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4.03/5 (sur 309 notes)

Nationalité : Australie
Biographie :

N.R. Walker est une auteure australienne de romance gay.

Elle adore écrire et passe beaucoup trop de temps à le faire, mais ne voudrait pas qu’il en soit autrement. Elle est beaucoup de choses : une mère, une épouse, une sœur, une écrivaine.

Elle a de très jolis garçons qui vivent dans sa tête, qui ne la laissent pas dormir la nuit à moins qu’elle leur donne vie avec des mots. Elle aime quand ils font des choses très vilaines… mais les aime encore plus quand ils tombent amoureux.

son site : https://nrwalker.net/
X : https://twitter.com/NR_Walker
Instagram : https://www.instagram.com/nrwalkerauthor/


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Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
Tout ce que je veux de gros et dur chez un mec, c'est son Q.I. Pour moi, le porno hardcore, c'est une photo de mec qui lit un roman. Un livre de poche pour la version soft. Pour moi, Amazon, c'est PornHub, d'accord?
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Nous n’étions pas proches. Je ne me souvenais pas qu’il ait jamais assisté à une de mes fêtes d’anniversaire. Je ne me souvenais pas qu’il m’ait jamais adressé une parole réconfortante pour soigner mon cœur anxieux quand j’étais adolescent. Je ne me souvenais pas qu’il m’ait jamais conduit en personne à un entraînement, et il ne s’était jamais occupé de moi quand j’étais malade.
À la vérité, je n’avais aucun souvenir tendre le concernant.
En revanche, je me souvenais parfaitement de ce jour où il m’avait dit que j’étais une honte pour le nom des Ingham, ce jour où le proviseur du lycée avait prévenu mes parents que j’avais été surpris dans une situation compromettante avec un autre garçon. J’étais en dernière année et j’avais déjà été accepté dans une université (choisie par mes parents, bien entendu) mais je pouvais au moins être libéré de sa surveillance suffocante. Et dans un rare emportement de ma part, je lui avais dit que j’étais gay, que j’aimais les garçons et que cela ne changerait jamais.
Il m’avait regardé comme si j’étais de la crotte de chien sur ses chaussures italiennes hors de prix.
Mais son dégoût pour moi était là depuis longtemps, bien avant mon coming-out. Je me souvenais très bien de mes huit ans, l’air de perplexité déplaisante qu’il n’essayait même pas de cacher quand j’avais pleuré devant Toy Story. Rien de ce que je faisais n’avait grâce à ses yeux.
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— Ça a l’air d’aller, dit-il.
Son sourire habituel était bien là.
J’avais véritablement l’intention de répondre avec une réplique intelligente et pleine d’esprit, mais monter une colline inexistante pendant cinq minutes me rendait incapable de respirer et parler en même temps.
J’envisageai d’appuyer sur le bouton d’arrêt. En fait, l’envie de presser la touche d’urgence, dans l’espoir qu’une ambulance arrive et me conduise au café le plus proche, était très tentante.
Mais je savais que si je commençais à trouver des excuses maintenant, j’aurais fait perdre du temps à tout le monde et je donnerais raison à Graham. Et ce fut pour cette raison que je surmontai cette épreuve. Après ce qui ressemblait certainement à une éternité en enfer, le tapis de course se baissa et l’allure ralentit.
Quand il s’arrêta, j’en descendis. Mes jambes étaient comme de la gelée, mes poumons me brûlaient et mon cœur atteignait un rythme presque létal.
Reed me donna une grande claque dans le dos.
— C’était comment ?
Je levai la main, toujours trop essoufflé pour parler. Donc je fis plutôt un signe de tête et réussis à prononcer quelques syllabes.
— Pas. Bon. Exer. Cice. Nul.
Il se remit à rire.
— Vous l’avez surmonté. Vous vous en êtes très bien sorti.
J’acquiesçai et m’essuyai le visage avec ma serviette.
— Ouais. C’était génial, réussis-je à dire. Merci. On se voit demain ?
Reed réprima un sourire.
— Euh, c’était juste votre échauffement.
Mon Dieu, aidez-moi.
— Eh bien, haletai-je. Considérez que je suis assez échauffé. Trop échauffé, en fait. Je surchauffe, pour être honnête. Je crois que je vais tomber. Tomber raide mort.
J’avançai sur mes jambes tremblantes en direction du banc le plus proche, puis m’assis dessus. Mon cœur essayait toujours de me tuer. J’avais l’impression que mes poumons luttaient pour avoir plus de place dans mon torse.
Reed claqua sa grande main sur mon épaule. Il était assez tactile.
— Allez, debout. Vous avez encore de l’énergie.
Je levai la main, essayant de reprendre mon souffle.
— Une seconde. Mes poumons sont cassés.
Il ricana.
— Allez, levez-vous.
D’une façon ou d’une autre, je réussis à le faire. Reed m’emmena alors vers une autre grande machine.
— Oh, j’ai vu un de ces engins en action avant, dis-je. À La Maison de la Douleur d’Hugo, sauf que le mec était attaché, qu’il était nu…

