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Critiques de Natasha Farrant (33)
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L'aventure de Castle Rock

Alice, onze ans, petite et pâle, dite Alichat, doit quitter la maison où elle a grandi. Avec son jardin aux herbes folles, sa peinture écaillée, sa balançoire et son cerisier, La Cerisaie a été vendue. Depuis la mort de sa mère, Alice, avant si intrépide, s’est réfugiée dans ses livres et les histoires étranges et passionnées que cette graine d’auteure écrit.



Alors sa tante a décidé de se débarrasser de la maison familiale et d’envoyer Alice dans un mystérieux pensionnat écossais. Le château de Stormy Loch s’élève au bord d‘un lac violet où se reflète le ciel améthyste. Un aigle le survole en décrivant des cercles. Les grêlons ont la taille d’une balle de ping-pong. Au début, on plaint Alice d’être expédiée loin de son père, un acteur de seconde zone, qui n’est jamais là.



Et puis comme elle, on comprend petit à petit, qu’ « ici, c’est comme si on était dans un roman ». A la tête de Stormy Loch, le général Fortescue, blessé de nombreuses fois au combat en Afghanistan et dans les Balkans, a des méthodes pédagogiques innovantes. Frau Kirschner, la prof d’art expérimental, badigeonne ses élèves de boue bleue pour rejouer la bataille des Pictes contre les Romains. Csintalan, le prof de littérature, fait cours au milieu du lac.



Ce que veut Fortescue, avec son équipe d’enseignants pas banale,  c’est « prendre soin de la beauté du monde » en aidant chacun des enfants un peu éclopés par la vie qu’on lui confie à trouver son Talent Spécial. Ici, pas de punitions, mais des Conséquences, avec une majuscule, pour que chacun comprenne le sens de ses actes. Les couloirs de l’antique bâtisse sont repeints en rouge, en bleu, en rose, en jaune.



C’est à l’occasion du Grand Challenge d’Orientation annuel que chacun peut découvrir, selon la question du prof de lettres, «  quel désir est enfoui au tréfonds de son cœur ». Alice part en quête avec ses deux amis. Jesse Okouyo, le cartésien à la boussole, a brisé la glace de façon très british en lui offrant du thé et un pique-nique. Fergus Mackenzie, le petit génie roux a, lui, été beaucoup moins gentleman puisqu’il l’a expédiée dans la boue d’un croche-pied !



La voie de Jesse est-elle de continuer le violon pour, un jour, jouer  comme un ange au paradis, comme en rêve sa mère ? Fergus le surdoué acceptera-t-il sa clairvoyance sur ses parents défaillants ? Et Alice ? L’auteure ménage beaucoup de suspense en mêlant les adolescents à une dangereuse histoire de vol de statuette international. Elle s’adresse au lecteur et joue avec nous.



© Rémi @Mon livre préféré, une rubrique d'Enfantillages, le magazine des livres pour enfants qui s'écoute et qui se lit.
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La folle vie de Bluebell Gadsby

j ai décider de lire le livre car le film était plutôt chouette mais là... décéption total j ai lu les 2 premiers chapitre je m en suis arrêter là je trouvait ça écris comme une débutente quelqu'un qui n avait jamais essayer avant, quelqu'un ayant mon âges 12 ans
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L'aventure de Castle Rock

Voilà un roman jeunesse dont je peux être fière d'affirmer "avoir eu du flair"! Roman d'aventure à la narration particulière, qui s'adresse à nous comme à un public et qui rappelle les récits de conteurs, c'est un livre jeunesse comme je les aime: pertinents, touchants, en accord avec de belles valeurs et porteurs de leçons de vie, le tout truffé de paysages magnifiques.





À peine a-t-elle quitté la vieille maison qu'elle a toujours habitée et qui porte le souvenir d'une mère aimante décédée depuis plusieurs années, Alice est envoyée dans un pensionnat isolé dans les terres écossaises. Quittant un père absent et une tante quelque peu désespérée de lui venir en aide, Alice pars en train vers Stormy Lock, sa nouvelle école. Dans ce train, elle fera la connaissance de son premier nouvel ami, Jesse, benjamin d'une fratrie turbulente et en pleine recherche de soi. Son arrivé dans cette école qui tient plus du château sera marqué de pleins de péripéties , de rencontres et de découvertes, mais son mal d'être semble persister. Même son amitié avec son second nouvel ami, Fergus, rouquin aussi canaille que génial, ne semble pas combler le fossé dans son coeur. Puis, Alice reçoit une étrange carte postale et un colis, à ne pas ouvrir, le tout signé par son père, qui l'invite à le rejoindre au "château" de leur "île". Contre toute logique et guidée par son désir de retrouver son père, Alice entraine ses deux amis dans une quête périlleuse, qui consolidera leur amitié, mais qui se soldera sur de lourds constats.







