sur la gravité de l'intolérance et ce qu'elle peut engendrer de plus noir aussi bien chez les bourreaux que chez les victimes. On ne peut pas rester indifférent à la haine, et il est difficile de la combattre. Nous sommes promenés dans bien des ambiances, pas toutes sombres et parfois même extrêmement ouverte, comme le passage sur l'île des Meovite, qui donne un vrai coup de frais et une bonne dose d'espoir dans ce monde en perdition.



C'est donc un livre remarquable, l'univers regorge tellement d'aspect scientifique que cela m'avait complètement coupé des codes de la fantasy dont le roman appartient. Et en cela, ce roman apporte un vrai coup de neuf au genre. On en ressort pas indemne et surtout avec la sensation d'avoir vécut un moment inédit de lecture.

UN ROMAN QUI MÉRITE SA RECONNAISSANCE

Un monde où les séismes sont de véritables cataclysmes débouchant sur des hivers nucléaires : les cinquièmes saisons. L'humanité vacille, telle une bougie en plein courant d'air, elle tremble mais résiste. Jusqu'à la prochaine cinquième saison.



Pourtant les hommes disposent d'un atout, une alternative : les orogènes qui peuvent maîtriser les mouvements d'humeur du Père Terre. Cependant, s'ils peuvent empêcher les séismes, ils peuvent aussi les provoquer. On les soumet donc à un contrôle strict, embrigadés dans le Fulcrum, sous l’œil vigilant des gardiens, qui eux, possèdent le pouvoir de neutraliser leur orogénie.



Les orogènes sont traités comme de la merde.



Ce roman féministe débute au tout début d'une nouvelle cinquième saison. Une costaude. Une de celle qui s’apparente à LA ROUTE de Cormac McCarthy, un long hiver de plusieurs siècles et l'extinction de la quasi totalité de la population.



De cela Nessun, l'héroïne, n'en a cure. Son mari a battu à mort son fils de trois ans, s'étant rendu compte qu'il était un orogène. Et incidemment, qu'il lui ait sauvé la vie à lui et tous les villageois, épargnant leur village, détournant inconsciemment les ondes sismiques qui se répandent sur le continent telles des vagues inarrêtables ; il s'en carre le moignon à grands coups de pelles.



Nessun traque son mari qui a enlevé son deuxième enfant, sa fille, sur un continent qui agonise lentement.





Ça se détraque, part en coude méchamment. Les phénomènes climatiques problématisent, les plaques tectoniques twistent, Gaïa fait du hula hoop et nous sommes le cerceau.



Quand on voit sa maison emportée comme un fétu de paille, comme si une divinité cruelle tapait dans notre fourmilière, notre monde sombre. Tel est le monde de LA CINQUIÈME SAISON.

Étrange livre qui emprunte le sous genre, légèrement sur-exploité du post apocalyptique en l'enrichissant d'une plume décalée. Où les adjectifs se trouvent employés en léger différé, ce qui nous donne une plume alerte et vive, faisant vivre un monde où les montagnes se montrent inflexibles
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Un roman tout à fait “lisible”, mais bien tiède. C’est d’autant plus dommage que le roman en tant que tel paraît mieux structuré, avec une narration moins éclatée, tout en nous apportant enfin quelques réponses bienvenues.
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Quel bonheur de lecture !

J'ai particulièrement apprécié la structure narrative, qui part d'un classique "3 récits parallèles" mais qui évolue un peu différemment.

Vivement le volume 2 !

Écriture riche et foisonnante, plein de trouvailles (comme inclure le lecteur dans l'histoire), monde formidablement bien pensé dans ses moindres détails.

Nouveau coup de coeur ! J'ai adoré le changement de point de vue avec la descente dans Ombre. N.K. Jemisin est toujours une conteuse née avec ce thriller plus profond qu'on s'y attend au début. Je me suis régalée avec les nouveaux personnages et j'ai adoré retrouver les anciens. Mais surtout j'ai eu un vrai coup de coeur pour les relations engagées aussi bien avec Madding que Brillant. Un régal !
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Un vrai coup de coeur, j'ai adoré ce mélange de Fantasy et de romance. J'ai trouvé malin que l'histoire soit une sorte de huis clos alors que ça a des impacts sur toute l'humanité. Jemisin a eu une très bonne idée de mettre les Dieux au centre de son roman, cela donne une vraie originalité. L'ambiance est pesante et inquiétante, voire dérangeante, la mythologie et l'univers solides. Bravo !
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Livre magnifique. Ce trio (vraiment ?) de femmes fortes, décidées, complexes, gardiennes de la vie, donne une vision nouvelle à la relation entre les etres.

Cette terre fracturee est elle la notre ?

Se retrouver, à dix-neuf ans, dans un conflit politique pour accéder à un trône que l'on a jamais voulu ! C'est l'histoire de Yeine, l'héroïne de La trilogie de l'héritage, série Fantasy de N.K. Jemisin



Les mots pour : style



Les mots contre : intrigue plate,



En bref : Un début prometteur mais je me suis essoufflée et malgré trois tentatives, je pose ce livre.
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Ce troisième et dernier tome de la trilogie de l'Héritage constitue un final éblouissante. N.K. Jemisin signe une œuvre de fantasy aussi complexe que sublime que je vous conseille de découvrir si vous être habitués au genre.


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Autant j'ai énormément aimé les deux précédents tomes, autant j'ai eu du mal avec celui-ci. Je ne l'ai d'ailleurs même pas terminé...



J'aimais beaucoup Sieh en tant que personnage secondaire, mais sa voix en tant que personnage principal m'a fatiguée. Certes, elle est originale puisqu'il a souvent des réactions de gamin, des réactions crédibles en plus, mais cela devient rapidement indigeste. Beaucoup de blabla, peu d'avancements concrets.



Je pense que l'histoire avait du potentiel avec ce pari pris d'imposer le vieillissement à ce dieu enfant (dont on se doute qu'il évolue vers autre chose...), mais vraiment, tout cela manquait de consistance humaine.



Dans la première partie du récit, Sieh passe son temps à déambuler dans le palais en faisant étalage de son savoir sur l'univers et les gens qui le peuplent. Il rencontre des personnages intéressants, mais il est trop centré sur lui. Le basculement dans ses rapports avec les autres se profile, mais il n'arrive pas assez vite à mon goût.



Concernant sa relation avec Shahar, la princesse Arameri, elle est assez étrange, plus basée sur le désir qu'autre chose, elle n'a pas la dimension complexe et épique des deux précédentes.



C'est clairement une affaire de goût et d'humeur, car l'écriture de l'auteure et son univers sont toujours aussi prenants. En somme, un personnage trop atypique pour me permettre de m'identifier à lui...

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[Des] tableaux, toujours différents, mais toujours délicatement peints, nourris de nuances, aux innombrables facettes.

Une fois encore, si vous cherchez des conflits armés mettant aux prises cent mille armées sur un champ de bataille à l’échelle planétaire… passez votre chemin !
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