Reed écarquilla les yeux.
— … et c’était il y a longtemps. Je ne suis pas du genre cuir, c’était juste un soir. Désolé, qu’est-ce que vous disiez ?
Reed cligna lentement des yeux, puis commença à rire. Il lui fallut un moment pour arrêter, non pas que cela me dérangeait, parce que plus il riait, moins je passerais de temps sur cette machine à faire de l’exercice
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Jamie, Connor et Millsy n’avaient toujours pas réagi, mais l’expression sur le visage de Sam n’était que douleur et tristesse.
— Iz…
— Non, c’est bon, le rassurai-je. Je me sens… Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas comment je me sens. Mais je ne flippe pas. D’accord, peut-être un peu. Même si je n’y comprends rien, même si je n’ai aucune idée de qui je suis ou d’où je viens, je pense sincèrement que ça ne me dérange pas. C’est flippant, mais c’est aussi excitant. Parce que ça pourrait être sympa d’avoir une famille qui ne me fasse pas me sentir aussi seul.
Sam semblait prêt à pleurer, à hurler ou à cogner dans quelque chose.
— Tu n’es pas seul, insista-t-il.
— Pas quand vous êtes là, admis-je.
Jamie se passa la main sur le visage, essayant encore d’intégrer ce que je venais de leur apprendre.
— Bon Dieu, Cap ! C’est quoi ce délire
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— Je coupe les courgettes en deux ou tu les manges entières ?
Sa question me tira brusquement de ma rêverie délirante. Sam était mon ami le plus intime, il était tout pour moi. Je ne savais pas depuis quand je le trouvais torride, sexy et canon, mais je devais arrêter.
Je ne pouvais pas risquer de perdre notre amitié. À la place, j’utilisai mon premier et mon meilleur mécanisme de défense : l’humour.
— Alors, tu ne fais pas seulement cuisiner tes rencards, tu pinailles aussi sur la préparation ? Je suis sûr que c’est pour ça que tu es célibataire.
Il s’arrêta de trancher une courgette en deux et pointa le couteau vers moi.
— Sache que si je suis célibataire, c’est parce que chaque fois que nous sortons, les mecs pensent que nous sommes en couple.

(p 63)
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Chapitre 2 :

«… Il s’interrompit puis secoua la tête une nouvelle fois et retira sa main.

— Désolé. Je me suis laissé emporter.

Je le regardai fixement. La façon dont il parlait de l’architecture, des bâtiments, de l’art qui s’y trouvait, c’était quelque chose que je faisais. C’était une passion en moi, quelque chose que personne d’autre ne comprenait vraiment.

— Ne t’excuse jamais, dis-je. Ma voix était à peine un murmure.

Les yeux de Cooper restèrent fixés sur les miens et ce n’est que lorsque quelqu’un passa devant nous que la connexion entre nous fut rompue.

Quelque chose venait de passer entre nous. Une familiarité. Une compréhension. Un moment. … »
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« — Pourquoi les églises sont-elles aussi effrayantes ? murmura-t-il.
Cronin prit sa main.
— Pour humilier les pécheurs, peut-être ?
— Pour rappeler aux pauvres qu’il y a une richesse intouchable dans une religion organisée, à laquelle ils donneront encore sans rien recevoir, ou bien ils seront condamnés à la damnation éternelle, ajouta Kennard.
Puis il haussa les épaules.
— Ou peut-être que je suis cynique à ce sujet.
— Peut-être. »
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« Alec le lui tendit et le petit responsable du clan anglais fit quelques pas délicats le long de la passerelle de terre et frappa deux soldats de Terre Cuite qui tentaient encore de sortir de l’habitacle.
Alec se mit à rire.
— Oh, en plein dans le style Happy Gilmore !
Un des vampires anglais éclata de rire et Alec agita une main dans sa direction.
— Ouf, enfin ! Quelqu’un qui comprend mes références à des films ! »
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cela fait parie de qui tu es,... ça ne te définit pas.
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Mes yeux balayèrent son torse et la peau de son ventre, de son nombril à la ligne de poils qui disparaissait sous son short. Il avait les jambes écartées avec désinvolture. Le tissu cachait peu de choses. Je discernai le renflement de son sexe. Je me demandai quelle texture il aurait sous ma main et dans ma bouche. Quel goût il aurait…
Je bondis de ma chaise et plongeai dans la piscine.
Je nageai longueur après longueur, priant que le bon sens me revienne. Peut-être avais-je besoin de coucher. Ou de sucer. Ou de me faire prendre. Ensuite, je me demandai comment ce serait d’avoir Sam en moi. Quand il jouirait…
Je crevai la surface, toussai et crachai, essayant d’amener de l’air dans mes poumons. Sam sauta de sa chaise et me rejoignit au bord de la piscine. Je pensais qu’il allait se moquer de moi, me traiter d’idiot et me charrier, mais il avait l’air inquiet.
— Iz, ça va ?
— J’ai essayé de respirer sous l’eau, plaisantai-je à moitié.
Même si c’était ridicule, c’était exactement ce que je venais de faire.

(p 94)
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