C'est un roman jeunesse, certes, mais cela n'empêche pas les thèmes d'être profonds et la narration d'être excellente. Si les thèmes comme l'amitié, la famille et le mystère sont évidents, on a aussi des éléments plus complexes, comme le rapport parent-enfant, les traumatismes, la quête d'émancipation, la carence affective, la connaissance de soi et le deuil. Dans cette histoire, ce n'est pas juste la relation entre les trois adolescents qui se bâti, c'est aussi le désir d'Alice de trouver des repères dans le réel, elle qui a une propension à fuir dans ses histoires. Elle doit faire face à un aspect très difficile à surmonter: la place de son père dans sa vie.



[spoiler] En effet, Alice doit affronter une réalité terrible pour un enfant: son père mène une vie criminelle dont elle ne pourra pas faire parti. Accepter que son père qu'elle aime tant ne changera pas est le moment du livre que j'ai trouver le plus bouleversant. On semble croire qu'il n'y a rien de pire qu'un méchant dans une histoire jeunesse, mais quand ce "méchant" est un parent et que son crime relève du rejet ou de la négligence comme dans ce cas-ci, je trouve ça pire encore. C'est d'autant plus touchant qu'un méchant demeure une tierce personne, alors qu'un parent est une figure aimée et filiale. Bref, j'aime que l'autrice ait exploité ce genre d'antagoniste. [/spoiler]





Bon, pour les habitués des énigmes tels que moi, deviner le contenu du colis ne fut pas difficile, seulement, le roman comporte beaucoup d'éléments intéressants qui font pardonner cette relative prévisibilité. C'est d'autant plus pardonnable que je suis une adulte en terrain jeunesse: j'imagine que les jeunes lecteurs n'auront pas autant de facilité à deviner.





L'école est intrigante aussi, avec quelques spécificités et activités hors de l'ordinaire, des décors étranges et un directeur particulier ( fort sympathique, d'ailleurs). On parle d'ailleurs de "conséquences" à la place de "punitions' , on prêche par les 'Talents Particuliers" et on favorise une certaine autonomie dans le mode de vie et l'approvisionnement. Une école qui semble également rescapés des enfants "éclopés de la vie", pour reprendre l'expression.







La structure est simple, mais efficace, la narration créative et les chapitres courts facilite la lecture. Les descriptions sont présentes et bien menées.





C'est donc un très bon livre dans le genre jeunesse aventure, sans romance, sans magie, mais qui néanmoins présente des thèmes forts, une grande pertinence, une belle histoire et des décors fabuleux tirés de la terre des Highlanders. Une histoire qui pourrait convenir aussi bien aux jeunes garçons qu'aux jeunes filles.





Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.
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L'aventure de Castle Rock

Après la mort de sa mère, Alice est envoyée dans un pensionnat. Cette école est bien particulière : l'objectif ? Que chaque élève découvre son Talent ! Mais c'est avant tout l'amitié et le danger que va croiser Alice, quand elle sort des sentiers battus lors d'une course d'orientation... Ce roman est une vraie aventure qui nous plonge en pleine Ecosse ! A partir de 9 ans.
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L'aventure de Castle Rock

Depuis la mort de sa mère, Alice vit de plus en plus repliée sur elle-même. Son père, Barney, piètre acteur souvent absent, se décharge entièrement sur sa propre sœur, Prudence, pour s’occuper de sa fille. Afin de redonner goût à la vie à sa nièce, Prudence inscrit Alice à Stormy Loch, un pensionnat écossais pas comme les autres.

Alice forme un surprenant trinôme avec Fergus, intelligent, brillant, et surdoué en matière de bêtises, et Jesse, un gentil sportif qui n’ose pas s’affirmer et transgresser les règles.

