AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Nancy A. Collins (28)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La volupté du sang

«Ma connaissance du vampirisme était incomplète, faite de fiction populaire, de vieilles superstitions et de tentatives pour mythifier une réalité imparfaitement perçue. J’essayai de deviner ma vraie nature devant un miroir déformant.»



C’est mon deuxième livre de Nancy A. Collins, je découvre cette auteure avec son recueil «Péché innommable», c’est des nouvelles qui m’avaient satisfaite et je recommence l’aventure avec son roman «La Volupté du sang». C’est son premier roman et elle remporte le prix «Bran Stoker du meilleur premier roman.» À la lecture, je comprends pourquoi elle a reçu ce prix.

C’est un petit livre, le roman se manipule bien et la couverture frappe le regard : un montre bizarroïde qui possède entre les mains une boule de cristal… C’est édité par Les Éditions J’ai Lu, dans Épouvante. On devine bien, qu’on embarque dans un univers complètement à part….







Nancy Collins transmet une autre image sur le monde des Vampires, elle nous entraîne dans un terrain inconnu. Elle nous fait rencontrer des personnages avec leurs propres personnalités, réinventées. Elle aborde ses notions, que je trouve très intéressante :

- Le processus de sang

- La hiérarchie

- Les Nobles

- Les Faux-Semblant

- La mort du vampire revisitée







On fait aussi la connaissance de son personnage Sonia, à travers l’histoire. On rencontre d’autres personnages qui découvrent ce monde de Vampirisme. Je souligne aussi le personnage Catherine Weele, qui se démarque des autres. À la fin du livre, il y a une enquête policière qui se met en place.

C’est un bon moment de lecture, il se lit très facilement, comme un bon vin rouge… qui ressemble tel à du sang. C’est un monde fascinant et épeurant, c’est une histoire très bien racontée par Nancy A. Collins.

C’est une écriture très vive, elle choisit des mots très forts. Ce qui fait la force de ce roman, c’est ses personnages réétudiés, ses descriptions sont très imagées, ses scènes sont assez sanguinaires. C’est un monde de Vampire, après tout !

Un petit plus : J’adore les citations, qu’on y retrouve !

Un petit moins : Il y a beaucoup de personnages, j’ai remarqué juste ceux qui se distinguent.



«Mais à quoi bon tuer toute la race humaine, uniquement pour un bon dîner ?»



Pour finir, je suis contente d’avoir ce livre dans ma collection et de connaître une écrivaine comme Nancy A. Collins… C’est grâce à Babelio et aux Babeliots, qu’on découvre des auteurs que parfois on ne connaîtra pas !



«Les morts mystérieuses, d’accord mais les morts inexplicables, ce n’était pas possible.»



Essayez… elle ne mord pas Nancy A. Collins !!! Enfin, je pense...

Commenter  J’apprécie          160
Appelle-moi Tempter

Il est bien dommage que Nancy Averill Collins ne soit pas d’avantage connu. Auteure majeure de la littérature de l’horreur, cette femme a un don. Outre son imagination, elle excelle par son écriture élégante et imagée. Vestige d’un temps lointain, désormais révolue, l’horreur a eu son heure de gloire, via les éditions disparues, parmi lesquels « J’ai lu épouvante », « Fleuve noir » ou bien encore « Pocket Terreur », qui ne sont dorénavant disponibles que par le marché de l’occasion.



J’ignore pourquoi, lors de ma première lecture, je l’avais abandonné. Peut-être que « Garouage » était tellement exceptionnel, que ce roman (« Appelle-moi Tempter ») paraît, à côté, décevant. Pourtant, l’auteure nous dresse un excellent récit. Ici, point de loup-garous, mais du Vaudou. Nous sommes directement plongés par un rituel satanique. Le tout étant très bien détaillé et on sent que Nancy Averill Collins s’est documenté.



Les personnages sont peu nombreux, ce qui est adéquat pour ne pas s’y perdre. Par ailleurs, l’auteure prend son temps pour les inclure dans l’histoire. Adam Rossiter pourrait être considéré comme l’élément principal. Cette star de rock est sur le déclin. Il est mélancolique, rongé par son passé où il était jeune, beau et avait du succès. Les excès de la vie l’ont détruit. Le monde de la musique fut déjà évoqué dans l’excellent « Garouage ». On sent que Nancy Averill Collins en est passionné.



Le récit monte crescendo, tout comme l’horreur. Au début, elle est quasi nulle, où le sexe prend une place (trop) importante, parfois cru, mais jamais vulgaire. Ce n’est que vers le dernier tiers que tout amateur d’hémoglobine sera comblé. Ce roman tient toutes ses promesses et inutile de dire que j’adore cette auteure. Dommage qu’elle écrit peu et que ses textes traduits soient rares. Bien qu’il soit, à mon avis, en dessous de « Garouage », « Appelle-moi Tempter » est un très bon roman.
Commenter  J’apprécie          159
Noir comme l'amour

Noir comme l'amour, le titre était prometteur, alors j'ai tenté. Il y est plus question de sexe que de fantastique. La prochaine fois je lirai la 4e.

On nous annonce des écrivains prometteurs. Certains textes sortent du lot, mais je ne déborde pas franchement d'enthousiasme. Certaines m'ont amusée, d'autres ont retenu mon attention, la grosse majorité d'entre elles m'a laissée de marbre.

Bien entendu, ma préférée est celle de Stephen King, Déjeuner au Gotham Café, également parue dans d'autres recueils, tels L'anthologie dark love et Tout est fatal. J'ai lu le second.

