N. R. Walker

J'ai arrêté de compter le nombre de chroniques en retard, je me suis fait une raison, je n'ai ni le temps, ni la volonté et la mémoire pour écrire des avis sur les titres lus il y a quelques semaines, voire quelques mois, sauf pour ceux qui m'ont le plus marqué, pour lesquels un jour je prendrai le temps, ne serait-ce que pour moi-même, d'en écrire quelques lignes.



Je peux en revanche vous parler de ma dernière lecture, et cela d'autant plus que celle-ci sera très rapidement oubliée. Acheté à 2 euros lors de l'opération estivale All Stars de juin 2022, j'ai décidé d'enfin sortir ce roman de ma PAL, curieux de découvrir un nouveau titre des éditions Bookmark, dont les mentions légales avec un article du code pénal abrogé depuis plus de 30 ans me piquent toujours autant les yeux.



Bon, autant dire que mon avis ne va pas être beaucoup plus enthousiaste que celui du premier titre que j'avais lu de la maison d'édition. J'ai acheté ce titre intrigué par son résumé et sa couverture. L'intelligence artificielle, la robotique, les enjeux éthiques de la bioéthique sont autant de thèmes qui m'intéressent et que j'espérais voir aborder dans le roman.



Je suis sur ce point assez déçu. On se situe en 2068 et on suit Lloyd Salter, un personnage principal pas facile à vivre, ce dernier souffrant d'importants troubles obsessionnels compulsifs. Des troubles qui ont conduit son ex à lui dire que seul un robot androïde parviendrait à lui convenir.



Une remarque que Lloyd va prendre au mot en achetant SHAUN, autrement dit une Synthèse Humano-Androïde Unique et Naturelle, un androïde de classe A fait sur mesure pour correspondre aux besoins et attentes de Lloyd, en plus de ressembler physiquement de manière très convaincante à un humain. Ainsi, le robot est censé combler tous ses besoins, aussi bien intellectuels que physiques de Lloyd, ou devrais je plutôt dire sexuels.



Or, le personnage principal pense visiblement beaucoup au sexe, et dès les toutes premières pages du roman, on a le droit lors de l'achat à un déshabillage complet du robot afin que Lloyd puisse vérifier et toucher la marchandise, pour être sûr que Shaun lui plaît, passant notamment de la taille de son pénis jusqu'aux nervures que souhaite Lloyd dans sa gorge et dans sa cavité anale. Je ne vous spoile rien, c'est le chapitre 1.



Pas besoin de vous faire un dessin, je pense, sur la suite du roman... Un roman assez court d'un peu plus de 200 pages, alors clairement une fois que vous enlevez les passages où Lloyd pense à comment et quand il va avoir des relations sexuelles avec son nouvel ami androïde, et les moments où il a des relations sexuelles avec ce dernier, plus tous les moments où il songe à quel point ce robot est parfait, qu'est-ce qu'il reste ? Bah, pas grand-chose, c'est assez creux, et autant dire que ce qui m'intéressait dans ce roman n'est traité que de manière superficielle.



Au-delà de la couverture et du résumé, j'aurais dû accorder davantage d'importance à la collection dans laquelle le roman était publié. La collection MxM a pour objectif, je cite la maison d'édition "de promouvoir l'homoromance (la romance gay) à travers des oeuvres grand public mettant en lumière, de façon positive, des histoires d'amour, de passion et d'évasion". de la romance gay, c'est cela qui est mis en avant dans la collection, mais là encore, le compte n'y est pas dans le roman je trouve.



Je n'ai rien contre la romance, j'en ai déjà lu, mais si promouvoir la romance gay ou hétéro, c'est écrire sur une centaine de pages l'attirance physique, l'anticipation des rapports sexuels et les rapports sexuels en question, je me pose quelques questions... Si la romance s'arrête au sexe, c'est bien malheureux XD. Je reconnais être un peu dur ici avec le roman, car l'autrice essaie de mettre en place une romance dans le peu de pages qui reste, mais c'est trop peu, là aussi trop superficiel pour que cela ait un réel intérêt. Là encore, j'ai trouvé cela plutôt creux et je ne me suis d'aucune façon attaché aux personnages.



En d'autres termes, on peut dire que ma lecture fut un vrai flop dans l'ensemble. Je mets quand même deux étoiles, car le tout a le mérite d'être court. J'aurais probablement abandonné ma lecture dans le cas contraire. Ce n'est pas désagréable à lire, mais c'est franchement loin d'être intéressant et le tout sera vite oublié pour ma part.