Ensemble, au nom de l’amitié qui les unit, ils partiront seuls, sur une île battue par le vent où de nombreux dangers les guettent et où chacun devra se surpasser !

Avis :

Chacun a ses qualités et ses défauts. Chacun a ses secrets et ses faiblesses. Mais l’amitié est plus forte que tout ! Un roman d’apprentissage et d’amitié où l’aventure se mêle à l’humour et aux sublimes paysages écossais à la nature préservée.



Dans un style résolument moderne et dynamique, Natasha Farrant interpelle régulièrement le lecteur et n’hésite pas à donner quelques informations par anticipation. Tout l’art du teasing ! Ouvrez ce livre et partez à l’aventure avec nos trois jeunes héros ! Pensez à prendre un imperméable, vous partez en Écosse tout de même !!!
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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La fille qui parlait aux arbres

Olivia, douze ans, vit dans un château avec son père Lord Sydney, sa mère, Lady Joséphine et sa grande sœur Rosa. Elle est timide et son seul compagnon est un chêne de quatre cents ans. Son père veut aménager un pavillon dans le jardin dont la construction menacerait les arbres. Afin de sauver ses amis, Olivia a sept heures pour rencontrer sept arbres lui raconter chacun une histoire.





1- Olivia va voir le chêne qui lui raconte comment il a sauvé la vie d'un jeune garçon menacé par un prince et des chasseurs au Moyen-Age.



2- Le tilleul raconte comment il a offert à un jeune garçon le pouvoir de vivre quelque temps la vie d'un écureuil à la Renaissance pour contempler la beauté de la vie sauvage dans la forêt.



3- L'aulne raconte les mésaventures de la sirène Saline prise dans les filets d'un chalutier et de son sauvetage par le triton Iode.



4- Le platane raconte l'histoire d'un de ses ancêtres planté au cœur d'un parc dans une ville d'Orient qui a empêché une guerre dans le royaume grâce à la célébration de la nature et de la vie.



5- Le pommier sauvage raconte l'histoire de trois sœurs orphelines, Aubépine, Alisier et Séquoia dans un pays d'Asie menacées d'être mariées contre leur gré par leur oncle cupide.



6- Le tulipier raconte l'histoire de deux jumeaux, Imogène et Georges et les aventures du frère Georges dans le Nouveau Monde au XIXème siècle rapportant des graines de tulipier en Angleterre pour donner le nom de sa sœur Imogène à l'espèce.



7- Et enfin les buis racontent comment ils ont piégé un père, Henri qui élevait trop durement son fils Bruno, l'empêchant notamment de poursuivre la carrière de chanteur sur les traces de sa mère.





“Natasha Farrant est aux trois quarts française et un peu néerlandaise. Elle vit à Londres avec ses deux filles adolescentes, qui inspirent sans cesse ses livres, et son chat, Amber, l'être avec qui elle parle le plus. Elle aimerait avoir un cheval, une grande maison ancienne remplie de cachettes secrètes, beaucoup de chiens et une vue sur la mer et les collines, mais, malheureusement, tout cela n'est pas compatible avec la vie en ville… Elle associe l'écriture à une carrière dans l'édition jeunesse. Elle a écrit plusieurs livres pour la jeunesse dont La Folle Vie de Bluebell Gadsby [chez] Hachette Jeunesse et a été nommée pour des prix, dont la prestigieuse Carnegie Medal” - source : Gallimard jeunesse -.





En France, elle publie La folle vie de Bluebell Gadsby chez Hachette en 2013, L'aventure de Castle Rock chez Gallimard jeunesse en 2019 et l’inoubliable roman, La folle traversée de l'Epervier en 2022, qui a obtenu le Costa Book Award, l'un des prix littéraires les plus prestigieux en Angleterre.





Natasha Farrant propose un roman à la frontière avec le conte en imaginant une intrigue romanesque d'une petite fille qui parle aux arbres dans le domaine familial et une série d'histoires très différentes racontées par sept arbres. Certaines de ces histoires ont la structure de contes de différents continents mais les sources ne sont pas précisées. Elles ont un seul point commun, servir d'avertissement sur le respect de la nature. La dimension didactique du texte est appuyée, ce qui gâche quelque peu la lecture. L'hétérogénéité des contes rend aussi cette lecture fastidieuse car nous pouvons nous laisser emporter par quelques beaux contes d'Orient et d'Asie mais restons perturbés par les histoires contemporaines dont le rythme est beaucoup moins travaillé et la morale trop évidente.