L'histoire parle d'un couple qui se retrouve dans un restaurant chic, en compagnie de l'avocat de Diane, celui de Steve s'étant désisté, pour parler de divorce. Mais le maître d'hôtel semble adopter un comportement plus qu'étrange. En effet, au beau milieu d'une dispute ayant éclaté entre les deux futures ex-conjoints, celui-ci se met à hurler. Puis, armé d'un couteau chopé en cuisine, entreprend de s'attaquer à tout ce qui bouge encore, ce qui n'est plus le cas de l'avocat de Diane. Nouvelle relativement violente, mais fort bien écrite, ça va de soi.

D'autres nouvelles valent le détour, certaines par leur humour, mes préférées, mais elles ne me laisseront pas un souvenir impérissable et si le but de ce recueil était de faire découvrir leurs auteurs, ça n'a pas marché pour moi. Je distingue cependant le récit de Ramsey Campbell, le bout du tunnel, mais comme je connaissais déjà l'auteur, ça compte pour du beurre, comme diraient les gosses.

Vous l'aurez deviné, je l'ai pas été transcendée par ce recueil. Les récits y sont très courts, peu de fins sont soignées et ça, personnellement, ça a tendance à me calmer direct, donc aussi vite lu aussi vite oublié.
Commenter  J’apprécie          142
Garouage

Après mon énorme coup de cœur signé Robert McCammon (« L’heure du loup »), je voulais écumer toutes les librairies en quête de livres sur la lycanthropie. D’ailleurs, grâce à Babelio, je m’étais fait une petite liste. Force est de constater que la bête poilue qui hurle à la pleine lune avait jusqu’à présent, mes recherches n’ont été que d’énormes déceptions : « Animalité » de Whitley Strieber, « le dernier loup-garou » de Glen Duncan ou bien encore « La nuit du sang » signé Thomas Tessier.



Skinner est un jeune lycéen banal à une exception près. Tout le monde le rejette et le surnomme “œil-de-pisse”, pour cause, il est différent. La bête qui sommeille en lui est prête à bondir.



On pourrait croire que c’est un banal pitch pour adolescents. Il n’en n’est rien. C’est même tout le contraire. Ici, c’est : la perversion, la luxure, l’hémoglobine, presque la vulgarité. Nancy Averill Collins nous laisse un aperçu très mature et dérangeant. D’ailleurs, ça m’a gêné de voir autant de passages crus et autres extravagances sexuelles qui remplissent une bonne moitié du livre.

Heureusement ces perversions sont amoindries grâce à une histoire plus que passionnante. Un conte bien ficelé qui m’a tenu en haleine durant ces presque deux-cents-cinquante pages. Je me suis surpris à ne pas lâcher ce livre tant la narration était immersive, ce qui ne m’était pas arrivé depuis très longtemps. Autant dire que j’en ai fait qu’une bouchée. À souligner aussi qu’il n’y a pas de temps mort et que l’on ne s’ennuie pas du tout.



Nancy Averill Collins a par ailleurs fait de nombreuses recherches sur la lycanthropie. Ainsi quelques ouvrages ont été énumérés en prélude – reste plus qu’à me renseigner s’ils ont été traduits chez nous. Les loups-garous sont ici des “Vargrs” qui sont eux-mêmes subdivisés en trois groupes : “Vargr” (les loups-garous proprement dit), “Easaus” (des hommes qui ne peuvent se changer en loup et qui sont mentalement dérangés) et les “Ulfr” (des loups qui sont la descendance d’un loup avec les Vargr).



Le récit est enrichi de légendes indiennes – il flotte comme un air de Graham Masterton. Et ce n’est pas le seul point commun avec l’écossais, puisque le roman est bien gore. Bref, ce roman est une belle découverte pour moi qui affectionne l’Horreur.



Ce livre est un gros coup de cœur, bien que j’aie été un peu déçu par les excès de scènes crues et ces vingts-dernières pages. Qu’importe, ce roman est vraiment génial et devrait être apprécié par les amateurs du genre. J’avoue qu’avant de le lire, j’avais comme une appréhension. J’avais un peu peur de tomber dans une sorte de bit-lit. Ma peur étant d’autant plus justifiée que les autres œuvres de l’auteure me laissaient perplexe dans leurs noms : « Appelle-moi Tempter », « Péchés innommables » ou bien encore « Vamps, Tome 1 : les sœurs de sang ».

C’est une très belle découverte que cette auteure. Nul doute que je vais continuer avec elle.

À noter que l’Édition J’ai lu a copié un passage du livre (environ vers la page 100) pour la coller en quatrième de couverture en guise de résumé.



Coup de cœur ♥
Commenter  J’apprécie          131
Noir comme l'amour

Recueil sombre et noir où l'amour s'invite dans les recoins les plus tordus de l'âme humaine, où l'être humain se transforme en bête avide de douleurs et de sang...

Vingt-deux histoires perverses ou fantastiques qui entrainent le lecteur au coeur des fantasmes et désirs débridés de l'Homme.

Le point fort de ce recueil est la grande diversité de style et d'approche du thème proposé. Chaque auteur revisite l'amour noir selon ses inspirations et son univers. Bien entendu, en tant que lecteur, toutes ne vont pas avoir le même impact. Personnellement, j'ai apprécié plus volontiers les nouvelles fantastiques ou plus sanglantes.

Pour citer un exemple, j'ai adoré "La lueur éclatante des lames" de Basil Copper. Rien que le titre éveille en moi une image assez précise, qui s'avère être pour ma plus grande joie la bonne. Le texte dévoile peu à peu ses clés et la fin est accueillie avec un " je le savais" jouissif.