Je crois que j'ai encore deux ou trois titres de la même maison d'édition sur ma liseuse, achetés eux aussi dans le cadre d'opérations promotionnelles, je verrais bien ce que cela donne. La ME semble avoir quelques séries à succès, notamment en Bit-lit avec la saga Kate Daniels ou Tori Dawson. Ces dernières seront peut-être plus à mon goût.

C'est à 26 ans qu'Israel Ingham apprit qu'à la naissance il avait été échangé par erreur avec un autre nourrisson. Lorsqu'il rencontre sa famille biologique chaleureuse, l'évidence de l'absence de vie familiale dans son enfance ne peut que le déstabiliser, heureusement que Sam, son ami de toujours est à ses côté pour l'aider à surmonter cette période douloureuse. Cependant l'enchaînement des questions qu'il doit affronter risque de changer sa vie …





Rien d'original, encore une fois il est question d'une famille riche et froide opposée à une autre pauvre mais chaleureuse, la romance est cousue de fil blanc, dès les premières pages c'est évident que ces meilleurs amis depuis douze ans et gays tous les deux aimeraient bien aller plus loin et de fait rien ne les en empêchait. Dès qu'ils réalisent que c'est réciproque les scènes au lit se multiplient, sans que ce soit vraiment circonstancié - et quand il est question des problèmes mentaux des uns et des autres c'est du niveau psychologie de cuisine …

Un livre obtenu lors de l'opération "All Stars", parfois une occasion de faire des découvertes, mais là j'aurais préféré m'abstenir, j'ai du me forcer à terminer ce livre où l'autrice utilise les chialeries en guise de ponctuation. De plus quelques erreurs répétées concernant l'âge d'Israel sont un peu énervantes, mais c'est peut-être une erreur de traduction, il est facile de corriger, mais ça n'améliore pas le reste.





Une écriture à la première personne plate et ne caractérisant pas le personnage en fonction de sa personnalité déclarée, de la psychologie de comptoir, des scènes "chaudes" stéréotypées et envahissantes, vraiment rien pour me plaire, mais nul doute que d'autres seront plus indulgents …

Le livre est fidèle au synopsis: un homme quitte Brisbane pour changer d'emploi et obtenir une promotion, il trouve un chien, contacte son maître et trouve alors l'homme de sa vie. Les personnages secondaires sont sympas: la logeuse ex-surfeuse hippie et amatrice de brownies spéciaux, K son amoureux transi. Ça ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est une romance sans mauvaise surprise et qui fonctionne bien. Je pense que je l'oublierai très vite.

Griffin Burke, 24 ans, décide de prendre un nouveau départ en quittant la ville pour la cité balnéaire de Coolum Beach, avec une promotion à la clé. Célibataire depuis peu, suite à une rupture qui s'est passée en douceur, l'ex étant tout simplement revenu au statut d'ami, qu'il occupait avant. Disposant d'une semaine avant son entrée en poste, lors d'une de ses balades pour découvrir son nouveau coin, il trouve un mignon petit chien visiblement perdu et n'écoutant que son bon cœur, il le ramène chez lui... et contacte son propriétaire, dont les coordonnées sont sur le collier.



Dane Hughes, 26 ans, est coincé à l'autre bout du pays par un séminaire pour le boulot et reçoit l'appel paniqué de sa mère : son chien, qu'il lui avait confié pendant son stage, vient de s'échapper... Quel soulagement quand cet inconnu le contacte pour lui dire qu'il a trouvé son chien et qu'en plus, le gars, fort sympathique, lui propose de le garder en attendant son retour.



Via SMS et MMS, Griffin va envoyer à Dane des nouvelles de leurs pérégrinations et de leurs balades, à Wicket (le chien) et lui. Et une correspondance va s’enclencher, un lien va peu à peu se nouer, mélange de sympathie, de tendresse partagée pour Wicket et d'autres choses de l'ordre du fantasme. Et peu à peu, ce qui a débuté comme un sauvetage-dog-sitting va se transformer en autre chose, les deux hommes devenant à la fois anxieux et impatients de se rencontrer.



Quelle jolie romance que cette rencontre australienne.