C'est d'autant plus regrettable que Gallimard jeunesse a traduit cette année La folle traversée de l'Epervier, un magnifique roman dickensien qui a obtenu de nombreux prix et bénéficie de critiques élogieuses. Enfin, l'éditorialisation du roman est soignée avec un beau travail d'illustration naïve de Lydie Corry.



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La folle traversée de l'épervier

Un petit bijou obéissant à une redoutable mécanique de précision. Farrant excelle dans l’art de multiplier les péripéties, déployer une riche galerie de personnages et faire se rencontrer grande et petite Histoire.
Lien : https://cnlj.bnf.fr/fr/conte..
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L'aventure de Castle Rock

Un roman d’aventures qui nous embarque dans le brouillard écossais. Le trio des enfants avec leur personnalité attachante est plaisant à suivre. Du suspense, du mystère sous forme de roman d’apprentissage.
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L'aventure de Castle Rock

Ces portraits, en évolution au fil des pages, sont l’aspect le plus réussi du roman. Car l’intrigue, basée autour du vol d’une statuette de jade à Rome, ne convainc pas vraiment…
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Les amants de Samaroux

La seconde guerre mondiale est l’un des sujets que je préfère dans la littérature qui retrace des faits historiques. Il s’est passé énormément de choses, dans les pays concernés, dans chaque camp etc. Il faut le dire, elle me fascine autant qu’elle m’effraie. J’étais consciente que Les amants de Samaroux était plutôt destiné à la jeunesse et j’ai été attirée par le thème de l’amour pendant la guerre.



Je ressors très déçue par cette lecture. Je n’ai pas su m’attacher aux personnages, autant les principaux, Arianne et Luc que les secondaires. Je les ai trouvé sans consistance. Je n’ai rien ressenti à leur égard. Je n’ai pas su m’intéresser à leur destin. A vrai dire, je me suis beaucoup ennuyée.



J’ai très peu de choses à dire sur ce roman car il est court et que j’avais surtout envie de le terminer au plus vite. L’histoire ne m’a pas semblé réaliste. J’avais l’impression de lire un roman sur une guerre fictive. Les amants de Samaroux souffre d’un grand manque de réalisme et de profondeur. Il plaira davantage aux jeunes adolescents. Pour les plus âgés, je recommande chaudement Max de Sarah Cohen-Scali, Ce qu’ils n’ont pas pu nous prendre de Ruta Sepetys ou encore, Rescapé de Sam Pivnik (biographie).
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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Les amants de Samaroux

J’avais vu ce livre sur "Les livres de Marie" et sa chronique m’avait bien donné envie comme pour "Salmacis", sa chronique que j’ai vu ce matin et que je vous invite à lire (elle m’a vraiment donné envie ^^ hop, dans ma Wishlist !)



"Les amants de Samaroux" est un roman, qui comme vous le savez déjà, traite sur la guerre, mais pas au sens que vous l’entendez. Ce roman ne parle pas de toutes les atrocités commises pendant la Seconde Guerre Mondiale, bien que parfois, le roman soit un peu violent, notamment vers la fin.



Les personnages sont les gros atouts de ce roman : j’ai beaucoup apprécié Solange, la cousine d’Arianne, qui est attentionnée, protectrice et très gentille. Je l’ai trouvé vive et elle jouait un peu la mère poule, ce qui m’a fait sourire par moment. Luc est très sympathique mais j’ai trouvé que sa relation avec Arianne était trop brusque et pas assez développée. J’ai trouvé que l’auteure avait fait un trait dessus vers la fin, ce qui est dommage car j’aurai aimé ressentir un peu plus les émotions des personnages sur ce qui s’était passé. Comme Marie l’a fait remarqué dans sa chronique, il manquait des détails sur leur attachement, leur relation, leur première rencontre et leur "re"découverte, quelques années après leur enfance, pour pouvoir vraiment être totalement immergé dans leur amour. De même que pour les sentiments des personnage à la fin, je n’ai pas eu vraiment de pitié pour les personnages sauf pour Solange, que j’ai beaucoup aimé, comme je l’ai dis précédemment.