D'une histoire à l'autre, nous entrons dans le monde du sadomasochisme, de l'amour extrême, de la passion dévastatrice ou encore de la folie....

Bref, il n'est pas facile de parler de ce recueil. Comme je l'ai déjà expliqué pour les romans de Stephen King, Noir comme l'Amour est un plaisir égoïste où l'on y puise, au gré de ses humeurs et ses attentes, sa dose de noirceur. Certains y verront peut-être de la perversion à outrance, moi j'y ai recueilli l'ivresse de briser les tabous et de faire face à la déviance que peut amener un sentiment, si beau soit-il, comme l'Amour.



Attention : ce livre n'est pas à mettre dans toutes les mains car 22 auteurs américains de l'épouvante et de la terreur ( Stephen King, Stuart Kaminsky, Richard Laymon...) se sont laisser prendre au jeu de la folie !!!!!
Lien : http://lacaveauxlivres.blogs..
Commenter  J’apprécie          131
Péchés innommables

Pour partir ma critique, j'ai trouvé par hasard cette citation qui définit bien mon parcours avec ce livre : «Les livres que l'on écarte sont toujours ceux dont on s'aperçoit plus tard qu'on en a justement besoin», de Françoise Giroud. C'est un livre que j'ai rangé plusieurs fois mais il hantait mes pensées. C'est comme si ce livre m'avait choisi. C'est ainsi que j'ai fait le pas. Je me suis décidée à le lire. le livre «Péchés Innommables » c'est un recueil de nouvelles. C'est mon premier recueil que je lis car je ne suis pas habituée à ce genre de littérature. Je ne connaissais pas non plus cette auteure. C'est un recueil de 508 pages. Elle est éditée par «Les Éditions J'ai l'u ». Elle s'est fait connaître aussi par ses deux livres : « La Volupté du Sang »et «Appelle-moi Tempter».



Le livre «Péchés Innommables», c'est des nouvelles où on retrouve une ambiance d'humour et d'horreur. Il y a quelques nouvelles qui sont basées sur des faits vécus ou sur sa vie personnelle. Je ne savais donc pas du tout à quoi m'attendre et j'ai découvert tout un univers. Elle m'a fait voyagé un peu partout – elle m'a transportée au coeur de la nuit avec Pierrot la lune, elle m'a amenée dans des foires. Elle m'a montrée diverses créatures, elle m'a menée dans l'univers de Jésus, elle m'a conduit au pays des Cow-boys. Elle m'a promenée dans des contrées terrestres et parfois dans le royaume des morts.



C'est des nouvelles qui sont basées sur de la méchanceté gratuite, des drames de ce monde et surtout sur les différences. Il y a une nouvelle qui m'a marquée, c'est celle de «Raymond». Il est différent des autres à l'école et il se fait rire de lui. Voici un extrait : «Raymond Fleuris était différent et pendant quelques jours en tout cas, il a eu à nos yeux quelque chose d'EXOTIQUE. Et dans un collège, on le sait, ce n'est jamais une bonne chose. Comme d'ailleurs sans doute, il vaut mieux être comme tout le monde si on veut éviter des ennuis».



C'est un univers où le fantastique y est mêlé mais qu'on croit y être. Je suis passée de l'indifférence par de l'étonnement. Elle a une plume crue, directe et imprévisible. Elle sait venir chercher le lecteur par son écriture imposante et enchanteresse. Nancy A. Collins est un peu une sorcière avec les mots, où elle joint l'ombre et la lumière.



Dans le livre, elle explique comment chaque nouvelle est née. Je trouve cela intéressant. Je comprends aussi pourquoi elle a été refusée par des maisons d'éditions. C'est des nouvelles assez imagées, entourée parfois de sexe et de sang. Il faut être ouvert et il ne faut pas avoir peur de rentrer dans cet endroit d'épouvante.



Je ne regrette pas cette lecture, je suis sous le charme. Je suis même prête à essayer «La Volupté du Sang ». Je veux découvrir un peu plus l'auteure Nancy A. Collins. Elle a su me déstabilisée, m'étonnée et me conquérir. «Péchés Innommables», rentre dans mes coups de coeur.



Pour ceux qui veulent le lire, je le conseille à ceux qui n'ont pas le coeur sensible et à ceux qui ont aussi un esprit critique. Dans cette lecture, il faut décoder parfois le petit message que Nancy A. Collins nous envoie.



Isabelle



Commenter  J’apprécie          1214
The Mammoth Book of Vampire Stories by Women

This anthology turned out to be a mixed bag of tales featuring different versions of vampires, though some were better than the others. Featuring the only vampire short story by Anne Rice, the undisputed queen of vampire literature, and an autobiographical introduction by Ingrid Pitt, star of the films The Vampire Lovers and Countess Dracula, this Mammoth collection brings together thirty-four uncanny and erotic tales by women who have redefined the genre of vampire fiction. The quest continues—for blood to drink, for souls to steal, for life among the undead.