J'aime beaucoup cet auteur et l'Australie me fait rêver. Elle nous offre une romance tout douce, pleine d'humour, de tendresse, de bonnes ondes, de relations franches et saines, de l'humour, et ça fait du bien. Rajoutez à ça une propriétaire au passé mystérieux, un ami qui aime les cookies, des familles bienveillantes, des paysages ensoleillés et un chien tout mimi et protecteur, et vous aurez une histoire simple qui se déguste comme une friandise réconfort. Même si j'apprécie la souffritude, ici, c'est juste le contraire et quand c'est proposé avec autant de talent, je suis totalement fan.

Une nouvelle sage avec des tomes courts de N.R. Walker dans la catégorie romance M/M.



Thomas choisit un ami du lycée de son fils comme stagiaire, Cooper Jones 22 ans. Un homme efficace, dévoué, talentueux, Thomas est de plus en plus intrigué, puis attiré. Une attirance absurde due à leur différence d'âge, mais aussi c'est l'ami de son fils, et pourtant Cooper prend une place dans ses rêves, dans ses fantasmes, dans sa réalité...



Thomas Elkin, 44 ans, est architecte, associé principal chez Brackett et Golding à New-York. Il est devenu père très jeune, Ryan maintenant 22 ans, cachant ensuite ses véritables désirs, jusqu'à son divorce.

Cooper Jones, 22 ans est stagiaire, et veut devenir un architecte réputé. Pendant le lycée, il est parti à Chicago avec sa famille. C'est un homme passionné, confiant, sûr de lui et direct avec beaucoup d'humour.



La narration est à la première personne, le point de vue est seulement celui de Thomas.



L’intrigue est menée avec simplicité et légèreté. Petit à petit, Thomas et Cooper se rapprochent, malheureusement ils doivent rester cacher. L'entreprise ne veut aucun lien entre ses employés. Comment vont-ils pouvoir continuer entre leur travail, Ryan le fils de Thomas et leur différence d'âge ?



La plume est fluide et très facile à lire. L'auteure a misé sur une intrigue simple mais accrocheuse. Le point de vue de Thomas en moins apporte un suspense sur ce personnage, nous savons peu de chose et ne connaissons pas ses intentions et sentiments. Peu de rebondissements ou de grands événements mais juste une suite de situations émouvantes, sensuelles et attrayantes. C'est addictif tout en restant raisonnable.



Les émotions sont parfaites. Depuis son divorce, Thomas a essayé de vivre pleinement ses envies, ses désirs, la vie qu'il a toujours souhaitée. Malheureusement il lui a toujours manqué quelque chose. Cooper lui apporte une complicité, une passion commune, des moments simples mais adorables, tout ce qu'il désire, et pourtant tant de choses les séparent. Les relations intimes sont sensuelles et belles, très écrites.



Amour interdit, différence âge, relation au travail, une belle histoire, un début simple, léger mais accrocheur. La plume est plaisante avec des petites touches d'humour, de l'émotions et de beaux moments. Une histoire adorable, tout en douceur et finesse, à voir avec la suite si un côté plus pimenté va voir le jour...



https://meslivres-monplaisir.blogspot.com/2023/11/thomas-elkin-1-dessiner-un-plan-n-r.html


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Je me suis bien amusée avec ce livre, notamment à propos du débat sur la soupe lancé dans le bus: pourquoi ne considère-t-on pas les céréales dans du lait comme étant une soupe? Le débat est ouvert...

Beaucoup d'humour et un sujet intéressant: l'asexualité, à savoir l'absence de désir sexuel dans une société hypersexualisée.

Un agréable moment de lecture sur un sujet qui ne laisse pas tout-à-fait indifférent.

Le roman en lui-même est intéressant : une série de faux-suicides, une petite ville, un enquêteur éminemment blessé, un nouvel amour peut-être et un tueur en série. Il se lit bien et N.R. Walker est une auteure que j'apprécie.

Le bémol maintenant concerne la version française. Je n'ai pas lu la VO cette fois donc je pars du principe que le traducteur a fait son boulot. Par contre la maison d'édition n'a visiblement pas pu engager un relecteur pour les coquilles et surtout ce qui m'a le plus agacée et m'a gâché ma lecture, l'absence SYSTEMATIQUE de la double négation qui est pourtant une règle assez commune en français dans TOUS LES DIALOGUES. Je sais que le langage parlé n'est pas forcément le même que le langage oral mais trop c'est vraiment trop. Et les fautes aussi sont courantes : "Une famille que quelqu'un a commencé à décimer, l'un après l'autre, en faisant passé ça pour des suicides " (Chapitre 8), "çui-ci" au lieu de celui-ci, les "y a" au lieu de "il y a"... Est-ce pour donner un côté arriéré et local pour l'anglais version australienne? Dans ce cas ce serait extrêmement méprisant pour l'auteure qui mérite certainement mieux.

