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Florence Nancy (Traducteur)
EAN : 978B08KB43XH4
249 pages
Reines-Beaux (17/02/2021)
3.33/5   9 notes
Résumé :
La vie d'Israel Ingham n'a jamais été facile. Il a grandi dans un foyer dépourvu d'amour et de chaleur. Il ne faisait jamais rien d’assez bien. Son homosexualité n’a fait qu'ajouter à la longue liste des déceptions de son père.

Puis une lettre de l'hôpital pour enfants d'Eastport change la donne.

Une terrible erreur humaine est révélée au grand jour : vingt-six ans plus tôt, deux bébés ont été échangés à la naissance et sont repartis da... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
C'est à 26 ans qu'Israel Ingham apprit qu'à la naissance il avait été échangé par erreur avec un autre nourrisson. Lorsqu'il rencontre sa famille biologique chaleureuse, l'évidence de l'absence de vie familiale dans son enfance ne peut que le déstabiliser, heureusement que Sam, son ami de toujours est à ses côté pour l'aider à surmonter cette période douloureuse. Cependant l'enchaînement des questions qu'il doit affronter risque de changer sa vie …


Rien d'original, encore une fois il est question d'une famille riche et froide opposée à une autre pauvre mais chaleureuse, la romance est cousue de fil blanc, dès les premières pages c'est évident que ces meilleurs amis depuis douze ans et gays tous les deux aimeraient bien aller plus loin et de fait rien ne les en empêchait. Dès qu'ils réalisent que c'est réciproque les scènes au lit se multiplient, sans que ce soit vraiment circonstancié - et quand il est question des problèmes mentaux des uns et des autres c'est du niveau psychologie de cuisine …
Un livre obtenu lors de l'opération "All Stars", parfois une occasion de faire des découvertes, mais là j'aurais préféré m'abstenir, j'ai du me forcer à terminer ce livre où l'autrice utilise les chialeries en guise de ponctuation. de plus quelques erreurs répétées concernant l'âge d'Israel sont un peu énervantes, mais c'est peut-être une erreur de traduction, il est facile de corriger, mais ça n'améliore pas le reste.


Une écriture à la première personne plate et ne caractérisant pas le personnage en fonction de sa personnalité déclarée, de la psychologie de comptoir, des scènes "chaudes" stéréotypées et envahissantes, vraiment rien pour me plaire, mais nul doute que d'autres seront plus indulgents …
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Qui ne connait pas le film de Chatilliez, La vie est un long fleuve tranquille ? Transposez ça en Australie, avec des trentenaires au lieu d'adolescents, et rajoutez une romance gay et vous aurez Une vie à refaire.

C'est sans doute l'une des raisons qui m'ont empêchée d'être embarquée par l'histoire. Je dis bien l'une parce qu'il y en a eu d'autres, alors qu'en général, je suis assez fan de l'auteur.

J'ai trouvé l'ensemble trop lisse, malgré les thèmes abordés. Déjà, pourquoi faut-il attendre les trois quarts du roman et une seule remarque de Donna pour qu'ENFIN Israel et Sam (d'ailleurs, on parle de Sam ? Brad Pitt jeune ? pété de thunes ? intelligent ? patient ? attentionné ? tendre ? des parents parfaits.... bref...) se sautent dessus ? Tout le monde sait qu'ils sont faits l'un pour l'autre, même nous, lecteurs, on le sait dès le départ... mais non, pas eux et on comprend pas pourquoi ils sont pas ensemble. Mais alors à partir du moment ou ENFIN ça se décide, on peut dire qu'ils rattrapent le temps perdu.

Ensuite j'ai trouvé que tout se décantait trop facilement du côté des parents d'Israël, d'un claquement de doigts, alors qu'il y a quasi trente ans de non-dits, de silences et de souffrance (notez que je ne minimise pas la souffrance du pauvre petit garçon riche).

La famille biologique est très bien, même si Donna est pas obligée de pleurer toutes les 3 minutes, on peut être aimante, douce, maternelle, empathique, sans pour autant consommer le PIB du pays en kleenex.