Contents:

Introduction: My Life Among The Undead by Ingrid Pitt

The Master Of Rampling Gate by Anne Rice

Homewrecker by Poppy Z. Brite

When Gretchen Was Human by Mary A. Turzillo

The Vengeaful Spirit of Lake Nepeakea by Tanya Huff

La Diente by Nancy Kilpatrick

Miss Massingberd and the Vampire by Tina Rath

The Raven Bound by Freda Warrington

Vampire King of the Goth Chicks by Nancy A. Collins

Just His Type by Storm Constantine

Prince Of Flowers by Elizabeth Hand

Service Rendered by Louise Cooper

Aftermath by Janet Berliner

One Among Millions by Yvonne Navarro

Luella Miller by Mary E. Wilkins-Freeman

Sangre by Lisa Tuttle

A Question of Patronage by Chelsea Quinn Yarbro

Hisako San by Ingrid Pitt

Butternut and Blood by Kathryn Ptacek

Sleeping Cities by Wendy Webb

The Haunted House by E. Nesbit

Turkish Delight by Roberta Lannes

Venus Rising on Water by Tanith Lee

Year Zero by Gemma Files

Good Lady Ducayne by Mary Elizabeth Braddon

Lunch At Charon's by Melanie Tem

Forever, Amen by Elizabeth Massie

Night Laughter by Ellen Kushner

Bootleg by Christa Faust

Outfangthief by Gala Blau

My Brother's Keeper by Pat Cadigan

So Runs The World Away by Caitlin R. Kiernan

A North Light by Gwyneth Jones

Jack by Connie Willis
Commenter  J’apprécie          110
Appelle-moi Tempter

Un musicien essaie d'utiliser le vaudou pour améliorer sa vie. Au début, cela semble réussir, mais il a réveillé une puissance monstrueuse.



Un autre récit basé sur l'apprenti sorcier, qui s'essaie ici au vaudou. Un très bon roman de fantastique par une auteure qui gagne à être connue. Nancy A. Collins est vraiment un des grands noms assez récent du fantastique et de l'horreur.



Si vous voulez connaître des auteurs plus récents en fantastique/horreur, n'hésitez-pas, Nancy Collins vaut largement la peine d'être lue.



J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          112
Noir comme l'amour

Brrrr ! J'adore l'horreur et même le fantastique, mais ils se mélangent avec l'amour, alors là ! je panique. Pour moi, l'amour doit rester une belle émotion pure. Si l'amour commence à me terroriser à cause des ingrédients immiscés autour, il perd sa belle valeur pour moi, ça devient vraiment diabolique, bestial. Mais le livre, sans même l'avoir lu, je lui mets la plus haute note car il me fait la promesse de bien me faire frémir d'horreur, de me faire flipper ! Ca va être mon seïsme sur l'échelle de Richter. Je vais le lire dés que possible ! J'ai le coeur bien accroché....Enfin j'espère.
Commenter  J’apprécie          51
Vamps, Tome 2 : Nuit blanche

Dans le genre "je regarde mes vieux bouquins" je remarque que je n'avais pas encore fait de chronique sur le tome 2 de cette série alors que le tome 3 est lu depuis un bon moment.



Je disais dans le tome 1 à quel point cette série pouvait rappeler celle de Melissa de la Cruz (Les Vampires de Manhattan). Le tome 2 confirme cette impression, bien que semblant tout de même plus proche de Gossip Girl version vampire que des anges de Melissa de la Cruz.



L'intrigue est très simple et les événements s'enchaînent tellement rapidement qu'on ne voit pas le temps passé. On a à peine commencé que le roman est déjà terminé. On retrouve Cally, l'école de bourge et surtout Peter le chasseur de vampires. Entre les ennuis à l'école et sa situation plutôt précaire avec Peter, la jeune fille est vraiment tiraillée et ne sait pas à qui faire confiance (personne, c'est plus simple).



Petite histoire sans prétention, rapide et simple à lire. C'est un bon moyen de se détendre et de passer un bon moment sans forcément se prendre la tête. L'histoire générale avance très peu, mais on n'en demande pas énormément non plus à un livre aussi petit.

Les jeunes trouveront leur compte, les plus grands aussi, mais une nouvelle fois je vous conseille plutôt un achat d'occasion puisque le roman ne vaut clairement pas plus de 10€. 4 ou 5 à la rigueur.
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          50
La volupté du sang

Publié en 1989 (1991 en France), La Volupté du Sang (Sunglasses After Dark en VO, qui sonne moins too much, je trouve) a fait prendre un tournant à la littérature vampirique. Il s’avère être le tout premier livre d’Urban Fantasy avec des vampires, quasiment Bit Lit s’il y avait eu une romance. Il est le précurseur de toutes les sagas qui ont pullulé dans les années 2000/2010, pourtant il est très peu connu et c’est bien dommage car il aurait mérité le succès d’Anne Rice qui, dans les 1970’s, a offert une sensibilité aux vampires, qui étaient jusque-là principalement des buveurs de sang sans profondeur.



J’aime beaucoup les romans Fantastiques des années 80/90, ils ont une ambiance particulière. Certains ont mal vieilli, c’est vrai, mais en règle générale je les trouve plus originaux que les livres plus récents, les auteurs osaient plus de choses. Bon, heureusement que certains se permettent moins certains actes ou propos. X)



Sunglasses After Dark est donc très réussi, autant dans l’histoire que dans la plume. Pas de longueurs ou de lyrisme qui rend l’action floue, ça va à l’essentiel. L’ambiance urbaine, nocturne et un peu punk, est également graphique, je voyais bien les décors de bar éclairés au néon avec les combats violents. Même si tout un pan du roman est un flashback, ça ne casse pas l’intrigue, ça tombe au bon moment pour connaître l’héroïne, Sonia Blue.



Sonia est le genre d’héroïne que je trouve très classe, déjà par son look, ensuite par son état de vampire et sa soif de vengeance. Elle est forte, badass, froide mais attachante, tellement au-dessus d’Alisa Perne, héroïne de la saga La Vampire, de Christopher Pike. Cette dernière, âgée de 5000 ans, rappelait sans arrêt qu’elle était une Mary Sue et minaudait auprès d’un lycéen. Sonia a beaucoup plus de charisme et n’a pas besoin de le rabâcher sans arrêt.