Bref un relecteur / correcteur n'est jamais un mauvais investissement, de même qu'une ligne éditoriale claire.

Désolée d'avoir assez peu parlé du livre qui méritait certainement bien mieux.



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Qui ne connait pas le film de Chatilliez, La vie est un long fleuve tranquille ? Transposez ça en Australie, avec des trentenaires au lieu d'adolescents, et rajoutez une romance gay et vous aurez Une vie à refaire.



C'est sans doute l'une des raisons qui m'ont empêchée d'être embarquée par l'histoire. Je dis bien l'une parce qu'il y en a eu d'autres, alors qu'en général, je suis assez fan de l'auteur.



J'ai trouvé l'ensemble trop lisse, malgré les thèmes abordés. Déjà, pourquoi faut-il attendre les trois quarts du roman et une seule remarque de Donna pour qu'ENFIN Israel et Sam (d'ailleurs, on parle de Sam ? Brad Pitt jeune ? pété de thunes ? intelligent ? patient ? attentionné ? tendre ? des parents parfaits.... bref...) se sautent dessus ? Tout le monde sait qu'ils sont faits l'un pour l'autre, même nous, lecteurs, on le sait dès le départ... mais non, pas eux et on comprend pas pourquoi ils sont pas ensemble. Mais alors à partir du moment ou ENFIN ça se décide, on peut dire qu'ils rattrapent le temps perdu.



Ensuite j'ai trouvé que tout se décantait trop facilement du côté des parents d'Israël, d'un claquement de doigts, alors qu'il y a quasi trente ans de non-dits, de silences et de souffrance (notez que je ne minimise pas la souffrance du pauvre petit garçon riche).



La famille biologique est très bien, même si Donna est pas obligée de pleurer toutes les 3 minutes, on peut être aimante, douce, maternelle, empathique, sans pour autant consommer le PIB du pays en kleenex.



Malgré tout ça, j'ai passé un moment sympa, mais pas inoubliable, je pense que j'avais trop d'attentes, l'auteur m'ayant réservé quelques très beaux moments.

Bon, je me débarrasse du côté désagréable tout de suite : c'est quoi cette maison d'édition qui se permet d'éditer un roman sans relecture ? Des mots manquants, des accords partis visiblement s'accorder ailleurs (sans doute avec les mots manquants), l'utilisation au petit bonheur la chance du participe passé et de l'infinitif (sur un malentendu, qui sait, ...). Apparemment, une nouvelle version a été éditée en 2022, mais j'ai celle de 2021, dommage...



Et d'autant plus lamentable qu'une fois de plus, N.R. Walker nous a écrit une petite pépite : ce roman est tout ce que j'aime, un savant mélange de suspens, d'enquête policière, de cold case, d'australie, de tension à la fois sexuelle et meurtrière, de romance, de slowburn, d'amour, de famille, d'animaux, d'une pincée de surnaturel, de culture aborigène, de "super je fais moi même mon enquête tout en lisant", de "mais n'y va pas, tu sais aussi bien que moi que c'est un piège", j'en passe et des meilleures...



Je ne vais pas m'étaler sur la trame du roman, trop largement dévoilé par le résumé, mais quelle enquête ! Un cold case qui traine depuis près de 10 ans et qui finalement se dénoue en quelques jours, à partir du moment ou August et Jacob se rencontrent. Dès la première page, j'ai été captée, scotchée à ma liseuse, incapable de la lâcher, obsédée que j'étais de savoir ... le suspens et la tension montent doucement, quand peu à peu les cartes se dévoilent, tout comme nous voyons August revenir peu à peu vers la vie, vers l'envie. J'ai adoré l'évolution des rapports entre Jake et August et la façon dont le premier apprivoise le second, la façon dont il abat doucement ses murs, semblant instinctivement comprendre comment il fonctionne. J'ai bien sûr eu un gros coup de cœur pour Scarlet (normal...) et j'ai aimé la façon dont l'auteur a mêlé le folklore des kookaburras à l'histoire de Jake. Les parents de Jake et tous les habitants de cette petite ville ont aussi leur importance et ne se contentent pas de faire de la figuration.