Malgré tout ça, j'ai passé un moment sympa, mais pas inoubliable, je pense que j'avais trop d'attentes, l'auteur m'ayant réservé quelques très beaux moments.
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Israël apprend qu'il y a eu prescription le jour de sa naissance et que ses parents ne sont pas ses parents biologiques ! Et la son monde s'écroule...mais d'un côté tout lui paraît enfin logique. Il n'a jamais été proche de ses parents, qui, camouflé derrière des façades reste imperturbable et blessants au possible envers leur fils et les êtres qui leurs sont proches.

Mais Israël n'est pas seul, non bien au contraire il peut compter sur son meilleur amie Sam. Leur relation est tout simplement magnifique ! Je l'ai adore. Mais il y a un Hic pour moi, tout vas bien du côté de Israël, son développement est omniprésent et on évolue avec lui mais Sam lui est juste trop parfait ! Pas un écart de travers rien ! Je l'ai trouvé un peu lisse en profondeur c'est vraiment dommage car je l'aime beaucoup.

A part ce côté là, l'histoire et la relation avance à son rythme et les révélations arrivent aux bons moments ! On est blessé, on sourit et on est heureux mais également triste avec le bel Israël.

On ressent tout avec le point de vue de Israël. J'aurai peut-être aimé avoir les points de vues de Sam. Mais le point hyper positif pour moi c'est la réalité des sujets abordés notamment la dépression etc... On a tous des rêves qui avec les aléas de la vie disparaissent tragiquement sans que l'on ai rien demandé et croyez moi lire ça c'est touchant.

Je ressort vraiment très contente de cette lecture ! J'ai ressenti un peu moins de profondeur dans ce titre que dans les autres titres de l'auteur mais j'en ressort quand même agréablement surprise.
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J'appréhendais un peu cette lecture dans la mesure où je n'avais pas apprécié un autre roman de l'auteure, mais contre toute attente, elle a été pour moi une très bonne surprise ! C'est avec plaisir que je me suis laissée embarquer dans l'histoire d'Israël et de Sam, ce duo touchant auquel on s'attache très vite pour son authenticité. Les dialogues paraissent très naturels, dynamiques, et ne manquent ni de répartie, ni d'humour. J'ai également ressenti la douleur d'Israël face à l'indifférence de sa mère et à l'intransigeance d'un père qui ne voit a priori en lui que déception. Pourtant, malgré un manque certain de chaleur humaine dans son foyer, il ne peut s'empêcher d'espérer l'amour et la fierté de parents qui ne sont pas aussi solides qu'il l'imaginait. Ce roman, porteur de tolérance et d'espoir, met en exergue l'importance de la famille. le rôle crucial du dialogue, de parler ouvertement afin de ne pas tout garder pour soi au risque d'entretenir et d'exacerber certains malentendus qui rapidement, se transforment en rancoeur. Vous l'aurez compris, j'ai passé un très bon moment et vous recommande cette belle histoire qui met du baume au coeur.
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J'ai toujours bien aimé les romances de N.R. Walker et celle-ci ne fait pas exception. L'histoire de bébés échangés à la naissance n'est pas une nouveauté, et l'opposition entre la famille riche et froide et la famille pauvre et chaleureuse est un peu caricaturale. Cela dit, si ça m'a fait sourire, ça ne m'a pas empêché d'apprécier l'ensemble du livre. Un vite-lu apprécié.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Nous n’étions pas proches. Je ne me souvenais pas qu’il ait jamais assisté à une de mes fêtes d’anniversaire. Je ne me souvenais pas qu’il m’ait jamais adressé une parole réconfortante pour soigner mon cœur anxieux quand j’étais adolescent. Je ne me souvenais pas qu’il m’ait jamais conduit en personne à un entraînement, et il ne s’était jamais occupé de moi quand j’étais malade.
À la vérité, je n’avais aucun souvenir tendre le concernant.
En revanche, je me souvenais parfaitement de ce jour où il m’avait dit que j’étais une honte pour le nom des Ingham, ce jour où le proviseur du lycée avait prévenu mes parents que j’avais été surpris dans une situation compromettante avec un autre garçon. J’étais en dernière année et j’avais déjà été accepté dans une université (choisie par mes parents, bien entendu) mais je pouvais au moins être libéré de sa surveillance suffocante. Et dans un rare emportement de ma part, je lui avais dit que j’étais gay, que j’aimais les garçons et que cela ne changerait jamais.
Il m’avait regardé comme si j’étais de la crotte de chien sur ses chaussures italiennes hors de prix.
Mais son dégoût pour moi était là depuis longtemps, bien avant mon coming-out. Je me souvenais très bien de mes huit ans, l’air de perplexité déplaisante qu’il n’essayait même pas de cacher quand j’avais pleuré devant Toy Story. Rien de ce que je faisais n’avait grâce à ses yeux.
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Jamie, Connor et Millsy n’avaient toujours pas réagi, mais l’expression sur le visage de Sam n’était que douleur et tristesse.
— Iz…
— Non, c’est bon, le rassurai-je. Je me sens… Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas comment je me sens. Mais je ne flippe pas. D’accord, peut-être un peu. Même si je n’y comprends rien, même si je n’ai aucune idée de qui je suis ou d’où je viens, je pense sincèrement que ça ne me dérange pas. C’est flippant, mais c’est aussi excitant. Parce que ça pourrait être sympa d’avoir une famille qui ne me fasse pas me sentir aussi seul.
Sam semblait prêt à pleurer, à hurler ou à cogner dans quelque chose.
— Tu n’es pas seul, insista-t-il.
— Pas quand vous êtes là, admis-je.
Jamie se passa la main sur le visage, essayant encore d’intégrer ce que je venais de leur apprendre.
— Bon Dieu, Cap ! C’est quoi ce délire
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— Je coupe les courgettes en deux ou tu les manges entières ?
Sa question me tira brusquement de ma rêverie délirante. Sam était mon ami le plus intime, il était tout pour moi. Je ne savais pas depuis quand je le trouvais torride, sexy et canon, mais je devais arrêter.
Je ne pouvais pas risquer de perdre notre amitié. À la place, j’utilisai mon premier et mon meilleur mécanisme de défense : l’humour.
— Alors, tu ne fais pas seulement cuisiner tes rencards, tu pinailles aussi sur la préparation ? Je suis sûr que c’est pour ça que tu es célibataire.
Il s’arrêta de trancher une courgette en deux et pointa le couteau vers moi.
— Sache que si je suis célibataire, c’est parce que chaque fois que nous sortons, les mecs pensent que nous sommes en couple.