On en apprend également sur le bestiaire, les vampires n’étant pas les seuls prédateurs dans ce monde, mais on en verra plus dans les autres romans de l’autrice. L’origine et le traitement du vampirisme sont eux aussi plutôt originaux, le roman n’est pas très long et donc ne s’attarde pas énormément sur ce point. Sonia passe plus de temps à enquêter sur ceux qui lui ont fait du tort.



Il s’agit donc d’un excellent roman dans la veine d’Anne Rice, Poppy Z. Brite ou Morgane Caussarieu, avec une ambiance mature, il y a des combats, du sang, avec des personnages féminins forts et non-manichéens.
Commenter  J’apprécie          40
La volupté du sang

Un roman qui se coue la tradition vampirique...



Via le personnage de vampire féminin Sonia Blue, l’auteur remet en cause l'origine des vampires.

Le processus de transformation diffère en deux points majeurs.

Premièrement, le don d'immortalité est transmis par la salive au travers de la morsure, ou par le sperme, et non par le sang.

Ensuite, le vampire n'a plus rien du mortel qu'il fut auparavant. Ceci s'explique par l'intrusion dans le corps mort d'un démon mineur, dont la présence va produire la transformation et donner sa nouvelle nature, physique, génétique et mentale, à son hôte.



Nancy Collins a donné un souffle nouveau à ses personnages de vampire puisqu'elle les a dotés de particularités plus importantes que chez d'autres auteurs.

Elle s'éloigne du modèle classique mais rend aussi le personnage plus complexe et donc plus attirant.

Elle a d'abord mis en place une hiérarchie. Si l'enveloppe charnelle est occupée peu de temps après la morsure, le vampire ressemblera à un être humain ; mais si le corps reste inoccupé pendant longtemps, il ressemblera à un zombie ou goule, stupide, appelé « revenant ».

Les vampires puissants, ceux qui se sont accaparé un cerveau plus évolué, sont appelés les Nobles. Chaque Noble peut avoir une engeance. Cette engeance ne devient indépendante qu'après des décennies, quand leur pouvoir augmente. Chaque vampire est doué d'une violence et d'une force innées et ont la capacité de guérir.

Les Nobles ont la capacité de contrôler les esprits et se nourrissent des émotions humaines, les plus noires de préférence. Ils n'ont donc pas nécessairement besoin de sang humain.

La mort du vampire est, elle aussi, revisitée. Le grand jour provoque des démangeaisons et des migraines mais ne tue pas. Les Nobles ne craignent pas l'ail, les crucifix, les églises ou l'argent. En revanche, les non-Nobles craignent l'argent. Le vampire ne meurt pas par un pieu dans le cœur mais par la section de la moelle épinière.

Commenter  J’apprécie          40
Appelle-moi Tempter

Autre roman de Nancy A. Collins, dans la veine de La Volupté du Sang (Sunglasses After Dark en VO). Contrairement à Sonia Blue, j’ai trouvé Rossiter bien moins attachant et même très désagréable. Frustré par sa carrière qui bat de l’aile, il cherche à retrouver son ancienne renommée, ce qui le mène au vaudou. Le cadre Nouvelle Orléans, surnaturel et mature m’intéressait beaucoup et me rappelait Anne Rice et Poppy Z. Brite. Malheureusement, on suit plus Rossiter dans ses ébats charnels que dans ses tentatives musicales ou son entrée dans le vaudou.



Les autres personnages relèvent à peine le niveau. La vieille Aggie et Ti Alice ont du potentiel car elles sont fortes et font de l’ombre à Jere, un ami d’adolescence de Rossiter (d’ailleurs, je ne vois pas comment on peut considérer ce dernier comme un ami). La pire était quand même Charlotte, qui m’a saoulée de bout en bout. Elle passe son temps à chouiner sur ses échecs amoureux auprès de Jere en sachant qu’il est fou amoureux d’elle, se demande si elle avoir une aventure avec lui alors qu’elle n’en est pas amoureuse et surtout que ça peut le faire souffrir, et estime qu’il n’est pas intéressant car trop gentil et stable, madame veut connaître le frisson avec des types toxiques. En bref, j’avais envie qu’elle dégage du récit. Par contre, pour l’époque, c’est cool que les persos féminins soient indépendants, forts, avec une sexualité assumée, pas des vierges attendant leur prince ou des épouses modèles qui servent à décorer (bon, sauf une).



En revanche, j’ai apprécié l’histoire, l’ambiance, la partie révélation avec un flashback, ce qui se réfère au fameux Tempter et au surnaturel en général, et le manoir maudit encore une fois. Il y a d’ailleurs un lien avec Sunglasses After Dark (en plus du même procédé narratif), et j’ai beaucoup aimé que tout se passe dans le même univers. J’aurais préféré en voir plus sur Tempter et le vaudou que sur les galipettes de Rossiter.



Je conseille donc ce roman si vous aimez le cadre louisianais, le surnaturel, une ambiance mature et sanglante, très 1980/1990’s, dans la veine de Poppy Z. Brite, Morgane Caussarieu et Anne Rice.
Commenter  J’apprécie          30
Vampirella, tome 1 : Our Lady of Shadows

Ce tome est le premier d'une nouvelle série consacrée à Vampirella. Il contient les épisodes 1 à 6, ainsi que le prologue, initialement parus en 2014, écrits par Nancy A. Collins, dessinés par Patrick Berkenkotter, et encrés par Dennis Crisostomo. Le prologue "Prelude to shadows" a été dessiné et encré par Christian Crizam Zamora. Ce tome comprend également le script de l'épisode 1, ainsi que les 34 couvertures variantes. Il est possible de lire ce récit sans rien connaître du personnage.