J’ai trouvé l’histoire avec la guerre un peu gentillette et pas assez présente. Je me suis demandée à plusieurs reprises dans quelle époque j’étais.



J’ai apprécié le parallèle avec un homme partit à la guerre et qui souhaite rentrer chez lui pour revoir sa femme et son fils. Il ne supporte plus de tuer des gens et d’endurer la guerre. J’ai trouvé ses propos touchants et poignants. J’ai trouvé ingénieux de souder ces deux histoires pour revenir à l’idée de départ.



Pour revenir aux personnages, l’attachement pour certains est plus difficile pour d’autres car on ne sait rien sur leurs sentiments, ce qui est dommage, comme pour Eloïse ou Theresa. Paul m’a rendu indifférente tout au long du récit sauf vers la fin où j’ai eu pitié de lui.



En parlant de la fin, celle-ci est le moment le plus intense du roman car on ressent pleins d’émotions où pitié et colère se mêlent à la tristesse. Je l’ai trouvé tout de même un peu longue malgré les actions présentes. Les dernières lignes du roman sont sans aucun doute les plus touchantes, les plus belles et une lueur d’espoir s’illumine dans notre cœur . On peut dire que cette fin est très réussie.



CONCLUSION : Un beau roman qui est peut-être parfois pas assez développé à mon goût mais qui m’a fait ressentir des émotions notamment à la fin qui est vraiment très réussie. Les personnages sont attachants pour certains car on connaît leurs sentiments et pour d’autres, non, ce qui est assez dommage. J’ai apprécié la plume de l’auteure notamment avec ses descriptions. Un roman que je conseille aux pré-ados qui souhaitent découvrir un témoignage, léger mais beau. Ce livre se lit d’une traite et est très facile à lire !



MA NOTE- 18/20- très beau témoignage malgré quelques points légers… A lire !


Lien : http://adolisant.wordpress.c..
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Les amants de Samaroux

J'ai beaucoup aimé ce roman, même s'il n'est pas un coup de cœur. Au début, j'ai été attirée par la couverture stylisée de celui-ci, je me suis dit que le mélange de la grenade rose et du titre, laissait supposer que ça allait mal se finir ... je n'avais pas spécialement envie de lire une histoire triste mais je me suis lancée dans l'aventure parce que ça m'intriguait. Au final, je n'ai pas été déçue par ce roman qui m'a paru d'une poésie incroyable, très bien écrit et dont l'intrigue m'a plu. Je vais tenter de vous expliquer à présent pourquoi il mérite d'être lu !



Quand j'ai commencé ce roman et que j'ai vu la date en début de chapitre, je me suis dit que j'allais encore tomber dans une énième histoire sur la seconde guerre mondiale, un sujet déjà éculé à mon avis, et que je risquais de m'ennuyer. Mais, étrangement, ce ne fut pas le cas. Sans doute parce que, finalement, la guerre est un élément du texte, un moteur, un motif de l'action, mais qu'elle n'est pas toute l'œuvre. Ce côté-là m'a rassurée. Ce roman c'est avant tout une histoire d'amour, d'amitié, d'enfance. On y fait la connaissance des habitants du village de Samaroux, dans le Sud de la France. Ce petit village aux apparences tranquilles où chacun essaie du mieux qu'il peut de survivre en temps de guerre. Il y a le curé, le maire, le traître notoire, la famille juive, les anciens combattants, les résistants, tous les éléments "types" de la 2GM sont en place. Et au milieu de tout ça, il y a le cœur du récit, les enfants. J'ai beaucoup apprécié ce choix de l'auteur qui a décidé de mettre en lumière les enfants, les adolescents de ce village, plutôt que les adultes, ça change de point de vue et c'est une très bonne initiative parce qu'eux aussi ont beaucoup de choses à raconter.