Encore une fois, un carton plein pour NR Walker, qui est définitivement l'un de mes auteurs favoris.

Patrick Carney, la quarantaine, gardien du phare d'un petit village perdu sur une île d'Australie, prend la vie un jour après l'autre, entre son job à mi temps, la vie dans ce coin où tout le monde connaît tout le monde, l'océan qui le fascine tout autant qu'il le déteste, la solitude et son chat qui le tolère...



Quand un inconnu débarque à Hadley Cove, forcément, ça se remarque.



Et Patrick sait ce que c'est de débarquer dans cette petite ville de province... pris d'une impulsion, il va lui parler... et c'est son monde tout entier qui va en être bouleversé.



Pour ce qui est des bouleversements, Aubrey sait ce que c'est. Il y a quelques mois, il était Ethan, un autre homme, une autre vie, faîte de réseaux sociaux, de médias, de caméras, compagnon d'un homme public très médiatisé, devant toujours sourire et paraître, cachant la vraie nature de ce petit-ami avec ses séjours "à la montagne"... et l'un de ses séjours lui a permis de, peut-être, tout recommencer, ailleurs, sans rien, sans carte de crédit, sans permis de conduire, sans papier d'identité... Suivant la Croix du Sud, chère à son grand-père, il débarque dans ce petit village, où les seuls vestiges de son autre vie sont le nom de son grand-père qu'il a fait sien et le télescope qu'il lui a légué. Et cet homme qui vient lui parler, alors qu'il contemple l'océan, va faire renaître en lui l'envie de vivre à nouveau, lui qui ne pensait qu'à survivre.



Tout doucement, les deux hommes se rapprochent, Patrick faisant découvrir le coin et l'océan à Aubrey tandis que le jeune homme lui ouvre le ciel et les étoiles. Quelque chose se passe entre eux, mais le passé finit toujours par nous rattraper mais peut-être qu'Aubrey a trouvé sa bonne étoile.



Une plume douce et tendre, fluide, qui restitue les émotions de ces deux hommes brisés par leurs passés. Leur relation fait la part belle à la communication, à la parole, à la douceur, à la confiance... les deux hommes s'apprivoisent avec leurs passés respectifs, même si celui d'Aubrey reste secret pour préserver Patrick, celui-ci, attentif, arrive à deviner beaucoup de choses et agit en fonction. J'ai trouvé aussi très judicieux que Scott, l'ancien amant de Patrick, ait un rôle aussi important dans la romance des deux hommes, ça apporte quelque chose de vrai, d'authentique, de fort. Leurs passions respectives aussi, pour l'océan et les étoiles, offrent de jolis moments de tendresse et de poésie. Et quand la conclusion arrive, inévitable, c'est un moment très fort de tension qui ne dure finalement pas longtemps, la solution arrive finalement de façon assez facilement, mais le sujet n'est finalement pas le procès et l'enquête mais la renaissance de ces deux âmes.



Bref, une histoire plutôt efficace, bien écrite, bien traduite, dans un coin d'Australie qui nous change des Etats-Unis, avec deux hommes absolument parfaits l'un pour l'autre, et qui aborde le sujet douloureux de la maltraitance conjugale masculine.

J'ai toujours bien aimé les romances de N.R. Walker et celle-ci ne fait pas exception. L'histoire de bébés échangés à la naissance n'est pas une nouveauté, et l'opposition entre la famille riche et froide et la famille pauvre et chaleureuse est un peu caricaturale. Cela dit, si ça m'a fait sourire, ça ne m'a pas empêché d'apprécier l'ensemble du livre. Un vite-lu apprécié.

Une romance contemporaine sympathique qui se lit facilement. Les sujets de l'estime de soit et du culte des apparences sont traités à travers l'histoire des deux personnages principaux Reed, coach sportif physiquement "parfait" et Henry, en surpoids, statisticien dans une grande société. La romance est mignonne et s'encre de façon réaliste dans notre société.

Je remercie chaleureusement les éditions « Men over The Rainbow » pour l’envoi de ce service presse.