-

- Épisodes 1 à 6 - Quelque part dans l'Oregon, madame Baxter souhaite une bonne nuit à sa fille Emma qui doit bientôt fêter ses 6 ans. Emma demande si son père sera là, sa mère répond que non. Quelques minutes plus tard, Emma a été enlevée par son père qui a laissé un message en lettres de sang sur le mur : "Elle nous appartient". À Seattle, Vampirella (installée sous le pseudonyme d'Ella Normandy) répond au téléphone. Elle accepte la mission proposée par monseigneur Crisswell, son commanditaire au Vatican.



Vampirella se rend en Oregon où elle réussit à stopper le sacrifice rituel d'Emma juste à temps. Mais Ethan Shroud réincarné réussit à apposer une malédiction sur Vampirella. Contre toute attente, l'aide vient d'un autre fils de démon qui lui montre la marche à suivre.



Vampirella est un personnage créé en 1969, par Forrest J. Ackerman et Trina Robbins et qui apparaît pour la première fois dans les pages d'une anthologie portant son nom, voir Vampirella archives, volume 1.. Ses premières aventures ont été rééditées dans Vampirella - The best of the Warren years.



Après l'arrêt de son magazine, le personnage a été édité par Harris Publication. De nombreux scénaristes et dessinateurs de renom ont écrit pour elle. Dynamite a publié des recueils thématiques tels que Vampirella Masters series, volume 2 (des histoires de 1996 écrites par Warren Ellis), ou encore Vampirella Masters series, volume 6 (des histoires de 1997 écrites par James Robinson, et peintes par Joe Jusko). Il est possible aussi d'admirer les couvertures de ces magazines dans The art of Vampirella: The Warren years.



Depuis 2010, Dynamite a acquis les droits du personnage et publiés de nombreuses miniséries. "Our lady of shadows" présente la particularité d'être écrite par Nancy A. Collins, une romancière spécialisée dans l'horreur et la science-fiction (par exemple La volupté du sang).



En découvrant cette histoire, le lecteur a le plaisir de constater qu'une connaissance très superficielle, voire même aucune connaissance du personnage n'est nécessaire. Collins expose de manière succincte les caractéristiques de Vampirella, présente rapidement son origine et celles des autres créatures surnaturelles qui se tapissent dans l'obscurité, ainsi que son ennemi de toujours. Le lecteur qui connaît le personnage et son histoire reconnaît Ethan Shroud, le Culte du Chaos, Lilith.



Nancy A. Collins a même la gentillesse de rappeler d'où sortent toutes ces créatures surnaturelles, et d'indiquer discrètement au détour d'une cellule de pensée intérieure de Vampirella, qu'avec tous les souvenirs erronés ou factices qu'elle trimballe, elle préfère vivre au présent, que de se morfondre dans le passé inscrutable.



La scénariste utilise donc de nombreuses conventions de l'horreur de type surnaturelle, à commencer par les vampires, mais aussi les démons (sans évoquer une dimension religieuse), la krasue (un monstre d'origine cambodgien ou laotien), la lamia, et des dérivés de Nosferatu. Sans être très décoiffant, ce bestiaire est utilisé avec compétence pour fournir des ennemis à Vampirella. La narration est très linéaire, la faisant voyager d'un endroit à un autre (la Thaïlande, la Grèce, et la Serbie).



Les affrontements sont rapidement réglés, 1 par épisode. Collins a pris soin d'établir un fil conducteur qui évite un effet "monstre de l'épisode", qui est également traité de manière très linéaire, avec un soupçon de détachement qui atténue l'inquiétude que le lecteur pourrait éprouver pour Vampirella. Le récit se lit très vite avec une légère impression qu'il est destiné à un lectorat de jeunes adolescents. La psychologie n'est pas très fouillée, Vampirella se laisse embobiner par Drago très facilement. L'aventure est très linéaire et la fin très tranchée.



L'aspect visuel du récit apporte un peu de substance à la narration. Patrick Berkenkotter réalise des dessins réalistes avec une bonne densité d'information visuelle. Les tenues vestimentaires sont variées et plausibles. Il ne s'attache pas trop à en rendre la texture. Les personnages présentent des morphologies normales et différentes, même s'ils sont tous de race caucasienne, y compris les figurants.



Les monstres sont représentés de manière très pragmatique, sans effet expressionniste. Cela leur donne un petit côté naïf, par exemple les poumons rattachés à la tête pour la krasue. En étant trop littéral, Berkentotter donne même une apparence ridicule à Drago avec ces dents pointues proéminentes. Sa façon de représenter le costume de Vampirella est également un peu décalée. Certes ce costume est fait pour être révélateur au maximum, c'est l'une des conventions du personnage. Mais ici les bretelles qui cachent la poitrine de Vampirella ont vraiment une forme bizarre.



De temps à autre, les auteurs donnent l'impression de vouloir viser un lectorat un peu plus âgé. Berkenkotter se permet de représenter discrètement 1 ou 2 tétons dénudés. Collins évoque également discrètement le commerce sexuel en Thaïlande.



Au final, le lecteur découvre un récit très linéaire et un peu simpliste, mais assez agréable à lire, avec une bonne maîtrise du personnage de Vampirella. 3 étoiles pour un lecteur exigeant, 4 étoiles pour un lecteur acceptant une lecture de divertissement sans ambition.