D'ailleurs, on a aussi droit au de point de vue adulte, avec l'apparition des gens du village dans le texte mais surtout, grâce à l'alternance des chapitres. Je m'explique. Ce roman utilise le principe de la double voix. Il y a d'un côté, un personnage dont on ne connaît pas l'identité, mais dont on se doute qu'il s'agit d'un protagoniste majeur du récit, qui raconte ce qui s'est passé en 1944 au village de Samaroux afin que nous n'oublions pas, ce qui apporte à son récit une valeur de témoignage qui le rend encore plus puissant, plus émouvant, car on sait que le but est justement de se rappeler, de garder en mémoire les terribles évènements qui ont eu lieu ici. De l'autre côté, il y a un adulte, Alois, un soldat allemand qui raconte à sa manière la dureté, la sauvagerie de la vie qu'il mène en tant que soldat. On suit au fil de pages son combat pour tenter de rester lui-même face à la barbarie de son capitaine, son courage aussi. Il s'est oublié dans cette guerre même s'il reste très lucide face aux évènements. C'est brutal, sans concessions aucunes, d'une justesse frappante et tellement douloureux qu'on en vient à avoir de la compassion pour lui, pour cet ennemi. Le choix de l'alternance entre ces deux voix, l'une allemande, l'autre française, toutes deux essayant de retracer ce qui s'est passé pour essayer de nous faire comprendre est vraiment judicieux.



Cette voix qui nous raconte Samaroux le fait avec beaucoup de tendresse, d'amour, de révolte aussi. On ne peut qu'être touché par son récit. On ne tombe pas dans le larmoyant mais dans l'espoir. J'ai beaucoup aimé cette sorte de retenue, cette dignité qui émane du narrateur, comme s'il ne voulait pas qu'on s'apitoie sur son sort mais plutôt qu'on comprenne son propos, qu'on en tire une leçon et qu'on évite de récidiver. Une fois de plus, j'ai eu le sentiment de plonger au cœur de l'âme humaine, dans ce qu'elle de plus beau mais aussi dans ce qu'elle a de plus terrible. On imagine mal tout ce dont l'homme est capable, que ce soit par haine ou par amour, ce roman nous en donne plusieurs exemples, à la fois beaux, tristes, choquants et inhumains. Une chose est sûre, on ne peut rester de marbre devant les faits qui nous sont ici contés, j'ai, pour ma part, verser quelques larmes, de rage, de colère, de tristesse, car je me dis que, même fictionnelle, cette histoire est d'un réalisme étonnant, poignant, on se dit, oui, ça s'est peut-être produit et ça vous frappe en plein fouet, l'horreur, ça vous paralyse. Oui, c'est un roman qui marque les esprits, assurément.



Ce qui m'a le plus touchée dans ce roman, ce sont, comme je le disais plus haut, les enfants et les adolescents qui le peuplent. Laissez-moi vous les présenter brièvement. Il y a les deux héros du roman, Ariane et Luc, mais je vais commencer par vous parler de ceux qui les entourent ... Tout d'abord, Solange, la cousine d'Ariane, c'est la tête brûlée, l'insouciante, elle ne pense qu'à s'amuser, du moins en apparence, car, quand il faut agir, elle est la première à faire ce qu'il faut pour protéger ceux qu'elles aiment, c'est un personnage que j'ai trouvé superbe, elle apparaît peu mais toujours elle pousse Ariane à faire ce dont elle a envie et à se lancer. Elle apporte ce grain de folie si nécessaire dans la vie de sa cousine et aussi au lecteur, un sourire qu'il n'est pas près d'oublier. A côté d'elle il y a Paul, le petit frère d'Ariane qui a su tirer profit de la pénurie de nourriture pour devenir un grand débrouillard, il espionne, connaît toutes les cachettes de la ville et des environs, fait de petits trafics en échange de nourriture, d'informations, il paraît fort malgré son âge, très intelligent, on en oublierait presque son jeune âge ... jusqu'à une certaine scène à la fin du roman. Le plus attendrissant avec ce personnage, c'est sa meilleure amie, Marie, on sent bien qu'ils en sont à leurs premiers émois et la scène avec la famille de Marie m'a arrachée le cœur ... pleurs, cris, colère, indignation, tout y est passé ! On ne peut que s'attacher à ce petit Paul, malgré son côté délateur qui m'a un peu dégoûtée je dois dire ... Il est ambigu, je ne pense pas non plus qu'il mesure toutes les conséquences de ses actes ... un personnage complexe loin d'être dénué d'intérêt.