Quelle joie de retrouver Mark dans un tome qui lui est entièrement consacré, et je suis d’autant plus ravie, qu’il est exactement comme je l’espérais.



Mark est bi et s’assume complètement. Il butine à droite et à gauche, sans état d’âme et refuse catégoriquement de se poser. Il ne croit pas en l’amour et ne se sent pas comme Isaac et Carter pour une vie bien rangée à deux.



Suite au départ de Carter, il s’est lié d’amitié avec Will. On sent leur complicité extrême dans la vie de tous les jours, dans tous les domaines, sauf le sexe. Mark a bien défini les règles, pas de sexe avec son meilleur ami. Car bien qu’ils agissent quasiment comme un petit couple ce n’en est pas un (au grand désespoir de Will).



A coup d’humour, de situations cocasses, Mark ne fait que se voiler la face, et refuse de voir ce qu’il se trame sous ses yeux ( Il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir !), jusqu’à l’événement de trop, qui fera tout voler en éclat, la situation ambigüe ou Will prendra une décision qui remettra tout en question. C’est à cet instant que Mark ouvrira enfin les yeux, et arrivera à mettre des mots sur les émotions intenses qu’il ressentait depuis pas mal de temps. Mais ne sera-t-il pas trop tard … C’est tendre, romantique, et encore bourré d’humour, car même dans une situation émouvante, mark arrive à nous faire sourire.



Ce livre est plein d’humour, de bonne humeur, dégoulinant de bons sentiments, débordant d’amour. Il clôture juste en beauté cette trilogie.
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Si le premier tome est assez léger, je dois dire que celui-ci est riche en émotion. Sortez les mouchoirs …



Dans celui-ci, nous retrouvons un Isaac qui souffre de son handicap. Un enchainement d’événements lui donne l’envie de voir… De ce fait, au fil des pages, on ressent sa détresse, sa douleur, ses angoisses, sa détermination.



Ce livre nous fait passer par toute une palette d’émotions : des sourires (grâce à Mark), de la tristesse, des larmes, de la haine, de la détresse, de la haine, de l’angoisse, de la tendresse et énormément d’amour.



Avec ces deux tomes, l’auteure a maitrisée à merveille un sujet aussi délicat qu’est la cécité. C’est d’une grande justesse.



Ce livre m’a beaucoup touché, émue, j’ai versé quelques larmes. Mais je referme ce livre avec un grand sourire aux lèvres



Hâte de découvrir le tome consacré à Mark ;)
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Voici un roman qui aborde l’handicap qu’est la cécité sans tomber dans l’excès ou le mélo, avec beaucoup de délicatesse.



On fait connaissance avec carter et Isaac, qui au fil des pages vont apprendre à se connaître, se lier d’amitié, créer des liens forts. Tout cela ne se fera pas sans heurts, car Isaac à érigé des murs solides afin de se protéger. Mais Carter, sous le charme de ce dernier, va se battre et petit à petit avec beaucoup de ténacité, va lui montrer qu’il a le droit d’aimé et d’être aimer en retour.



C’est d’une grande douceur, pleins de tendresse, de romantisme et d’amour. Cette romance M/M se lit sans prise de tête, elle donne le sourire et réchauffe le cœur.
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Attention si vous n’avez pas lu le tome précédent, cette chronique peut contenir des SPOILER !!!

Suite de la saga courte de Thomas Elkin dans la catégorie M/M.



Après avoir pris la décision de tenter leur chance en tant que couple, Thomas et Cooper vont devoir vivre avec le regard, les avis, les sentiments des autres à leur égard.



Thomas Elkin, 44 ans est un architecte connu sur New-York. Depuis son divorce, il vit suivant ses désirs et ses besoins, sans se préoccuper des autres.

Cooper Jones, 22 ans est un tout nouvel architecte. Fier de son couple, il est bien décidé à ne rien cacher. Il est passionné et vit librement.



La narration est à la première personne, le point de vue est celui de Thomas.



L’intrigue est très légère et simpliste. Nous suivons l'évolution du couple et les aléas de celui-ci. Thomas et Cooper vont devoir affronter les regards et les préjugés de leur famille sur leur couple. Seront-ils assez forts pour tout surmonter ?



La plume est fluide et très agréable à lire. L'auteure apporte énormément d'émotions, des moments d'échanges magnifiques, mais à côté il manque quelques passages de suspense ou de péripéties. C'est bien trop calme, malgré les vagues de sentiments.