-

- Prelude to Shadows – Quelque part dans le nord de la France, une novice a disparu dans un couvent. Monseigneur Crisswell charge Vampirella d'enquêter sur place.



Étrangement Dynamite a choisi de positionner ce prologue en fin de volume. Nancy A. Collins déroule une enquête dont elle donne le fin mot dès la scène d'ouverture. Elle rame un peu pour justifier l'existence d'une secte démoniaque en plein cœur d'un couvent. Mais finalement l'histoire tient la route, et repose sur un exemple de possession justifié. Les dessins de Christian Crizam Zamora disposent de plus de détails que ceux de Berkenkotter, mais ils sont également un peu plus figés.



À nouveau cette histoire mérite 3 ou 4 étoiles en fonction du niveau d'attente du lecteur. Vampirella s'enfonce petit à petit dans une vengeance malsaine. Le dénouement du combat repose sur une pirouette présentée de manière un peu malhabile.



-

- Le script de Nancy A. Collins pour le premier épisode permet au lecteur curieux d'en découvrir la forme, et de comparer avec le résultat final pour pouvoir apprécier l'apport du dessinateur.



Parmi les 34 couvertures variantes, le lecteur retrouve des dessins de Jenny Frison, Arthur Adams, Joe Jusko, Stéphanie Buscema, Ebas, Neil Ruffino, Terry Dodson, et 3 photographies de modèles en chair et en os.
Commenter  J’apprécie          30
Vamps, Tome 1 : Soeurs de sang

Cette saga me tentait depuis sa sortie mais j’hésitai vraiment a me l’offrir et à commencer une nouvelle saga vu toutes celles déjà entamé! J’ai eu l’occasion de le lire grâce à Gr3nouille2010 de le découvrir et de pouvoir le lire. Malheureusement, je suis ravie de ne pas l’avoir acheté, c’est une grosse déception et je ne pense pas lire la suite.



L’intrigue du livre repose sur l’identité de Cally, l’un des personnages principaux, mais aussi sur l’identité de son père et j’ai trouvé ces intrigue un peu trop simple puisqu’on les devine très rapidement. L’originalité du livre est uniquement présente dans la hiérarchie des vampires mais là encore, j’ai trouvé tout cela vraiment trop confus puisqu’ils sont vraiment trop nombreux et dispose en plus de surnoms.



Le premier personnage principale est Lilith et c’est un personnage avec lequel je n’ai pas du tout accroché. Je l’ai trouvé beaucoup trop prétentieuse, imbue de sa personne, jalouse et capricieuse. Je ne l’ai vraiment pas apprécié et j’avais vraiment hâte de la quitter. Le second personnage principale est Cally et elle m’a beaucoup plus plu puisque c’est quelqu’un qui m’a paru mature et humble malgré ses grandes capacités, qui ne cherche pas les conflits. La part de mystère qui l’entoure au début ma plu et j’ai largement préféré les passages qui parlait d’elle plutôt que ceux de Lilith.



Beaucoup de personnages secondaires sont présents au cours du récit comme par exemples les amies de Lilith, les chasseurs de vampires Van Helsing, ou encore les élèves de l’Academy Ruthven. Tous ces personnages font une apparition plus ou moins brève mais apporte leur petite touche à l’histoire.



L’histoire se déroule à Manhattan de nos jours dans des clubs mais aussi dans l’Academy Bathory, spécialement conçue pour les vampires de sexe féminin et l’Académie Ruthven pour les vampires de sexe masculin. Le narrateur nous raconte l’histoire du point de vue de Lilith mais aussi du point de vue de Cally se qui nous permet d’avoir leur visions des choses et d’apprendre à les connaitre.



Le vocabulaire est riche, peut-être même un peu trop malgré le lexique. J’ai trouvé que les différentes castes de vampires en plus d’avoir des noms, avaient aussi des surnoms et c’était beaucoup trop confus. Fort heureusement le style de l’auteur est fluide et le livre est relativement court donc il se lit très vite. J’ai vraiment été déçue par cette histoire et surtout par le personnage de Lilith qui m’a paru Superficielle. L’histoire n’a rien apporté de spéciale et l’intrigue non plus, en fait je n’ai pas vraiment trouvé de quoi me tenir en haleine.



Une déception pour cette saga et je ne pense pas lire la suite. Cependant, elle trouvera peut-être son public avec d’autres personnes adultes ou ados alors surtout, n’hésitez pas à vous faire votre propre avis.
Lien : http://momentprecieux.fr/Des..
Commenter  J’apprécie          30
Vamps, Tome 1 : Soeurs de sang

ce livre est fade sans surprise ce qui est dommage car il y a du potentiel ! il ressemble beaucoup aux vampires de manhattan .







j'ai vite compris le dénouement de l'intrigue et pourtant il est donné que dans les toutes dernières pages !!







j'espère que le tome 2 sera mieux ...

Commenter  J’apprécie          30
Garouage

Cruel, barbare, sanglant, violent, érotique et sans aucune morale, voici comment résumer en quelques mots ce roman. J'ai été ravie de pouvoir enfin lire quelque chose de si volontairement violent. Oui la violence et le sexe sont gratuits dans ce roman mais en même temps, enfin un livre qui nous permet de reprendre nos plus bas instincts.



C'est un roman de loup-garou comme le laisse présager le titre.
Lien : http://louvinette.over-blog...
Commenter  J’apprécie          32
Vamps, Tome 1 : Soeurs de sang

La présentation de l'éditeur ne correspond pas tout à fait à la quatrième de couverture et de plus dévoile beaucoup de choses mais bon.