Et puis il y a Ariane et Luc. Deux voisins. Deux personnages libres, magiques, envoûtants. Quand Luc revient dans la ville de Samaroux après plusieurs années d'absence, Ariane le voit endurci, avec un regard de défi qui lance des flammes à quiconque s'approche de trop près. Un garçon, grand, beau, fort, courageux qui peu à peu va lui rappeler des souvenirs douloureux, ceux de la perte de sa mère, mais plus heureux aussi, comme un certaine rencontre près de la rivière. Eux deux, dès le début, c'est une évidence. On sait que la jeune fille sage en apparence ne va pas pouvoir résister à ce garçon farouche et déterminé. Ils se cherchent, se disputent, mais ces jeux d'amoureux et les moments qu'ils passent ensemble ont aussi l'utilité d'amener un peu de légèreté dans le texte. Ensemble, ils forment le couple idéal, les amoureux par excellence. Solange le décrit d'ailleurs très bien dans le texte. Ils sont le soleil de Samaroux. J'ai adoré les voir évoluer au fil du roman, on passe avec eux par tout un tas d'émotions, mais surtout, on garde espoir. Ils nous prouvent que même aux moments les plus noirs, un lueur est toujours envisageable, ici, c'est celle de l'amour, inconditionnel, plus fort que tout, plus fou que tout. Ils nous donnent une leçon de vie incroyable. Ils sont beaux tout simplement. Au milieu de toute cette laideur qui les entoure, ils sont un symbole. On ne peut que s'accrocher à ces deux personnages, si semblables et pourtant si différents. Ils nous apprennent le prix de la liberté.



C'est ce qui m'a fait tout de suite adhéré au texte, le sentiment que ces enfants avaient encore en eux cette petite touche d'innocence qu'ils tentent tant bien que mal de laisser subsister en eux. Malgré le fardeau qu'ils portent tous, les conditions de vie difficiles, l'absence trop marquée de leurs parents touchés par la guerre, la honte, le remords, la douleur, les coups, la famine, et qui ne se lit que trop bien dans leurs regards, on sent qu'ils veulent encore rêver, qu'ils veulent encore croire. Cette petite lueur qui brille en eux, c'est elle que l'on cherche tout au long du texte. Elle apparaît en contrepoint des évènements terribles qui se produisent, des trahisons, des dénonciations et du reste. On trouve dans ce roman bien des définitions au mot héroïsme. Il ne s'agit pas seulement de résistance, de vouloir agir, faire bouger les choses, parfois, ce sont les actes les plus infimes qui changent tout. Je pense notamment aux scènes des dernières pages avec la tante Élodie et Solange, Alois, et les autres. La scène finale est insoutenable, elle pousse dans l'extrême la haine que l'on peut porter aux soldats nazis. Comment est-ce seulement imaginable ? Et pourtant, ça n'étonne pas le lecteur, ça le choque, mais ça ne l'étonne pas. Oui, cela aurait pu se produire, cela s'est peut-être produit d'ailleurs, la haine de l'homme pour l'homme n'a pas de limites, surtout qu'elle ne s'exprime que par pur plaisir. Cet instant est empreint d'une angoisse terrible, d'une impuissance telle que j'en serrais les mains sur le livre. C'est la qu'on prend conscience que tout le livre a mené à cet instant précis, comme une apothéose, voilà, c'est de cela que le narrateur voulait qu'on prenne connaissance et qu'on oublie surtout pas, jamais. Terrifiant !



On parle de résistance, de détermination, de volonté mais aussi d'amour, d'amitié, de compassion, de pardon. C'est un roman empli d'émotions, riche en rebondissements, aux personnages marquants, inoubliables, à l'intrigue captivante et au final époustouflant. On ne peut qu'être touché par ce livre, impossible d'être indifférent face à ces pages qui résonnent comme un cri, celui d'un être qui ne veut pas qu'on l'oublie. Une très belle histoire, celles de ces enfants qui ont grandi trop vite mais dont on n'oubliera ni les noms ni le courage. Un roman comme un poème, une ode à la vie, à lire absolument !
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Les amants de Samaroux

[...] Pour conclure, "Les amants de Samaroux" est un roman d'amour qui dévoile également un des visages de la seconde guerre mondiale. Un roman bouleversant de part ses évènements mais qui manque de profondeur dans ses personnages et qui a tendance à aller trop vite.
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