Les émotions sont excellentes. Thomas et Cooper vont vivre le regard de leurs proches, affronter les avis sur leur différence d'âge, les efforts pour les séparer... Leur amour est-il aussi puissant qu'ils le pensent ? Les relations intimes sont sensuelles et bien écrites.



Différence d'âge, le regard d'autrui, la révélation de leur couple, une suite logique avec l'évolution de leur vie à deux. La plume est fluide, de belles émotions, un léger manque d'ambiance suspense ou de péripéties. Hâte de découvrir leur dernier épisode de cette histoire.



https://meslivres-monplaisir.blogspot.com/2024/01/thomas-elkin-2-tracer-les-lignes-n-r.html
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Une auteure que j’adore, un résumé qui me plaisait. Je ne pouvais pas passer à côté de ce roman. Et même si ce n’est pas un coup de cœur, c’est un très beau moment de lecture. Une douceur à déguster.



Ethan est devenu Aubrey pour quitter un ex violent et toxique. Son périple l’envoie à Hadley où il va se lier d’amitié avec Patrick. Un homme toujours en deuil depuis la disparition de son amant. Une amitié qui se transforme rapidement en plus. Mais quand les peurs arrivent, est ce que les sentiments souffriront ? Peut-on avoir une deuxième chance ?



Aubrey est un homme fort. Même en étant Ethan, il lui a juste fallu du soutien pour voir qu’il mérite de belles choses. Un héros touchant pour son passé, son histoire et pour sa volonté de survivre.



Patrick est un quarantenaire qui va charrier votre coeur. C’est un gros nounours, un être doux que j’ai adoré découvrir. Sa peine, l’amour qu’il porte à ceux qui comptent. Un très beau héros.



Un duo tout en douceur. Une amitié qui débute avec déjà une attirance. Des sentiments qui se développent petit à petit. Mais aussi des peurs dues à leurs passés ! Ils sont vraiment beaux et touchants. On dirait qu’une couverture vous enveloppe tout le long de notre découverte.



Une romance contemporaine principalement mais aussi un combat. Celui de Aubrey qui souhaite vivre, qui doit apprendre à être aimé, que doit comprendre qu’il mérite le bonheur. Celui de Patrick qui doit gérer son deuil, qui doit surmonter sa culpabilité et surtout qui doit comprendre qu’aimer à nouveau ne signifie pas fermer une porte. Un combat qui se clôturera avec un épilogue sublime.



Une histoire belle tant par la plume de NR Walker que pour son contenu. C’est doux, intense et un baume au cœur. Un délice à lire pour passer un bon moment de lecture. Un one-shot que je vous recommande avec plaisir.
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Israël apprend qu'il y a eu prescription le jour de sa naissance et que ses parents ne sont pas ses parents biologiques ! Et la son monde s'écroule...mais d'un côté tout lui paraît enfin logique. Il n'a jamais été proche de ses parents, qui, camouflé derrière des façades reste imperturbable et blessants au possible envers leur fils et les êtres qui leurs sont proches.



Mais Israël n'est pas seul, non bien au contraire il peut compter sur son meilleur amie Sam. Leur relation est tout simplement magnifique ! Je l'ai adore. Mais il y a un Hic pour moi, tout vas bien du côté de Israël, son développement est omniprésent et on évolue avec lui mais Sam lui est juste trop parfait ! Pas un écart de travers rien ! Je l'ai trouvé un peu lisse en profondeur c'est vraiment dommage car je l'aime beaucoup.



A part ce côté là, l'histoire et la relation avance à son rythme et les révélations arrivent aux bons moments ! On est blessé, on sourit et on est heureux mais également triste avec le bel Israël.



On ressent tout avec le point de vue de Israël. J'aurai peut-être aimé avoir les points de vues de Sam. Mais le point hyper positif pour moi c'est la réalité des sujets abordés notamment la dépression etc... On a tous des rêves qui avec les aléas de la vie disparaissent tragiquement sans que l'on ai rien demandé et croyez moi lire ça c'est touchant.



Je ressort vraiment très contente de cette lecture ! J'ai ressenti un peu moins de profondeur dans ce titre que dans les autres titres de l'auteur mais j'en ressort quand même agréablement surprise.

Déjà, je souhaite vivement remercier Men Over The Rainbow pour ce Service Press et pour leur confiance.