L'univers ressemble beaucoup à celui des vampires de Manhattan : un univers de vampires très glamour, où la jeune génération se considère comme princes et princesses du monde. Ils ont l'allure, l'argent et le pouvoir.

Comme dans la série de Melissa de la Cruz, il y a affrontement entre Lilith (héritière reconnue et respectée de la nation vampire, qui a à la fois l'argent et le glamour) et Cally (pauvre vampires, puissante, mais demi-sang). Histoire de garçons, de rivalités, de jalousie et de menace.

L'histoire est plutôt lente à se mettre en place, et le lexique à la fin n'est certes pas de trop.

Les personnalités sont plutôt caricaturales, et identiques à l'autre série mais bon.

Je me dis que Melissa de la Cruz a trop fait trainer et transforme une bonne petite histoire en longueur qui rapporte de l'argent, donc si Nancy Collins arrive à rester sur le bon filon, je n'hésiterai pas à changer de crémerie !



En bref : un roman un peu cher pour l'épaisseur, qui se lit à toute vitesse, mais qui au final délivre une histoire young-adult plutôt agréable et pas prise de tête. J'avais une bonne impression en refermant le livre et c'est le plus important.

Vraiment.

Je vous conseille de le trouver d'occasion, c'est mieux et ne vaut pas plus, mais ça permet une bonne petite lecture sur la plage.



Moi je suis contente, le tome 2 je viens de le trouver d'occasion alors...
Lien : http://nyx-shadow.blogspot.f..
Commenter  J’apprécie          20
Vamps, Tome 1 : Soeurs de sang

Mon Avis :



Dans le New York contemporain, Lilith vit chez ses parents et va au lycée de Bathory. Promise à Jules, elle est une Sang-de-Race et son père est l’un des plus puissants vampires de la ville. Elle est plus ou moins la reine du lycée et prend plaisir à sortir avec ses amis dans des clubs, jusqu’au jour où une jeteuse de foudre se met sur son passage et alerte sans le vouloir les Van Helsing. Lilith perd Tanith, sa meilleure amie, lors de cet épisode et voue dès lors une haine sans merci à Cally, la fameuse jeteuse de foudre (une Sang-Neuf) qui est responsable de cette terrible perte. Or, rien ne va plus lorsque Cally est forcée de changer d’établissement scolaire sur ordre de son père (dont elle ne connait pas l’identité mais qui les entretient financièrement elle et sa mère) car il veut l’envoyer dans le meilleur établissement qui soit : Bathory…



Tout d’abord, il faut savoir que je n’ai pas du tout aimé le personnage de Lilith, qui m’a paru antipathique en tous points : surfaite, ayant un intérêt démesuré pour son apparence, elle est imbue de sa personne et traite les autres avec un certain mépris. J’avoue que j’ai même ressenti parfois l’envie de lui mettre une paire de claques. Par contre, j’ai adoré Cally, qui ignore tout de son père et qui est forcé de quitter ses amis et son lycée pour exaucer la demande de son père et, ainsi, mettre sa mère à l’abri du besoin. De plus, elle éprouve des sentiments pour Peter, un Van Helsing, c’est à dire un de ces terribles chasseurs de vampires, mais elle va néanmoins parvenir à établir une certaine forme d’amitié avec lui. Elle est donc sans conteste ma préférée des deux.



Les personnages secondaires sont également sympathiques : qu’il s’agisse de Jules, qui tente de calmer comme il le peut sa petite amie, Exo, les jumelles Belle et Bella, qui sont maltraitées par Lilith mais que Cally va apprendre à apprécier, mais aussi les professeurs de ce lycée et le cours de métamorphose qui est dispensé.



Cependant, ce que j’ai avant tout apprécié dans ce livre est la recherche et la créativité de l’auteur, qui a inventé un univers tel qu’un petit glossaire nous est proposé à la fin. Ainsi, il faut distinguer les Sang-Neuf, qui sont les « descendants des vampires dépossédés de leurs saigneuries et qui ont choisi de repartir de zéro » des Sang-de-Race, soit les « vampires de longue lignée qui ont su conserver leurs saigneuries ». Et puis, il y a également les Sang-Pur, les Sang-Déchu, les Asservi, les Demi-Sang, les Morts-vivants, les Van Helsing… etc. Cette imagination m’a beaucoup plu, même si j’ai eu parfois recours au glossaire car je m’y perdais un peu dans tous ces termes.



Il s’agit d’un ouvrage à l’écriture simple et qui se lit rapidement et j’ai passé un bon moment avec ce livre. Néanmoins, j’ai trouvé la révélation finale relativement simplissime, et je l’ai vue arriver à des kilomètres. (Spoiler) Avec un titre comme Sœurs de Sang, le fait que le père de Lilith soit un éminent vampire, que Cally ne connaisse pas le sien mais qu’elle sache qu’il est une figure importante chez les vampires et qu’elles se retrouvent toutes les deux dans le même lycée… Suis-je la seule à trouver que le fait qu’elles soient toutes les deux sœurs soit un tantinet cousu de fil blanc ?
Lien : http://decouverteslivresques..
Commenter  J’apprécie          20
Vamps, Tome 2 : Nuit blanche

ce tome est mieux que le premier mais il y a toujours pas d'intrigue, ce qui est dommage.

le tome 3 sort le 15 septembre.







Commenter  J’apprécie          20




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Nancy A. Collins (208)Voir plus

Quiz Voir plus

Tom Sawyer

Qui est l'auteur du livre ?

Robert Louis Stevenson
Enid Blyton
Edith Nesbit
Mark Twain

12 questions
464 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature américaine , littérature , américainCréer un quiz sur cet auteur

{* *}