(p 63)
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Mes yeux balayèrent son torse et la peau de son ventre, de son nombril à la ligne de poils qui disparaissait sous son short. Il avait les jambes écartées avec désinvolture. Le tissu cachait peu de choses. Je discernai le renflement de son sexe. Je me demandai quelle texture il aurait sous ma main et dans ma bouche. Quel goût il aurait…
Je bondis de ma chaise et plongeai dans la piscine.
Je nageai longueur après longueur, priant que le bon sens me revienne. Peut-être avais-je besoin de coucher. Ou de sucer. Ou de me faire prendre. Ensuite, je me demandai comment ce serait d’avoir Sam en moi. Quand il jouirait…
Je crevai la surface, toussai et crachai, essayant d’amener de l’air dans mes poumons. Sam sauta de sa chaise et me rejoignit au bord de la piscine. Je pensais qu’il allait se moquer de moi, me traiter d’idiot et me charrier, mais il avait l’air inquiet.
— Iz, ça va ?
— J’ai essayé de respirer sous l’eau, plaisantai-je à moitié.
Même si c’était ridicule, c’était exactement ce que je venais de faire.

(p 94)
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Sam étrécit les yeux. Son ton se fit doux et sérieux.
— Quand ?
— Je ne sais pas. Sûrement bientôt. Je sais que tu es inquiet à ce sujet, ajoutai-je, mais je l’ai vue. Elle a l’air… gentille. Si tant est que quelqu’un peut avoir l’air gentil. Je veux la rencontrer.
— Promets-moi de me laisser t’accompagner.
Son regard était si implorant que j’acceptai d’un hochement de tête.
— Seigneur, dit Millsy. Vous ne pouvez pas vous marier, tous les deux ?
J’avais presque oublié qu’ils étaient là. Je ris et Sam sourit, presque avec timidité. J’aurais pu jurer qu’il rougissait, mais ce devait être un effet de l’éclairage. Avant que je puisse y réfléchir davantage, Connor revint à la table et y posa adroitement les cinq shots de tequila. Nous en prîmes chacun un et je levai le mien en l’air.
— À la famille ! Et au cas où vous n’auriez pas saisi, je parle de vous.
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