Alec et Cronin peuvent vivre librement leur amour sous toutes ses formes vu qu’il n’y a aucun risque qu’Alec se change en vampire pour le moment. Mais évidemment le calme ne pouvait pas durer éternellement. Quand plusieurs faits divers font tiquer Cronin, Alec comprend que le fait qu’il est la clé va à nouveau avoir son importance. Mais il ne sait pas encore pourquoi, ni à quel fin. Cependant au fil de cette aventure il pourrait bien en apprendre beaucoup plus qu’il ne le pense sur son rôle de clé.



J’avais totalement adoré le premier tome de Cronin’s Key, alors ce fut un plaisir de pouvoir plonger dans cette suite ! À nouveau j’ai adoré la dose d’humour qu’amène Alec, surtout quand il part dans des références que personne ne semble comprendre. C’est toujours très drôle et j’aime m’imaginer la réaction des autres personnages dans ma tête.



Pour ce qui est de l’histoire, nous retrouvons nos deux amoureux quelques temps après la fin du tome un. Ils ont pu, et continuer dans cette suite, à consumer leur amour sans ce priver de quoi que ce soit. Je dois dire que je trouve leur couple vraiment adorable. Entre Alec et son humour et Cronin et son côté ultra protecteur : ça donne le genre de couple que j’aime par-dessus tout ! Il va se passer plusieurs choses dans le monde qui vont bouleverser la vie de nos tourtereaux. Il y a un sacré nombre de révélation dans ce tome au final, plus que ce que j’aurais pu imaginer. Certain concerne Alec, d’autre des vampires célèbres, etc.



La fin du premier tome nous laisse avec l’envie de lire la suite et même si là encore il y a une fin, je n’ai pas envie de quitter cet univers. Heureusement pour moi un tome trois est prévue et que dire à part que j’ai plus que hâte de le lire ? Alec et Cronin vont clairement me manquer d’ici ce temps-là.
Lien : https://lecturesmmdoriane.wo..

Attention si vous n’avez pas lu les tomes précédents, cette chronique peut contenir des SPOILER !!!



Suite et dernier épisode de la saga courte de Thomas Elkin. Nous reprenons juste après la fin du tome précédent.



Thomas et Cooper vivent ensemble, et toute leur famille est au courant pour leur couple. Leur vie semble parfaite, mais les obstacles ne sont jamais loin. Xavier Baurhenn, le client de Cooper proche de son âge est très intéressé par celui-ci. Thomas se retrouve confronté à l'un de ses associés...



Thomas Elkin, 44 ans est architecte et papa d'un grand garçon, Ryan de 22 ans. Divorcé, il a trouvé sa place auprès de Cooper. C'est un homme posé et calme, très attentionné.

Cooper Jones, 22 ans est architecte. C'est un homme passionné, très direct avec un excellent humour. Cooper est un homme confiant et sûr de lui, surtout de ce qu'il veut.



La narration est à la première personne. Le point de vue est celui de Thomas.

L'intrigue est légère. Thomas se pose des questions sur son travail au sein de Brackett et Golding depuis les insinuations de son associé Robert sur son couple avec Cooper. Xavier ne cesse de mettre Cooper mal à l'aise lors de leur collaboration sur un contrat.



La plume est fluide et très agréable à lire. Malgré un calme dans ses péripéties, car avouons-le c'est un tome encore relativement posé, les idées sont attrayantes et addictives. Nous suivons la solidification et l’authenticité de leur couple. L'intrigue autour de Xavier qui drague Cooper est quasi inexistante, puisque nous n'avons pas son point de vue. Par contre, l'humour de celui-ci est toujours aussi plaisant et drôle.



Les émotions sont charmantes. Nous découvrons et retrouvons la confiance absolue qu'ils ont l'un envers l'autre, et leur amour si intense. Le calme de Thomas et sa sagesse face à un homme qui veut lui voler le sien. Le côté passionné et direct de Cooper sont souvent des pépites. Leurs relations intimes sont sensuelles et très bien écrites, superbe.



En un an Thomas a changé de vie, amour, confiance, légèreté, moments de détente et de tendresse, un couple parfait. L'auteure nous offre une belle conclusion à cette charmante romance. Les idées ont toujours été porteuses et attractives mais si elles ont été peu approfondies et poussées à leur maximum de capacité. Une belle saga, une belle histoire, une belle lecture !



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